"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 2979874845 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1973890357
Le deal à ne pas rater :
Pokémon Évolutions Prismatiques : coffrets et dates de sortie de ...
Voir le deal


'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty

Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 13:50 par Invité

Scotty Alban Bellamy

London calling to the faraway towns
NOM : BellamyPRÉNOMS : Scotty, Alban ÂGE : 2 yo. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1 Septembre 1991, à Hong-Kong. NATIONALITÉ : Sino-anglaise STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER  :Youtuber & Pilote de ligne en formation. TRAITS DE CARACTÈRE : Pragmatique, travailleur, enjoué, désinvolte, désintéressé, sociable, râleur, arrogant, infidèle. GROUPE : Fast in my car.  



My style, my life, my name

Durant toute son enfance, il a dû voyager de Hong-Kong, à la Corée du Sud, la France, l’Angleterre ou encore les Etats-Unis. ∞ Il n’a jamais souffert de tous ces voyages étant donné qu’il s’est habitué très jeune à ne pas s’attacher à des « gens de passage ». ∞ Il est capable de parler et écrire le cantonais, le coréen, le français et l’anglais très naturellement. ∞ À dix-huit ans, il commence à faire des Vlogs sur sa vie quotidienne dans les différentes régions du monde qu’il visite, puis, commence également les podcasts et quelques défis alimentaires. Tous ses vlogs sont sous-titrés et il lui arrive de faire des podcasts dans différentes langues, selon le sujet qu’il traite. ∞ Il est capable de manger absolument tout, même si l’aspect ou l’odeur est dégueulasse. ∞ Il possède un tatouage sur l’avant-bras droit, ayant la forme d’une rose enroulée autour d’une croix. ∞ Il est plutôt du genre sportif, mais cela ne l’empêche pas d’adorer cuisiner et manger tout et n’importe quoi. ∞ Il aimerait être capable de faire des dons plus conséquents aux chercheurs des associations contre le cancer, mais il ne gagne pas encore assez d’argent avec ses vidéos ou en tant que copilote. ∞ Il n’est jamais sérieux avec les filles et trouve presque normal de les tromper : il assume parfaitement son statut de connard international, voire même de libertin. ∞ Il est capable d’engloutir plusieurs verres d’alcool sans avoir l’air ivre – il l’est, mais ça ne se voit, il a juste l’air plus con que d’habitude – par contre, un joint ou autres drogues le mettront K.O. ∞ Même s’il est amicale avec la plupart des gens, il ne s’y attache pas vraiment. ∞ Il adore tout ce qui touche à l’astronomie et l’aéronautique : il a pas mal de maquettes d’avions et de satellites et il connait le nom de toutes les constellations.
My style, my life, my name
PSEUDO : Gravity Zero. PRÉNOM : Chloé. ÂGE : 18 ans PERSONNAGE : Inventé  AVATAR : Robbie Wadge ♥️ CRÉDITS : écrire ici. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Du ciel  'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1362327237  Pub Bazzart, what else ?



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 13:50 par Invité
At the beginning

On a toujours été une famille particulière et étrange. Les gens ont toujours adorés expliquer à leur voisin les liens complexes que nous entretenions avec différentes parties du monde : « Oh, vous ne savez pas ? à eux quatre, ils forment un vrai melting-pot ! » Pour leur défense, il est vrai qu’on ne croise pas un journaliste franco-anglais qui, lors d’un de ses voyages, tombe sous le charme d’une sud-coréenne expatriée à Hong-Kong pour travailler dans une firme américaine.

Je n’avais que cinq ans ce jour-là, pourtant, je me rappelle comme si c’était hier. Les murs froids et blancs de l’hôpital brillaient d’un éclat impersonnel et dérangeant. Mon père tenait fermement ma main gauche tandis que je tendais désespérément la droite vers ma mère. Pour moi qui n’avait encore connu que des moments heureux, je ne comprenais pas la signification de ces larmes qui se déversaient sur ses joues, ni pourquoi elle serrait le corps chétif de ma sœur – elle avait beau avoir deux ans de plus que moi, elle avait toujours été ridiculement petite et maigre – avec tant d’horreur dans le regard.
Les médecins avaient dit « leucémie ». Et tout s’était effondré, de la même façon qu’un immeuble en titane se serait écroulé sur lui-même sous les secousses d’un tremblement de terre : c’était incroyable, la façon dont quelque chose qu’on pensait jusqu’alors éternel peut être balayé par un mot dont on ne connait même pas le sens. C’est ridicule, révoltant, mais hélas, inéluctable.
Ma main est retombée mollement le long de mon flanc et j’ai attendu. Que les sanglots cessent, que la main de mon père me relâche, que mes propres larmes coulent et que mon cœur s’arrête. J’étais déjà plein de rage et de douleur, bien plus que de tristesse, face à la si commune injustice de la vie.

Pour satisfaire les ethnies de mes deux parents, il avait été décrété que nous devions apprendre aussi bien l’anglais, le français que le coréen. Evidemment, l’anglais entra plus facilement étant donné que c’était également la langue parlée dans mon école. Il y avait également le cantonais qui était parlé majoritairement par les habitants d’Hong Kong.
Apprendre différentes langues n’avait jamais été une corvée pour moi, tout comme j’avais mis beaucoup de persévérance dans l’apprentissage des caractères coréens et chinois. Cet enthousiasme venait sans doute du fait que j’avais décidé très tôt de mon rêve d’avenir et que je ne l’avais jamais négligé. Pour moi qui avais passé autant de temps à bord d’un avion que dans ma propre maison, devenir pilote de ligne était un objectif tout à fait acceptable.

Car oui, avoir des parents pareils impliquait une vie mouvementée et assez atypique. J’allais dans une école internationale de Hong-Kong, mais il n’était pas rare que ma mère doive aller aux Etats-Unis pour un congrès avec la branche principale de son entreprise, ou que mon père retourne en Angleterre pour les mêmes raisons. En outre, nous passions chaque été un mois en France, auprès de la famille de mon père et un en Corée du Sud, pour ma mère. Cela fit de moi ce qu’on appellera communément un connard international.
Il y avait une fille dans chaque pays, se languissant – du moins, mon ego de mâle les imaginait ainsi – de mon absence et racontant avec enthousiasme que leur petit-ami vivait en Chine. Je n’osais imaginer leur expression lorsque, quelques semaines après mon départ, elle recevait un message qui exprimait ma tristesse de devoir lui annoncer que je ne supportais pas la distance et que je ne me sentais pas prêt pour ce genre de relation. Certains m’accuseront de mensonge et de fourberie, pourtant, je ne leur ai jamais menti. Je n’ai jamais dit que je les aimais, ni que notre pseudo-amour durerait.

Ces mêmes filles, d’où qu’elles viennent, ne me reconnaitraient certainement pas tandis que je passe des heures assis sur cette chaise en osier – indéniablement conçue pour l’inconfort le plus total de son utilisateur – à regarder la lutte silencieuse et véhémente de Cara. À cette époque, celle qui avait précédé sa greffe, ses moments de lucidité était de plus en plus rares et douloureux, si bien que je me retrouvais, impuissant, à l’observer des jours entiers.
Pendant ce temps, je l’imaginais telle qu’elle aurait été sans sa maladie : j’imaginais ses longs cheveux former un éventail éparse sur l’oreiller, un sourire qui irait illuminer ses yeux et une peau qui aurait la couleur de l’or. Je l’imaginais danser, chanter, courir... n’importe quoi tant qu’elle n’était plus couler à ce lit.
Elle se réveillait aux alentours de deux heures de l’après-midi. Je tâchais toujours de mettre mon fauteuil dans son champ de vision pour qu’elle n’ait pas à me chercher en se réveillant – ce qu’elle faisait systématiquement. Elle m’offrait alors un petit sourire ensommeillé, me demandait machinalement si j’allais bien – ç’aurait dû être ma réplique – et comment ça se passait là-bas, au-delà des vitres aseptisées de l’hôpital.
Nous étions alors capables de passer des heures à parler de tout et de rien, jusqu’à ce que notre quiétude soit brisée par cette phrase, toujours la même : « J’ai froid ». Cara ne se plaignait jamais de la douleur, c’était une sorte de promesse tacite qu’elle s’était faite à elle-même, alors, nous avions établi ce code lorsqu’une crise s’annonçait. Ces crises violentes et irrégulières ; elles arrivaient d’un coup, ébranlant le corps amaigri de la jeune fille d’une secousse.
Impuissant et ulcéré, je ne trouvais rien d’autre à faire que me blottir contre son dos et de la serrer dans mes bras, comme si ce faible cocon était capable de contenir ses spasmes et de la décharger d’un peu de sa souffrance.

Ma vie aurait pu continuer comme cela : ni belle, ni triste, juste une alternance de voyages, de conquêtes, d’attentes et de déceptions. Mais la vie, qui ne peut rester aussi stable et lisse qu’un bref instant, en décida autrement.
Deux nouvelles s’étaient suivies de très près en une semaine et s’étaient fracassées, télescopées, nous engloutissant dans un chaos sans nom. D’un part, un donneur compatible avait été trouvé pour Cara. D’autre part, ma mère perdit la vie dans un accident de voiture, sur la route de l’hôpital, afin de célébrer cette bonne nouvelle. J’ai passé plusieurs jours à me demander où nous avions fait une erreur. Avait-elle conduit trop vite, emportée par cette nouvelle qu’elle attendait depuis si longtemps ? Des larmes de joie avaient-elles brouillé sa vision, la menant droit dans la gueule indestructible du camion ? Aurait-ce été différent si on lui avait juste demandé de se rendre à l’hôpital, comme d’habitude ? C’était un mélange de culpabilité et d’incompréhension.
Mais ce n’était vraisemblablement pas le cas de mon père : sa décision fut prise rapidement et fut sans appel : dès que Cara serait remise de son opération, nous emménagerions, définitivement à Londres.

L’enterrement de ma mère se déroula tel qu’elle l’aurait désiré ; en Corée du Sud, selon la coutume du pays. Pour l’occasion, Cara avait pu quitter Hong-Kong et remercier, comme mon père et moi, la ribambelle d’individus en pleurs venus nous présenter leurs condoléances. Aucun de nous trois ne pleuraient, même si je savais notre douleur présente et réelle : cela avait été trop soudain, trop de choses étaient arrivées en même temps. Ou peut-être que la mauvaise habitude de ne pas montrer sa peine était une histoire de famille.
L’opération de Cara fut un succès et trois mois après, on lui annonça qu’elle était officiellement en rémission : nous étions bons pour partir à Londres.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 14:09 par Invité
Bienvenue :) Amuse-toi bien sur LC :)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 14:12 par Invité
Robbie Wadge 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 3995727071 bienvenue I love you
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 14:50 par Invité
Merci vous deux !  I love you 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 14:55 par Invité
Robbie  'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1922099377 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 705448254 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 3735065678 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 3995727071 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1942225346 Il a eu une vie mouvementé ton perso mais, j'aime bien  'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 2313394760 Même si le coup de la perte de la mère et du sauvetage de la soeur en même temps est dure...  'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 2971156689 

Welcome sur LC et bon courage pour ta fichette  :kissthecook:
Revenir en haut Aller en bas
growing strong
Alycia Hemsworth
Alycia Hemsworth
growing strong
'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty Tumblr_inline_ojuj3bc03m1tw2m0e_250
» Date d'inscription : 15/02/2014
» Messages : 62617
» Pseudo : margaux ; stardust
» Avatar : zoey deutch
» Âge : 28yo
» Schizophrénie : jamie & gabrielle
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 15:42 par Alycia Hemsworth
Bienvenue chez nous 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 2723850382 :hihi:
Si tu as besoin, n'hésite surtout pas 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 2313394760 & bon courage pour ta fiche 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1973890357
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 16:33 par Invité
Bienvenue sur le forum. 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1922099377
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 16:40 par Invité
WADGE. 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1922099377 Excellent choix. I love you
Bienvenue parmi nous. 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1973890357
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 16:45 par Invité
Bienvenue 'Cause all of me loves all of you, just the time of this song ☯Scotty 1922099377
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciennes fiches
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» ¦ what kind of man loves like this?
» told myself that you were right for me (scotty)
» sims - he loves himself as much as kanye west loves kanye west
» The time you enjoy wasting is not wasted time - Lysander
» » Remember the last time, the beautiful last time - w/ Athénaîs

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-