Maxwell Davis || L'avenir nous tend les bras

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).
Depuis son plus jeune âge, Maxwell a vécu sous la pression de la perfection. En effet, il était le fils unique d’une famille aisée, une famille noble et respectée de tous et donc il ne fallait pas que leur réputation soit entachée. Alors, dès le début, les parents mais surtout les grands-parents de Maxwell ont mis un point d’honneur dans son éducation, mais également lui apprenant à vivre en société, à être mais surtout à paraître.

Fort heureusement pour lui il était doué, intelligent et surtout il apprenait vite, car les punitions étaient nombreuses et n’étaient pas là pour faire rire. Donc, le jeune noble se forma auprès des meilleurs professeurs particuliers et était formé à devenir le meilleur lui-même. Il ne devait pas échouer, il devait incarner la perfection au masculin, alors devant soucieux du détail, pointilleux à l’extrême lorsqu’il s’agissait de projets, entreprises. Ce trait de caractère fini par s’exacerber au fil du temps, ce ne fut d’ailleurs pas le seul trait qui s’amplifia avec le temps. Son orgueil, son esprit de compétition était tel, que lorsqu’il fut envoyer en pension pour qu’il puisse apprendre la vie « à la dure » et la vie en communauté, Maxwell était le premier et le faisait savoir.

Et même si, en règle générale, les petits je-sais-tout, ne sont pas appréciés, Maxwell, lui arrivait tout de même à tourner les choses en sa faveur, ou au pire, il faisait preuve de force, il savait se battre, même s’il préférait arriver à ses fins par la ruse et la logique. Tacticien dans l’âme, cela lui fut fort profitable dans cet environnement assez hostile.

C’est au pensionnat qu’il commença à développer son esprit d’entrepreneur, il avait toujours de nombreuses idées, envies, et souhaitait les mettre en œuvre. Il sentit rapidement le filon de l’informatique, et se passionna pour ce domaine, voyant toujours plus loin, espérant construire le futur de ses propres mains.

Le jeune garçon devint un homme espiègle, ambitieux qui monta une start-up qu’il revendu assez rapidement, ce qui lui fit gagner un paquet d’argent qu’il investit aussitôt dans un nouveau projet. Rapidement il devint un homme d’affaires avec de l’expérience, un goût sûr, mais aussi l’un des célibataire les plus en vue de Londres. Mais son ambition ne s’arrêta pas là, il reçu une invitation à le rejoindre pour travailler avec lui de Steve Jobs en personne, ce fut comme une consécration pour cet homme à qui tout sourirait.

Il se rendit alors aux Etats-Unis pour y vivre le rêve Américain, même si pour lui, ce rêve était rapidement devenu réalité. Il travaillait avec l’un des hommes les plus brillant et visionnaire du siècle. Maxwell savait apprécier les opportunités lorsqu’elles se présentaient à lui et fut alors en une des magasines d’affaires, mais aussi parfois, des magasines de mode. THE charmant et riche célibataire, le rêve pour les jeunes femmes mais une réalité bien différente pour celles qui avaient le plaisir de partager son lit.

Car oui, le sublime célibataire savait jouer de ses charmes et aimait la compagnie des femmes de tous horizons, sans pour autant se poser et fonder une famille, ses affaires lui prenant beaucoup de temps, mais également c’était parce qu’il ne souhaitait pas se caser.

Pourtant, sa famille fit des pieds et des mains, ses collègues les plus proches, son cercles d’amis lui avaient conseillé de se trouver quelqu’un. En effet, nous pouvions remarquer que les hautes sphères étaient souvent accessibles que par les hommes ou les femmes d’influence, marié(e)s ou en passe de l’être, avec des projets d’avenir. Cette image de stabilité fini par avoir raison de lui et il se demanda s’il ne devait pas lui aussi former quelque chose, une alliance partenariale ou au pire, trouver l’amour. Oui au pire, parce que l’amour était un engagement qu’il n’était pas sûr de pouvoir assumer jusqu’au bout. Etre lié à une seule personne pour le reste de sa vie semblait être insurmontable.

Maxwell se rendit à des galas, des soirées, mais également à des œuvres de charité sans pouvoir trouver ce qu’il recherchait, après tout, pour un homme tel que lui, il devait y avoir une femme brillante, d’une beauté incomparable.
Il se rendit alors à son énième soirée de bienfaisance ayant pour but de soutenir les enfants en Afrique. Maxwell était toujours enclin à aider, surtout qu’il pensait qu’aider les pays qui en avait besoin élèverait le niveau général de bien être et conduirait à terme à une élévation du système social et de l’innovation.

C’est à cette soirée qu’il rencontra la sublime et stupéfiante Rachel Parker, docteur pédiatrique de renom, intelligente, belle et issue d’une bonne famille. Il fallait le dire, elle était parfaite et elle serait sienne, il l’avait décidé. Il fit une généreuse donation, peut-être plus importante que ce qu’il aurait donné si cette sublime créature n’avait pas été là, mais qu’importe. Il était sûr qu’elle devrait sa femme, ensemble il formait le couple parfait, un couple glamour, LE couple que tout le monde enviait.

Après une année de relation, une relation naturelle et aimante entre eux, ils se marièrent sur une immense plage de San Francisco, bien sûr, ce mariage avait été somptueux, à la hauteur de cet homme et de cette femme d’exception. Et pourtant, ce moment signa aussi le début de la fin. C’était un moment compliqué, il aimait sa femme, mais sa réussite le rendait heureux mais aussi bougon à la fois, il était fier mais n’acceptait pas trop qu’elle puisse s’élever au même stade que lui.

Petit à petit, il fini par devenir un véritable salaud, ne faisant plus aucun effort pour faire illusion sauf en public. A la maison, il lui parlait mal, se disputait avec elle, pour tout, pour rien, il voyait bien que ça la faisait souffrir mais il s’en foutait, je dirais même que parfois il y prenait du plaisir. Ça l’amusait de la voir se débattre avec ses sentiments. Et même s’il sentait qu’ils n’étaient plus heureux, il était hors de question qu’ils divorcent, ah ça non ! Il lui mènerait la vie dure s’il le fallait, accumulant des données en sa faveur pour éviter tout acte judiciaire qui pourrait lui être préjudiciable. Jamais elle ne pourrait partir, sauf si et surtout quand lui le déciderait.

D’ailleurs, après le mariage, les beaux projets, il ne manquait plus qu’à ce couple « parfait » de fonder une famille. Maxwell n’était ni pour ni contre, après tout, c’était la suite logique des choses et ce même si tout ne se passait pas bien. Alors il fit une annonce publique, qui fini par une dispute une fois arrivés à la maison. Comme quoi, qu’il fasse quelque chose elle se plaignait, s’il ne faisait rien, elle se plaignait. C’était sans doute pour cela qu’il s’était mis à la tromper. Elle ne savait pas l’apprécier à sa juste valeur, ni l’admirer lui et son travail comme il se devait.

Un an après cette merveilleuse annonce, il prit la décision de déménager à Londres, là où il avait le plus de pouvoir, mais aussi le soutien de sa famille tandis que sa femme, elle, n’aurait plus ses « amis » ni sa famille, elle devrait tout reprendre (ou presque) à zéro et c’était à l’avantage de Maxwell, il pourrait ainsi resserrer son emprise et peut-être retrouver ce qu’il avait toujours aimé dans sa relation avec Rachel.

Alors peu à peu ils devenaient des étrangers, des ennemis qui devaient vivre ensemble, « coucher » ensemble (quand ça arrivait), la situation était intenable, mais M.Davis maintenait ses positions. Il aurait sa famille parfaite même si pour cela Rachel devait le haïr. Après tout la haine est aussi une forme d’amour, il fallait mieux de la haine que pas d’émotion du tout.