(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 10:37 par Invité
Ca y est, j'ai atteint les vingt-cinq ans le sept septembre. Et ce soir, plus d'un mois après, je le fêtes dignement avec mes "potes". J'ai attendu un mois pour le fêter, car, clairement, après m'être battu et avoir eut la gueule fracassé, je doutais qu'une party serait… agréable. J'ai attendu de cicatriser, bien qu'il me reste des marques qui ne partiront pas de sitôt. Je n'ai pas précisé que c'était mon anniversaire à qui que ce soit, mais la majorité le sait. J'ai peur d'être bizuté, mais je serais trop défoncé pour me rebiffer. C'est dans mon luxueux appartement, situé au Kensington que l'événement a lieu. Officiellement, on sera une vingtaine. Officieusement … j'image que le nombre va doubler. J'ai des provisions de cocaïnes et de cannabis pour des mois. Je sais qu'on va tous planer ce soir. Ou presque.
- J'ai invité Elsa.
Elle, j'suis sûr qu'elle ne va pas planer. Les ploucs du bar, selon Elsa, me dévisagent. Ils sont venus en avance pour m'aider dans la préparation de mon appartement. Ils semblent me prendre pour un fou. L'un ouvre la bouche, mais je m'empresse de poursuivre :
Ils ont une mine renfrogné. Déjà, ils parient qu'elle ne viendra pas. J'ai beau leur dire que oui, ils ne me croient pas. Après, ils me traitent de fou. Je sais déjà que j'ai fait une énooooorme connerie en l'invitant à mon anniversaire. Mais, j'sais pas pourquoi, ça faisait "moins officiel" qu'un rendez-vous à deux. J'ai préféré qu'elle goûte à mon Univers, qui, n'est certainement pas le sien. Et puis, j'compte bien la tester la jolie Elsa. Elle va voir Axel Dashwood dans toute sa splendeur : complètement drogué, au bord de l'overdose. Je vais peut-être ruiner mes chances avec la demoiselle. Encore faut-il que j'ai une chance, ce qui, n'est pas le cas pour le moment. De temps en temps, on discute par message, mais, après le bar, il ne s'est rien passé d'exaltant. Merde, je comprends même pas POURQUOI je fais ça. Peut-être que c'est une manière de la protéger d'moi ? Aucune idée.
La plupart -pratiquement toutes- de mes soirées finissent en gros bordel. Il y a ceux qui sont trop défoncés pour bouger, ceux, qui, au contraire sont hyperactifs, ceux qui s'envoient en l'air, ceux qui font un bad trip. Et il y a moi, dont on croirait que la drogue n'agit pas, excepté sur mes yeux éclatées.
Et, il est vingt-deux heures passés. La musique bat son plein, j'ai déjà pris deux rails. Mais Elsa n'est pas là. Tout le monde est en euphorie. Même moi. Pourtant, je scrute la porte depuis deux heures.
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 23:43 par Invité
Even if you wanted to, you couldn't stop us now…
Dehors le temps était étrangement ensoleillé. Elsa se demanda si la planète n'était pas folle. En tant normal, un mois d'octobre à Londres rimait avec Grisaille et pluie. Voir le thermomètre afficher plus de vingt degrés à ce mois de l'année relevait de l'improbable. Pas que ça ne lui déplaise, loin de là. Cela montrait juste à quel point la planète était déréglée. Comme quoi, ceux qui parlaient de réchauffement climatique accéléré n'étaient pas si fou que ça. La jeune femme était plus que ravie que la météo soit aussi généreuse. Surtout après avoir passé deux ans en Bolivie. Ce qu'Elsa avait principalement redouté en revenant à Londres était le froid et la pluie. Si elle en avait l'occasion, elle irait s'installer dans un pays du sud, comme l'Argentine, et irait surfer tous les jours. Mais pour l'heure ce n'était pas d'actualité.
Indécise devant son miroir, Elsa souffla d'exaspération. Pourquoi cette soirée la mettait tant dans tous ces états ? Deux ou trois jours auparavant, elle avait reçu un texto qui l'invitait à une soirée d'anniversaire. C'était Axel, le gars qu'elle avait rencontré il y a quelques mois. Elle pensait ne plus jamais avoir de ses nouvelles. Pas qu'elle ne veuille pas en avoir mais... Elle était plutôt perplexe. Cette fameuse fête était prévue pour 20h, et elle était déjà en retard. D'une heure pour être exact. Après avoir eu enfilé toute sorte de vêtement, elle opta pour une robe bustier noir sur laquelle elle revêtit une veste. Elle enfilerait sa paire de bottines bordeaux avec et ça irait très bien. Une petite retouche sur son maquillage et elle était prête.
Mais voilà, Elsa hésitait toujours. Devait-elle vraiment aller à cette soirée ? A 21h30 du jour J, elle pesait encore le pour et le contre. Le pour : elle allait rencontrer de nouvelles personnes, elle allait pouvoir s'amuser et ne pas rester chez elle toute seule, il y aurait surement des trucs à boire et à manger. Le contre : elle n'allait connaitre personne, le cercle allait sûrement être restreint à une certaine classe sociale, et de ce qu'elle avait entendu dire, ça ne carburait pas aux bonbons ce genre d'évènement. Au bout d'un moment, elle finit par se dire qu'après s'être donnée autant de mal à trouver une tenue, autant y aller. Elsa prit son sac et ferma la porte de son appartement.
Dans la rue, elle pressa le pas. Cela ne la rassurait jamais de sortir seule aussi tard. C'était un peu comme si tous les êtres malveillants guettaient ce moment de la journée pour sortir leurs griffes. Elsa frissonna rien qu'à cette idée. Elle emprunta le métro, se dirigeant tout droit vers un autre monde. Un monde où on traine en Chanel et en Dior, où on a les poches remplis de papiers verts. Un monde où on fait les prudes par devant et où on se défonce par derrière. Elsa songea qu'elle établissait sûrement de gros clichés. Mais il fallait dire que ces gens les cultivaient. Elle sortit du métro et chercha à l'aide de son portable l'adresse d'Axel. Elle écarquilla les yeux en voyant la demeure des Dashwood. Elle était certaine qu'aucun des enfants Boliviens qu'elle avait côtoyé pendant deux ans ne pouvaient imaginer, même dans leurs rêves, ce genre de maison.
Un peu mal à l'aise, elle se glissa dans la propriété. Des gens se baladaient ici et là. Des filles à moitié déshabillées, des personnages vomissant leurs tripes dans un coin. Des gens presque plus sobre, d'autres complètement cuits. Ou planant dans un autre univers. Elle fronça les yeux en entrant dans le salon qui revêtait un air d'aquarium. Décidément, elle ne s'était pas trompée. Elle écarta deux ou trois types lourds et progressa dans cette maison de l'enfer. Elsa soupira en apercevant les types qui l'avaient plusieurs fois emmerdé par le passé. Il était évident qu'ils soient là. Elle se faufila discrètement vers le jardin. Si la maison était impressionnante, le jardin l'était encore plus. Avec une belle et grande piscine creusée, il avait des allures de parc. Regrettant d'avoir fait le déplacement, elle s'assit sur une chaise de la terrasse. Un joli garçon lui offrit un verre qu'elle accepta avec joie. Elle le but cul sec, histoire de se réconforter. Elle avait aucune idée de l'endroit où pouvait se cacher Dashwood. Il était sans doute déjà fait, dans un pieu avec une fille taille 34. Elsa contempla l'immense jardin qui lui faisait face.
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(✰) message posté Dim 26 Oct 2014 - 18:01 par Invité
Je ressemble absolument à rien. Mes cheveux sont en batailles, mes pupilles dilatées et mes hématomes ressortent. Ca fait viril, à ce qu’il paraît. Mon coeur bat vite, vite, vite … J’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Je suis dans une euphorie totale. Presque en transe. Il y a dix minutes, je m’endormais, maintenant, je danse coller-serrer avec une potiche. Elle me laisse des traces de ses lèvres dans mon cou avec son rouge à lèvre rouge pétant. Si il y a une chose, que je déteste, c’est le fait qu’on marque mon corps. C’est un signe de possession, et j’en ai horreur. Je me détache, et tente d’enlever ses affreuses marques. Ouais… c’est loupé. C’est indélébile maintenant ? Je soupire d’agacement. J’ai été qu’une seule et unique fois à une femme. J’acceptais qu’on se marque, mutuellement, et, encore c’était difficile. Actuellement, je ne suis à personne, et je dois dire que c’est tellement mieux ! J’aimerais écrire « liberté » partout dans mon appartement.
J’ai abandonné l’idée qu’elle viendra. Oui, Elsa. Alors, je m’occupe. Et j’dois dire que je suis déçu, mais j’ai vite chassé ma déception en m’attaquant à plusieurs femmes sans réels intérêts à mes yeux. Elsa, elle a un intérêt, car, elle est la clé d’une futur voiture que j’aimerais bien avoir, et de mon Aston Martin DB9 que je souhaite garder. Mes voitures sont mes bijoux. Mais, Elsa, ça s’arrête là. C’est juste mon petit jeu du moment. Y’a pas d’attachement, ni d’affection en vu. Par contre, je serais menteur si je disais qu’elle ne m’apporte pas quelque chose. Elle est l’opposé de ma vie et des gens que je fréquente en général. C’est agréable de côtoyer son monde … Mais, pas d’attachement comme je dis, je me l’interdis. Mon but ultime est qu’elle cède, qu’elle m’autorise une nuit… et que le lendemain je disparais de sa vie.
Après m’être détacher de la jeune femme, je suis sortie dehors, prendre l’air. C’est là que je l’ai vu… Oh merde. J’ai eut un sourire con un long moment. Et puis, je suis allé la rejoindre. J’ai pas vraiment réfléchit à ce que j’allais dire, mais, une fois devant elle, j’ai prononcé d’un français parfait, tinté d’un léger accent anglais :
- Bonsoir, Elsa.
J’ai eut un petit sourire. Je ne savais pas si Elsa parlait cette belle langue. Alors, j’ai reprit avec mon Anglais :
- Tou es tris belle, ce soar.
Oulà ! Ma langue natal ne me réussit pas ! Pourquoi je parle comme un mongolien ? J’en ai fichtrement aucune idée ! Je ris, de ma propre connerie. Ouais, sacrément défoncé, j’vous le dis. Je me suis mit ma main devant mon front, tentant de me cacher un instant.
- Pardon, tu me déstabilises avec tes beaux yeux.
J'me suis reprit, avec un sourire quelques peu timide. Puis, je me suis assis à côté d'elle.
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(✰) message posté Sam 1 Nov 2014 - 22:41 par Invité
Even if you wanted to, you couldn't stop us now…
Elle songeait rester une petite heure, histoire de dire qu'elle n'était pas venue pour rien. Puis elle repartirait chez elle aussi rapidement qu'elle était venue. Sa présence ici était une terrible erreur. Trop de choses la tenait à distance de ce milieu bourgeois. Bien sûr qu'il ne fallait pas qu'elle réagisse selon des clichés. Mais honnêtement, voir tous ces jeunes boire et se défoncer ne lui disait rien qui vaille. Et dire qu'ils dépensaient des centaines de livres là dedans. Avec toutes leurs beuveries, on aurait pu construire des orphelinats partout dans le monde. Elsa souffla pour se calmer. Elle était venue pour passer une bonne soirée, pas pour s'énerver. Elle observa le ciel pour passer le temps. C'est alors qu'elle entendit quelqu'un parler français. Bonsoir, Elsa. La jeune femme baissa la tête afin de voir qui s'était adressé à elle. Dashwood. Tou es tris belle, ce soar. ajouta t-il. Elle haussa un sourcil étonnée. Elle avait quelques notions de français mais cela restait très superficiel. Visiblement, il avait commencé la fête avant tout le monde celui là. Ses yeux rouges, incapables de se fixer sur un point, prouvaient qu'il n'avait pas fait que manger des bonbons. Elsa avait décidé de ne pas juger. Il pouvait bien s'amuser comme il le souhaitait. Pardon, tu me déstabilises avec tes beaux yeux. reprit-il alors qu'elle n'avait toujours rien dit.
La jeune femme éclata de rire. C'était la meilleure celle-là. On ne la lui avait encore jamais faite. Bonsoir mon cher répondit-elle avec le si peu de français qui lui restait. Son accent était de ceux qui font craquer les frenchis, même si Elsa le trouvait absolument horrible. Elle frotta ses mains sur ses cuisses, ne sachant comment se comporter. Elle ne se sentait vraiment pas à l'aise à cette soirée. Cela dit, elle était tout de même soulagée qu'Axel soit enfin apparu. Elle était un peu perdue au milieu de tous ces gens. Belle maison.. souffla t-elle à l'égard du jeune homme. Elle n'avait rien trouvé de mieux à dire. Le contact était plus facilement passé l'autre soir, au bar. Il fallait dire aussi qu'elle avait été beaucoup plus détendue à ce moment là. Elsa souria timidement à Axel. L'avantage, c'est que défoncé comme il était, il se souviendrait de rien le lendemain. Elle chercha des yeux une bouteille qui aurait pu trainer dans le coin. Par chance, une bouteille de Whisky était posée non loin de là. La jeune femme se servit donc un verre. Après tout, il n'y avait aucune raison qu'elle n'en profite pas aussi. Elle leva son verre en direction d'Axel. A ta superbe soirée ! dit-elle ironiquement avant de porter le récipient à ses lèvres. Elle s'enfila une bonne gorgée qui chauffa ses entrailles. L'alcool fort ne l’effrayait pas. En Bolivie, on lui avait fait goûter des breuvages qui dépassait tout ce que le monde anglais pouvait connaitre. C'était encore plus fort que les whisky écossais. Elsa ne comptait pas finir ivre ce soir, mais un ou deux verres ne lui feraient franchement pas de mal. Elle observa Axel qui n'était pas vraiment dans un moment glorieux.
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(✰) message posté Ven 7 Nov 2014 - 20:39 par Invité
Il n’y a pas pire que le silence. Je me ridicule, et Elsa ne me daigne une seule parole… jusqu’à son éclat de rire qui m’attendrit. Au moins, j’ai le talent de faire rire la jolie Keegan. On m’a souvent dit « femme qui rit à moitié dans ton lit ». Ceci étant-dit, cette croyance populaire, je n’y crois guère. Les femmes aiment les belles paroles, les attentions mais aussi les preuves de ses paroles, car, après tout ce ne sont que des mots. Nous sommes tous capables de dire des beaux mots à des femmes, sans réellement les penser. Il n’est pas difficile de donner de l’espérance, ou un seul sourire par des paroles nuancer de mensonges. J’ai dit plus d’une fois que j’aimais une femme, mais je n’y pensais guère. Tous les coups sont permit quand il s’agit d’en faire écarter les cuisses. Mais, je dois dire, que je n’ai jamais réellement galérer pour une femme, l’argent et la puissance sont suffisants. Sauf Ashlynn, mais, c’est une autre histoire…
J’ai un sourire charmeur sur mes lèvres lorsqu’elle prononce quelques mots en français. C’est craquant avec son accent anglais. Spontanément je lui demande :
- Tu viens d’où, Elsa ?
J’ignore pourquoi cette question me traverse l’esprit, et encore moins pourquoi je la lui pose. Nous ne sommes pas là pour faire connaissance : je n’ai pas oublié mon objectif final. Toutefois, elle m’intrigue. Et, une fois sous l’emprise de la cocaïne et de l’alcool, ma langue se délit.
Lorsqu’elle complimente ma maison, je me contente d’hausser les épaules. C’est étrange, je n’ai jamais trouvé cette maison particulièrement jolie … peut-être car j’y vis, car j’en vois des identiques depuis des années et mêmes des beaucoup plus jolies. Comme des châteaux. A mes yeux, elle est banale. Peut-être que si j’avais le même point de vu qu’Elsa, ce serait différent. Mon regard suit sa main qui se dirige vers une bouteille de whisky. Sérieusement ? Je fais une petite moue d’enfant.
- Pas de caipirinha ce soir ?
C’est une référence à notre première rencontre quelques peu particulière. Je ne sais comment prendre « son superbe soirée ». Toutefois, mon regard bleu reste fixé sur elle. Tout comme le sien. On s’observe. Je fixe un instant ses lèvres pulpeuses. J’ai plus la notion du temps, mais ça me paraît un long moment. Je suis tenté de lever ma main pour la toucher, mais je n’ai pas cette force. Alors, je fini par baisser le regard et tapoter mes poches. J’en sors un paquet de clope, j’en prends une et lui le tend :
- Tu fumes ?
Joli cocktail qu’est ma soirée dès que j’allume ma clope. Que voulez-vous, vingt-cinq piges ça se fête dignement ! Et c'est avec une certaine timidité que je ne ne connais pas que je le lui dis :
- Je suis content que tu sois venue... je n'étais pas sûr que tu viendrais. Et ça me fait plaisir de savoir que je me suis trompé.
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(✰) message posté Sam 8 Nov 2014 - 17:42 par Invité
Even if you wanted to, you couldn't stop us now…
Il avait la tête d'un enfant ayant grandit trop vite. Elsa ne savait vraiment pas quoi penser de ce jeune homme. Il était à la fois séduisant, énervant, capricieux et généreux. Jamais la jeune femme n'avait été aussi perplexe à l'égard de quelqu'un d'autre. Il ne ressemblait pas aux personnes qu'elle fréquentait déjà. Elle hésitait limite à le baffer, pour se conduire de façon aussi pourri-gâtée. Mais qui était-elle pour le juger ? Elle ne savait rien de lui au fond. Elsa avait donc décidé de lui accorder le bénéfice du doute l'autre soir, dans le bar. Elle lui laissait une chance. A lui de la saisir, et de la bonne façon. Elle le regarda, à moitié amusée par son comportement, à moitié agacée. Tu viens d’où, Elsa ? lui demanda t-il. Elle le regarda surprise. Pourquoi une telle question ? Euh.. De Londres, pourquoi ? Elle ne comprenait pas vraiment ce que cette question faisait là. Il voulait peut être faire connaissance, mais pourquoi demander ça comme ça ? Arrête de réfléchir, il est défoncé songea t-elle. Elsa tortilla une mèche de cheveux nerveusement.
Elle se demanda s'il se rendait compte de l'univers dans lequel il vivait. Évidemment que non. Quand on est habitué, on ne se rend jamais compte de rien. C'était ce qu'elle avait constaté après quelques mois en Bolivie. Décidément, ce voyage l'avait vraiment remise en question. Elle sirota le verre de whisky qu'elle s'était servi. La jeune femme appréciait vraiment cet alcool, au plus grand étonnement de certains. Pourquoi les hommes cataloguaient-ils toujours tout ? Le whisky n'était pas un alcool à homme. Pas de caipirinha ce soir ? demanda t-il comme pour confirmer sa pensée. Elsa eut un sourire en coin. Bingo. Et non ! Pas de caipirinha ! répondit-elle simplement. Que pouvait-elle ajouter à cela ? Elle but une nouvelle gorgée pour chasser la gêne qui la gagnait. Elle se comportait de façon odieuse finalement. Elle était un peu déçue d'elle même. Pourquoi réagissait-elle ainsi face à Axel ? C'était un peu comme si son subconscient voulait la protéger. Oui, mais de quoi ?
Il tapota ses poches et sorti un paquet de clope. Elle ne réagit pas. Chacun vivait comme bon lui semblait. Mais Elsa préférait largement dépenser son argent dans des livres, plutôt que dans des drogues. Au moins, un livre ça se gardait, alors qu'une cigarette ça se jetait. Tu fumes ? Elsa fit la moue. Elle redressa ses jambes contre sa poitrine. Elle était plutôt à l'aise assise sur ce banc. Non, merci.. Elle replaça à nouveau une mèche de cheveux qui tombait sur son visage. Elle aurait du les attacher, ces satanés de cheveux. Elle ne s'attendait pas à la suite. Heureusement que la jeune femme était assise, cela lui donnait plus de contenance. Je suis content que tu sois venue... je n'étais pas sûr que tu viendrais. Et ça me fait plaisir de savoir que je me suis trompé. Elsa dévisagea d'Axel, à la recherche de sincérité. Il avait l'air de l'être. Et dire qu'elle pensait qu'il ne remarquerait même pas son absence si elle restait chez elle. La jeune femme souria, touchée. Et bien, c'est ton anniversaire à prêt tout. D'ailleurs, joyeux anniversaire ! souffla t-elle. D'un geste, elle proposa à Dashwood de s'assoir à ses côtés. Elle se demandait combien de temps il allait tenir sur ses jambes.
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(✰) message posté Sam 22 Nov 2014 - 20:01 par Invité
J’ai l’air perdu. Je le suis. Radicalement. J’ai cette sensation étrange, mais familière, de voler, de planer, de me sentir léger, léger, léger… Ma langue se délit, les mots sortent sans que je n’anticipe l’impact qu’ils ont. Et je risque de m’en mordre les doigts. Non seulement car je suis incapable d’être cohérent, mais également car je ne suis plus maître de mon propre jeu. Je suis, simplement, Axel Dashwood, incapable de mentir, incapable de jouer un autre rôle. Je suis un toxico, à ce moment précis. Je sais même pas pourquoi elle reste, alors qu’on est si différent. On a rien en commun. Fin, je crois. Je dépense, je consomme sans modération. L’argent n’a pas la même valeur qu’elle doit avoir à ses yeux. J’ai pas à bosser pour avoir ce dont je souhaite. Je me drogue à mes heures perdues. Et, je suis le plus grand connard et lâche que l’existence puisse connaître. Non, réellement, on a rien en commun.
Je me contente d’hausser les épaules à sa question. Simple curiosité, aies-je envie de répondre, pourtant, c’est tout autre chose qui sort de ma bouche :
C’est étrange qu’on ne se soit jamais croisé. J’me serais souvenu de ton joli visage de poupée.
A croire que même droguer je suis encore un séducteur. Mes yeux se posent sur la mèche de cheveux qu’elle tortille. Instinctivement, je lui attrape le poignet. Mes doigts remontent vers sa main, telle une caresse. Ce contact a tout de brûlant.
Tu es anxieuse Elsa ?
Je connais déjà la réponse ; ses gestes la trahissent. Je me contente de garder le silence quand elle me répond que le caipirinha, c’est pas pour ce soir. C’est dommage, on aurait re-fêté notre connaissance… waouh, j’suis vraiment perché, sérieusement. J’ai vraiment que ça à foutre qu’à fêter mes retrouvailles avec la demoiselle ? Je suis juste en train de tout foutre en l’air. Ou… peut-être que je la teste ? C’est vrai qu’Elsa a de plus en plus d’intérêt à mes yeux. J’ai beau me dire que c’est juste pour la voiture, c’en est autre chose… Avec elle, j’me sens plus léger (et ce n’est pas à cause de la drogue). J’me sens plus vivant, plus libre. Elle n’est pas comme les autres personnes que je fréquente, et c’est ça qui fait la différence. C’est ça qui me pousse instinctivement vers elle car… Je l’envie. Une part de moi aimerait avoir la vie qu’elle a. Libre comme l’air. Pas d’obligation familiale. Pas de mariage arrangée. Ouais… Elle a de la chance. J’en suis presque jaloux.
Je me contente de tirer une latte de ma cigarette et de la recracher du côté inverse de la jeune femme. Je m’étouffe presque à son joyeux anniversaire.
Aaarg, non pitié, pas de joyeux anniversaire. Je déteste les anniversaires.
Au-delà, il y avait une raison particulière. Non que ça me rappelle que je vieillis chaque année, j’en ai pas peur, simplement, ça me rappelle qu’à Paris, ils sont tous restés à vingt-quatre ans, décédé par overdose, qu’à vingt-cinq ans passé, je suis bientôt marié, bientôt PDG, et que je suis simplement personne. Ouais, je suis Axel Dashwood, mais je suis comme on m’a formaté. J’peux pas être comme je suis. Alors, les anniversaires, je n’aime pas.
J’ai envie de poursuivre cette conversation, d’en avoir le coeur net à propos de sa venue.
C’est mon anniversaire, certes, mais tu n’étais pas obligée de venir. Alors, pourquoi Elsa ? Dis-le moi.
Je plonge mes yeux océans dans les siens. J’ai pas envie de mensonge. Pas ce soir. Pas pour le moment.
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(✰) message posté Sam 29 Nov 2014 - 22:06 par Invité
Even if you wanted to, you couldn't stop us now…
Elsa était mal à l'aise. D'un côté, elle était contente de voir Axel. Il l'intriguait au plus haut point. D'un autre, elle ne se sentait pas à sa place. Elle n'avait jamais fait parti de ce monde, et ne cherchait absolument pas s'y retrouver. Mais c'était plus fort qu'elle, ses pas l'avaient poussé jusqu'ici. Elle observait Axel avec insistance. Il semblait à la fois avec elle et ailleurs. Quelque chose clochait sur son visage. La jeune femme n'arrivait pas à savoir si c'était à cause de la drogue, qu'il avait très certainement consommé, ou si c'était autre chose. Il avait l'air de vouloir s'extraire de ce monde doré, tout en profitant un maximum de ses avantages. Elle aurait presque souhaité l'envier. Profiter de la vie sans se soucier des autres. Mais ils n'avaient pas été élevés de la même manière. Quoiqu'on en dise, l'argent changeait beaucoup de choses.
Elsa se demanda s'il était conscient de ce qu'il se passait, et s'il se rendait compte de ce qu'il disait. C’est étrange qu’on ne se soit jamais croisé. J’me serais souvenu de ton joli visage de poupée. La jeune femme piqua un fard. Elle aurait été tenté de croire qu'il se foutait d'elle. Mais cela ne semblait pas être le cas. Elle se contenta de sourire en guise de réponse. Que pouvait-elle bien répondre à ça ? Merci ? Non, c'était futile. Alors qu'elle agitait une mèche de cheveux, elle fut surprise de voir Axel s'avancer vers elle. Il lui saisit le poignet puis fit glisser ses doigts vers la main de la jeune femme. Elle lui lança un regard étonné. Elle ne s'attendait absolument pas à ce qu'il se rapproche d'elle de cette façon. Tu es anxieuse Elsa ? lui demanda t-il. La jeune femme sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. Je... commença t-elle avant de s'interrompre. Elle le regarda dans les yeux. Je ne suis pas à ma place ici. finit-elle par dire simplement.
Elle fut surprise par sa réaction. Aaarg, non pitié, pas de joyeux anniversaire. Je déteste les anniversaires. Quel genre de personnes fêtaient leurs anniversaires si elle n'aimaient pas cela ? Les Dashwood à priori. Elle ne se faisait pas d'illusion. Dans la haute société, toute occasion était bonne à prendre pour se montrer. Cet étalage volontaire d'argent l'agaçait. Elle soupira. C’est mon anniversaire, certes, mais tu n’étais pas obligée de venir. Alors, pourquoi Elsa ? Dis-le moi. Il était direct. Elle le regarda perplexe. En réalité, elle se demandait encore pourquoi elle était venue. Elle se resservit un verre distraite, et but une gorgée avant de répondre. Peut être par curiosité. Je n'en sais rien à vrai dire.. Elle marqua une pause avant d'ajouter Et toi ? Pourquoi tu m'as invité ? Elle haussa un sourcil, curieuse.
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(✰) message posté Sam 6 Déc 2014 - 21:48 par Invité
Je la lâche vivement, comme si je m’étais brûlé quand elle me balance qu’elle n’est pas à sa place. Mon regard se fait alors interrogateur. Evidemment qu’elle n’est pas à sa place. Elle n’est pas riche. Elle n’est pas habituée à ses demeures à couper le souffle. A la drogue, dont j’empeste. Ni à la jeunesse dorée. Nos deux mondes opposés s’entre-choquent. Ils essayent pourtant de s’associer… Je vois bien les efforts qu’elle fait, et inversement. Mais… c’est compliqué. Il y a cette barrière qui me paraît infranchissable. Et mon coeur détruit, qui est cadenassé dans une boîte en acier.
Merde Axel, n’y pense pas. Pense à ta voiture… C’est ce que je tente de me dire, depuis des jours et des jours. J’sais pas ce qu’elle m’a fait Elsa… J’sais pas putain ! Elle m’a lancé un sort ? Elle a fait du vaudou ? J’ai l’esprit embrouillé. Pourtant je la connais à peine. Qu’on ne me parle pas d’amour, car ce n’est en aucun cas ce que je ressens pour la Keegan. Mais, elle m’intrigue à me prendre la tête. J’lui porte un intérêt dont j’devrais pas. Et je sais où ça risque de me mener. J’suis habitué à prendre et à jeté lâchement. Les femmes ne m’intriguent pas. Elles écartent les cuisses, et ça s’arrête. Elles ne sont que des simples jouets, que de simple satisfaction à mes envies d’homme. C’est ainsi que je les vois, comme un bout de viande. C’est, certes, dégradant. Je le conçois, mais, je préfère plutôt que de m’attacher et de brûler doucement une nouvelle fois.
- Tu es à ta place ici comme n’importe qui d’autre.
Je mens. Ou du moins j’essaye de noyer le poisson. Je tire une latte sur ma cigarette, mon regard évitant le sien vers les autres horizons. Jusqu’à qu’elle me retourne une question… Et mince. Elle n’est pas bête, c’est bien ça le soucis. Elle n’est ni niaise ni écervelée. J’suis pas habituée à fréquenter des femmes réellement intelligentes, alors, là j’dois creuser, creuser, creuser… Alors que je suis défoncé.
- Pour voir si tu viendrais réellement.
Avouais-je. C’est pas totalement vrai, ni totalement faux. M’enfin, j’ai rien trouvé de mieux à dire… Pour une fois que je joue pas au lover !
Je suis totalement à l’aise là. Une clope au bec, un verre dans l’autre, en plein air. Je regarde le ciel. Il est magnifique. J’ai toujours été impressionné par les étoiles et l’Univers.
- Tu ne trouves pas ça fascinant, les étoiles ?
D’accord, je suis un peu à l’ouest, alors j’peux très bien poser des questions sans grand intérêt.
- J’ai toujours trouvé ça magique et triste à la fois, car elles finiront par s’éteindre. Un peu comme la vie.
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(✰) message posté Ven 19 Déc 2014 - 23:55 par Invité
Even if you wanted to, you couldn't stop us now…
Elsa se demanda ce qui la mettait vraiment le plus mal à l'aise. Était-ce le fait de ne pas appartenir au même monde ? Ou plutôt était-ce le fait de ne pas se sentir si différente que ça du jeune Axel ? Pourtant, la vie dans laquelle il évoluait était tout ce qui repoussait la jeune femme. Parfois, on aurait pu la définir hippie. Mais Elsa était tout de même loin de l'être. Comme tout autre jeune occidentale, elle restait enfant d'une société de consommation. Elle était la première à aller au supermarché pour remplir son cadi. Elsa réfléchit en observant le jeune homme. Elle ne savait vraiment pas où se mettre. Profiter de l'intérêt qu'il lui porte ? S'en aller et affirmer ses convictions ? C'était la première fois qu'elle se sentait aussi pommée. Elle ne comprenait absolument pas ce qui lui arrivait. Tu es à ta place ici comme n’importe qui d’autre. Elle releva les yeux vers le jeune homme en esquissant un faible sourire. C'était gentil de sa part d'essayer de la rassurer, mais elle n'y croyait pas vraiment. Sa question n'avait pas été posée au hasard. C'est vrai ça, pourquoi l'avait-il invité ? Pour voir si tu viendrais réellement. Elle n'aurait peut être pas vraiment de réponse visiblement. Bien joué ! répondit-elle presque amusée.
Elsa s'étira de tout son long. Elle commençait à s'engourdir légèrement assise comme elle l'était. Elle reposa son verre qui n'avait pas quitté sa main. Elle n'était pas décidé à boire ce soir. Tu ne trouves pas ça fascinant, les étoiles ? demanda soudainement Axel. La jeune femme leva les yeux au ciel. Ce dernier était particulièrement bien dégagé. C'était rare de les voir aussi bien. Automatiquement, elle songea aux nuits chaudes de son séjour en Bolivie. Si, c'est dommage que la pollution lumineuse gâche tout. Si tu pouvais les voir de Bolivie, tu serais encore plus admiratif. répondit-elle rêveuse. Là-bas, le fait qu'il y ait peu de grandes villes permettait de voir des ciels comme on en verrait jamais en Europe. Surtout là où elle avait été, perdue au milieu de nulle part. Elle se rendit compte qu'elle en avait un peu dévoilé sur elle en répondant cela. J’ai toujours trouvé ça magique et triste à la fois, car elles finiront par s’éteindre. Un peu comme la vie. Elsa souria. Un peu de poésie dans ce dur à cuire. Elle reporta son regard sur le jeune homme, quittant les étoiles des yeux. C'est vrai ça. Mais au moins, elles auront brillé assez fort pour nous faire rêver. murmura t-elle. La jeune femme réprima un bâillement. Elle s'était levée tôt et le sommeil commençait à la rattraper. Instinctivement elle regarda sa montre. Trois heure du matin. Finalement, le temps était passé assez vite. Je crois que je vais y aller. Il faut que je me lève pas trop tard demain dit-elle en se levant. Elle fixa Axel quelques instants avant de sourire. Merci de m'avoir invité, et encore bon anniversaire Elle s'approcha pour lui déposer un bisou sur la joue. Puis sans un mot, sans un regard en arrière, elle fila son chemin.