NOM(S) : Ainsworth. Ton nom est bien connu à New-York. Tu es une riche héritière. PRÉNOM(S) : Alexis, Sara. ÂGE : Vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 31 octobre 1992 à New-York, Manhattan. NATIONALITÉ : Américaine. STATUT CIVIL : Tu es célibataire. Ta petite-amie est décédée dans un accident de voiture. Enfin, c'est ce qu'on t'as fait croire. MÉTIER : Tes parents te versent de l'argent toutes les semaines mais tu as décidé de ne pas t'en servir, préférant oublier ton statut de riche héritière. Tu travailles donc en tant que serveuse pour vivre. TRAITS DE CARACTÈRE : Tu es ambitieuse, attachante, attentionnée, audacieuse, charismatique, compatissante, douce, digne de confiance, discrète, drôle, intelligente, cultivée, romantique et sincère. Mais tu peux également être jalouse, manipulatrice, possessive, rancunière, têtue, impassible, froide, distante, secrète, défaitiste, émotive, renfermée, sarcastique, superficielle et triste. GROUPE : On my bicycle. Si tu décidais à vider ton compte, tu aurais de quoi t'acheter tous les taxis de la ville. Cependant, tu préfères te rendre au travail à vélo ou bien à pied. Tu n'aimes pas l'argent. Tout du moins, tu ne l'aimes plus.
My style, my life, my name
Tu as toujours plus ou moins fumé mais tu vides tes paquets beaucoup plus vite désormais. » Tu es incapable de t'endormir sans musique... ou sans somnifère. » Tu as quelques centaine de milliers de dollars sur ton compte mais, refusant de vivre aux crochets de tes parents, tu ne t'en sers pas. » Tu as renoncé à ta vie de riche héritière lorsque ta petite-amie a perdu la vie dans ce tragique accident de voiture. » A l'annonce de son décès, tu t'es enfuie en Europe. Tu essaies d'y refaire ta vie depuis. » Tu aimes faire la fête. Tu es souvent saoule. "Pour oublier", comme tu aimes le dire. » Si tu pouvais prendre six douches par jour, tu le ferais sans hésiter. Tu es une maniaque de la propreté. » Depuis qu'elle n'est plus là, tu te contentes de survivre. Comme si ta vie était devenue subitement sans intérêt. » Tu aimes faire la fête. Probablement trop. Encore une fois, tu aimes te justifier avec cette phrase si simple "pour oublier". » Tu te rends au travail en vélo ou bien à pied. L'air frais te permet de faire le vide. »
PSEUDO : unhappychild. PRÉNOM : amandine. ÂGE : dix-neuf ans. PERSONNAGE : inventée. AVATAR : anna speckhart. CRÉDITS : yumiita & tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : je le connais depuis quelques temps. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: nope.
21 décembre 2014.Ton cœur bat à tout rompre. Tu aimerais te réveiller de ce cauchemar. Tu n'as plus la force de pleurer. Tu pousses, tu bouscules, tu ne t'excuses pas. Tu halètes, tu t'étouffes, tu suffoques. Les rues sont bondées. Tu maudis presque ces New-Yorkais égocentriques et égoïstes. Tu rentres dans l'hôpital et te précipite vers l'accueil. Tu demandes, la voix tremblante, brisée par les sanglots. Elle te répond, t'indiques la direction à prendre. Soins intensifs. Ton cœur ne bat plus. Tu as un mauvais pressentiment. Alors tu cours aussi vite que tu le peux. Tes longs cheveux bruns flottent presque. Tes yeux d'un bleu océan sont embués par ces larmes qui refusent de couler. Et pour la première fois, tu te surprends à prier. Survis, te murmures-tu. Les minutes passent. Tu arrives à l'étage indiqué par l'infirmière. Tu cherches le numéro de sa chambre, presque paniquée. Tu as perdu ton calme. Tu entres sans frapper, tombant nez à nez avec ses parents. Ainsi que les tiens. Plus rien ne te surprend. Tes yeux se posent sur le lit. Sur elle. Son visage est couvert d'égratignures. Le "bip" infernal des machine te rende folle. Tes jambes tremblent, prêtes à lâcher. Les larmes commencent à couler devant les regards presque concernés de tes parents. Tu as envie de crier mais tu suffoques. Ta respiration est irrégulière, haletante. Et la seule question qui te vient à l'esprit ne semble avoir aucune réponse. Tu t'approches doucement, comme si le moindre geste brusque provoquerait un cataclysme. Ta main gelée, glacée par l'hiver mordant se pose avec douceur sur la sienne. Elle est tiède. Tu inspires profondément, murmure son prénom. Ce n'est pas réel. Ca ne peut pas l'être. Tu refuses que ce le soit. Et tu commences à pleurer un peu plus. Tu cries son prénom. Aucune réaction. Pas même un battement de cil. Pas même un tremblement. Ton cœur se déchire, se brise. Et tes parents viennent en piétiner les morceaux. Et c'est à ces quelques mots que tu comprends enfin. Que tu comprends que sans elle, tu n'es plus rien. Elle n'est plus. Et en l'espace d'un instant, tu viens de tout perdre.
Tu es âgée de vingt-trois ans. Tu en auras vingt-quatre le soir d'Halloween. Riche héritière d'un empire dont tu n'as jamais voulue, tu as quitté ta jeunesse dorée et l'enfer de Manhattan pour l'Europe et ses beaux paysages suite au décès de ta petite-amie, Léonore. Tu as d'abord vécu en France, à Paris plus précisément, durant six mois. Tu y as enchaîné les petits boulots avant de finalement t'évader pour Londres. Tu y vis depuis. Tu pourrais presque t'y plaire si tu n'avais pas le cœur brisé par la perte subite et violente de celle que tu aimais. Tes parents continuent de t'envoyer de l'argent toutes les semaines. Quelques milliers de dollars auxquels tu ne touches pas. Tu es parvenue à trouver un emploi de serveuse qui paye assez bien pour que tu puisses vivre. Ou survivre, plutôt. Tu achètes plusieurs paquets de cigarettes par mois, plusieurs bouteilles d'alcool. Tu fais souvent la fête, pour oublier. C'Est-ce que tu penses mais tu ne le dis pas. Non, personne ne soit savoir que derrière ton si joli sourire se cache une coquille vide. Parfois, tu aimes penser à Léonore. A la façon dont vous vous êtes rencontrées. C'était à l'université, tu venais à peine d'avoir dix-huit ans. Tu avais un petit ami, un riche héritier, vous étiez destinés depuis l'enfance. Mais lorsque tu l'as aperçu pour la première fois, tu es tombée pour elle. Qui aurait cru que cela aurait été si douloureux. Sans elle, tu n'es plus rien. Voilà un peu plus d'un an qu'elle n'est plus. Que celle que tu aimais est décédée. Si tu savais, si tu connaissais la vérité. Si tu savais que tout ça n'était qu'un mensonge pour vous séparer. Mais tu l'ignores et c'est probablement mieux ainsi. Ton cœur ne supporterait probablement pas le choc de la retrouver. De la revoir. Pourtant, lorsque tu fermes les yeux, elle est la seule que tu parviens à voir. La seule qui parvient à t'approcher, à te parler. Pourtant, elle n'est plus là. Son absence te brise et tu dépéris. Sans son sourire, plus rien n'a de sens. Tu as tout laissé derrière toi, simplement par peur d'affronter la vérité. As-tu seulement dit une seule fois à voix haute : "Léonore est morte". Non. Jamais. Cela te semblerait bien trop réel. Parfois, tu appelles tes parents. Tu prends de leurs nouvelles, sans jamais leur dire où tu te trouves. Ils viendraient te chercher. Il essaieraient de te ramener à ta vie d'avant. Mais plus rien ne t'attend à Manhattan désormais. Elle était tout ce tu avais. Et maintenant, que te restes-t'il ? Et si tu ne t'étais pas endormie cette nuit-là, si tu étais allée la chercher comme convenue ? Toutes ces questions se bousculent dans ton esprit embué. Tu ne trouves pas les réponses. Tu es fatiguée de les chercher. Et ces cachets que ta psychiatre t'as donné ne font que t'aider à supporter ce quotidien morose et sans intérêt.