"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici On y peut rien si le hasard fait mal les choses. — feat. Caleb G. A. Hyland 2979874845 On y peut rien si le hasard fait mal les choses. — feat. Caleb G. A. Hyland 1973890357
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On y peut rien si le hasard fait mal les choses. — feat. Caleb G. A. Hyland

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Anonymous
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() message posté Jeu 5 Juin 2014 - 0:06 par Invité

On y peut rien si le hasard fait mal les choses. — feat. Caleb G. A. Hyland Tumblr_inline_mn9853W4CU1qz4rgpJ'ouvrais les yeux et voyais autour de moi, une chambre sombre et enfermée. Je posais mon regard sur les rideaux qui couvraient le soleil par le fait qu'ils soient épais. Je sortais de mes draps et sélectionnais mes vêtements pour la journée, ou plutôt la demi-journée, je savais que j'allais en changer à un moment donné. Prenant un vieux tee-shirt avec un écriteau dessus, il était de couleur gris, et pour être sûr de ne pas être arrêté par la police de la mode, je le metais avec un collant noir et un short déchiré qui ne recouvrait rien, ou presque. Des bottes fourrées de la même couleur que mon tee-shirt, et en avant, tout le monde à la salle de bains. Je prenais une heure et demi pour me préparer. Je n'avais rien de prévu, mais rien que pour sortir de cette maison, je devais avoir un look soigné et digne de mon prénom et de ma pseudo-réputation. Je regardais à présent mon téléphone, alors qu'habillé, coiffé et maintenant presque maquillé, je m'appliquais du mascara sur mes cils. Sept messages attendaient d'être ouverts. Mais, je le ferais plus tard, ou du moins, quand j'en aurais l'envie et le temps. Sortant de la pièce où je me trouvais, je m'arrêtais dans la cuisine et écrivais un mot à Elias pour ne pas lui faire une fois de plus, une mini frayeur. Coucou, je vais à Starbuck, inutile de me chercher dans mes draps. xoxo. Je le m'étais sur le réfrigérateur et appuyant une manette à son égard. J'étais sûr qu'il n'allait pas tomber au moins. Je sortais en ne claquant pas la porte, et quand c'était enfin le cas, je faisais une petite danse de joie dans le couloir. On aurait dit une folle, littéralement. J'amorçais mon chemin vers le café le plus prisé du monde, et quand j'y étais en fait, j'allais directement faire la queue pour commander mon frappé vanille avec sa couche de crème, miam. J'énonçais au serveur ce que je voulais, il était plutôt mignon et son sourire aurait pu me faire fondre s'il n'était pas à côté des pâtisserie de l'endroit. " Je m'appelle Kate, et vous me donnerez un brownie, deux cookies et un pain au chocolat en plus s'il vous plait. " J'avais faim, oui c'était une source sûre. Mon ventre faisait des bruits à faire peur, et je n'avais pas trop envie de le laisser sur sa faim. Je souriais au mignon petit serveur et voyant qu'il écrivait beaucoup plus que mon prénom sur le gobelet. Je rougissais un peu et attendais que ce que j'avais demandé soit prêt. En attendant, je voyais d'autres personnes passer commande. Mais une en particulière venait de passer la porte. " Caleb ! " Le sourire aux lèvres, j'avais dit son prénom assez fort pour qu'il m'entende et se tourne vers moi.
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Anonymous
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 21:00 par Invité
« Meven ? Meven, remue-toi, c’est l’heure ». Chaque matin avait son lot de petites habitudes selon les personnes et les endroits. Certains commençaient la journée avec leurs enfants, d’autres un coup de téléphone. Le réveil qui sonne, les grommellements ensommeillés, un bébé qui pleure. Mes matins à moi débutaient par les quotidiennes sommations d’usage à la porte close de mon petit frère. « MEVEN ! », grognai-je encore en tambourinant à la porte. Comme la plupart des citadins avec un Starbucks à disposition, je cherchais rarement le courage de me faire un café maison ; à quoi bon, de toute façon ? Enfilant ma veste, je passai le pas de la porte d’un air résigné. La brise matinale m’ébouriffa les cheveux et j’écartai une mèche de mes cheveux, en pensant moqueusement à la réaction qu’avait généralement ma mère quand elle voyait mes cheveux en pétard. Ca ne manquait jamais de faire sourire mon père et faire rire mes sœurs, parce qu’avec le temps, c’était devenu une privet joke au sein de la famille, comme de nombreuses choses. J’avais la chance d’avoir une famille unie, du moins c’était ce que j’avais toujours pensé. Mais la dernière réunion de famille, la semaine passée, m’avait amèrement remis les pendules à l’heure. J’avais eu une famille unie, mais par le passé. A présent, on maintenait simplement une cohésion de surface ; les faits étaient là, la famille était fissurée. Mes parents semblaient toujours aussi heureux ensemble, mais ça ne pouvait pas combler toutes les autres failles. Il avait lancé récemment une vaste moisson à travers le monde dans le but de découvrir de jeunes talents en-dehors de X-Factor, et sillonner les quatre continents avait semé des tensions avec ma mère. Ma sœur Megara, avocate de son état, s’acharnait dans son travail dans le but de décrocher un poste d’associé dans le cabinet d’avocats où elle officiait en tant que stagiaire. Alana, de son école d’art, laissait toute son excentricité filtrer dans sa personnalité, de son look à ses cheveux ultra colorés, ce qui était loin de plaire aux parents, qui voyaient tout ça d’un mauvais œil. Et puis il y avait Meven. Le petit dernier, le bébé, qui s’autodétruisait littéralement sous nos yeux à tous. La dispute qu’il avait eu quelques mois plus tôt avec notre père avait provoqué la première faille, et si chacun tentait de l’aider à remonter la pente, c’était un non-dit épuisant dans la famille. Tout à mes pensées familiales, je faillis rater l’entrée du café que je fréquentais pourtant tous les jours depuis un bon moment. « Caleb ! ». Reconnaissant la bouille de Kate, je lui répondis avec un grand sourire puis, déposant brièvement ma commande, je m’approchai d’elle et lui fit la bise. En tant que petite sœur de mon meilleur ami, j’avais pour elle tous les égards dus à une vraie petite princesse. Et visiblement ça lui plaisait. «  Comment tu vas, finies les sorties nocturnes ? », demandai-je avec un sourire moqueur. Elias s’était fendu de cette confidence qui semblait l’avoir agacé chez sa petite sœur — autant dire que je préférais éviter de lui remémorer la conduite de la mienne et de ses frasques capillaires, bien qu’il les connaissent déjà.
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