"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici no hope, just lies. i had a one way ticket to a place where all the demons go. (walt) 2979874845 no hope, just lies. i had a one way ticket to a place where all the demons go. (walt) 1973890357
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 20:22 par Invité
Allongée sur son nouveau lit, elle observe la petite fissure en forme d'étoile dans le plafond. Elle écoutait les bruits de la rue qui lui parvenaient depuis la fenêtre entrouverte et elle se répétait pour la cent trente-septième fois que tout allait bien. Elle glissait une main sur son ventre plat sans réussir à respirer correctement. Son souffle était chaotique et sa poitrine se soulevait dans un rythme désordonné. Elle comptait les secondes entre chaque spasme, alors que son autre main tâtonnait le drap à la recherche de son téléphone. Tout allait bien. Deux cents cinquante-trois fois. Une quinzaine de minutes plus tard et un médicament trouvé dans son sac, les battements de son cœur étaient à nouveau calmes, réguliers, comme une berceuse. Et elle songea un instant que lui aussi, il avait compris que tout allait bien maintenant. Il était reposé, un peu soulagé aussi. C'était effrayant comment cet organe inanimé avait découvert la vie à l'instant où elle avait cru perdre Walt une seconde fois. Comment elle avait senti son cœur pleurer et l'abandonner chaque heure de chaque jour lorsqu'une infirmière venait l'informer de son état. Ou comment elle se souvenait de tout, de lui, de elle, de ces gens coincés dans l'hôpital, un an plus tôt alors que des tireurs les avaient pris en otage. En courant à travers les étages pour le rejoindre, les souvenirs étaient revenus. Elle avait repensé à la douleur de la balle qui traversait sa jambe, à Walt qui essayait de la faire rire et la sauver en même temps et la peur qui avait paralysé ses muscles les uns après les autres. C'est la même peur qui l'avait accueilli en apprenant qu'il avait eu un accident. La même peur qui l'avait empêché de venir le voir. Parce qu'elle refusait qu'il lise l'inquiétude dans ses yeux et ne la voit si paniquée, si terrorisée, si faible pour lui. Mais Remy était venue. Tous les jours. Jusqu'à sa porte, sans jamais frapper. Toutes les nuits aussi, pour accepter des gardes qui la tenait occupée, qui la gardait près de lui, finalement. Walt aurait trouvé ça tellement niais que Remy avait préféré rester dans l'ombre. La veille encore, elle était restée au coin d'un couloir de l'hôpital pour attendre que sa collègue sorte de la chambre et ne lui apporte les nouvelles. "Son état s'est nettement amélioré. Je lui ai dit qu'il pourrait sortir demain. Tu devrais aller le voir." Et elle avait dit non, encore une fois. Elle fixa le petit réveil à côté de son lit tout en comprenant que Walt était sûrement sorti depuis plusieurs heures. Le trajet de Chinatown jusqu'à Shoreditch était plus rapide que celui depuis son ancien appartement mais elle aurait aimé gratter quelques minutes supplémentaires avant de passer les portes de l'immeuble où habite Walt. Elle arrivait sur son palier et pour la première fois, elle ignorait ce qui la poussait vraiment à venir jusqu'ici. Il lui manquait, il avait frôlé la mort, elle s'était inquiétée. Mais elle ne contrôlait plus les battements de son cœur qui se déchainait à nouveau. Alors elle leva simplement sa main pour taper contre la porte, pas certaine d'avoir ordonner à son corps d'agir maintenant. Elle mourrait d'envie de rentrer dans l'appartement sans que Walt ne vienne l'accueillir. Juste pour l'emmerder, juste pour lui montrer que Remy décide encore de tout. A attendre, elle ronchonnait toute seule sur le palier lorsque la porte finit par s'ouvrir devant ses yeux bleus. Elle relevait son regard vers celui de Walt et elle osa sourire. Un mélange de fierté de venir le déranger et de soulagement de le retrouver enfin. Il y avait quelque chose de bizarre à revenir ici après tous ces jours à l'éviter, comme si elle n'était plus à sa place dans cet appartement, comme si sa présence était inappropriée, incohérente avec l'environnement qui pouvait l'entourer. Walt semblait fâché, elle pouvait le deviner à son regard, mais elle chassait cette impression. Tout le monde était toujours heureux de voir Remy, par déduction, Walt était forcément heureux. Après un silence qu'il ne semble pas vouloir briser, elle fait un pas pour se rapprocher, pour venir poser sa petite main sur son poignet. « Tu me laisses entrer ? Remy a une surprise pour toi. »
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 22:16 par Invité
Il avait suffit d'un peu de pluie et d'une voiture qui surgit de nulle part pour qu'il perde le contrôle de son véhicule. Plus aucun souvenir après ça, il s'était réveillé à l'hôpital où on lui avait expliqué qu'il avait été très chanceux. Quelques points de sutures, des côtes froissées et des ecchymoses un peu partout. Un véritable miracle d'après le policier qui était venu prendre sa déposition, il lui avait montré la photo de Victoria et Walt avait dû se retenir de ne pas pleurer. Sa voiture avait gagné un aller direct à la casse. Plusieurs personnes lui avaient servi une formule du genre "Ce qui compte c'est que t'aille bien, le matériel c'est pas grave." et il avait évidemment ronchonné. En plus de lui apprendre la mort de sa voiture, on lui avait annoncé qu'il devrait rester plusieurs jours en observation par précaution. Il avait entendu parlé de commotion cérébrale et autres, mais il n'était pas très attentif à ce que lui racontait les médecins. La perspective de rester plusieurs jours à l'hôpital ne l'enchantait pas des masses, surtout que la dernière fois qu'il s'était retrouvé dans l'établissement il avait été victime d'une prise d'otages. Il se demandait d'ailleurs comment Remy avait fait pour retourner travailler ici tous les jours après ce qui s'était passé. La seule raison pour laquelle il s'était réjoui d'être au Great Ormond hospital, c'est de savoir que l'australienne était dans les parages et qu'elle pourrait venir la voir souvent et même en dehors des horaires de visites. Walt avait d'ailleurs demandé à la première infirmière qui était venue dans sa chambre de prévenir la jeune femme de sa présence ici. Sauf que même après plusieurs jours, Remy n'avait jamais fait son apparition pour lui rendre visite, même pas deux minutes en passant. Rien du tout, silence radio. Heureusement que Danny était venue lui rendre visite pour lui changer les idées. Même Rhys lui avait fait livrer une console de jeux portable avec fifa pour l'occuper. Au début, il avait pensé qu'elle était occupée ou qu'elle n'était tout simplement pas de service et qu'elle n'était pas au courant de sa présence à l'hôpital. Au bout d'une semaine, il l'avait dû se rendre à l'évidence que Remy ne se souciait pas assez de lui pour venir le voir. Il était passé par toutes les émotions, la colère, la déception, la trahison. Comme un con, il avait pensé qu'ils avaient passé un cap lorsqu'elle était venue habiter chez lui pendant plus d'un mois. Ils s'étaient vus tous les jours et il avait réussi à la supporter, mais maintenant il avait l'impression de s'être fait duper et qu'elle s'était uniquement servi de lui pour avoir un endroit où dormir. Malgré qu'on lui ait conseillé de se reposer après sa sortie, la première chose qu'il avait fait était de se rendre au bar pour voir s'il tenait encore debout après avoir laissé Danny sans surveillance pendant si longtemps. Une chose en entraînant une autre, il avait fini par se mettre la cuite du siècle pour oublier tous ses chagrins. La conséquence est qu'il s'est payé le pire réveil de tous les temps, en plus d'un horrible mal de crâne, il fallait ajouter à cela des douleurs dans tout son corps à cause de l'accident. Après avoir pris une aspirine et de quoi éponger tout l'alcool qu'il avait absorbe, il s'était affalé dans son canapé avec comme objectif de regarder les rediffusions de tous les matchs qu'il avait loupés pendant la semaine. Quel hôpital digne de ce nom n'avait pas les chaînes sportives dans son offre franchement ? Au bout de quelques matchs, il avait fini par allumer son ordinateur pour regarder les différentes offres des concessionnaires pour s'acheter une nouvelle voiture. C'est ce qu'il était en train de faire quand la sonnette de son appartement retenti. Dans un premier temps, il s'imagine qu'il s'agit de Danny qui vient pour s'assurer qu'il va bien, puis il se rappelle qu'elle avait une paire de clefs et qu'elle ne le forcerait pas à se lever du canapé, chose qui lui était douloureux à cause de ses côtes. En ouvrant la porte, il est assez surpris de découvrir Remy. Une mixture de culpabilité et de colère s'empare de lui, mais il préfère de loin laisser la colère prendre le dessus. Il la regarde sans formuler aucun mot, attendant de voir ce qu'elle a à dire. « Tu me laisses entrer ? Remy a une surprise pour toi. ». Il écarte sa main pour ne pas lui laisser le loisir de toucher son poignet. Néanmoins, il s'écarte de l'embrasure de la porte pour lui permettre de rentrer dans l'appartement. Soyons honnêtes, même en colère, il ne risquait pas de lui claquer la porte au nez. « Contente de voir que tu t'es finalement rappelée de mon existence. ». Évidemment qu'il allait lui faire savoir son mécontentement, bien qu'il n'aborde pas directement le sujet, il comptait bien lui faire savoir qu'il était déçu de son comportement. Après avoir refermé la porte derrière elle, il retourne en direction du canapé pour reprendre sa place. « Si ta surprise c'est des nouveaux sous-vêtements ça m'intéresse pas. ». Si ce n'était pas déjà assez clair qu'il était fâché, cela en était la confirmation. Jamais Walt ne disait non à des sous-vêtements ou tout ce qui pouvait être lié de près ou de loin au sexe. D'ailleurs, il n'avait même pas accordé un seul coup d'œil à l'allure ou la tenue de Remy, preuve de son dédain pour la jeune femme. « Mais tu peux m'aider à choisir une nouvelle voiture, je lui ai déjà choisi un nom, elle s'appellera Tracy. ». Son sourire de crétin s'affiche, mais cette fois il ne comporte pas l'humour habituel, il est simplement là pour l'énerver, car il est très bien conscient que c'est le prénom de sa sœur qu'elle déteste.
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() message posté Mar 8 Mar 2016 - 15:50 par Invité
C'est un sentiment un peu étrange qui s'empare de son corps tout en entier simplement en voyant Walt ouvrir la porte. C'est comme rentrer à la maison après un long voyage, c'est comme retrouver ce qui la rend enfin complète. Elle se trouverait pathétique dans un autre contexte, elle se trouverait particulièrement minable si on lui avait un jour raconté ça. Mais pas là, pas maintenant alors qu'elle le retrouve enfin après plusieurs jours sans le voir. Elle pourrait être une de ces femmes morte d'inquiétude qui se met à hurler qu'il a été irresponsable mais ça n'a jamais été son rôle. Elle se contenterait de penser que rien n'a changé entre eux, que l'indifférence primait sur le reste, que des sentiments parasiteraient leur relation. Alors elle fait mine de ne pas remarquer sa façon de retirer son bras de son étreinte et rentre dans l'appartement après qu'il se soit écarté. Elle essayait de deviner les raisons qui le poussait à être grincheux mais elle préférait écarter l'idée qu'il lui en veuille de ne pas être venu le voir. Après tout, elle est là maintenant. « Contente de voir que tu t'es finalement rappelée de mon existence. » Elle relève les épaules dans une attitude désinvolte, la moue prétentieuse, comme si tout ça ne pouvait ni l'atteindre, ni la toucher. Elle ne voulait rien lui avouer, rien lui dire, pas encore prête à reconnaître qu'elle était restée devant la porte de sa chambre à chaque minute et ne s'en était éloignée que pour travailler ou manger. Ou lorsqu'elle reconnaissait ses amis venus le voir. « M'ennuyais. » Il s'éloigne pour retourner s'enfoncer dans le creux de son canapé et elle fronce les sourcils face à son indifférence, incapable de lui donner un regard, un geste, une minute de son temps. Comme si, il avait mieux à faire que lui offrir un peu d'attention, un baiser, une caresse, des retrouvailles dans ses draps. Il avait peut-être des raisons d'être en colère, et elle le laissa en paix, une minute, sans empiéter dans son espace. Elle n'aimait pas rester loin, elle n'aimait pas qu'il refuse sa proximité ou ses mains contre son corps mais elle essayait de lui offrir de la distance. Juste une fois. « Si ta surprise c'est des nouveaux sous-vêtements ça m'intéresse pas. » Les mains dans les poches, elle tournait le visage vers le sien pour le détailler, pour comprendre à quoi il jouait, ce qui lui prenait, tout à coup. Walt aimait lui faire remarquer qu'il ne la désirait plus, que peut-être elle avait perdu de l'intérêt à ses yeux et de son d'éclat. Mais elle n'était pas assez agacée pour rentrer dans son jeu, malgré son égo qui n'aimait pas ça. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'il ronchonnait et pas la première fois qu'elle devait se faire pardonner. Alors elle le laissait ronchonner tout seul, comme un gamin. « Mais tu peux m'aider à choisir une nouvelle voiture, je lui ai déjà choisi un nom, elle s'appellera Tracy. » Elle étouffa un léger rire et leva les yeux directement au ciel. Elle essayait de contrôler sa jalousie qui menaçait toujours d'exploser à chaque fois que le nom d'une autre femme parvenait jusqu'à ses oreilles. Mais le nom de sa sœur suffisait simplement à la faire rire. Ça la réconfortait dans l'idée qu'aucune femme ne pouvait l'égaler alors il mentionnait la seule qui pouvait l'énerver. Et il parlait de son accident sans vraiment en parler. « C'est tellement laid comme prénom. Tu devrais choisir Remy ou Victoria 2. » Il restait captivé par l'écran de son ordinateur alors qu'elle en profitait pour s'approcher du sofa. Pour venir se positionner derrière lui, au niveau de la place où Walt s'était installé. Il cherchait à l'ennuyer mais elle était définitivement plus douée que lui pour ça. Elle se penchait pour venir poser sa tête sur son épaule et laissait ses mains revenir, avec une envie incontrôlable, toucher ses épaules puis glisser jusqu'à son torse. « Si tu veux m'emmerder, Walt, trouve mieux que Tracy. » Elle cherchait son regard, elle cherchait de voir, au fond de ses yeux, qu'il avait toujours le même désir pour elle. Il lui semblait qu'elle avait attendu ce moment depuis trop longtemps et elle commençait à en avoir marre d'attendre. Mais Walt continuait de regarder ailleurs. « Tu boudes ? A cause de quoi ? » Elle connaissait déjà la réponse à sa question, mais elle aimait le faire passer pour un enfant capricieux qui ne cessait jamais de bouder pour des bêtises. Alors elle chuchotait, là, dans le creux de son cou, laissant ses lèvres s'approcher tout doucement pour déposer un seul baiser sous son oreille. « Tu peux pas bouder Remy, c'est stupide. Regarde, t'as même le droit à une infirmière personnelle maintenant. La meilleure. La plus belle. La plus géniale. »
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() message posté Mer 9 Mar 2016 - 12:09 par Invité
Si c'était un tout autre jour, il se réjouirait de voir Remy débarquait chez lui. Peut-être même qu'il se foutrait de sa gueule pour avoir été celle qui vient à lui encore une fois. Sauf qu'aujourd'hui, il est trop en colère pour lui rendre la vie facile. Surtout qu'elle fait comme si de rien était, comme s'il n'avait pas des cicatrices pleins le visage et des bleus partout sur le corps. Ils savaient tous les deux qu'elle savait. Cependant, il n'était pas prêt à dire clairement pourquoi il lui en voulait, car il ne voulait pas montrer qu'il se souciait d'elle et de leur relation, alors qu'elle n'en avait strictement rien à foutre de lui et sa santé. Donc, c'était plus simple de la chercher en mentionnant le nom qu'il avait choisi pour sa nouvelle voiture. D'ailleurs, il ne savait toujours pas pour quel modèle il allait opter, tout ce qu'il savait c'est qu'il en voulait une de couleur rouge, couleur de son club de foot préféré. Walt grogne et adresse un regard mauvais à la jeune femme quand il constate que son attaque puérile réussit seulement à la faire rire, comme si elle ne le prenait pas au sérieux une nouvelle fois. « C'est tellement laid comme prénom. Tu devrais choisir Remy ou Victoria 2. ». Il lève les yeux en l'air, jamais il n'accepterait d'appeler sa voiture comme elle, même s'il n'était pas actuellement fâché contre elle. Elle en retirerait beaucoup trop de prestige. « Tout le monde sait que le deux est toujours moins bien que le premier, j'ai besoin de changement. ». Sa phrase n'évoque pas seulement la voiture, mais Remy ne semble pas saisir le sous-entendu. Tellement elle est restée bloquer sur le prénom de sa sœur. Il sentait également ses mains descendre dangereusement vers son torse. Pendant une seconde, il ferme les yeux en essayant de profiter du contact, mais tout ce qui lui vient ce sont des images de la femme avec qui il avait passé la nuit. Un sentiment de culpabilité l'envahissait soudainement, il n'osait pas croiser son regard. « Tu boudes ? A cause de quoi ? ». Il n'avait pas envie de vocaliser ce pourquoi il lui en voulait, car ce serait une façon de reconnaître qu'il avait eu besoin d'elle. Il ne pouvait pas s'y résoudre, Walt Fowler n'avait pas besoin d'une femme dans sa vie. Elle dépose un baiser sur sa peau et il essaye de s'extirper de son emprise, ne supportant plus la culpabilité qui s'installait peu à peu chez lui. Après tout, elle ne lui avait jamais dit clairement qu'ils étaient exclusifs et il n'avait jamais eu aucun problème pour lui faire savoir qu'il voyait d'autres femmes par le passé. Pourquoi avait-il un cas de conscience maintenant ? Surtout après ce qu'elle lui avait fait. « Tu peux pas bouder Remy, c'est stupide. Regarde, t'as même le droit à une infirmière personnelle maintenant. La meilleure. La plus belle. La plus géniale. ». C'était elle, qui abordait le sujet de son accident cette fois et il fronce les sourcils. Malgré ce qu'il avait fait, il ne pouvait pas s'empêcher d'être en colère contre elle et son comportement. Sa façon de croire qu'elle pouvait revenir comme une fleur et que tout reprendrait comme avant. Ce n'était même pas à propos de lui et de son accident, mais de comment elle était la plus belle des infirmières et si et ça. Avec difficulté, il repousse ses mains et se lève en serrant les dents à cause de la douleur pour lui faire face. La déception et la colère qu'il ressent prend le pas sur tout le reste. « Une infirmière s'est déjà occupée de moi cette nuit, si tu vois ce que je veux dire. ». Le regard et le mouvement de sourcil qui accompagne sa phrase ne laisse aucun doute sur ce qu'il veut dire. En lui avouant ce qu'il a fait la nuit précédente, il ne cherche même pas à calmer sa conscience, mais seulement à lui faire mal. Tous les jours, il avait attendu qu'elle vienne le voir à l'hôpital, qu'elle vienne égayer ses journées moroses, mais elle n'était jamais venue. Alors, il était retombé dans ses vieux et meilleurs travers : l'alcool et les femmes. « Puis je boude pas. Je m'en fous de toi c'est tout. C'est le thème de la semaine apparemment. ». D'habitude, quand il lâchait des phrases désagréables à Remy, c'était pour la faire chier et la faire réagir, mais là il cherchait seulement à faire mal. C'est fou comme les choses peuvent changer vite. Avant son accident, leur relation était au beau fixe. Le fait de ne plus vivre ensemble avait remis un peu de piquant entre eux, il était d'autant plus content quand il la voyait. Sauf qu'elle avait tout ruiné. Il lui avait fait confiance, il avait surmonté ses peurs de l'intimité pour la laisser entrer dans sa vie et pas seulement dans son lit. Et voilà, qu'elle avait fait tout ce qu'il redoutait le plus. Il n'avait eu rien d'autre à faire que ressasser son absence quand il restait allonger dans son lit d'hôpital. « Tu connais la sortie, je te retiens pas. ». Il se sentait trahi et il n'aimait vraiment pas cette sensation. Il s'était ouvert à elle et elle avait piétiné sa confiance.
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() message posté Sam 12 Mar 2016 - 12:28 par Invité
Dans son baiser elle soufflait le fantasme de retrouvailles torrides. Et ses mains contre son torse murmuraient un tas de secrets. C'était irrationnel comment son corps réagissait en fonction de celui de Walt, comment chaque petite parcelle de sa peau réclamait d'être proche de lui. Remy, elle ne s'habituait toujours pas à cette attraction entre eux, elle avait simplement fini par arrêter de se demander si c'était normal. Au fond, la réponse ne l'intéressait pas réellement. Au fond, tout ce à quoi elle pensait c'était à la manière dont elle allait s'y prendre pour que Walt arrête de ronchonner. Le séduire, ça fonctionnait à chaque fois. Son attitude était peut-être maladroite et elle aurait dû voir qu'elle s'y prenait mal. Mais elle ne voulait simplement pas avoir à lui expliquer pourquoi elle l'avait ignoré. Ou comment la peur l'avait tétanisé en découvrant son hospitalisation. Elle ne voulait pas avoir une longue conversation sur ce qu'il aurait été approprié de faire. Encore maintenant, loin de l'hôpital, la peur la narguait, les souvenirs de la fusillade chatouillaient son échine et elle revoyait parfaitement Walt qui appuyait sur la blessure de sa jambe. Alors non, elle n'aurait pas supporté de pousser la porte de sa chambre pour le trouver là, sur un lit d'hôpital, à moitié mort, à moitié vivant. Tout allait bien. Elle le répétait pour la cent soixante-cinquième fois. Elle le répétait encore en sentant les mains de Walt contre ses bras. Il les repoussait et elle le laissait faire, hésitant, une demi-seconde, à contourner le canapé pour venir l'aider à se mettre debout. Remy n'aide personne. La flemme. Sans savoir pourquoi, elle s'attendait à ce qu'il déclenche une de leur interminable joute verbale. Pour voir qui finirait par craquer en premier. Elle s'apprêtait déjà à se moquer de lui mais son regard glacial l'empêcha de prononcer le moindre mot. « Une infirmière s'est déjà occupée de moi cette nuit, si tu vois ce que je veux dire. » Dans le doute, partagée entre la surprise et la colère, elle pensait à une mauvaise blague. Elle relevait un sourcil face à son air désinvolte pour sentir l'intégralité de son corps agitait par une vague de dégoût et de jalousie. Rapidement remplacée par la colère. Remy voyait très bien et dans le pire des moments, son esprit imaginait parfaitement la scène. Il avait offert à une autre ce qu'elle avait eu la prétention de croire lui appartenir. « Puis je boude pas. Je m'en fous de toi c'est tout. C'est le thème de la semaine apparemment. » Elle lui adressait un regard mauvais. En plus d'être vexée, il l'humiliait en mentionnant une autre femme, en croyant encore qu'elle s'en fichait de lui. Après tout ce temps. « Tu connais la sortie, je te retiens pas. » Leur relation ne lui avait jamais semblé aussi claire qu'à cet instant. A cette minute où elle croisa son regard, où elle pouvait sentir une douleur venir compresser sa poitrine pour l'empêcher de respirer correctement. Ils n'étaient rien l'un pour l'autre. « T'as raison, je devrais partir. Tu me dégoûtes. » Ses traits étaient tirés, trop écœurée pour penser à autre chose que Walt et cette femme et ce qu'ils ont pu faire. Ils étaient chacun d'un côté du canapé mais le fossé lui paraissait encore plus grand. Elle se rappelait de ses craintes et ses préjugés sur les relations intimes. Sur les couples. Avec Walt, ça semblait facile. Peut-être parce qu'ils fonctionnaient de la même façon, à leur rythme, peut-être parce qu'il lui avait donné l'envie de passer un nouveau cap à ses côtés, de lui faire confiance. Mais plus maintenant. Sans attendre, ses pas l'entrainent jusqu'à l'entrée de l'appartement, ses doigts fins se saisissaient de la poignée avant de stopper son mouvement. Elle appuya légèrement la tête contre la porte, un soupir glissant de ses lèvres pour s'échouer dessus. Et finalement, elle se retourna pour le voir, lui, une dernière fois. Les cicatrices barraient son visage, parsemés d'hématomes et il n'était pas difficile de deviner que rester debout devait être douloureux. Remy l'observait de loin sans rien dire, Walt s'impatientait peut-être, mais elle ne lui donnerait ni le plaisir de partir vite, ni celui de cracher tous les mots qui courraient sur sa langue. Elle resterait plantée, là, sur le sol de son appartement, jusqu'à ce que sa présence devienne un vrai supplice, jusqu'à l'emmerder au maximum. L'envie d'être proche de lui avait totalement disparu, remplacée par ce sentiment de trahison évidente. « On était pas ensemble, pas vrai ? Je suis pas ta copine, je suis même pas ton amie. » commença-t-elle, sa voix emprunte de la même lassitude qu'elle arborait à chaque fois qu'elle devait se confier. Les connotations de son accent australien semblaient renforcer sous la colère. « Alors explique-moi Walt, si je m'en fous de toi et que t'en as rien à foutre de moi, pourquoi j'ai l'impression que tu m'as trompé ? Pourquoi je me suis inquiétée ? Pourquoi t'as demandé à me voir à l'hôpital ou pourquoi tu m'as laissé vivre ici ? Tu avais dit que tu tenais à moi, c'était juste pour m'humilier ensuite ? » Elle avait pensé connaître la réponse pendant toutes ces semaines, mais elle se trompait finalement. « Je croyais être un peu plus que ton plan cul quand tu t'ennuies. Mais dis-le que je me suis trompée. Vas-y. Maintenant je m'en fous. »
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() message posté Sam 12 Mar 2016 - 14:31 par Invité
La chose qu'il détestait par-dessus tout, c'était être vulnérable devant d'autres personnes et c'était encore pire en présence de Remy qui profitait de la moindre de ses faiblesses. Il sentait que tous les sentiments qu'il ressentait étaient susceptibles d'exploser à tout moment. Alors, il préférait de loin la voir partir de son appartement, qu'il puisse tout casser s'il en avait envie, car il avait bien envie de foutre un coup de poing dans quelque chose à ce moment précis. Après tout, il n'était plus à une blessure près actuellement. D'ailleurs, son genou gauche commençait légèrement à le lancer à force de rester debout, l'accident n'avait vraiment rien arrangé à son ancienne blessure. Malgré son besoin d'être seul, il redoute toujours de la voir partir, car il craint un peu au fond de lui que ce ne soit pour de bon. « T'as raison, je devrais partir. Tu me dégoûtes. ». Extérieurement il ne laisse rien paraître, mais il accuse le coup intérieurement. Elle avait probablement déjà prononcé ses mots à son encontre par le passé, mais jamais avec une telle haine envers lui. Il n'avait jamais pensé qu'il avait le pouvoir de la faire souffrir, vu qu'elle passait son temps à lui faire comprendre qu'elle n'avait pas de sentiments et que Remy ne s'intéresse qu'à elle-même. C'était sans doute le moment où il était censé dire quelque chose, s'excuser, lui courir après, s'excuser encore, mais il restait planter là à la voir partir. Elle se stoppe au niveau de la porte et il se prépare déjà à ce qu'elle lui envoie une phrase assassine en pleine gueule. Pourtant, elle restait là à le regarder et cela commençait à le mettre un peu mal à l'aise. Son cœur battait un peu trop vite, il ne s'était pas vraiment imaginé qu'elle partirait sans se battre, sans se disputer avec lui. « On était pas ensemble, pas vrai ? Je suis pas ta copine, je suis même pas ton amie. ». Un sourire amusé étire son visage, il ne voyait pas à quel moment sa relation avec la jeune femme aurait pu être qualifié d'amicale. Il était presque sûr que des amis n'étaient pas supposés avoir autant d'orgasmes ensemble. Il préfère se concentrer sur ce détail que de s'interroger sur le fait de savoir s'ils étaient en couple ou pas, ils s'étaient donnés du mal pour ne pas labelliser ce qui se passait entre eux. Il n'avait pas assez d'expérience en la matière pour savoir s'ils étaient ensemble ou pas. « Alors explique-moi Walt, si je m'en fous de toi et que t'en as rien à foutre de moi, pourquoi j'ai l'impression que tu m'as trompé ? Pourquoi je me suis inquiétée ? Pourquoi t'as demandé à me voir à l'hôpital ou pourquoi tu m'as laissé vivre ici ? Tu avais dit que tu tenais à moi, c'était juste pour m'humilier ensuite ? ». Son sourire disparaît automatiquement, la situation se retournait contre lui et il n'aimait pas ça. Finalement, il aurait préféré qu'elle s'en aille car ses questions étaient beaucoup plus profondes que d'habitude. Il n'avait pas envie de se retrouver dans cette position, c'était d'ailleurs pour ça qu'il avait essayé de la faire partir, pour ne pas avoir à parler. Malgré sa colère, il ne voulait pas s'admettre que cela lui faisait du mal de la voir ainsi. « Je croyais être un peu plus que ton plan cul quand tu t'ennuies. Mais dis-le que je me suis trompée. Vas-y. Maintenant je m'en fous. ». C'est ce moment-là que son dalmatien choisit pour se réveiller et réaliser la présence de la jeune femme dans l'appartement. Le chien se lance alors droit sur Remy pour venir l'accueillir dignement en lui sautant dessus et en essayant de la lécher. Une distraction que Walt accepte à plaisir, tellement il a l'impression qu'il va tourner de l'œil à sentir son cœur battre aussi fort. Tout s'emmêle dans sa tête, plus rien n'est claire et il n'arrive plus à démêler les sentiments les uns des autres. Sentant son corps faiblir, il pose une main sur son canapé pour retrouver un équilibre correct. « Olaf. ». En entendant la voix de son maître, le chien stoppe aussitôt son élan d'affection en direction de la jeune femme. Si seulement son maître pouvait être aussi démonstratif. Il sait qu'il doit dire quelque chose, mais il ne sait pas par où commencer. Il n'y a qu'une chose dont il est certain actuellement. « T'es pas qu'un plan cul. ». Cela faisait longtemps qu'il le savait et il lui avait déjà fait comprendre, mais cela ne l'empêche pas de parler doucement quand il le dit, comme s'il avait honte de lui, comme s'il venait de dire le truc le plus niais au monde. Parfois, il faut souffrir pour comprendre qu'on ne veut pas vivre sans l'autre. Il devait faire quelque chose, il le savait, sinon il risquait de la perdre à jamais. Elle était assez têtue pour ne plus jamais remettre les pieds ici s'il ne faisait pas quelque chose pour la retenir. Alors, Walt traverse la pièce jusqu'à elle et vient s'adosser contre la porte pour l'empêcher de partir. Elle allait l'écouter, qu'elle ne le veuille ou pas. « Tu sais ce qui m'a fait le plus chier quand je me suis réveillé à l'hôpital ? Pas que Victoria était morte, paix à son âme. C'est de découvrir que mon portable était mort et que j'avais perdu toutes mes photos à poil de toi, puis je me suis rappelé que je pouvais te voir dès que j'en avais envie et que j'avais pas vraiment besoin de photos. Sauf que t'es jamais venue... ». Au point où ils en étaient, cela ne servait à rien de tourner autour du pot et autant qu'il parle directement du fond du problème. Elle n'était pas venue à l'hôpital et il l'avait mal vécu, mal pris. « Je sais que t'étais à l'hôpital, les autres infirmières m'ont dit qu'elles t'avaient bien transmis le message. Alors, pourquoi t'es pas venue me voir ? Parce que pour moi, c'est le comportement de quelqu'un qu'en a rien à foutre. ». Il croise les bras, le dos adossé contre la porte, bien décidé à obtenir des réponses à ses questions.
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() message posté Dim 13 Mar 2016 - 14:44 par Invité
Elle se sentait particulièrement stupide, à l'observer de l'autre côté de l'appartement, à attendre, la main sur la poignée, le moment où il confirmerait ses paroles. L'instant où elle comprendrait avoir imaginé leur relation, ses sourires ou les battements incontrôlables de son cœur à chaque fois que Walt la touchait. Elle avait soudainement hâte de fuir cet appartement pour ne plus jamais avoir à y revenir, pour ne plus le revoir, pour ne plus ressentir cette jalousie qui rongeait ses os chaque fois qu'elle imaginait Walt toucher une autre femme. Elle lui avait offert le pouvoir de la faire souffrir mais, inconsciemment, elle pensait qu'il ne s'en servirait jamais. Une nouvelle fois, elle s'était trompée. La sensation de ne plus être désirée par la personne qu'elle voulait à ses côtés était douloureuse. Dégoûtante en imaginant que Walt avait désiré une autre femme. Remy aimait se croire intouchable, comme un roc mais il venait de l'affaiblir. Elle avait prévu d'obtenir sa réponse, peu importe un oui ou un non et s'en aller. Parce que Walt la poussait à fuir, parce que c'était ce qu'il souhaitait. Sous l'effet de la surprise, elle eut un mouvement de recule en sentant le chien de Walt venir lécher sa main. Ses pieds cognent contre la porte alors qu'elle pouvait sentir ses muscles se détendre, dans un automatisme amusant, face au chien qui jappait et réclamait tout à coup son attention. Elle ne l'avait pas vu, ni entendu arriver à ses côtés. Beckham le chat creepy devait être lui aussi caché dans un coin mais elle ne prenait pas le temps de le chercher, trop occupée à offrir une caresse sur la tête du chien. Elle réalisait seulement maintenant, à quel point l'animal lui manquait après avoir eu à vivre ici plus d'un mois. « Olaf. » Elle relevait la tête pour croiser le regard de Walt et Olaf s'éloigna pour venir se positionner à côté de lui. Sa main retomba dans un mouvement mou et agacé contre sa hanche. Son air mauvais était revenu se fondre sur les traits de son visage, lui retirant le sourire amusé que la présence du chien avait su lui offrir. « T'es pas qu'un plan cul. » Elle acquiesce, tout doucement, sans parvenir à chasser le sentiment d'avoir été trompée. Il disait ça comme un secret, comme si il cherchait à la rassurer plus qu'à se justifier. Elle ne savait pas quoi lui répondre, elle ne trouvait ni les mots, ni l'envie de parler et songea qu'il était simplement temps de partir. Mettre un terme à ça, à eux, à leur relation. Elle voulait se renfermer comme un escargot dans sa coquille et ne plus jamais laisser Walt entrevoir ses faiblesses pour lui, pour personne. Il s'approchait, la démarche maladroite et à nouveau, elle pensa que son corps souffrait probablement des efforts qu'il devait déployer. « Je pars, ça va. » Elle grommelle, surprise qu'il vienne lui bloquer le passage. « Tu sais ce qui m'a fait le plus chier quand je me suis réveillé à l'hôpital ? Pas de Victoria était morte, paix à son âme. C'est de découvrir que mon portable était mort et que j'avais perdu toutes mes photos à poil de toi, puis je me suis rappelé que je pouvais te voir dès que j'en avais envie et que j'avais pas vraiment besoin de photos. Sauf que t'es jamais venue... » Elle pouvait sentir son cœur s'alourdir sous le poids des remords alors qu'elle se surprenait à sourire lorsqu'il mentionna Victoria, puis les photos. Son corps entier se laissait envahir par la culpabilité de ne pas avoir trouvé la force de venir jusqu'à lui, par ce que Walt lui disait. A tourner en rond dans l'hôpital, elle avait hésité plusieurs fois. Elle avait été capable de revenir travailler dans cet endroit, tous les jours, malgré ce qui s'y était passé. Alors, elle n'aurait pas dû avoir si peur d'ouvrir une porte pour retrouver Walt. C'était bizarre de le voir vulnérable, eux qui préféraient jouer les fiers. Elle baissait la tête, serra les lèvres, un peu honteuse. « Je sais que t'étais à l'hôpital, les autres infirmières m'ont dit qu'elles t'avaient bien transmis le message. Alors, pourquoi t'es pas venue me voir ? Parce que pour moi, c'est le comportement de quelqu'un qu'en a rien à foutre. » Il avait raison et elle déteste ça. Elle détourne le regard pour ne plus avoir à le voir et recule d'un pas, refusant cette proximité qui revient s'installer entre eux. Sa présence l'affaiblissait alors qu'elle cherchait à maintenir son courage et sa colère contre lui. Elle lui en voulait de l'obliger à parler, il connaissait son incapacité à se confier. « Parce que la dernière fois que je me suis retrouvée avec toi dans cet hôpital, on a failli mourir. » Les souvenirs venaient la happer à nouveau au moment où elle trouvait le regard de Walt. Elle ne voulait pas lui avouer s'être inquiétée ou avoir eu peur de le perdre. C'était niais, faible. Ce n'était pas elle tout ça. « Je travaille toujours là-bas alors tu trouves ça sûrement stupide. Mais j'ai eu peur pour toi ou que ça recommence. Alors oui, j'aurais dû venir te voir mais j'ai pas réussi. T'es content ? Remy a eu peur, voilà. Tu peux même te moquer, je m'en vais. » Gênée de s'affaiblir volontairement pour se justifier, elle lève les yeux au ciel. Il ne méritait même pas ses aveux. Elle voulait redevenir la Remy indifférente, au-dessus de tout. Elle l'observait discrètement, prête à crier si il se mettait à rire. « Et si t'es inquiet d'avoir perdu les photos, demande à la fille qui s'est occupée de toi cette nuit. Elle va peut-être accepter de t'en donner des nouvelles. Tu m'as vite remplacé, tes critères ont baissé. » Parce que Remy est toujours mieux. La moue boudeuse, elle esquisse un petit pas pour revenir près de la porte, près de lui. Pas pour le voir mais pour partir. Pour sauver son égo, pour l'oublier, pour continuer sa vie sans lui. « Maintenant, laisse-moi partir. »
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() message posté Sam 19 Mar 2016 - 21:43 par Invité
« Parce que la dernière fois que je me suis retrouvée avec toi dans cet hôpital, on a failli mourir. ». Walt s'était attendu à tout pour expliquer l'absence de la jeune femme à ses côtés pendant cette épreuve, mais sûrement pas à ça. Sa bouche s'ouvre sous la surprise, mais aucun son n'en sort. Son esprit le ramène aussitôt plusieurs mois en arrière, lorsqu'ils avaient effectivement failli perdre la vie. L'image de Remy couverte de sang est la plus présente, il se rappelait encore de l'impuissance qu'il avait ressentie en la voyant se vider de son sang et qu'il ne pouvait rien faire. Ce jour-là, il avait eu plus peur pour elle que pour lui, la blessure de la jeune femme avait focalisé toute son attention, l'empêchant de penser à la mort qui risquait de les attendre. Il ne s'était pas imaginé une seconde qu'elle pensait encore à cela, certes la balle avait laissé une belle cicatrice sur sa peau, mais elle n'en parlait jamais directement avec lui. « Je travaille toujours là-bas alors tu trouves ça sûrement stupide. Mais j'ai eu peur pour toi ou que ça recommence. Alors oui, j'aurais dû venir te voir mais j'ai pas réussi. T'es content ? Remy a eu peur, voilà. Tu peux même te moquer, je m'en vais. ». Evidemment, il avait un peu de mal à comprendre comment elle pouvait réussir à continuer à travailler à l'endroit où un tel drame s'était produit. Sauf que selon lui c'était plus une preuve de courage qu'autre chose. Peut-être qu'il était un peu superstitieux, mais il n'avait pas recouru dans hyde park depuis qu'il s'était fait attaquer par un chien. Même à pied, il n'osait plus traverser l'endroit qu'il affectionnait autrefois. Malgré ce qu'elle semble penser, il n'a aucune envie de se moquer d'elle car il ne se rappelle que trop bien de ce qu'il avait ressenti lorsque les rôles avaient été inversés.  Son envie la plus pressante est de consoler Remy ou de lui témoigner une marque de soutien en la touchant, mais son geste de recul quelques secondes auparavant est encore bien trop présent dans sa tête pour qu'il ose. « Et si t'es inquiet d'avoir perdu les photos, demande à la fille qui s'est occupée de toi cette nuit. Elle va peut-être accepter de t'en donner des nouvelles. Tu m'as vite remplacé, tes critères ont baissé. ». Sa tristesse momentanée est mise de côté, parce qu'elle raconte. Bien entendu, elle n'allait pas laisser passer sa confession sans rien dire. On parlait de Remy Baldwin après tout. Parfois, il avait du mal à comprendre comment elle pouvait avoir un ego aussi surdimensionné et être aussi jalouse à la fois. Selon lui, la jalousie était un manque de confiance en soit, pourtant on ne pouvait pas dire qu'elle était dépourvue dans ce domaine. Naïvement quand elle s'avance un peu, il a l'espoir que ce soit pour se rapprocher de lui, qu'elle ne supportait plus la distance entre eux, autant qu'elle commençait à être insupportable pour lui. « Maintenant, laisse-moi partir. ». Cette fois, il se permet de rire en secouant négativement la tête. Tout simplement parce qu'il n'avait aucune intention de la laisser partir après ce qu'elle venait de lui dire. Pas quand il venait juste de comprendre qu'il avait plus peur d'une vie sans elle, que de la mort en elle-même. Il ne pouvait pas la laisser partir sans savoir ce qu'ils auraient pu être. Il ne voulait pas vivre avec des regrets. S'il ne se lançait pas avec elle, il ne le ferait avec personne. Il avait enfin une femme digne de lui. D'habitude, il pensait que les femmes avaient de la chance d'être avec lui, mais pas avec Remy.   « Je suis pas mort et je vais pas mourir. C'est pas un chien ou une voiture qui va m'arrêter... ». Ils étaient tous les deux en vie. Il avait frôlé la mort, il avait cru qu'elle ne tenait pas à lui. Il n'avait plus envie de perdre de temps. Il ne pouvait pas la laisser partir, même si elle le rendait fou par moment et qu'elle lui donnait envie de taper dans les murs. Pendant des années, il avait pensé qu'il ne se sentirait plus jamais aussi vivant que ce qu'il pouvait ressentir lorsqu'il foulait la pelouse d'un terrain de football. Sauf que cette sensation d'être vraiment vivant était revenu au contact de Remy et il ne pouvait pas se permettre de perdre une chose aussi rare. « T'es irremplaçable, tu le sais très bien, alors m'oblige pas à le redire. ». Il prend une petite moue boudeuse qu'elle arbore d'habitude. Cela lui faisait vraiment chier de devoir prononcer des phrases aussi niaises, mais il savait qu'il devait le faire avant qu'il arrive à s'en dissuader. Avec difficulté, il s'écarte de la porte sur laquelle il était appuyé pour venir se planter juste devant elle et se saisir fermement de son visage entre ses mains. Certains muscles lui font tellement mal qu'il en crierait presque de douleur, mais cela ne l'empêche pas de serrer les dents en bon guerrier. Il avait une mission à accomplir avant qu'elle lui file entre les doigts. « Te fou pas de ma gueule. ». Son regard se veut menaçant, espérant qu'elle lui ferait la même courtoisie que lui en ne lui riant pas au nez. « Qu'est-ce que tu dirais qu'on fasse ça sérieusement ? Je veux dire toi et moi, avec l'exclusivité et tout ce qui va avec... ».  Non, il ne lui proposait pas de commencer à l'appeler mon canard ou mon ange, mais simplement d'éclaircir leur relation, qu'ils cessent d'évoluer dans ce flou permanent dont ils se servaient pour se protéger. Sans attendre de réponse de sa part, il se penche pour unir leurs lèvres, dans ce qu'il espérait ne pas être leur dernier baiser.
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() message posté Lun 21 Mar 2016 - 19:53 par Invité
Se faire dévorer par la jalousie, c'était une sensation douloureuse, brûlante, presque indescriptible qu'elle n'avait pas connu depuis plusieurs semaines. Parce que Walt lui avait donné l'illusion qu'ils étaient beaucoup trop proches, parce qu'il avait su créer tout autour d'elle un sentiment de confiance aussi paralysant qu'agréable. Elle ne parvenait pas à chasser cette impression de tromperie alors qu'ils n'avaient jamais pris le temps de poser des limites à leur relation, des mots sur ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre. C'était peut-être ça le problème, son incapacité à parler de ce qu'elle ressent pour Walt, son besoin de fuir lorsque tout devient sérieux, ou peut-être sa jalousie incontrôlable. Son regard se perdait sur le reste du salon, sur le canapé, sur les meubles, sur le couloir qui menait aux chambres et elle se demanda combien de femmes venaient ici quand elle quittait l'appartement, quand elle avait le dos tourné. Combien. Mais le nombre n'aurait pas suffit à calmer sa peine. Naïvement, avec le temps, elle avait fini par penser qu'elle était la seule. La seule à l'ennuyer, la seule à parvenir à le séduire ou l'énerver assez fort pour ensuite le faire craquer. La seule qui venait s'abandonner dans ses bras, la seule qu'il voulait simplement voir. Il lui avait offert cette impression et maintenant il lui reprenait tout en lui jetant au visage ses exploits sexuels avec une autre. Son rire stupide l'énervait et renforça son envie de quitter l'appartement. Fuir, c'est encore ce qu'elle savait faire de mieux. « Je suis pas mort et je vais pas mourir. C'est pas un chien ou une voiture qui va m'arrêter... » Elle releva la tête pour rencontrer son regard et soudain, elle parut soulagée. Soulagée de voir qu'il avait raison, peut-être. Elle profitait de cet élan, de ce moment de légerté avant que quelque chose ne vienne le gâcher, avant que la peur ne vienne à nouveau hanter son corps. Ou que son esprit tordu ne lui renvoie des images de Walt en compagnie d'une autre femme. « T'es irremplaçable, tu le sais très bien, alors m'oblige pas à le redire. » Relevant un sourcil, elle ricanait face à sa moue un peu stupide. Elle paraissait mi-surprise, mi-amusée alors qu'un sourire, aussi éphémère que sincère naissait sur ses lèvres. C'est la première fois que Walt prononçait ce genre d'aveu, à mi-chemin entre le compliment et ce qu'il aurait aimé ne jamais avoir à dire, elle en était presque certaine. Elle secoua la tête pour s'éclaircir les idées sans jamais y parvenir. Il venait de foutre le bordel dans sa tête en plus de mettre le bordel dans sa vie. Tout était simple avant l'accident. Tout était simple avant qu'il n'avoue avoir couché avec une fille qui n'était pas elle. Tout était simple jusqu'à ce qu'il s'approche, qu'il laisse ses mains frôler sa peau et son souffle cogner contre le sien. Il était beaucoup trop proche pour quelqu'un qui voulait la voir partir. Elle ne trouva ni la force, ni le courage de repousser ses mains et elle lui en voulait de la rendre si faible, si dépendante de lui. « Te fou pas de ma gueule. » Entre ses mains, elle secoue la tête. Promis, qu'elle voudrait souffler. Elle était muette depuis de longues minutes, comme à chaque fois que le sujet devenait sérieux. Stupidement, elle le supplia du regard de la laisser partir, de retirer ses mains, de ne pas la regarder de cette façon. Mais Walt n'entendait pas ou ne voyait pas. « Qu'est-ce que tu dirais qu'on fasse ça sérieusement ? Je veux dire toi et moi, avec l'exclusivité et tout ce qui va avec... » Elle cligna probablement des paupières une ou deux fois alors qu'elle pouvait sentir le temps s'arrêter tout autour d'eux et son corps qui se paralysait entre ses mains chaudes. Elle voulait secouer la tête, probablement pour répondre à sa question ou peut-être pour lui ordonner de ne pas s'approcher. Mais sa volonté s'effondra au moment où ses lèvres rencontrèrent les siennes, à l'instant où elle répondait à son baiser avec une passion aussi douloureuse qu'enivrante. Son corps heurta le sien, oubliant, le temps d'une minute, les blessures dont Walt souffrait. Elle l'embrassait encore. Et encore. A bout de souffle, elle prolongeait pourtant le baiser, laissant ses mains revenir doucement contre son torse. Elle sentait son corps se réchauffer sous ses mains, son rythme cardiaque s'accélérer et ses doigts qui s'agrippaient à son t-shirt comme à une bouée. Il n'y avait plus aucune cohérence entre ses gestes et ce qu'elle pensait encore, une minute plus tôt. Il n'y avait même plus de logique au milieu de ses pensées qui s'emmêlaient les unes aux autres. L'espace d'un instant, d'un infime moment que Remy n'avait pas le pouvoir de contrôler, tout sembla tourner autour de Walt. Du simple battement de son cœur jusqu'à l'univers tout entier. Elle ne voulait que Walt. Ça ne lui avait jamais autant semblé évident. « Je pense que je devrais partir. » Remy pouvait presque sentir le regard désapprobateur de Elsa et sa voix fluette lui ordonner de ne pas tout gâcher. Le souffle saccadé, elle reculait d'un pas pour s'éloigner mais se cogna encore au mur. Elle refusait de croiser le regard de Walt et s'acharnait à fixer d'autres points invisibles ailleurs dans l'appartement. Elle lui en voulait de la rendre si faible, de lui faire du mal puis de revenir la séduire pour qu'elle retombe dans ses bras. C'était trop simple, trop facile. Vulgairement, c'était de la triche. « Ouvre les yeux deux secondes, Walt. Tu me demandes ça, alors que je suis à toi depuis des semaines, et je pensais que c'était réciproque. Tu le sais que j'ai envie d'être avec toi, non ? » Cette fois-ci, elle cherchait son regard. Pour la première fois de sa vie, elle ne se cachait même plus, elle montrait qu'elle lui avait été fidèle quand lui ne l'était pas. Elle pourrait s'en aller le cœur plus léger, peut-être. « Mais tu t'es vanté d'avoir couché avec une autre femme. Réponds-moi honnêtement, est-ce qu'elle est venue ici ? Vous avez fait ça où ? Sur le canapé ou dans le lit ? Ça t'amuse peut-être mais pas moi. Ça me dégoûte, t'avais pas le droit. » Elle fait un pas sur le côté pour s'éloigner encore un peu. Elle s'était suffisamment faite humiliée. « Je vais partir et coucher avec ton voisin. Voilà. »
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() message posté Lun 21 Mar 2016 - 22:27 par Invité
Ses côtes commencent à le faire souffrir, mais rien ne pourrait le faire cesser cette étreinte entre eux. La réponse de Remy à son baiser est plus fiévreuse qu'il ne l'aurait imaginé et il se voit déjà l'emmener faire un aller simple dans son lit pour ne plus en sortir de la journée. Walt se sent plus léger de voir qu'elle n'a pas cherché à le repousser ou qu'elle ne lui a pas mis de baffe monumentale, il avait déjà assez souffert physiquement de toute façon. Il l'avait toujours dit, ils étaient plus doués pour parler avec leurs corps qu'avec leurs mots. Pour lui, c'était évident qu'elle acceptait sa proposition en agissant de la sorte. « Je pense que je devrais partir. ». Il lui faut quelques secondes pour comprendre ce qu'elle raconte et il fronce les sourcils, alors qu'il arborait son sex smile jusque là. Ce n'était vraiment pas ce qu'il s'était attendu à entendre. Après tout ce qu'il lui avait dit, elle voulait toujours partir. Il n'arrivait même pas à mettre de mots sur ce qu'il était en train de ressentir à cet instant, quand tous ses espoirs étaient anéantis par une simple phrase. Il ne comprenait pas son comportement, pourquoi elle s'évertuait à souffler le chaud et le froid, comme s'il n'était qu'un joujou avec lequel elle pouvait s'amuser. « Ouvre les yeux deux secondes, Walt. Tu me demandes ça, alors que je suis à toi depuis des semaines, et je pensais que c'était réciproque. Tu le sais que j'ai envie d'être avec toi, non ? ». Difficile de la suivre. Il commençait à se demander si elle n'était pas dans sa semaine rouge, ce qui expliquerait pourquoi ils n'étaient pas déjà au lit en train de se réconcilier. C'était la première fois qu'il l'entendait dire clairement qu'elle avait envie d'être avec lui, alors comment était-il censé le savoir ? Aux dernières nouvelles, il n'avait pas le pouvoir de lire dans les pensées. Même si ça avait été le cas, il n'était pas certain que cela lui aurait servi tellement elle semblait confuse. Walt reste planter sur place sans réagir. « Mais tu t'es vanté d'avoir couché avec une autre femme. Réponds-moi honnêtement, est-ce qu'elle est venue ici ? Vous avez fait ça où ? Sur le canapé ou dans le lit ? Ça t'amuse peut-être mais pas moi. Ça me dégoûte, t'avais pas le droit. ». Ses questions s'accumulent sans qu'il n'ait le temps d'y répondre. Puis, il ne comprend pas sa réaction si haineuse, elle n'avait jamais précisé qu'ils étaient exclusifs et que Walt devait lui rester fidèle. Il l'avait simplement fait, parce qu'il en avait envie. Dès qu'elle lui avait donné une raison de ne plus l'être, il avait couché avec quelqu'un d'autre. Sa colère contre elle était en train de revenir. Si elle n'avait pas eu peur de venir le voir à l'hôpital, il n'aurait même pas pensé à se taper une autre femme. Tout était de sa faute et elle osait lui faire des reproches, c'en était trop. « Je vais partir et coucher avec ton voisin. Voilà. ». Il rit jaune et lui lance un regard mauvais, mais il s'écarte de la porte pour lui permettre de partir si elle en avait vraiment envie. Il en avait marre de faire des courbettes devant elle pour se faire remercier de la sorte. Jamais, il n'avait parlé de la sorte de ses sentiments et la réaction de Remy lui avait donné envie de ne plus jamais recommencer. « Lequel ? Je te conseillerai plutôt la voisine du troisième, mais je dis ça je dis rien. ». Il prend un air innocent, alors qu'il fait bien entendu exprès de venir titiller la jalousie de la jeune femme. Elle l'avait trop cherché avec ses reproches, il n'avait plus aucune envie de l'épargner ou de lui faire des compliments. « Puis si tu veux tout savoir on a fait dans le classique, une petite position du missionnaire, j'ai pas enlevé mon T-shirt et je crois que je portais toujours mes chaussettes, mais je suis pas sûr. ». Il faisait bien entendu exprès de ne pas répondre aux questions qu'elle avait posées, histoire de la faire mariner davantage dans sa jalousie. Surtout, qu'avec tout l'alcool qu'il avait dans le sang la nuit dernière, il n'était pas certain que sa performance ait été à la hauteur et il ne se rappelait vraiment pas de tous les détails. « Malheureusement, c'était pas une femme fontaine, elle aurait bien eu besoin de refaire sa déco... ». La seule question à laquelle il avait répondu était celle de savoir s'il l'avait ramené chez lui, mais même ça il l'avait fait en étant le moins classe possible. Après tout, elle ne lui avait donné aucune raison de bien se comporter ou de ne pas se montrer cru. De toute façon, même quand il essayait de bien faire les choses, cela ne menait à rien. Avec un air supérieur et rageur, il vient appuyer sur la poignée de porte pour entrouvrir celle-ci. « Si tu tiens tellement à partir, je sais que t'as du pain sur la planche. ». Petit sourire ironique, il agite un sourcil pour ne laisser aucun doute sur ce à quoi il fait référence. C'est elle qui lui avait tendu une perche avec cette histoire de voisin, il n'allait pas la laisser passer sans s'en saisir. C'était fou, les sentiments contradictoires qu'elle était capable de déclencher en lui en un espace de temps si réduit. Sauf qu'il commençait à en avoir marre de ne jamais avoir le contrôle de la situation et de toujours devoir se conformer aux désirs de Madame.
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