"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici no hope, just lies. i had a one way ticket to a place where all the demons go. (walt) - Page 2 2979874845 no hope, just lies. i had a one way ticket to a place where all the demons go. (walt) - Page 2 1973890357
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no hope, just lies. i had a one way ticket to a place where all the demons go. (walt)

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() message posté Mar 22 Mar 2016 - 17:20 par Invité
Son rire teinté de sarcasme raisonna dans le salon. Elle avait été stupide de croire que ça pourrait changer. Mais elle se sentait mille fois plus stupide de ne pas savoir lui parler sans ressentir le besoin de tout gâcher ou de le fuir. C'était constamment la même chose, il fallait qu'elle écrase tous les efforts de Walt, tout ce qu'ils construisaient ensemble depuis plusieurs semaines. Parce qu'il l'avait blessé, parce qu'elle était jalouse de voir qu'il en avait préféré une autre. C'était une réaction puéril et démesurée qu'elle était, pourtant, incapable de pleinement regretté. Elle pensait mériter sa colère mais il méritait tout autant la sienne. Elle n'était pas venue, il avait couché avec une fille insignifiante. Fin de l'histoire. « Lequel ? Je te conseillerai plutôt la voisine du troisième, mais je dis ça je dis rien. » Il souriait mais elle ne voyait plus son sourire de crétin qui la faisait fondre. Elle n'apercevait que son air faussement innocent et sa moue moqueuse. En se croyant en sécurité, elle lui avait montré son point le plus sensible, sa jalousie, sa peine de l'imaginer avec d'autres femmes. Et aujourd'hui, Walt profitait de sa faiblesse pour appuyer dessus, pour la blesser alors qu'elle était déjà à terre, comme si il ne lui avait pas fait assez mal. Son dégoût doublait d'intensité en songeant qu'il avait probablement déjà essayé de draguer toutes les voisines de l'immeuble. Tout le quartier, peut-être. Elle n'en savait rien. Elle ne voulait pas savoir. « Puis si tu veux tout savoir on a fait dans le classique, une petite position du missionnaire, j'ai pas enlevé mon T-shirt et je crois que je portais toujours mes chaussettes, mais je suis pas sûr. » Comme un automatisme, son esprit vicieux imaginait parfaitement la scène. Elle fronça le bout du nez alors qu'une nouvelle vague de jalousie venait ravager sa fierté, son égo, son cœur. Ce truc stupide qui suffoquait en comprenant que si elle perdait Walt, c'était par sa faute. Il lui volait son oxygène et toute la confiance qui lui avait offert. Elle n'avait plus rien, juste sa fierté qui lui ordonnait de partir et de ne jamais revenir dans ce quartier, dans cet immeuble, dans cet appartement, dans les bras de Walt. « Malheureusement, c'était pas une femme fontaine, elle aurait bien eu besoin de refaire sa déco... » Elle ferma les yeux une seconde, pour juste une seconde de répit. Un repos que Walt refusait de lui offrir. Elle posa un regard fatigué et triste sur lui, tentée par l'envie de lui dire de se taire, de l'embrasser pour qu'il ne prononce plus aucun mot, aucun son, aucun bruit. Son cœur se contractait sous ses paroles, il s'enroulait comme un animal blessé et elle aurait souhaité qu'il n'ait jamais eu le pouvoir de lui faire mal. Elle se sentait assez humiliée et misérable, en plus de la culpabilité qui l'assommait. Walt avait voulu la blesser et il avait réussi. De façon royale. « Si tu tiens tellement à partir, je sais que t'as du pain sur la planche. » Il avait ouvert la porte et son sourire l'obligea à regarder ailleurs. La colère la quittait tout doucement, laissant toute la place à une tristesse qu'elle se croyait incapable de ressentir. Après tout, Remy est au-dessus de la tristesse. Remy n'a pas le cœur brisé. Elle fait un petit mouvement de la tête pour approuver, esquissant un sourire qui n'en est pas vraiment un. Ça sonne faux. Ça sonnait comme la fin. « Tu m'ennuies. T'as fini ? » C'est à peine si sa voix se fait entendre. Elle observa la porte durant de longues et interminables secondes, songea que cette fois-ci, plus rien ne la retenait dans cet endroit. Encore une fois Walt lui prouvait ne pas la comprendre, parce qu'il ne s'était jamais retrouvé dans sa position. Il n'avait, pour tout ce qu'elle se souvenait, jamais avoué être dérangé par l'idée qu'elle voit d'autres hommes. Il était incapable d'accepter sa jalousie. C'était un sentiment qui ravageait tout, qui la laissait avec la sensation de le perdre, en même temps qu'elle perdait pieds ou se faisait humilier. Malgré son envie de commencer une relation sérieuse à ses côtés – parce que, apparemment ils partageaient le même désir – lui, il refusait de comprendre qu'elle puisse lui en vouloir pour ce qu'il avait fait la veille. Il fallut quatorze secondes avant que Remy ne décide de bouger vers la porte. Elle haussait les épaules dans un mouvement détaché et se retourna enfin pour voir Walt une dernière fois. Trois secondes pour poser sa main sur la sienne toujours sur la poignée. Et moins d'une minute pour se hisser sur la pointe de ses pieds et venir déposer un baiser sur la bouche de Walt. « Garder les chaussettes, c'est pas classe du tout. » Elle crevait d'envie de fondre sur ses lèvres pour se réconcilier sous les draps ensuite avec lui. Mais elle lui donna simplement un nouveau bisou ridicule. Pour le provoquer, peut-être, elle n'en savait trop rien. C'était loin du baiser passionnel qu'ils avaient partagé plus tôt. Remy n'en fait qu'à sa tête. « Et j'ai dit aussi que je voulais être avec toi. Mais ça, t'as sûrement pas entendu. » Et encore un autre baiser avant qu'elle ne recule d'un pas, vers le palier. L'air un peu bougon, elle leva les yeux au ciel et ronchonnait de devoir répéter ce secret. Mais Remy pensa que c'était probablement la dernière fois qu'ils se voyaient, qu'elle pouvait bien lui dire, ça ne changerait rien. Elle allait l'oublier, avec le temps. « Tu veux peut-être plus m'écouter, mais je suis désolée. De pas être venue te voir à l'hôpital. » Et d'avoir crié, aussi. C'était peut-être trop tard, elle s'en fichait. Elle mettait son égo de côté et elle n'était même pas certaine que Walt mérite entièrement cet honneur. Lui ne paraissait pas désolé, tant pis.
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() message posté Sam 26 Mar 2016 - 20:21 par Invité
Ce qu'il ne comprenait pas, c'est pourquoi tout le monde faisait autant d'histoires à propos de l'amour et des relations de couples. Pourquoi les gens passaient autant de temps à chercher l'amour en vain ? Malgré tous les films et les livres sur le sujet, Walt n'avait jamais compris ce qu'il pouvait y avoir de si beau et merveilleux à coucher avec une seule personne encore et encore. D'ailleurs, il n'avait jamais eu envie de se mettre en couple, c'était toujours les femmes qui le forçait à avoir "la" conversation sur l'état de leur relation et généralement c'était le moment qu'il choisissait pour fuir le plus vite possible. Sauf qu'aujourd'hui, il se retrouvait dans la position inverse, c'était lui qui voulait une relation sérieuse et qui finissait par souffrir. Voilà tout ce que cela lui avait apporté, de la colère, de la tristesse et de la souffrance, vraiment pas de quoi en écrire un film. « Tu m'ennuies. T'as fini ? ». Puis, ça l'ennuyait qu'elle continue à parler malgré tous ses efforts pour la faire partir ou pour la mettre en colère. S'il devait souffrir, elle aussi, tout était de sa faute d'avoir fait naître ses sentiments en lui. Il aurait de loin préféré revenir au type qu'il était avant de connaître Remy, celui qui sautait de femme en femme sans se soucier des dommages qu'il pouvait causer sur son passage. Le silence s'installait et il n'aimait vraiment pas ça. Son regard se posait un peu partout dans l'appartement sauf sur Remy. Soudain elle se met à bouger vers la porte et contrairement à ce qu'il pensait, ce n'est pas un sentiment de soulagement qu'il ressent, mais un profond désespoir de la voir partir, peut-être définitivement. Son cœur lui ordonne de l'arrêter, de faire quelque chose, quitte à la séquestrer dans son appartement. Elle s'arrête à sa hauteur et son cœur loupe un battement, il s'attend à se prendre une baffe pour sa description un peu trop imagée de sa nuit avec une autre femme. Quand elle dépose un rapide baiser sur ses lèvres, cela ressemble beaucoup trop à un baiser d'adieu, mais il est tellement surpris qu'il n'a pas le temps de se reculer, histoire d'avoir le dernier mot, de se donner l'illusion d'avoir un tant soit peu de contrôle sur la situation. « Garder les chaussettes, c'est pas classe du tout. ». Un sourire sincère cette fois se glisse sur son visage. Jamais Remy ne l'aurait laissé porter des chaussettes au lit avec elle. Une nouvelle attaque sur ses lèvres et il n'a pas d'autre choix que de se laisser faire, n'ayant pas vraiment l'envie de se débattre. Remy était vraiment trop compliquée à suivre. C'est ce qu'il avait le plus de mal à comprendre, d'habitude il aimait les choses simples comme le football, des règles simples. Il n'aimait pas cette sensation de devoir se demander ce qu'il devait faire ou ne pas faire en permanence. « Et j'ai dit aussi que je voulais être avec toi. Mais ça, t'as sûrement pas entendu. ». Il avait entendu, très bien entendu, mais il avait préféré rebondir sur autre chose, parce qu'il ne savait pas comment gérer cet aveux. Elle s'éloignait de plus en plus de lui et de la sortie et il commençait un peu à paniquer. « Tu veux peut-être plus m'écouter, mais je suis désolée. De pas être venue te voir à l'hôpital. ». Il secoue la tête violemment en entendant ses excuses et place un doigt sur sa bouche pour lui dire de se taire. Non pas qu'il était mécontent de l'entendre s'excuser de son comportement, c'était certainement une première, mais il n'avait aucune envie d'en faire de même. Walt Fowler ne s'excusait pas, il assumait les conséquences de ses actes. Puis, il n'avait plus envie de parler de ce qu'ils avaient fait de travers car ils pourraient y passer des heures. Il s'avance d'elle sur le palier et râle intérieurement en se disant qu'il devenait cette personne faisant des scènes sur le palier à la vue de tous ses voisins. D'un pas décidé, il vient se placer juste devant Remy et lève sa main vers son visage pour le toucher. Pour vraiment la regarder. « Moi Walt, toi Remy. ». Avec un petit sourire en coin, il tente de prendre une grosse voix dans sa meilleure imitation de Tarzan. Ils étaient tous les deux des égocentriques de première, mais aussi étonnant que cela soit, cela marchait entre eux, il en était douloureusement conscient. Tout ce qu'il voulait, c'est réussir à rester le même Walt Fowler tout en étant avec elle. C'était aussi simple que cela. « Je pense que ça peut marcher entre nous, mais va falloir que tu m'aides parce que j'ai strictement aucune idée de comment on fait. ». Son assurance habituelle disparaît automatiquement quand il se met à parler plus sérieusement. Il n'en pouvait plus de cette danse entre eux, quand il faisait un pas vers elle, elle en reculait de trois et inversement. Il ne pouvait pas la laisser partir, alors qu'il savait au fond de lui que c'était ce dont il avait envie et il avait toujours été le genre d'hommes à assouvir ses envies. « J'ai... ». Le mot suivant se bloque dans le fond de sa gorge quand il réalise ce qu'il allait dire, dans son élan, il allait révéler quelque chose qu'il ne pouvait pas se permettre de dire à haute voix. Jamais il ne reconnaîtrait qu'il avait peur. Peur qu'elle l'abandonne comme à l'hôpital, peur de souffrir. C'était son moyen de se protéger, il évitait de se mettre dans des situations susceptibles de le faire souffrir. Comme lorsqu'il s'était coupé complètement du monde du football après sa blessure car il souffrait trop de ne plus pouvoir jouer. Ses doigts se perdent sur le visage de Remy, il essaye de faire comme si de rien était, alors qu'il cherche vite quelque chose à dire. « J'ai l'intention de ne plus porter de chaussettes, d'ailleurs je vais commencer maintenant. ». Ses mains abandonnent le visage de l'australienne, une de ses mains s'appuie sur l'épaule la jeune femme tandis que l'autre s'acharne à venir enlever une de ses chaussettes. L'entreprise est beaucoup plus difficile qu'à l'accoutumer et il grimace à cause de la douleur qu'il ressent dans tout son corps après ce foutu accident.
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() message posté Jeu 31 Mar 2016 - 11:51 par Invité
Elle voulait se persuader que son départ était la meilleure chose à faire. Pour elle, pour lui, pour eux, tout simplement. Parce que, dans son esprit, les relations sérieuses n'étaient qu'une succession d'étapes niaises qui conduisaient à la souffrance. Walt connaissait son aversion pour les relations de couple, il était supposé partager ce même état d'esprit. Après tout, ils avaient toujours été les premiers à s'en moquer et à rire de ces femmes, de ces hommes qui recherchaient l'amour. Elle ne savait pas à quel moment exactement tout avait changé. A quel moment leur relation avait tourné dans le sens opposé à ce qu'ils aspiraient à la base. C'était gênant, elle n'était pas tout à fait à l'aise, mais avec Walt, elle ne trouvait pas ça désagréable. Alors elle lui servait des excuses, pas totalement certaine de les penser, mais qu'elle savait nécessaire à dire. Pour lui montrer qu'il avait réussi à l'affaiblir. Pour lui montrer qu'elle regrettait de ne pas avoir été présente. C'est tout ce qu'elle était en mesure de lui offrir à cet instant. Des excuses. Pour elle, c'était un effort presque surhumain de s'incliner. Il posa un doigt sur sa bouche et elle releva les sourcils en le voyant la contourner pour se retrouver sur le palier. Instinctivement, elle cherchait la présence d'un voisin curieux qui aurait été tenté de les observer à travers le judas de sa porte. Elle ne voulait pas devenir la nouvelle source de potins pour les voisins de l'immeuble. Ils étaient supposés rire de ces couples qui se donnent en spectacle mais pas devenir comme eux. Mais sa main sur son visage lui retira presque automatiquement toute envie de protester. Son corps réagissait déjà à ce contact. « Moi Walt, toi Remy. » Elle ne le quittait plus des yeux, souriant de son imitation. Elle était presque certaine de se souvenir de l'intégralité de la scène entre Tarzan et Jane mais, pour une fois, elle se retint de se moquer. Au moins, il évitait de faire une référence à Ratatouille à cause de son prénom. « Je pense que ça peut marcher entre nous, mais va falloir que tu m'aides parce que j'ai strictement aucune idée de comment on fait. » Son rythme cardiaque s'affola. Elle ne répondit pas mais hocha la tête sans même en avoir conscience, sans même réaliser que, pour une fois, elle ne détruisait pas ce que Walt réclamait. Elle n'était pas certaine de savoir, ni de réussir, mais elle pouvait toujours essayer. Pour lui. Pour que ça marche. Pour qu'ils sortent de cet entre-deux dans lequel ils vivaient depuis plusieurs mois, pour se protéger. « J'ai... » Elle attendait. Elle attendait pour une réponse qui ne venait pas. Ses doigts continuaient de se perdre sur son visage et elle se demanda si ce n'était pas uniquement pour la distraire, pour la noyer, pour empêcher sa curiosité de se réveiller. « J'ai l'intention de ne plus porter de chaussettes, d'ailleurs je vais commencer maintenant. » Elle arborait le même sourire qui avait su naître lorsqu'elle était arrivée dans le quartier et posa sa main sur la sienne. Elle prit le temps de l'aider à maintenir son équilibre tout en songeant que ce n'était peut-être pas une bonne idée. Parce qu'elle n'avait pas raté la grimace de douleur qui avait traversé le visage de Walt. Ni sa façon maladroite de se courber pour retirer une chaussette. « Je crois aussi, que ça peut marcher. Toi et moi. Tout ce que tu as dit. » Mal à l'aise elle laissa son regard tomber sur le pied nu de Walt et l'autre habillait d'une chaussette. Ça pouvait, oui, si elle oubliait les images qui tambourinaient dans son crâne. Walt avec une autre fille. Il avait donné trop de détails sur sa nuit précédente et ça continuait de l'emmerder. « Mais Remy est choquée. Tu me proposes même pas un rencard avant de te déshabiller ? » Son regard se voulait amusé. Elle avait posé sa main sur son cœur et notait que son jeu d'actrice ne s'était pas réellement améliorée avec les années. Même si elle se croyait toujours aussi excellente. Elle quittait le palier pour retourner dans l'appartement de Walt, tirant légèrement sur son t-shirt pour l'inciter à la suivre et refermer la porte. Elle voulait lui montrer une façon mille fois plus agréable de poursuivre cette journée mais après tout, l'embêter lui plaisait autant. « Parce que tu sais, si tu veux que je t'aide... Je dois te dire que certains attendent le troisième ou cinquième rendez-vous pour coucher ensemble. » Elle souriait, juste pour le faire un peu râler mais reprenait son idée de rejoindre la chambre de Walt avant de s'arrêter au milieu du salon. C'était un principe qu'elle n'avait jamais compris et trouvait particulièrement ridicule. Elle s'en était souvent moquée. Ils n'avaient jamais eu de rendez-vous. Peut-être parce qu'ils n'avaient pas besoin de se retrouver dans un restaurant pour se séduire ou tout simplement parce qu'elle trouvait ça niais. Pas son genre. Et quelque part, elle refusait que Walt change. Comme elle refusait qu'ils se transforment en deux personnes qui ne seraient pas eux. Ses petits doigts relâchaient enfin le t-shirt qu'elle tenait toujours pour les glisser sous le vêtement et rencontrer la peau chaude de Walt. Pas nouveau elle s'exprimait toujours mieux avec les gestes qu'avec les mots. « T'as mal ? » Au même moment sa main se baladait tout doucement de sa ceinture jusqu'à son ventre. Elle n'avait pas encore vu tous les dégâts que l'accident avait causé mais elle savait que ça devait être encore douloureux. « Je pensais te proposer une activité avec moins de vêtement mais peut-être que tu devrais te reposer. Tu veux regarder Tarzan ? » Elle le fixait, un air taquin collé au visage, trop amusée, trop moqueuse pour chercher à être mauvaise ou sérieuse. Et aussi pour le faire patienter après qu'il lui ait décrit, avec des images trop précises, ce qu'il avait fait la veille.
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() message posté Lun 4 Avr 2016 - 18:47 par Invité
Un couple était ce qu'on en faisait, il n'y avait pas de couple prédéfini, ils pouvaient choisir d'être ce qu'ils voulaient, de fixer leurs propres règles. Être en couple ne signifiait pas nécessairement devoir s'appeler par des petits noms ridicules et être scotchés l'un à l'autre à longueur de journée. Il avait mis suffisamment de temps à le comprendre, mais aujourd'hui il voulait construire quelque chose avec Remy. Pour la première fois de sa vie, il s'était mis à nu devant quelqu'un complètement. Cela n'était plus un jeu, pourtant il avait mis toutes les cartes dans ses mains pour décider de leur futur. Un futur qu'il espérait commun. Le fait qu'elle n'ait pas encore pris la poudre d'escampette lui donne la sensation d'être un bon signe, toutefois il ne veut pas crier victoire trop vite avant d'avoir eu une réponse concrète de sa part, avec des mots clairs et sans équivoques. « Je crois aussi, que ça peut marcher. Toi et moi. Tout ce que tu as dit. ». Walt cligne des yeux plusieurs fois, un peu surpris que les mots sortent aussi directement de sa bouche. Plus rien n'existe autour de lui, trop perdu dans les mots qu'il vient d'entendre. La tension qu'il avait accumulée dans tout son corps semble s'être évaporé comme par magie. Il se sent plus léger, presque euphorique. Comment une phrase si simple pouvait avoir une signification si importante, cela le dépassait. Il aurait aimé pouvoir échanger un sourire avec son australienne, mais elle semble fascinée par son pied. Il était parfait lui aussi, mais pas au point de le fixer aussi intensément. Malgré tout, il pouvait comprendre qu'elle n'ait pas envie de lui faire voir sa vulnérabilité, ils étaient pareils sur ce point-là. « Mais Remy est choquée. Tu me proposes même pas un rencard avant de te déshabiller ? ». Il la regarde d'un air sceptique, ne marchant définitivement pas dans son petit jeu. Depuis le temps qu'ils se fréquentaient, ils n'étaient jamais allés à un rencard ensemble. Aucun d'eux n'en ayant exprimé le besoin ou l'envie. Walt se voyait mal dans un restaurant chic avec la jeune femme assise de l'autre côté de la table sans possibilité de la toucher. Il n'avait pas besoin d'essayer pour savoir que cela le frustrerait intensément. Il n'oppose aucune résistance quand elle l'entraîne vers l'intérieur, bien trop content de la voir retourner dans son appartement plutôt que de la voir fuir dans les escaliers. « Parce que tu sais, si tu veux que je t'aide... Je dois te dire que certains attendent le troisième ou cinquième rendez-vous pour coucher ensemble. ». Il lève les yeux en l'air. Il était au courant que certaines personnes aimaient se faire du mal, ce n'était définitivement pas son cas. Puis, même s'ils essayaient de respecter un truc pareil, ils finiraient par s'arracher leurs vêtements avant que le premier rencard ne soit fini. « Tu veux pas que je t'offre un cadeau de St valentin en retard aussi ? ». Sa voix est pleine de dédain, sa proposition clairement ironique. À une autre époque, il aurait probablement essayé de la mettre au défi de tenir cinq rencards, juste pour tester sa force de résistance, mais il savait très bien qu'elle pouvait se montrer aussi têtue que lui et il n'avait aucune envie d'être privé de sexe pendant aussi longtemps. Sa main se glisse sous son T-shirt et il est un peu surpris, il tente de réprimer une nouvelle grimace en serrant les dents tout en passant sa main sur des endroits douloureux. « T'as mal ? ». Son ego le force à secouer négativement la tête. Après avoir connu une rupture des ligaments croisés et s'être fait mordre par un chien, il avait connu des douleurs vives. Sauf qu'il n'était pas du genre à se plaindre. Toutefois, il devait reconnaître qu'il souffrait comme un chien maintenant qu'il n'avait plus le droit à sa dose de morphine comme à l'hôpital. La veille, l'alcool avait aidé à masquer la douleur lui permettant de faire des mouvements qu'il regrettait amèrement aujourd'hui. « Je pensais te proposer une activité avec moins de vêtement mais peut-être que tu devrais te reposer. Tu veux regarder Tarzan ? ». Il lui lance un regard mauvais, comme s'il pouvait avoir envie de regarder un disney avec elle. Cela ressemblait beaucoup trop à ce que les couples niais pouvaient faire. « T'as vraiment cru que j'avais Tarzan chez moi ? ». Certes, il bossait avec les enfants et il aimait beaucoup les humains miniatures, mais ce n'est pas pour autant qu'il demeurait un grand gamin. « Puis fais gaffe, ça ressemble presque à une proposition de rencard ton histoire. ». Malgré la douleur, il parvient à lui adresser son plus beau sourire de crétin. Même s'il ne le formule pas verbalement, il se sent moyennement d'attaque pour une partie de jambe en l'air. Bien entendu, il pourrait se faire violence et essayer, mais il s'agissait de Remy. Elle méritait et exigerait forcément une performance digne de ce nom de sa part. Normalement, il ne refuserait jamais une occasion de s'envoyer en l'air, mais la situation était un poil différente. « Je te préviens, si tu veux abuser de moi va falloir que tu fasses tout le boulot, puis c'est pas forcément jolie-jolie à voir... ». Pour le moment, elle n'avait vu que les blessures visibles sur son visage, mais le reste de son corps n'avait malheureusement pas été épargné. Un sourire rêveur s'affiche sur son visage car il s'imagine déjà allonger sur son lit tel un prince, avec Remy qui fait tout le travail en bas. Après tout, elle avait bien dit qu'elle était venue pour faire l'infirmière. « Rassure toi, l'essentiel a été épargné. ». D'un air dramatique, il pose les deux mains sur son entrejambe comme s'il vérifiait que tout était encore bien en place.
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