ASHTON IRWIN, vivre en afrique c'est moins dur que de comprendre ce qui se passe entre nous (m)

amis proches, trop proches ? « hé toi là ! pourquoi tu fais tout le temps la gueule et t’évites  tout le monde ? » tu levais les yeux en regardant ce garçon qui était devant toi. il était tout souriant et plein d’énergie. tu te demandais bien ce qu’il faisait là, il n’avait pourtant pas la tête d’un drogué. mais, tu le savais que les apparences ne voulaient rien dire, tu en étais le parfait exemple. il y a quelques années, personne n’aurait jamais pensé que tu finisses dans cet état. pourtant, tu allais un peu mieux. ca faisait trois semaines que tu étais ici et tu commençais tout juste à te mélanger aux autres personnes. mais, tu restais plutôt agressive lorsqu’on te parlais et tu préférais rester seule dans ton coin. mais lui, avec sa petite bouille d’ange tu ne voulais pas l’envoyer balader comme tu le faisais avec les autres gens. tu le regardais en lui faisant un léger sourire. « d’après mes médecins je suis agressive et sauvage à cause du manque. -ah ouais ? et si on en parlait ? je vais être ton nouveau psy. je suis sûr que je peux faire mieux que la vieille camden. » il s’asseyait à côté de toi alors que tu riais suite à sa remarque. c’est sûr qu’il ne pouvait que faire que la plus vieille des psys du centre. tu passas ton après-midi avec lui à discuter et à rire. ca te faisait du bien de partager des moments agréables avec quelqu’un, tu oubliais en parti tes problèmes lorsque tu passais du temps avec dylan. dylan sera d’ailleurs ton seul ami durant ton séjour ici.

« dylaaaaaaaan ! » tu courais vers lui alors qu’il était affalé sur l’un des canapés de la salle commune. tu lui sautais limite dessus pour lui dire ce que tu avais à lui dire. il te regardais tout étonné, te prenant sûrement pour une folle. tu voyais à son visage qu’il avait besoin de savoir pourquoi tu étais comme ça, telle une pile électrique. « j’ai eu ma séance avec la vieille camden. je lui ai parlé d’une idée que j’ai eu et elle d’accord avec moi elle trouve que c’est une bonne idée pour nous deux. - et c’est quoi ton idée ? puis, pourquoi ca me concerne d’abord ? me dis pas que tu veux qu’on monte une sorte de spectacle à deux ou je suis pas quoi d’autre. - mais non t’inquiètes pas c’est pas un spectacle en binôme. » tu riais en pensant à cette idée. tu vous imaginais bien en train de faire un numéro d’acrobates, un peu comme au cirque. alors que tu le regardais, tu voyais qu’il était un peu inquiet par l’idée que tu pouvais avoir eu et il attendait avec impatience que tu  lui dises. « tu sais la dernière fois, l’unicef est passée.et bien, je me suis dit que ça serait bien qu’on parte en mission humanitaire pour les aider. qu’on parte tous les deux pour aller aider les petits enfants en afrique. -c’est un blague ? s’teuplait dis-moi que c’est un blague, je veux pas partir en afrique. -non non, c’est pas une blague dylan. on part dans trois jours ! » tu voyais la tête de dylan qui n’était pas franchement emballé par cette idée. sa bonne humeur légendaire s’était envolée suite à ton annonce. mais, tu savais qu’une fois que vous seriez là-bas, tout irait pour le mieux. puis, égoïstement, tu ne voulais pas partir sans lui. ces dernières semaines que tu avais passées avec lui t’avais été d’une grande aide pour aller mieux. il était indispensable à ton bonheur et tu savais que ça serait aussi bénéfique pour lui de partir.

tu étais allongée dans les bras de dylan, vous partagiez la même case et tu étais heureuse d’être ici avec lui. les débuts avaient été difficiles pour vous deux mais vous vous souteniez mutuellement. au fil des jours, vous vous étiez surpris à aimer cette vie loin de tout. vous aimiez être rien que tous les deux. même si vous n’étiez jamais seuls la journée, dès que vous rentriez dans votre case, il n’y avait plus rien d’autre qui existait et vous étiez bien rien que tous les deux. tu étais donc dans ses bras, la journée avait été difficile pour tous les deux et tu ne voulais rien faire d’autre à ce moment qu’être avec lui. tu discutais tranquillement avec lui quand tu ne sais pas pourquoi il t’a embrassé. tu ne l’as pas repoussé, bien au contraire. tu as prolongé ce baiser et tu as finis le reste de la soirée dans ses bras en posant parfois tes lèvres sur les siennes. tu ne peux pas expliquer ce qui s’est passé durant cette soirée. tout t’avais semblait être totalement naturel et d’ailleurs tu n’en as parlé avec lui que le lendemain matin. « dylan, il s’est passé quoi hier soir ? pourquoi on s’est… enfin tu vois ce que je veux dire… » tu étais gênée et tu devais être toute rouge en lui disant ça. dylan n’avait pas l’air d’être beaucoup plus à l’aise que toi face à ta question. « euh… je sais pas vraiment… » et la discussion c’est arrêtée là. vous avez repris votre routine comme si rien ne s’était passé. pourtant, tu ne pouvais pas oublier cette soirée que tu avais passé dans ses bras.

dernière soirée pour vous en afrique, demain en fin de matinée l’avion pour vous ramener à londres était prêt. tu étais un peu nostalgique allongée sur ton lit en train de repenser à l’année qui s’était écoulée. puis, dylan et sa bonne humeur habituelle entra dans la case. il te sauta dessus en riant, te sortant de tes rêveries par la même occasion. « alors blondie, triste de quitter la savane ? » tu lui souriait, il arrivait toujours à te faire sourire. « bah ouais un peu. ca va me manquer tout ça. puis, je sais pas si je suis prête à retrouver la vie normale… -mais t’inquiètes, ca va bien se passer tu vas voir. puis, crois pas qu’en partant d’ici tu vas réussir à te débarrasser de moi. -mince moi qui croyait que j’allais plus te voir. -saleté va ! tu vas voir si tu va te débarrasser de moi ! » il te sauta alors dessus pour te faire des chatouilles. vous étiez en train de rire tous les deux, lorsqu’il s’arrêta en étant au-dessus de toi. tu n’arrivais pas à le lâcher des yeux et tu ne bougeais plus. il vint tout d’un coup t’embrasser passionnément. comme lorsque c’était arrivé il y a quelques mois, tu prolongea avec passion son baiser. vos lèvres ne se quittaient plus et il passait ses mains sous tes vêtements pour te caresser. vous avez couché ensemble cette nuit-là. une nuit exceptionnelle et inoubliable pour toi. seulement, tu étais mal à l’aise avec ce qui s’était passé. oui, il te plaisait et non tu ne regrettais pas ce qui s’était passé cette dernière nuit en afrique. mais, tu avais peur de ce que tu pouvais ressentir pour lui. tu ne savais même pas si c’était juste une attirance physique ou si tu ressentais plus que de l’amitié pour lui. alors, depuis que tu es rentrée à londres tu l’évites. tu ne veux pas être confrontée à lui et tu ne veux pas avoir d’explication par rapport à ce qui s’est passé cette nuit-là. tu es bien consciente que si tu n’as pas de discussion avec lui, tu vas le perdre. mais ce qui te fais le plus peur, c’est qu’en discutant de ça avec lui, tu ne te rendes que tu es amoureuse ce que tu ne veux pas car tu as peur de souffrir si lui ne ressent pas la même chose que toi.