BADABOUM (Archie)

BADABOUM

Archie & Tessa

Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Une fois la journée terminée, je mets toujours des heures pour rentrer chez moi. Si je le pouvais, je resterais au zoo le plus tard possible. Je dois reconnaître que je préfère tenir compagnie à mes animaux plutôt que de rester avec ma famille. J’entends souvent les gens me dire que j’abuse, que je devrais être reconnaissante envers ceux qui m’ont donné la vie. Mais c’est tellement chose impossible. Non pas que je n’ai jamais essayé mais quoi que je fasse ils ne me voient pas et ont toujours fait comme s’ils n’avaient que sept enfants et pas huit. Alors qu’avec un chiffre pareil, un de plus ou un de moins, ça ne change plus rien. Je n’ai jamais réussi à trouver ma place au sein de ma famille et je crois que je ne la trouverai jamais. Même le petit dernier, adopté, est encore mieux aimé que moi. Depuis vingt ans maintenant je me demande ce que j’ai bien pu leur faire ? Mise à part être autonome plus vite que mes frères et sœurs. De ce fait, je traîne toujours pour éviter de rentrer trop vite chez moi et encore sentir que je ne suis pas la bienvenue à la maison.

Comme souvent, après le travail, je décide d’aller faire un tour dans le centre-ville pour ensuite aller manger, puis seulement rejoindre l’appartement familial. Mon horaire de travail avait voulu que je commence la journée très tôt et quand j’arrivai en ville la totalité des magasins étaient encore ouverts. Je n’aimais pas gaspiller mon argent pour acheter des bêtises. Pour cette raison, je trainais plus dans les magasins pour passer le temps que pour trouver quelque chose à acheter. D’ailleurs, il arrivait souvent que les vendeuses me suivent à la trace, comme si j’étais prête, à tout moment, à leur voler de la marchandise. Je dois reconnaître qu’il y a quelques années, c’est sans doute ce que j’aurais fait. Mais plus maintenant, j’ai changé. Maintenant je peux comprendre que voir une demoiselle, comme moi, traîner très souvent dans les magasins sans rien acheter, ça peut laisser de nombreuses questions.

Après être sortie d’un magasin, j’hésitais entre aller directement manger ou encore traîner un peu. Je suis une grande adepte des fast Food et très souvent c’est ma façon de me nourrir. Quand je me regarde dans le miroir le matin, je me demande comment je fais pour rester aussi mince tout en mangeant des casses à longueur de temps. Mon métabolisme m’a toujours permis de rester fine, puis je fais du vélo tous les jours. Je n’aime pas marcher et encore moins prendre les transports en commun. Mon vélo est donc mon meilleur ami depuis de nombreuses années. Seulement, comme je suis diabétique je dois aussi faire très attention à ce que je mange tout en me soignant. Il m’arrive souvent de faire d’avoir des hausses et basses de glycémie. Ce n’est pas toujours facile à gérer mais je ne veux pas m’empêcher de vivre pour autant. J’avais tellement faim que je décidai d’aller manger. Il était encore tôt et je ne devrai pas faire une longue file. J’avais laissé mon vélo, accroché, au début de la rue. Même si je n’aime pas marcher, c’est quand même plus simple pour se déplacer dans une rue commerçante. Je marchais, les écouteurs dans les oreilles. C’est ma façon à moi de rester dans mon monde dans me mêler à la foule. [b]Attention ![b] J’entendis à peine le cri d’une femme et en l’espace de quelques secondes je me retrouvai les fesses par terre. Je n’avais pas l’impression d’être blessée mais je n’avais pas de suite compris ce qu’il s’était passé. Sauf que j’avais senti sur moi, une énorme pression que je n’avais pu rester debout. Je vis alors quelqu’un sur son skate et la colère monta en moi. Il est vrai que je l’avais déjà aperçu quelques minutes auparavant et qu’il ne faisait pas attention aux personnes qu’il croisait. « Tu ne peux pas faire attention quand tu joues avec ton truc !! » ✻✻✻

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Archie & Tessa

Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ C'était les vacances pour Archie. Finis les examens. Malgré ses résultats pas très brillants, Archie était fier de lui. Médecine générale, c'est difficile et il sait qu'il peut réussir, seulement il a un peu trop fait la fête au lieu de réviser. C'est comme ça, que voulez-vous? On ne changeait pas ses vieilles habitudes. Il lui restait le deuxième quadri pour mettre la patate et tout déchirer. Oui, du haut de ses vingt-deux ans, Archie était un homme qui avait totalement confiance en lui. Rien ne lui pressait, il vivait à du deux à l'heure pour profiter de chaque petit instant. C'était ça sa philosophie de vivre. Qui dit vacances, dit loisirs  et cet après-midi, l'étudiant a ressorti sa vieille planche de skate pour prendre l'air et aller un peu se défouler au park. Y'en a qui disent que c'est le meilleur moyen de soigner une gueule de bois. Vrai ou faux? Ceci ne restera qu'un mite.
Le garçon s'aventura dans plusieurs rues, à une vitesse élevée pour ressentir le froid caresser son visage. Il avait les oreilles gelées et l'anglais diminua la cadence lorsqu'il remarqua qu'il tombait des flocons du ciel. De la neige! C'était tellement beau et féerique, de quoi lui mettre le sourire aux lèvres. Il porta ses écouteurs à ses oreilles pour écouter de la musique et hop, c'était reparti! Il se prenait un peu pour le père noël à rouler si vite comme s'il n'avait qu'une nuit pour livrer les cadeaux partout dans le monde. Sauf qu'à un moment, Archie fut obligé de s'arrêter en voyant une patrouille de police se balader sur la rue. Ni vu ni connu, le jeune homme posa son skate contre sa hanche et marcha comme si de rien n'était. Il ne fallait pas lui en vouloir, il adorait la vitesse, c'était un vrai casse coup. Malheureusement pour lui, la neige arrêta de tomber, ce n'était juste que de la neige fondante sur un sol froid. Oui mais voilà un sol bien glissant pour faire du skate. Bad idea. Mais Archie n'en fit qu'à sa tête. Il remonta sur sa planche à roulette pour rouler à toute allure. Quand soudainement, lorsqu'il prit la virage à un croisement de rue, il bouscula quelqu'un et tomba lui aussi quelques mètres plus loin. Merde, Archie se releva avec une douleur dans le coude mais au lieu de s'inquiéter pou lui, il s'inquiétait plus tôt pour la demoiselle qu'il avait renversée. C'est peut-être le moment de faire les premiers soins de réanimation, Archie avait appris tout ça lors de ses stages en soins infirmiers. Heureusement que ce n'était pas une mamie. « Pardon, je suis désolé, je suis très maladroit, je ne vous avais pas vue. » Archie déglutit en essayant de ne pas trop énerver la rouquine car elle venait de s'adresser plutôt agressivement à lui. Reste calme, ne t'énerve pas à ton tour. « C'est... c'est le sol ça glisse avec la neige fondante. » trop facile de remettre la faute sur le sol. Archie se défendait comme il pouvait, en plus elle était vraiment jolie cette fille, dommage qu'il venait de faire mauvaise impression. Ça lui apprendra de faire le sot. En plus, il n'avait même pas de casque, quel inconscient. L'étudiant tendit quand même sa main avec un petit sourire timide. Il allait au moins l'aider à se relever, si elle acceptait son aide, sinon, tant pis pour elle qu'elle reste sur le sol. Pas cool, elle devait avoir les fesses trempées.

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Archie & Tessa

Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Je n’avais qu’une hâte, que l’hiver se termine. Passer sa journée au milieu de boue n’était pas vraiment très agréable. Et la pluie était devenue une amie depuis quelques semaines déjà. Certes, elle ne nous rendait pas visite tous les jours mais les degrés étaient tellement bas qu’il était impossible pour certains sols de sécher. Nous étions obligés de laisser de nombreux animaux dans les enclos intérieurs et par conséquent, certains n’étaient pas visibles pour le public. Toute façon nous sommes en période creuse et les visiteurs ne sont pas très nombreux. A cause des degrés pas très positifs, j’étais obligée de porter un gros manteau, obligatoire pour tous les employés du zoo, si je voulais éviter d’être malade. C’était désagréable de travailler de cette façon mais qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, nous sommes obligés de prendre soin des animaux. Mon apparence n’était pas très flatteuse, emmitouflés comme un esquimau. Par chance, je n’ai pas à plaire à mes saïmiris ou mes chimpanzés. C’était ma première saison dans le secteur primate et j’avais réussi, assez rapidement à établir un contact avec les singes. Et qu’importe les habits que je portais, ils n’avaient aucun problème pour me reconnaître et pour m’embêter. Les petits singes avaient l’habitude de monter sur ma tête et de faire les fous avec mes cheveux. J’avais pris l’habitude de les attacher pour éviter qu’ils ne fassent des nœuds dedans et que je prenne des heures à les enlever.

Quand je quittais mon lieu de travail, je pouvais remettre mes affaires de villes. Seulement je regrettais vite ce beau manteau. Mes doigts commençaient à geler et si je ne les réchauffais rapidement, ils finiraient par virer au mauve. Une couleur que je n’apprécie pas vraiment. Pour éviter de geler sur place et pour m’occuper, je me baladais de magasin en magasin. Puis la faim s’était invitée et je décidai de rejoindre le Fast Food le plus proche. Je n’eus même pas le temps de tourner au coin de la rue que je me retrouvai sur les fesses. Décidément cette rue ne me vaut rien, la dernière fois, je fus aspergée de coca et aujourd’hui j’ai les fesses trempées à cause du sol humide. Quand je vis la raison pour laquelle j’étais tombée, je ne pus m’empêcher d’être désagréable en reprochant à la personne de ne pas avoir fait attention. J’avais encore quelques difficultés avec le fait d’être moins désagréable avec autrui, mais cette fois, j’avais de bonnes raisons de l’être. Je fus surprise quand il s’excusa. Souvent les jeunes étaient comme moi et remettaient facilement la faute sur les autres. Ensuite j’éclatai de rire quand il ajouta que c’était la faute du sol, la bonne excuse. Je savais que le sol était glissant mais quand on ne tient pas debout, on reste chez soi. « La bonne excuse ! Je dirais plutôt que tu ne tiens pas debout sur tes roulettes ! » Mon ton était tout de même moins froid qua la première fois. Je ne voulais juste pas qu’il s’en sorte aussi facilement sans que je ne dise rien. Puis quand il me tendit la main pour m’aider à me relever, je ne pus refuser. Le sol était trop froid pour que je reste assise dessus. Je devais avoir une jolie tâche d’eau sur les fesses mais à part rentrer chez moi en transplanant, ce qui est impossible, je ne peux plus rien y faire. Une fois debout je dévisageai le jeune homme. Il n’était pas moche à regarder et je décidai d’enfin accepter ses excuses. Après tout, je n’ai rien de cassé, enfin je l’espère. « Bon aller, excuses acceptées ! » Je ramassai alors mon sac qui était tombé aussi pas très loin de moi. Je m’empressai de l’ouvrir, espérant que rien ne serait cassé. J’avais surtout peur mon appareil qui calcule mon taux de glycémie dans le sang. En tant que diabétique, je ne peux m’en passer. À première vue il n’avait rien, mais il fallait que j’essaye de l’allumer pour en être sûr. Malheureusement il ne s’ouvrait pas. J’espérais que ce n’était rien de grave. « Merde ! » Je parlais légèrement pour moi, mais difficile de ne pas m’entendre. ✻✻✻

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Archie & Tessa

Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Archie a toujours été quelqu'un de très maladroit, assez inconscient du danger. C'était un garçon pas comme les autres car avec tout le drame qu'il a vécu en étant adolescent, il gardait la tête haute, il était posé, droit, calme, zen, toujours à remettre le sourire à ses amis. Un vrai petit bout en train. Personne ne peut deviner qu'il a fait une dépression de huit mois, personne ne peut deviner que sa petite amie était décédée, qu'il s'est drogué jusqu'à se foutre une aiguille dans le bras. Et maintenant, regardez-le, en pleine forme, métamorphosé, à fond dans ses études de médecine pour sauver le monde. Archie était encore jeune, du haut de ses vingt-deux ans, il avait une grande maturité mais avait aussi un côté gamin d'un enfant de douze ans. Non, il n'était pas schizophrène ni bipolaire. Il était juste lui. Le seul truc qui le différenciait des autres garçons de son âge, c'était qu'il avait du mal avec la gente féminine. Rassurez-vous, il n'est pas homosexuel, loin de là. Il est attiré par les filles mais depuis la mort de sa petite-amie, il n'a jamais réussi à embrasser qui que soit et encore moins passer une nuit avec l'une d'entre elles. Ce blocage, il n'en parlait à personne. Quand une fille le draguait, il trouvait toujours le moyen de l'éviter. Soit il lui fait croire qu'il est gay, soit il lui fait croire qu'il est en couple. Il trouvait toujours une excuse à deux balles. C'est malheureux, car Archie est un beau garçon et à force de rejeter tout le monde il finira seul dans son trou. Mon pauvre Jefferson, vas-tu un jour ouvrir ton coeur à quelqu'un? Mystère et boule de gomme. Peut-être que ça arrivera bientôt, il suffit d'une rencontre, d'un regard pour sentir ce sentiment de sécurité, d'adoration. L'amour, le coup de foudre, ça pouvait arriver à n'importe qui.

L'étudiant regardait la demoiselle qui était dans tous ses états. Il 'aimerait bien faire quelque chose mais quoi? A part l'aider à se relever et s'excuser, il ne savait pas faire grand chose. En plus, elle se moquait de lui, de son excuse bidon. Grognon, il fronça les sourcils et se mordit la joue. Les accidents ça arrive, il n'a pas fait ça exprès. Il n'est pas méchant. Lui aussi était tombé, elle n'était pas la seule, elle ne lui demandait même pas s'il avait mal quelque part. Alors que oui, il avait mal au coude, mais ce n'est pas grave, il mordait sur sa chique en essayant de rester calme. Elle le tutoyait, il la vouvoyait. Elle insinuait qu'il était nul en skate, alors que le skate, c'était toute sa vie vous voyez? Choqué, le garçon cligna plusieurs fois des yeux avant de lui répondre. « C'est parce que j'ai bu un verre, je sors du café avec les copains. » plaisanta-t-il en esquissant un petit sourire. Qu'il est gentil, il s'en ramasse plein la gueule et il essaye de se montrer aimable avec de l'humour. Elle a le droit d'être en colère mais si elle pouvait repartir avec le sourire, c'était pas plus mal. Finalement, elle accepta ses excuses. Puis, tout à coup, elle semblait inquiète. Archie ne se voulait pas impoli mais il était curieux de savoir ce qui la tracassait. « Tout va bien? » il posa son regard sur la petite boîte qu'elle tenait entre ses mains. Il reconnaissait cet appareil conçu pour les diabétiques. Archie était désolé d'apprendre qu'elle était malade, il s'en voulait encore plus de l'avoir jetée sur le sol. « Je suis étudiant en médecine. » il se voulait juste rassurant. Cela arrivait bien souvent des malaises pour les diabétiques. S'il pouvait l'aider pour se faire pardonner, il le ferait avec plaisir.

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Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Je ne le connaissais pas, mais j’avais utilisé le tutoiement directement. C’est d’ailleurs une habitude chez moi. J’ai de nombreuses difficultés pour vouvoyer les gens. Cela ne veut pas dire que je ne respecte pas assez les gens pour les vouvoyer mais c’est une vieille habitude dont j’ai du mal à me débarrasser. Certes quand j’ai passé mes quelques mois de stage à l’armée j’ai été forcée d’utiliser le « vous » avec de nombreuses personnes. Désormais, mise à part mes patrons, le tu fais de nouveau partie de mon vocabulaire. De plus il ne semble pas être beaucoup plus âgé que moi et c’est sans doute pour cette raison que j’ai préféré faire tout naturel. Quand on me vouvoie, j’ai l’impression de prendre près de vingt ans d’un seul coup.

Au début, j’étais vraiment de très mauvaise humeur. Il m’avait faite tomber et je détestais ça, surtout que ce n’était pas de ma faute. Mais j’avais fini par mettre de côté mon énervement et être beaucoup moins froide avec lui. Après tout, cela peut arriver à tout le monde. C’est un simple accident et personne n’en est mort ou même blessé. C’est le principal à retenir. Cependant, je ne voulais pas paraître pour une personne trop gentille et je ne pus m’empêcher de lui faire une petite réflexion. Sa réaction me fit rire directement. Il se justifiait sur chacun de ses faits et c’en était assez drôle. Au moins, c’était plus agréable comme rencontre que de se crier dessus et que chacun rentre chez soi, totalement énervé.   « Ah mais voilà, ça explique tout. Au moins, c’est rassurant, tu n’es pas maladroit naturellement. » Je ne voulais plus être désagréable à son égard. Il n’était pas bien méchant et pour que je le sois, il faut vraiment m’énerver. Heureusement pour lui qu’il ne m’a pas rencontré quelques années auparavant, j’aurais été une vraie peste avec lui. Ça c’est du passé.

Instinctivement, je pris mon sac et entreprit de vérifier que rien n’était cassé. Mon portable était en un seul morceau, c’était déjà bien rassurant. Je pris alors mon testeur de glycémie et quand j’essayais de l’allumer, il refusait de m’obéir. C’était vraiment la poisse. Pour certains, ce n’est qu’un simple appareil, mais pour moi il est vraiment très important. Je ne peux m’en passer, j’ai besoin de contrôler mon diabète assez souvent, car désormais je ne ressentais presque plus les chutes de glycémie. Je suis diabétique depuis plus de dix ans maintenant et malheureusement c’est loin d’être une routine. Un coma est très vite arrivé et je ne peux compter sur personne dans ma famille pour m’aider. J’entendis à peine le son de sa voix quand il s’inquiéta. Du coup je mis quelques secondes avant de lui répondre. « Oui ca va. Enfin ça ira mieux quand il décidera de s’ouvrir. » Je tentai de sourire mais c’était un peu difficile. « Je suis étudiant en médecine. » Cette déclaration me rassura. Non pas qu’il allait pouvoir m’aider à réparer mon appareil, mais je ne pense pas que je devrai me justifier pour qu’il en comprenne toute l’importance. « Du coup, tu peux comprendre pourquoi je m’inquiète pour un simple appareil. » Mais je ne voulais pas trop m’inquiéter. Souvent il faisait des caprices, surtout quand il faisait froid. Je savais que ce n’était pas un problème de piles, je les avais changé le matin-même. Je décidai de le ranger dans mon sac, à l’abri de tout autre problème. « Enfin, j’espère que ce n’est pas trop grave et que d’ici ce soir il s’allumera normalement. » Je souris sincèrement au jeune homme. Je ne voulais pas qu’il se tracasse de trop pour ça. Jamais personne ne s’est tracassé pour mes problèmes de diabète, même pas mes parents et je ne veux pas que ça commence aujourd’hui.✻✻✻

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Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Archie avait le coeur sur la main, il était loyal et juste donc quand il faisait une bêtise, il faisait tout pour la réparer. Il a renversé une demoiselle, il doit trouver le moyen de se faire pardonner. Après tout, c'est entièrement sa faute, ce n'est pas la faute de la rouquine. Elle a le droit de marcher dans la rue, et lui il n'a pas le droit de rouler comme un gugusse en mettant la vie d'autrui en danger. Il aurait pu renverser quelqu'un sur la route. Une chose est sûre, Archie fera plus attention la prochaine fois, s'il osait remonter sur une planche à roulette. Alors que l'ambiance était tendue au début, une petite touche d'humour la délia. Un petit sourire s'était échangé et c'était suffisant pour que le jeune homme craque sur elle. Oui, si vite. Rien qu'avec son sourire. Il rougissait pour n'importe quelle raison vu qu'il était très expressif du visage. Espérons qu'elle n'ait rien remarqué, il n'aura qu'à dire que c'était la chaleur. Mais ça ne tiendra pas la route vu qu'il fait froid.

Petit hic, il est maladroit naturellement. Du coup, il ne répondit pas, trop occupé à se demander ce qu'elle avait en main. Ce n'était pas un téléphone portable, ce n'était pas un gps, c'était un appareil indispensable pour les diabétiques. Elle essayait de l'ouvrir mais elle n'y arrivait pas. Il allait se proposer pour tenter d'ouvrir l'appareil mais il voyait bien que le bouton n'allait plus. Pas de panique, surtout, elle ne devait pas paniquer. C'est dur de rester zen quand on est frustré mais Archie était le meilleur pour mettre les gens à l'aise. « Il est capricieux, je suis sûr qu'il va se rallumer. » dit-il pour la rassurer en lui faisant un petit sourire. Allez, un sourire pour lui aussi, ça lui ferait tellement plaisir à notre grand gaillard. L'anglais lui informa qu'il étudiait la médecine. Cela pourrait la mettre en confiance, on sait jamais s'il peut gagner des points avec ça. Archie ne mentirait pas pour se rendre intéressant. Il était sérieux et il voulait bien l'aider si elle en demandait le besoin. « C'est de ma faute... je peux essayer de t'en retrouver un. Je n'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit à cause de moi. » Archie faisait un stage dans un hôpital, spécifiquement aux urgences. Il pouvait très bien se procurer l'appareil dont elle avait besoin, il suffisait d'utiliser son badge et hop, le tour est joué. Mais simplement aller à l'hôpital pour expliquer que l'appareil a vendu l'âme, ça fonctionnait aussi. « J'imagine que c'est frustrant et que tu ne peux pas t'en passer... laisse-moi faire ça pour me faire pardonner, d'accord? » d'accord ou pas d'accord, il allait le faire. Il la regarda un moment avant de lui tendre la main. Ils en avaient même oublié les présentations. « Moi c'est Archie. » dit-il tout content de se présenter. Bon son prénom est le diminutif d'Archibald mais on va éviter d'effrayer la demoiselle. Qui appelle son gosse Archibald de nos jours? Personne, Archie avait un nom de chat.

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Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Dire que ma vie est liée à une toute petite boite noire. Enfin heureusement pour moi, je peux survivre sans lui durant quelques temps, enfin quelques heures seulement. Mais je devais éviter de rester seule. Si mon sucre venait à chuter et que je ne m’en rendais pas compte, je pouvais très bien tomber dans un coma et si personne ne me prend en charge à ce moment-là, je pouvais finir par mourir. J’avais à peine huit ans quand mon médecin m’avait expliqué comment ma vie allait s’achever. Le diabète n’est pas une maladie grave, mais si on ne fait pas attention et qu’on ne se soigne pas, l’issue peut-être fatale tout de même. Mais pour mes parents, il suffit juste d’éviter de manger trop de sucre, de m’injecter des doses d’insuline aux moments des repas et voilà le tour est joué. Ils ne m’ont jamais aidé à faire face à cette maladie, même petite. Pour eux, ma sœur était le centre des priorités. Certes, elle a des problèmes cardiaques mais ce n’est pas une raison pour laisser une gamine se débrouiller seule à longueur de temps. Je me demande encore pourquoi je les déteste autant…

J’étais stressée et je ne voulais pas trop que cela se voit. Je n’aime pas montrer mes faiblesses et je préfère passer pour une fille forte et indépendante et non pour une pleurnicheuse effrayée par le moindre problème. Je n’avais pas peur de beaucoup de choses mais mon diabète me stressait. Dans ma vie j’ai fait beaucoup de bêtises, même de trop mais jamais je ne me suis laissé aller sans prendre soin de moi à ce niveau-là. Mais aujourd’hui, je suis bien plus responsable et je le suis encore plus sur ma maladie. Le jeune homme essaya de me rassurer quand mon appareil refusait de s’ouvrir. J’avais vraiment envie de croire et au fond de moi, j’espérais qu’il avait raison.

« C'est de ma faute... je peux essayer de t'en retrouver un. Je n'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit à cause de moi. » Je ne pus m’empêcher de sourire. On m’a, durant vingt ans, toujours laissé seule et je ne pouvais compter que sur moi-même. C’était étrange que pour une fois quelqu’un se soucie d’un de mes problèmes. Mais je ne voulais pas abuser pour autant de sa gentillesse. Je m’en voudrais trop. « En principe, il ne devrait rien m’arriver. Puis pour le moment, tu es là pour me sauver. » Je lui souris. J’avais besoin de décompresser et de ne pas penser à ce problème. Pour ce faire, je tentai l’humour bien qu’habituellement j’étais loin d’être une adepte de l’humour. Ce garçon arrivait à me mettre à l’aise, c’était rare et je comptais en profiter sans m’énerver. La jeune fille rebelle qui me caractérise restera au fond de moi pour le reste de cette journée. « T’inquiète pas. C’est frustrant, certes, mais je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse. D’ici ce soir, je suis sûre qu’il fonctionnera correctement. » C’était gentil de sa part, mais il n’avait pas à faire cela. J’ignorais si ma chute était responsable de ce problème ou si c’était autre chose. Je me tracasserai si avant d’aller dormir, je ne peux me tester. Sans doute que je resterai éveillée et que j’irais à l’hôpital dès l’heure d’ouverture voir quelqu’un qui pourrait m’aider à le réparer ou en trouver un nouveau. Quand je le vis me tendre la main, je me rappelai que l’on ne s’était même pas présenté. « Ravie de te connaître. Moi c’est Theresa. Mais je préfère qu’on m’appelle Tessa. » Je détestais le prénom que mes parents m’avaient donné. Du coup dès que je fus en âge de parler, je préférais utiliser le surnom que mes frères et sœurs m’avaient donnés. ✻✻✻

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Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Ben dis donc, elle avait sacrément confiance en elle. Ça lui arrivait souvent d'avoir des problèmes avec son appareil? Car ça n'a pas l'air de trop la tracasser alors que lui, il était inquiet pour elle. Il ne la connaissait pas mais quand ça jouait avec la vie des gens, Archie s'en mêlait. Cela doit être son côté urgentiste. Il avait envie d'insister mais elle lui disait non à deux reprises. Alors tant pis mais s'il lui arrive quelque chose, il n'a pas envie d'avoir ça sur la conscience. Cette demoiselle semblait être une dure à cuire qui n'a peur de rien, même pas de sa propre santé. Au moins, elle se soignait car il y avait des diabétiques qui faisaient vraiment n'importe quoi. Toujours avoir son appareil glycémique sur soi, première règle. Elle savait ce qu'elle faisait, elle avait l'air d'avoir confiance en elle donc Archie devrait pouvoir la laisser se débrouiller. Il en connaissait des malades têtus qui ne se soignaient pas. Pourquoi sa santé l'inquiétait tant tout à coup? Car c'était une jolie fille? Et alors? De toute façon tu as peur des filles imbéciles. Pendant un instant, il se demanda ce qu'elle pouvait bien penser de lui, si elle le trouvait gentil, s'il lui plaisait. Toutes sortes de questions. C'était normal de se les poser. La jolie rousse devait avoir à peu près son âge. Est-ce qu'elle était étudiante? Tout à coup, Archie eut envie de faire connaissance. C'est ce pourquoi il lui avait donné son prénom, pour avoir le sien en retour. Theresa, comme dans the Maze Runner. Il sourit, pas pour se moquer mais il venait de leur trouver un point commun. Ils ont tous les deux un prénom ridicule. Il 'appellera donc Tessa.

Son sauveur, il était touché et il souriait à ce propos. Avant il était le malfaiteur qui l'a fait tombé et maintenant il était le sauver. Cela lui convenait. « Fais comme tu le sens, je ne peux pas te forcer... juste te conseiller. » mais elle était bien placée pour connaître son corps et savoir ce qui était bon ou pas. « Enchanté Tessa. » reprit-il en lâchant sa main car il ne s'était pas rendu compte qu'il la tenait depuis un moment déjà. Bon et maintenant, que faire? Il va lui dire au revoir et lui demander de lui envoyer un message sur facebook d'ici demain pour savoir si elle sera toujours en vie? Ou son numéro, donne ton numéro Archie! Quel couillon. Ce n'était pas possible, il était vraiment un désespéré avec les gonzesses. Et maintenant, un blanc gênant s'était installé. Une chose est sûre, il est beaucoup trop coincé pour faire le premier pas, alors espérons qu'elle allait le faire. Archie croisait les doigts dans son dos. « Je suis encore navré pour la chute et je suis ravis de voir que tu es belle et que tu te portes bien. » attends what, tu es belle? Mais d'où ça sort ça? Sa langue avait fourchée ou il avait pensé tout haut. « Pardon, c'est pas ce que je voulais dire, enfin si tu es belle mais... je crois que je vais arrêter de m'excuser et parler pour rien. » dit-il rapidement en sentant sa respiration s'accélérer. Imbécile. Il fit une petite grimace et se frotta la nuque en regardant ses pieds. Va-t-en, très loin d'ici et ne reviens jamais. Depuis quand les mecs maladroits c'est sensé faire craquer les filles? Pff, ce n'est qu'une rumeur.

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Archie & Tessa

Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ « Fais comme tu le sens, je ne peux pas te forcer... juste te conseiller. » C’était déjà bien que quelqu’un me conseille. Mais j’avais pris cette mauvaise habitude de me débrouiller toute seule et de n’attendre l’aide de personnes. J’espérais ne pas le vexer en le repoussant de la sorte. J’avais de mauvaises habitudes, surtout celle d’être très indépendante, et je n’arrivais pas à m’en débarrasser ainsi. J’espère qu’il comprendrait. Pour éviter tout problème, je décidai de me justifier. C’était étonnant, je ne me justifie jamais. « Et je t’en remercie. Mais disons que je me débrouille toute seule depuis que j’ai huit ans. Et je n’arrive pas à accepter qu’on puisse m’aider. Mais je trouve cela très aimable, c’est gentil. » J’étais sincère.

Maintenant que je pouvais mettre un nom sur son joli visage, j’avais envie d’en savoir plus. Je ne voulais pas en rester là sur un accident et mes problèmes de santé. Je ne voulais pas que demain, il se rappelle de moi, comme une demoiselle malade qui refuse l’aide de personnes très gentilles. Seulement je ne suis pas très bavarde avec les inconnus. A vrai dire, je passe plus de temps avec les animaux qu’avec des êtres humains et face à eux je n’ai jamais de problèmes pour trouver des sujets de conversations. Faut dire que ça se termine très souvent en monologue et je ne m’en plains pas. D’ailleurs, je me demande ce que pensent mes collègues, ils doivent vraiment me prendre pour une folle. Je ris, rien qu’en y pensant.

Puis Archie décida de reprendre la parole. Je dus me répéter deux fois la phrase pour être sûre que j’avais entendu. … tu es belle … J’ignorais s’il avait fait exprès ou non de laisser échapper un compliment dans une phrase aussi banale. Mais quand il essaya de se rattraper sur ce qu’il avait dit, je sentis mes joues rougirent. Après tout je suis loin d’être habituée aux compliments, mais je n’allais pas m’en plaindre c’était agréable. Mais plus il essayait de se justifier, plus il s’enfonçait. Je trouvais ça drôle et mignon à la fois. Les mecs ont l’habitude d’être sûrs d’eux et un peu « macho » pour certains. Ici c’était tout le contraire et ça ne me déplaisait pas du tout. « Déjà merci pour le compliment. T’es pas mal non plus.» Je suis toujours très direct quand je parle aux gens. Sinon, la moindre des choses étaient de le remercier. Il était maladroit et ça faisait son charme donc j’avais l’impression que je me devais de le remercier pour éviter qu’il ne se sente mal à l’aise. « Ca te dirait qu’on continue à discuter, au chaud devant un café ou tout autre boissons ? Je commence à avoir froid de rester sans bouger. Déjà que j’ai les fesses trempées… » Et vu que la chaleur manquait, elles ne risquaient pas de se réchauffer de sitôt. J’ignorais s’il accepterait de rester un peu plus longtemps avec moi. Je n’avais juste rien à perdre que de lui proposer. Il semblait être quelqu’un de sympathique, qui mérite qu’on lui accorde un peu de temps et d’importance. Je ne voulais donc pas prendre le risque qu’on se sépare et qu’on retourne à notre petite vie sans avoir pris le temps de discuter et de faire plus ample connaissance. ✻✻✻

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BADABOUM

Archie & Tessa

Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines, vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. ✻✻✻ Est-ce qu'Archie était débrouillard? Oui, mais cela n'empêche qu'il avait besoin quand même des conseils de ses proches pour avancer dans la vie. Leur soutient était très important. Alors comme ça Tessa n'avait personne sur qui compter? Il se demandait comment elle a été élevée et les hypothèses qu'il trouva n'étaient pas joyeuses. Archie avait l'habitude de se plaindre pour un rien, pour des trucs débiles et quand il rencontrait des gens qui avaient une situation plus grave que lui, il ne pouvait s'empêcher de culpabiliser. L'étudiant ne savait pas quoi dire, il était timide ou plutôt intimidé. Qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre? Oh comme c'est dommage? Il a peur de dire quelque chose qui pourrait l'offenser donc il faisait un léger sourire de compassion pour lui montrer qu'il comprenait mais qu'il n'avait pas envie de creuser plus au risque de la mettre mal à l'aise.

Comme si Archie ne se sentait pas déjà assez maladroit de l'avoir renversée, voilà maintenant qu'il la draguait. Enfin, draguer sans le vouloir car Archie ne drague plus depuis un moment déjà. Mais dans la précipitation de sa phrase, il lui a avoué qu'elle était belle. C'était peut-être son subconscient qui parlait. En tout cas, il était devenu rouge comme une tomate. Oh mon dieu, il a envie de se mettre sur son skate et de rouler à toute allure pour foncer dans un mur. Tessa devait le trouver débile, coincé et trop lourd. Archie essayait de rattraper le coup mais en vain. Il s'enfonçait plus qu'autre chose. Le jeune homme s'apprêtait à sortir encore une excuse mais il ferma la bouche quand Tessy lui retourna le compliment. Archie bougeait ses oreilles. Est-ce qu'il avait bien entendu? Tout à coup, le jeune homme reprit toute son assurance et haussa les épaules. Pas trop quand même. « Vraiment? » tais-toi Archie, encore une phrase de trop, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Et là, youhou. Les petits bonhommes dans la tête d'Archie faisaient la fête. Tessy, cette jolie rousse devant lui venait lui proposer d'aller boire quelque chose. Archie resta bloqué pendant un moment, le regard figé sur elle et le sourire aux lèvres. Que quelqu'un puisse le réanimer please! Il secoua sa tête cligna plusieurs fois des yeux avant de reprendre un air faussement sérieux. « Avec plaisir, on peut s'arrêter quelque part en ville. » à moins qu'elle parlait d'aller chez elle, mais ça, Archie n'a pas capté. Soit elle parlait d'une boisson chaude dans un café, soit elle parlait d'une autre boisson chez elle, ou chez lui mais vu qu'elle n'a pas précisé, il lui laissait le bénéfice du doute.

Le jeune homme vérifia tout de même s'il avait son porte-feuille. Échec. « Mince, j'ai oublié mon porte-feuille chez moi. » hors de question de laisser Tessa lui payer un café. Ce n'était pas gentleman du tout. Mais pourquoi diable tentait-il d'être gentleman avec elle? Aucune idée, c'est surement sa bonne action du jour, ou pas. En tout cas, cela faisait bien longtemps qu'Archie n'avait plus autant été intimidé.

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