(✰) message posté Sam 23 Déc 2017 - 23:27 par Invité
Sevan Ezekiel Hoffmann
L'argent n'a pas d'odeur, mais à partir d'un million il commence à se faire sentir
NOM : hoffmann ; le prestige, l'allure, la gloire, le pouvoir, l'influence. le nom qui résonne dans le brouhaha des soirées mondaines et aux dîners de gala de la haute société PRÉNOMS : sevan ezekiel, deux prénoms à l'écho des contrées lointaines du caucase ÂGE : trente-quatre années tumultueuses remplies d'orgueil DATE ET LIEU DE NAISSANCE : né à la fin de l'année 1984 dans une clinique privée à bostonNATIONALITÉS : de nationalité américaine, ayant obtenu la nationalité britannique depuis une dizaine d'annéeSTATUT CIVIL : en couple avec la belle meluzine s. coolidge MÉTIER : patron et futur héritier de l'empire Hoffmann, administré aujourd'hui par son père TRAITS DE CARACTÈRE : charismatique - égocentrique - dépensier - autoritaire - impartial - généreux - attentionné - possessif - impatient - ambitieux - drôle - fataliste - perspicaceGROUPE : black cabs
My style, my life, my name
Un petit verre de whisky et un cigare l'accompagne toujours lors de ses insomnies, lorsqu'ils ne les partagent pas ; il est d'ailleurs alcoolo-dépendant depuis quelques années, mais c'est un secret honteux qui le ronge physiquement mais surtout moralement ≈ Il a grandi dans un cadre très stricte de l'élite noble du pays, recevant une éducation rigide et impartiale. Il grandit avec de nombreux privilèges, mais cependant dans l'ombre de son père, devenant immédiatement le futur héritier Hoffmann. ≈ Sa soeur, un ange aux ailes brûlées par l'apogée assassine, s'ôte la vie après un long et douloureux combat contre la drogue, un enfer dans lequel elle est tombée suite à cette gloire indésirée dès le plus jeune âge. Sevan s'en est toujours voulu de ne pas avoir pu empêcher cela. ≈ Sevan est diplômé d'une prestigieuse école hôtelière, bien que brillant et ambitieux, il pense s'être trompé de voie. Emporté dans cet engouement de l'affaire familiale, il en a oublié ses propres envies. ≈ Il est tatoué, malgré son allure très sérieuse ; il est ce genre de personnage déçu, déchu, brisé par l'envie, soudoyé par l'argent. Ses tatouages retracent son passé tumultueux. Nombre d'entre eux ont été réalisé en compagnie de sa soeur, voire en commun ; il y accorde une importance indescriptible. ≈ L'argent l'a rendu orgueilleux, le privant de cette vie modeste et simple qu'il a parfois tant rêvé ; l'argent et la célébrité lui ont enlevé beaucoup de choses, alors il tente de s'en éloigner ; en vain. ≈ Il collectionne les voitures de collection ainsi que les voitures sportives hors de prix ; cela assouvit ce manque constant de mécontentement. ≈ Il est invité à toutes les soirées mondaines aux quatre coins du globe ; il voyage beaucoup, traquant souvent son bureau pour une place en première classe dans l'avion. ≈ Depuis un an, il fréquente Meluzine ; ils se sont rencontrés en soirée, ont partagé quelques nuits et ne se sont plus quittés depuis. Il est réellement amoureux de cette jeune femme ; il pense toutefois que c'est l'argent qui maintient encore cette relation debout. Il n'y a pas d'autre femme hormis elle, et il compte bien le lui montrer. ≈ Sevan est arrivé à Londres après l'achat de quelques hôtels, son père lui confiant la tâche de les transformer en de majestueux hôtels de haut standing. Pari réussi, Londres l'a même gardé. ≈ Les médias le traquent à la recherche du moindre scoop qui ferait décoller leurs ventes ; en effet, le nom des Hoffmann se vend très cher sur le marché du people. Pourtant, Sevan réussi toujours à s'extraire de ces mailles vicieuses pour en être le moins possible atteint. ≈ Le nom d'Hoffmann résonne également dans le monde du poker et des casinos ; il est propriétaire de nombreux casinos, notamment à Las Vegas. Etonnamment, Sevan est le genre de type qui n'a pas peur de jouer avec le feu. On l'appelle « Le Seigneur ».
PSEUDO : ecchymauve PRÉNOM : belle gosse, enchantée ÂGE : je m'approche de la vieillesse.. PERSONNAGE :scénario de la belle meluzine AVATAR : RYAN GOSLING CRÉDITS : avengerschains COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : grâce au top-site CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: non
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(✰) message posté Sam 23 Déc 2017 - 23:28 par Invité
At the beginning
On ne se libère pas comme ça de son passé. On n'échappe pas comme ça aux sables mouvants de ses obsessions. Cela fait bizarre, d'être dans cette pièce et d'avoir la tête inondée de souvenirs. De moments heureux qui aujourd'hui m'étouffent, me rappelant ce que j'ai perdu une des plus belles choses de ma vie. L'amour de la personne que j'aime qui me paraît indispensable pour être heureux. Comment tout-a-t-il pu changer à ce point là ? Qui suis-je devenu? Je suis restée avec les yeux clos si longtemps. J'ai un voile sur mes yeux, empli de souvenirs doux qui créent un contraste violent avec la réalité, agissant comme une brume qui se dépose et entoure mon cerveau, rendant flou toutes ses fonctions. Je ne vais pas bien, mais à quel point? Je voudrais une nuit étoilée, des amis, des verres de vins. Une belle piscine, une belle vue, le vent chaud des soirs d'été, la musique qui transperce mes oreilles et qui me remémore des souvenirs. Des souvenirs qui me rappellent combien la vie est vide sans elle. Ce n'est pas sa main dans mes cheveux, c'est juste le vent capricieux qui souffle sur nos souvenirs et qui me vole à son sourire. Ce n'est pas elle derrière la porte, c'est juste le vent qui l'emporte. Le silence ne sait pas mentir. Tous les soirs, ma solitude et moi ne parlons que d'elle, on attend tous les deux qu'elle revienne. Cela fait bien longtemps que je ne pleure plus, que toutes mes larmes ont quitté mon corps. Nous partagions ce même sang qui aujourd'hui ne coule plus que dans mes veines. Elle n'imagine pas le nombre de mots qu'il y a pour dire qu'elle n'est plus là, de conjugaisons à l'imparfait, au passé. Souvenir, souvenir, elle n'est plus qu'un souvenir, une photo dans un tiroir. Un mal au cœur qui ne veut pas mourir dans ma mémoire. Il y a certains jours qui inconsciemment nous marquent plus que d'autres. Des jours dont on se souvient parfaitement, où chaque infime détail revient nous hanter. Un sourire de la part d'une personne aimée, une parole, un compliment, une honte, une tragédie, la mort de quelqu'un... même si la routine nous ennuie, parfois des jours anodins valent mieux qu'un malheur. Notre mémoire trie les choses de façon à ce qu'on se souvienne du meilleur; cependant, quelques fois, les souvenirs auxquels on se met à repenser ne sont pas les plus heureux. Et on se rappelle, et on a le coeur qui se serre, et on regrette, et on rêve de revenir en arrière, de rectifier le tir. Mais recommencer à zéro, nous savons parfaitement qu'aucun d'entre nous ne peut le faire. Certaines personnes sont tellement tristes qu'elles en viennent à trouver la mort d'elles mêmes, sans que rien ni personne ne les poussent à le faire. Chaque jour de la semaine peut être banal, mais pourtant, quelques uns des jours de nos vies, que ce soit un dimanche ou un jeudi, nous marquent à tout jamais. Se réveiller un matin en ayant la certitude qu'on peut le faire, qu'on a la solution à nos malheurs. Savoir qu'aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. Savoir qu'on est vivant, qu'on a besoin encore de l'être, ou non. Mais comment peut-on faire pour supprimer comme ça, des souvenirs, une part de notre existence ? Comment peut-on savoir si les choix que nous faisons sont les bons, si on embrasse la bonne personne, si on croque dans la bonne pomme. Oui, tout peut arriver en une journée, une journée qui semblait être normale et qui pourtant a décidé de rentrer dans votre mémoire et votre coeur, et d'y rester à tout jamais. C'était un vendredi. Le plus dur, c'est d'essayer d'oublier ce que justement, on n'aurait jamais voulu oublier. Ces moments, ces instants où l'on s'était inconsciemment dit « je me souviendrais toujours de ça ». On tente de passer à autre chose, mais quoi qu'il arrive, nos souvenirs reviendront toujours, referont toujours surface, bien qu'on veuille le contraire, bien qu'on regrette, parfois. Et puis à force d'essayer, on se rend compte que la meilleure chose à faire pour oublier c'est de ne plus y penser, de laisser couler, et de se réveiller un jour en ne ressentant plus ce manque qui nous gâchait la vie. Chaque soir j'enlève ma chemise, et j'aperçois toutes ces blessures gravées sur ma peau qui m'ont fait passer à autre chose, auxquelles je souris bêtement lorsque je les vois dans mon miroir, tapissées sur mon torse et mon dos, ayant une place à part.
Tout s'est forcément joué en un instant, en quelques secondes, dans un moment bien précis. J'aurai aimé savoir lequel. J'aurai aimé comprendre la faille, ce problème technique, l'erreur de fabrication. J'aurai donné énormément pour avancer ou remonter le temps. Une grande partie de ma vie s'est échappée sous mes yeux à plusieurs reprises, sans même que je ne m'en rende compte. J'aimerai assister à nouveau à ces scènes, apprendre les dialogues par coeur, changer le cours des choses. J'aimerai savoir où cela n'a pas fonctionné. J'aurai dû la retenir. Ce soir d'été, j'aurai dû lui courir après à l'instant même où la lune s'est éveillée et où les étoiles ont pleuré. J'aurai pu me lever et lui crier qu'elle n'avait pas le droit de partir sans rammasser tout ce qu'elle avait laissé en moi, j'aurai pu hurler que ça ne se faisait pas d'entrer dans une vie, provoquer un tsunami et repartir sans faire de bruit. J'aurai aussi pu lui prendre la main, lui murmurer qu'on était ceux qui seront assez forts pour tout surmonter, que l'on pouvait se battre si on le voulait. C'est drôle mais, sur le coup, je n'y ai même pas pensé. Je suis resté assis, je n'ai pas bougé. J'étais glacé, pourtant la température n'avait pas baissé. Je crois que cela veut tout dire. Je crois que je ne le regrette pas. Pourtant, j'observai dans mes souvenirs ses longs cheveux blonds et son sourire éblouissant en espérant qu'elle apparaisse à nouveau dans mon prochain rêve.
L'alcool dégrise. Après quelques gorgées de whisky, je ne pense plus à elle. Plus d'hommes se sont noyés dans l'alcool que dans la mer. Pourtant, j’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées. L'alcool est l'aspirine de l'âme, un antalgique qui calme ces douleurs d'autrefois et que personne ne peut soigner. Il ne faut pas y noyer ses chagrins, car ils savent nager, depuis le temps. “L'alcool est soit un ennemi qui te veut du bien mais qui te fait du mal, soit c'est un ami qui te veut du mal, mais qui te fait du bien”. On est très vite conscient d’être allé trop loin, mais plutôt que d’avoir la sagesse de s’arrêter pour limiter les dégâts, une sorte de rage dont l’origine est étrangère à l’ivresse oblige à continuer. Et un jour, nous devenons dépendants.
Le seul danger serait de se réveiller un jour avec une âme qui n'aurait jamais servi, une âme ensevelie de précautions, soigneusement amidonnée, repassée et pliée en quatre, mais qui tombe en poussière faute d'usage. Car ce qu'il y a de pire, c'est d'avoir une âme habituée, une âme tellement encroûtée, tellement imperméabilisée que la grâce roule sur elle sans rien mouiller, comme des gouttes d'eau sur une toile cirée. La vie n'a pas d'âge. La vraie jeunesse ne s'use pas. On a beau l'appeler souvenir, on a beau dire qu'elle disparaît, on a beau dire et vouloir dire que tout s'en va, tout ce qui est vrai reste là. Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire. Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir. Les gens très âgés remontent en enfance et leur coeur bat, là ou il n'y a pas d'autrefois. J'aime ces gens étranges, aux trous dans la mémoire. Des trous remplis de plaies, présentes ou bien passées, vérités toutes crues, remontant en marée, quand les masques ont fondu, que la farce est jouée. J'aime ces gens étranges à la mémoire trouée, qui échangent des bribes de leurs vies effacées. Des voyageurs sans papiers, sans qualification. Ils sont ce que nous sommes et nous leur ressemblons. J'aime ces gens étranges qui repèrent la fausseté. Des gestes et des paroles réclament l'amour vrai, carburent à la tendresse, négligent tout le reste. Ils sont vérité nue, ils aiment ou ils détestent. J'aime ces gens étranges, qui ont le mal d'enfance comme le mal du pays qu'ils chercheraient en silence, derrière l'apparence de leur mémoire perdue. Leurs coeurs parlent une langue que nous n'entendons plus. J'ai peur de l'amnésie.
Ce soir-là, les étoiles étaient particulièrement belles. La nuit s’annonçait calme et tempérée. Un parfait soir d’été, où régnait une atmosphère silencieuse, peut-être un peu trop paisible. C’est un soir où je suis rentré directement à la maison après le travail, je n’avais pas trop le cœur à boire un verre, même pour fêter la fin de semaine. J’avais le cœur lourd, la poitrine tremblante, le souffle coupé. Je me sentais tracassé, anxieux, mélancolique. Avant de m’asseoir sur mon fauteuil, j’ai lancé un disque où était le chant « Miserere mei Deus », une œuvre musicale chantée a cappella, retraçant un extrait du Livre des Psaumes.
Psaume 50:
Pitié pour moi, mon Dieu, dans Ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre Toi, et Toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, Tu peux parler et montrer Ta justice, être juge et montrer Ta victoire. Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère. Mais Tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, Tu m’apprends la sagesse. Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige. Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que Tu broyais. Détourne Ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de Ta face, ne me reprends pas Ton Esprit Saint. Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés. Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera Ta justice. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera Ta louange
Les voix s'élevèrent à travers la pièce. Mes mains étaient posées sur les accoudoirs, mon regard était perdu, au loin. J'étais focalisé par ces voix, cette mélodie particulièrement calme, qui berçait mon coeur et mon esprit. Je n'entendais pas les bruits de la ville dehors. Je n'entendais pas le trafic, les gens ; je n'entendais plus le monde. Il n'y avait que moi dans cette pièce pourtant je sentais que mon coeur était expulsé de mon être. Les choeurs se mêlèrent. Mon coeur et mon esprit se mêlèrent. Sur les dernières notes, des larmes coulèrent sur mes joues. Et sur les dernières notes, elle s'est envolée.
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(✰) message posté Sam 23 Déc 2017 - 23:50 par Invité
attention:
Bon, depuis le temps déjà je te l'ai déjà dit, mais officiellement bienvenue
Je suis trop contente que tu aies pris mon Sevan et puis t'as vraiment compris le personnage et j'adore ce que tu en as fait. Et puis quelle plume Non vraiment c'est parfait, j'ai trop hâte
Ethan I. Hemsworth
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(✰) message posté Dim 24 Déc 2017 - 0:04 par Ethan I. Hemsworth
Bienvenue "mon seigneur" Ce choix de vava de la perfection
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(✰) message posté Dim 24 Déc 2017 - 0:15 par Invité
@Ethan I. Hemsworth Un patient de + pour Ethan, vu la souffrance qu'il éprouve (T'as voulu me fourguer Helga )
Rhiannon O'Connor
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(✰) message posté Dim 24 Déc 2017 - 0:17 par Rhiannon O'Connor
Bienvenue Amuse-toi bien par ici :chou:
Rioja Ibanez
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(✰) message posté Dim 24 Déc 2017 - 0:18 par Rioja Ibanez
Bienvenue parmi nous.
Ethan I. Hemsworth
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(✰) message posté Dim 24 Déc 2017 - 0:37 par Ethan I. Hemsworth
Meluzine S. Coolidge a écrit:
@Ethan I. Hemsworth Un patient de + pour Ethan, vu la souffrance qu'il éprouve (T'as voulu me fourguer Helga )