"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (fb) the magnetism swirls in the electric ocean within us + gloria 2979874845 (fb) the magnetism swirls in the electric ocean within us + gloria 1973890357
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() message posté Lun 18 Avr 2016 - 16:37 par Invité

sometimes i fall and feel myself slowly wilt and die but then i suddenly spring back on my feet to go play in the sun outside. i am no different than the weather, the planets or the trees; for there do not always have to be reasons to the seasons turning inside of me —  (2010) Ce n'était pas ma faute. Ce n'était pas mon erreur. Merde, ce n'était qu'une putain de soirée. Rien n'avait changé. Il y avait de l'herbe partout, l'odeur opiacée du cannabis se mêlait aux arabesques du salon avant de s'imprégner sur les murs de la maison. Les vapeurs de l'alcool coulaient sur les visages hébétés de la foule qui se croisait entre les vibrations électriques de la musique. Je ne les avais même pas invités. Le bruit courrait dans le quartier, annonciateur et enjoué. Les sifflements de la flûte enchantée avaient guidé tous les rats vers l'antre du dealer. Je voulais seulement gagner plus, profiter de l'attroupement pour liquider un stock inépuisable de substances illicites. Je crispai la mâchoire en fixant le sol. Mes cuisses tremblaient contre le rebord du lit. Comment avait-elle pu me cacher cette relation? Gloria était enceinte. Elle n'avait que dix-sept ans ! Je levai les bras afin d'enfoncer mes ongles dans les jointures de ma mâchoire. Je fulminais. Mon sang bouillonnait dans mon système, avide de perdition, de souffles divins et libérateurs. J'observais mon tiroir avec attention. Mon fix était caché à l'arrière du meuble mais je n'avais pas envie de ressentir le rush dans mes veines. C'était lui que je désirais. Je revoyais l'expression hilare de Franckie, son air désinvolte et ses manières de crooneur. Je lui avais appris l'irrespect. Je l'avais conduit dans les profondeurs des bois et nous nous étions allongés dans la boue afin de rire des étoiles et des émanations lunaires. Il m'avait cassé le dos pendant une bagarre. J'étais esclaffé en ressentant la déchirure dans mes muscles. Et maintenant, il avait ébranlé la pureté de ma sœur. Je ne parvenais même pas à retranscrire ses informations. Je n'arrivais pas à imaginer qu'il puisse poser ses mains sur son visage cristallin, embrasser sa bouche et absorber sa voix. Il ne s'agissait pas d'un élan protecteur ou d'un complexe sentimental idiot. Je prônais les valeurs du libre arbitre, de la connerie assumée et du désordre souverain. Je voulais vivre dans un monde sans étiques, sans conventions et sans ambitions. Je voulais simplement respirer et relâcher la pression qui déliait mes poumons. Puis merde, je voulais partir. Je me redressai brusquement. Je m'élançai dans les escaliers afin de retrouver les courbes de la nuit. Camden était encore agité. Ses voies semblaient lactées, illuminées par les trajets de ces comètes que River chérissait tant. Je déglutis en humant la fumée qui auréolait les arcs de l'horizon puis je me mis à courir vers la bordure de la tamise. Je le retrouvais toujours au même endroit. C'était notre cachette secrète. Franckie se tourna vers moi en souriant. Il n'avait rien dit. Il n'avait pas jugé nécessaire de me raconter les détails de la soirée. Je me redressai devant lui, et dans un mouvement brusque, j'écrasai mon poing contre son arcade. Le sang coulait sur mes phalanges alors que ma bague écorchait sa peau. Il laissa échapper un cri avant de me regarder d'un air surpris. Il ne ripostait pas. Il n'avouait pas ses tords. Je considérais son silence comme une condamnation. Je l'empoignai par le col afin de le plaquer contre la rampe du pont. « Mec, t'as fumé ?» Couina-t-il en agrippant mes épaules. Je le fusillai du regard. J'avais besoin d'expier mon sentiment de culpabilité. Je devais tuer cette voix grinçante et désagréable qui marmonnait sans cesse. Ce n'était pas ma faute. Ce n'était pas mon erreur. Ce n'était pas moi ! J'étouffais. Je ne supportais plus cette responsabilité. Je n'étais pas un putain de protecteur. Ce n'était pas mon rôle ! Je retins ma respiration en tordant ma main dans son cou. «T'as baisé avec ma ptite sœur. T'es con ou comment ? » Grognai-je en le faisant basculer sur la chaussée. Je détaillai son expression ahurie et je retrouvais les traits de mon ami d'enfance. Je retrouvais nos aventures juvéniles et nos vols à l'étalage dans le magasin de bonbon. Je poussai un hurlement rageur avant de me laisser tomber à ses côtés. Franckie ne bougea pas. Il restait prostré, attendant une nouvelle réaction violente. C'était un salop. Et j'étais hypocrite. Comment de petites sœurs avaient accoladé avant lui ? Combien de filles trop jeunes, trop immatures et trop influençables avais-je embrassé au détour d'une ruelle avant de disparaître derrière un nuage de fumée ? Je rageai intérieurement. Son expression était vide. Il était encore défoncé. Je n'étais pas étonné, je l'avais lui avais fourni de l'héro. «Jme casse. Reviens pas avant quelques semaines. Tu pues. Franchement.» Il ne s'était pas excusé. Je ne lui avais pas pardonné. Il n'y avait simplement rien à dire. Ils étaient consentants. Je n'avais pas le droit de porter un jugement. Pourtant, je sentais mon cœur s'ébrécher à chaque fois que je portais mon regard sur Gloria. Je sentais l'appréhension glisser sous ma peau, prendre part aux tourbillonnements de mon esprit et me contraindre à ressentir quelque chose pour elle. Une sensation que je rejetais. Une émotion qui ne m'appartenait pas. Je m'étais désengagé. Je n'étais son père. Je n'étais personne. Mais c'était ma faute. C'était mon erreur. Je soupirai en remontant la rue. Je m'arrêtai pour fumer sur le perron, le regard rivé dans l'obscur, la mémoire embaumée par les images réelles et celles que j'imaginais. Gloria et Franckie. Je soupirai en agitant les cendres de mon joint sur la chaussée. Les étoiles rouges devenaient grises puis elle se transformaient en poussière sous le vent. Elle était comme ça. Cette sœur qui apparaissait devant moi, le visage creusé par une impression de tristesse. Je tentais de lui sourire de manière habituelle. Je tentais de maintenir l'équilibre. «Tu viens de rentrer ?» M'enquis-je avec lenteur. Mon intonation était rauque. Je ne maîtrisais pas cet assortiment de son. Je ne maîtrisais pas cette musique là. Je haussai les épaules en pressant mes doigts sur mon mégot. Ma main droite était ensanglantée mais je la cachais sous la manche de mon pull. Je ne voulais pas qu'elle sache que j'avais amoché son copain.
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() message posté Dim 24 Avr 2016 - 23:28 par Invité
LEO & GLORIA / 2010 (i'm a wanderess, i'm a one night stand. don't belong to no city, don't belong to no man. i'm the violence in the pouring rain. i'm a hurricane.) Elle posa sa tête sur ses genoux, ses mains serrant ses jambes contre sa poitrine. Son regard était perdu au loin, perdu dans le vide, perdu dans les pensées qui semblaient s’agiter sous ses yeux. Ses cheveux attachés à la va-vite lui semblaient être d’un blond sale ; à vrai dire, l’intégralité de son corps lui paraissait étranger, recouvert d’une fine pellicule de remords, recouvert d’une couche épaisse de tristesse. C’était cela, après tout. Elle était un monstre d’amertume, ses oreilles ne parvenaient qu’à percevoir le chant morbide de son coeur et les lamentations du ciel. Combien d’étoiles étaient-elles mortes en rythme avec ses pulsations cardiaques, aujourd’hui ? Elle n’en savait trop rien. Suffisamment pour que River lui en veuille, elle en était persuadée.
Mais n’était-ce pas le prix à payer après avoir tué un bébé ?
Pas n’importe quel bébé. Son bébé.
Il y avait un parc, au bout de la rue dans laquelle elle avait toujours vécue. Si elle était âgée de seize ans, presque dix-sept, elle avait toujours trouvé un certain réconfort à se réfugier là, au beau milieu de ces jeux qui avait régi son enfance. Mais pas aujourd’hui. Elle était assise sur une pelouse d’herbe humide mais elle ne parvenait pas à retrouver les cris allègres qu’elle et River avaient poussé en se battant pour la balançoire. Elle n’entendait que le vide. Elle n’entendait que le rien. Le vent se frottait à sa peau et ses poils blonds s’étaient hérissés sur ses bras. Pourtant, Gloria ne bougea pas.
Elle n’y arrivait pas. Elle n’y arrivait plus. N’était-elle pas un monstre de douleur, après tout ? Elle avait tué des étoiles, elle avait tué un bébé. Pas n’importe quel bébé. Son bébé. Bien avant qu’il ne soit réel, bien avant qu’il ne voie le jour, bien avant qu’il ait une chance, quelque part. Elle l’avait tué, elle lui avait ôté la vie, elle lui avait arraché la seule chose qu’elle lui avait donné. Elle battit plusieurs fois des paupières pour s’empêcher de pleurer. Cela faisait plusieurs jours qu’elle ne parvenait plus à écrire. Plusieurs jours qu’elle avait tout ces mots dans sa tête et ce grand vide sur sa feuille de papier. Elle n’avait pas chanté non plus. Comme un oiseau que l’on aurait mis en cage.
Mais cette fois-ci, elle s’était mise en cage toute seule.
Ses gestes étaient incontrôlés, automatiques. Elle se leva. Sa démarche était tremblante, comme si le vent menaçait de la renverser ; elle traversa le parc pour finalement remonter la rue. Les maisons autour d’elle lui paraissaient toutes pareilles—croulantes sous les dettes, fades et seules. Ses voisins entendaient-ils l’agonie silencieuse de son crâne ? Probablement pas. Personne ne le sentait, personne ne le voyait. Personne sauf peut-être ce bébé partit au ciel. Pas n’importe quel bébé. Son bébé. Encore et toujours son bébé.
Gloria leva les yeux vers le perron de sa famille. Elle battit des paupières en voyant la silhouette de Leo se détacher sur un fond terne. Elle hésita à faire demi-tour, elle hésita réellement ; elle sentit son regard se troubler, ses mains s’agiter. Elle avait du mal à le regarder dans les yeux depuis que cela se savait dans sa famille. Depuis qu’il savait qu’elle avait abandonné son étoile, son bébé.
A vrai dire, elle n’étais même plus sûre d’avoir réussi à le regarder dans les yeux depuis que tout avait commencé. « Tu viens de rentrer ? » demanda-t-il. Elle fronça les sourcils, comme désorientée dans sa propre tête. Comme désorientée dans sa propre existence. Elle croisa les bras sur sa poitrine comme pour se défendre. Mais qu’avait-elle à défendre ? Elle n’avait plus de bébé, elle n’avait plus son bébé, elle avait tué toutes les étoiles de chaque galaxie au-dessus de leurs têtes. Elle n’était qu’un vent d’absolution, qu’un vent de malaise, qu’un vent nocif d’acide. Gloria était persuadée qu’elle ne valait pas la peine. Qu’elle ne faisait que semer la misère du haut de ses seize, presque dix-sept, ans. Pourtant, c’était trop jeune pour ressentir tout cela. Pourtant, c’était trop jeune pour sentir la douleur d’une perte qui n’en était pas réellement une. Justement, là était le problème. Gloria était trop jeune. Bien trop jeune. « Oui, »  répondit-elle finalement. Sa voix n’était qu’un murmure, comme à son habitude, mais il ne s’agissait pas d’un souffle doux chargée de mélodie ; non, c’était la marque éraillée d’un manque, d’une perte, d’un vide sur son coeur. « J’étais au parc. » Elle ne savait pas pourquoi elle se justifiait, elle ne savait pas pourquoi elle disait cela à Leo, ce Leo qui était au-dessus de tout, ce Leo qui n’en avait que faire des autres.
Elle l’avait simplement dit. Comme si elle avait des comptes à lui rendre.
Gloria resta là. Gloria ne bougea pas. Ses épaules étaient voutées ; ses cheveux étaient attachés dans une queue de cheval étrangement lâche. Son corps, pourtant si familier d’ordinaire, lui paraissait trop grand, comme s’il était disproportionné. Parce que, la vérité, c’était que Gloria entendait encore l’echo de la douleur de son bébé résonner dans ses entrailles. Elle le sentait encore, là où il n’était plus. Maintenant qu’elle était toute seule dans son corps, elle avait l’impression qu’il avait été conçu pour deux.
Mais elle avait tué un bébé. Pas n’importe quel bébé. Son bébé.
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() message posté Mar 26 Avr 2016 - 18:24 par Invité

sometimes i fall and feel myself slowly wilt and die but then i suddenly spring back on my feet to go play in the sun outside. i am no different than the weather, the planets or the trees; for there do not always have to be reasons to the seasons turning inside of me —  (2010) Trouve-moi! J'entendais les murmures de la petite fille qui grimpait les escaliers jusqu'à l'étage. Sa chevelure dorée ondulait dans son dos avant de disparaître derrière les rideaux du couloir. Elle s'élançait à vive allure. Gloria courrait pour échapper au cliquetis de l'horloge murale. Elle pensait que je la suivais, que je voulais rattraper sa silhouette blafarde et l'enlacer à bout de bras. Mais je venais de rentrer d'une longue nuit de perdition. J'étais fatigué. Ma vision s'embaumait dans l'espace, portée par les éclats de rires et les soupirs enjavelés des enfants du quartier. J'étais jeune. Je vivais ailleurs. Je m'évadais en dehors des conventions familiales. Je pensais choisir mes fréquentations au lieu de subir les rapports génétiques qui liaient les Kiplings. Papa était parti. Maman était triste. Ce n'était plus pareil. Mes frères, mes sœurs, ce n'étaient plus que des chimères qui se fendillaient derrière les voiles. Exactement comme Gloria lorsqu'elle avait sept ans. Leo je suis cachée. Trouves-moi ! Mais je n'avais pas bougé. Je m'étais retiré dans un coin obscur de la pièce. Je savais exactement comment la rejoindre. Il me suffisait de me lever, de m'avancer vers la commode afin de soutenir son expression extasiée. Il me suffisait d'être son grand frère pour une fois. Hey, trouve-moi. Je n'avais pas pu. Je ne pouvais pas aujourd'hui encore. Je soupirai en crispant mon filtre. Les saveurs acres du cannabis glissaient sur mon visage. La chaleur de la fumée s'infiltrait dans les pores de mes joues alors que je me penchais vers la rampe. Je souris d'un air désinvolte. Je fixais mes yeux sur l'allure débridée, presque mourante, de la jeune femme qui se tenait silencieusement sur le perron. J'étais assis, à genoux, à ses pieds, mais je n'implorais pas son pardon. Je n'exprimais aucune zèle sentimentale dans mes gestes effrénés. Mon poing était douloureux. Je ne pourrais pas jouer pendant quelques jours, peut-être plus si le crépitement de mon pouce continuait à faire vibrer ma main. J'avais laissé Franckie sur le pont. Je l'avais méprisé pendant une fraction de secondes avant de retrouver mon reflet au fond de ses prunelles. J'étais comme lui. J'étais un putain de gangster anarchique. Je ne pensais jamais aux conséquences. Je ne pensais même pas aux actes. Tout ce qui importait, c'était le moment. Le vent sifflait dans mes cheveux, il décoiffait les boucles emmêlées avant de s'évanouir à l'arrière de mon crâne. « Oui, »  Répondit-elle dans un souffle inaudible. Elle était étrange. Son timbre avait changé mais je ne l'entendais plus. J'étais hanté par la même mélodie, par le rythme juvénile d'un souvenir. Leo, j'ai déjà compté jusqu'à dix. Trouves-moi ! Je redressai les épaules. Je ne rétorquais pas. Elle était devenue évasive. La grossesse, la décision de retirer un fragment défectueux de son âme, l'impression d'être seule sans l'étreinte d'un amant. Je n'étais pas sûr de comprendre. La perte avait une autre signification dans mon esprit. La perte, c'était maintenant. Parce que malgré mon détachement, je restais accroché aux revers de la médaille qui s'enrouillait entre mes mains. Je portais les mêmes jougs aux poignets, seulement les chaînes qui me retenaient étaient plus longues. Je pouvais m'aventurer plus loin mais je restais prisonnier de cette maison, de cette réalité. « J’étais au parc. » J’acquiesçai en silence. Elle était au parc et j'étais sur le pont. Nous étions opposés dans nos destinations. Je laissai échapper un ricanement strident avant d'aspirer la fumée. J'observais Gloria avec le sourire, puis je finis par tendre le bras gauche, celui même qui tenait le joint allumé. «Je fume quand les gens m'emmerdent. Tu veux essayer ?» Déclarai-je d'un air ensommeillé. Ma voix flottait en apesanteur dans le vide. Ma tête était lourde, soumise à des pressions émotionnelles que je tentais de refouler dans un coin de ma mémoire. « Tu dois te dire que je suis souvent emmerdé.» M'esclaffai-je en claquant les dents. La réalité c'est que je m'emmerdais tout seul. J'en avais marre parfois. Je déglutis en me levant. J'esquissai quelques pas dans sa direction. Les ombres lunaires transperçaient mon expression. Leo trouve-moi! Je fermai les yeux avec amertume. Non, Gloria. Toi, trouve-moi ! Merde. Trouve-moi ! Mon cœur se pressait douloureusement contre les parois de ma cage thoracique. Il cognait si mal. Je le sentais remonter dans ma gorge. Le goût du tabac se tranformait en sang au bout de ma langue. « Si ...» Je suspendis mon élan. Si on te fait du mal, trouve-moi. Je soupirai en agitant les épaules. « Si tu aspires assez longtemps tu peux planer en deux secondes.» Je m'inclinais lentement. J'effleurais son profil dans un souffle fugace avant de m'éloigner. Je devais m'éloigner pour mieux régner. J'étais le souverain de la forteresse inhabitée. C'était ça mon secret, j'étais au-dessus parce qu'il n'y avait que moi. Pas les autres.

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