I Love you but i hate you ► Ausnow

J’étais tellement secoué par ce qui l’était arrivé le matin même, que je ne pus même pas retourner au bureau, je prévenais rapidement mon patron que j’étais désolé et que la fille avait cru s’en prendre à mon jumeau lorsqu’elle avait fait ce cinéma pendant mon déjeuner d’affaire. Il fallut évidemment que je lui explique pendant une bonne demi-heure au téléphone d’où sortait ce jumeau car connaissant mes parents, il n’en avait jamais entendu parler. J’étais certains que ma mère flipperait bien assez tôt lorsque cette histoire lui reviendrait aux oreilles, et ce n’était que justice après m’avoir obligé à venir ici sans même me laisser décider de ce qui était le mieux pour moi. Tout en montant dans un taxi pour rentrer chez moi après avoir passé une bonne partie de mon après-midi au Starbucks, je fis mine de m’intéresser à la vie de mon chauffeur histoire de passer le temps et de me vider l’esprit de toute autre chose. Après tout un sourire pouvait illuminer la journée de cet homme et moi j’avais bien besoin d’échanger des banalités avec un total inconnu pour me vacciner de cette culpabilité grandissante en moi.

Après avoir inséré la clé de mon appart dans la serrure, j’entrais enfin. Il faisait bon vivre, j’allumais immédiatement la lumière, la télé et me débarrassais de mon t-shirt comme j’avais l’habitude de le faire. Une bière à la main, je me posais sur le canapé bien décidé à ne plus travailler de la journée, j’envoyais tout de même rapidement un mail depuis mon iPhone à ma potentielle cliente histoire d’arranger les choses, je savais qu’elle serait sans doute compréhensive après avoir vérifié l’information du jumeau auprès de mon patron, tout était sous contrôle. Une fois allongé j’entrepris d’envoyer un texto a Micah pour lui raconter mon entrevue avec Snow, il m’avait prévenu que si je la croisais elle serait sans doute furax et prête à me frapper partout où elle pourrait m’atteindre. Malheureusement elle avait surtout visé mon cœur, lui qui redevenait peu à peu normal, prêt à aimer et à être aimé en retour venait de se refermer en l’espace de quelques heures. Je lui racontais à quel point elle m’avait énervé en me criant dessus pour rien alors que je ne faisais que m’excuser, il me traita évidemment d’idiot et me fit la morale me rappelant que je lui avais fait bien trop de mal pour qu’elle me pardonne avec un simple « je suis désolé », ce que je comprenais tout à fait en somme, mais je voulais qu’il soit de mon côté, qu’il m’encourage à dire du mal d’elle pour que je puisse oublier et l’oublier plus facilement. Micah me connaissait trop bien pour entrer dans mon jeu et bien évidemment il coupa court à la conversation pour me dire ce qu’il en pensait et que je devais attendre le soir même pour me prononcer sur une potentielle relation avec elle. Après tout je n’étais même pas sûr d’en avoir envie, je tenais à elle c’est vrai mais je ne voulais pas qu’elle passe son temps à me reprocher mes fautes passées alors que j’essayais tant bien que mal d’y échapper. Une fois mon portable raccroché, tout devint très calme en dehors des cris des supporters et du rebond de la balle sur le parquet du terrain de basket. Je fermais les yeux et bien vite je m’endormis, comme pour me réveiller le lendemain, espérant être sorti de ce cauchemar qui semblait sans fin. Je fus sorti de mes rêveries lorsque la sonnette retentit. Elle était venue, elle était là et moi je ressemblais à un vieux clodo, je sentais aussi mauvais qu’après une séance de sport et en plus j’avais une tête de zombie. Je me passais rapidement de l'eau sur le visage et m’aspergeais le torse de petites gouttes histoire de faire croire que j’étais en pleine séance de sport et non en pleine sieste crapuleuse avant d’aller ouvrir la porte. Je la regardais de haut en bas, elle semblait s’être apprêtée juste pour moi ce que je trouvais déjà encourageant. Je t’en prie, entre. Je me doutais que tu viendrais, désolé j’étais en train de faire un peu de sport histoire de me vider l’esprit. Tu veux boire quelque chose ? Je la laissais entrer et s’installer, tandis que je me dirigeais vers la cuisine pour attraper une autre bière dans le frigo, attendant sa réponse, je décapsulais la mienne pour en boire une gorgée, j’allais en avoir besoin. J’espère que tu as eu le temps de réfléchir à ce dont nous avons parlé ce matin, je sais que c’est difficile et que je t’ai mise devant le fait accompli, mais j’ai vraiment changé, j’aurais aimé que tu puisses le voir. Je lui fis un léger sourire tandis que j’attrapais mon t-shirt posé sur le canapé afin de m’éponger le visage et le torse. Je me posais face à elle histoire qu’elle ne puisse plus m’échapper, il était temps de jouer cartes sur table et elle devait me dire clairement si nous étions devenus de parfaits étranger ou si quelque chose était encore possible.

La voyant débouler chez moi, j’étais déjà même surpris qu’elle ait fait le premier pas. Je me demandais ce qui avait bien pu la pousser à accepter mon offre après qu’elle m’ait dit mes quatre vérités en pleine face. Un sourire sur les lèvres de contentement, je refermais la porte derrière elle avant qu’elle ne commence à prendre un ton presque inquisiteur, me questionnant sur les potentielles filles qui étaient chez moi. Je sentais déjà venir les reproches sous-jacents et je n’étais vraiment pas d’humeur à les entendre, si j’avais décidé de poursuivre notre « conversation », c’était simplement pour l’apaiser et qu’elle arrête de se fermer au monde à cause d’une crasse que je lui avais faite il y a de ça maintenant un bout de temps. Elle avait réfléchi à notre situation et c’est tout ce que je demandais, je ne voulais plus me battre, j’avais une nouvelle vie ici, j’avais retrouvé mon meilleur pote, un frère dont j’ignorais l’existence, mon quotidien avait pris une tournure que je n’imaginais même pas il y a encore quelques mois, et je trouvais cela vraiment des plus enrichissants. Je n’étais plus le type qui avait besoin d’alcool ou de drogues pour s’amuser, je pouvais très bien me contenter de mes potes maintenant car je savais qu’ils étaient vrais et non plus en train de profiter de ma carte bleue. Moi aussi je suis content de te voir, merci de poser la question. Dis-je simplement en décapsulant ma bière. Elle me suivait du regard et pesait chaque mot qu’elle prononçait comme si ils lui arrachaient la gorge mais semblait bien plus disposée à avoir une discussion normale qu’auparavant. Si tu veux tout savoir sur moi, j’ai un peu de mal à trouver le temps de sortir ici, donc non je n’ai pas le temps de me chercher une copine, même si j’avoue que la solitude parfois me pèse. En même temps il faut dire que je n’en ai pas eu la volonté, j’avais besoin de temps seul pour m’acclimater à ma nouvelle vie à Londres, maintenant que c’est fait je pense que je suis certainement prêt à m’engager dans une relation. Je soutenais son regard afin de voir sa réaction, pensait-elle qu’elle pouvait être cette fille qui me ferait changer du tout au tout ? Elle avait échouer à l’époque et je n’étais pas sûr qu’être en couple et jouer les toutous fidèles était pour moi, mais il fallait au moins que je tente, seulement cette fois-ci je comptais faire les choses bien, plus question de mentir ou de tricher, si je me rendais compte que je n’en étais pas capable je jouerais franc jeu avec elle, après tout quel intérêt de se voiler la face, certaines personnes ne sont tout simplement pas faite pour vivre en couple, on n’y pouvait rien. Lorsqu’elle m’annonça néanmoins que je lui avais manqué, un sourire se dessina instinctivement sur mon visage, je ne pouvais réprimer la félicité que me procurait cette déclaration qui se voulait presque anodine de sa part pour éviter de montrer toute faiblesse que je pourrais y voir. Tout ce que je retiendrai c’est que je t’ai manqué, toi aussi tu m’as manqué, j’avais oublié à quel point tu pouvais être déterminée quand tu veux faire payer une faute à quelqu’un. J’attrapais mon portable dans ma poche afin de commander des sushis et une pizza, au moins nous ne mourrions pas de faim. J’espère que tu as de la place j’ai commandé pour un régiment, et puis au moins c’est une excuse pour te garder chez moi un peu plus longtemps, j’espère que tu ne m’en voudras pas de vouloir faire durer un peu le plaisir. Un clin d’œil plus tard je fis l’innocent, je ne voulais pas qu’elle pense que j’abusais de nouveau, je voulais juste la voir sourire un peu. Ce sourire qui avait tant hanté mes rêves depuis ma connerie.

Elle était quand même très forte pour avoir pu blablater sur de la bouffe pendant une demi-heure afin d’éviter le vrai cœur du problème. Nous faisions comme si tout cela était normal, comme s’il s’agissait d’une simple soirée de routine ou un mec invite sa copine à manger chez lui et à regarder un film. A vrai dire je trouvais ça déroutant car c’était si naturel que ça en devenait presque réel, oui comme si une vie comme celle-là irait parfaitement avec ce nouveau moi que j’avais essayé de créer depuis mon arrivée à Londres. Alors certes je n’avais pas changé j’étais toujours ce dragueur invétéré qui aurait fait n’importe quoi pour obtenir ce qu’il voulait, mais en même temps j’avais vraiment l’impression que Snow et moi avions une histoire inachevée, et j’étais fier de l’avoir retrouvé ici aujourd’hui. Tu sais je ne compte pas te mettre au régime, j’ai commandé des pizzas et des sushis, rien de plus gras et de plus appétissant au monde, il faut dire aussi que j’ai tellement la flemme de cuisiner que mes repas du soir se limitent bien souvent à ça. Le midi je mange à l’œil au resto pour mes rendez-vous clients donc je dois dire que je suis plutôt tranquille à ce niveau-là. Buvant une gorgée de ma bière je m’empressais d’ajouter. Ah oui et parfois je risque de me prendre des cafés dans la figure mais ça c’est seulement accessoire évidemment. Je la bousculait légèrement de l’épaule comme pour la taquiner un peu puis levait les yeux au ciel revoyant l’absurdité de la situation qui avait eu lieu le matin même. Jetant un œil à ma montre je me disais que le repas ne serait sans doute pas là avant une bonne demi-heure vu le trafic qu’il y avait dehors, et je n’étais pas franchement pressé de commencer à manger de toute façon. J’avais une toute autre chose en tête. Je vins m’asseoir tout à côté d’elle, enlevant quelques miettes de chips qu’il restait au coin de ses lèvres en riant. On dirait une gamine de 10 ans, ça me rappelle cette fois ou nous étions sortis ensemble et que tous les restaurants étaient fermés parce qu’on avait oublié que c’était un jour férié, et lorsque j’ai trouvé cette fameuse barre de chocolat dans le fond d’une de mes poches, tu avais faillis me manger la main avec pour l’avoir, tu devrais te méfier on va finir par croire que tu es une bête sauvage bonne à enfermer. Ma main était venue machinalement caresser son visage après avoir viré les fameuses miettes. Nos yeux étaient restés concentrés sur ceux de l’autre et j’avouais que j’avais du mal à m’en détourner. Cette scène me rappelait ce que j’avais vécu en Californie, j’étais comme perdu dans mes rêveries et presque comme si tout cela n’était pas réel je vins déposer un baiser sur ses lèvres, tout d’abord doux et innocent puis me rapprocha encore un peu jusqu’à être complètement collé à la jeune fille, l’allongeant sur le canapé. Je m’étais légèrement emballé et me rendit compte de ce que je faisais alors que j’étais déjà prêt à retirer mon pantalon. Je repris une bonne bouffée d’air afin d’oxygéner mon cerveau comme il faut avant de me redresser et d’essayer de me calmer un peu. Je… excuse-moi, je me suis laissé emporter par l’instant, je n’aurais pas dû être aussi direct, mais tu me connais je suis tellement impulsif parfois. Je passais une main dans mes cheveux, m’enfonçant dans le canapé, après tout peut être attendait-elle que je fasse le premier pas comme j’avais toujours eu le don de le faire auparavant. Je ne m’embarrassais jamais de détails et je fonçais bien souvent sans attendre de réfléchir ce qui me portait préjudice dans ma vie personnelle, rarement dans ma vie professionnelle car tout était question de risques et de tchatche dans ce métier. Si elle se mettait à me crier dessus ou me frapper, au moins je saurais à quoi m’en tenir.

La réaction de la jeune femme fut immédiate et plutôt clair, elle se leva du canapé pour courir à la salle de bain. Je ne savais pas ce que j’avais pu faire de mal mais au moins j’étais fixé, elle était sans doute loin d’avoir autant envie de moi que j’avais envie d’elle. Il s’agissait un peu d’un interdit que je voulais briser, elle était là à mettre de la distance entre nous, me rappelant mon passé et à quel point jamais elle ne pourrait me pardonner, puis enfin venait avouer que je lui avais manqué et n’avait pas pipé mot lorsque j’avais ressasser de vieux souvenirs de notre relation passé. J’avais eu tellement envie de l’embrasser depuis que je l’avais revu, elle était toujours la même, elle n’avait pas changé, elle était sans doute plus endurcie par le temps et les épreuves, mais je ne pouvais pas m’empêcher de revoir cette jeune femme qui me faisait rire et oublier tous mes soucis lorsqu’elle venait à faire quelque chose de maladroit ou complètement fou. Je joignis mes mains pour me frotter le visage, passant ensuite mes mains derrière ma tête et explorant le plafond pour y chercher une réponse. Pourquoi est-ce qu’il fallait que les choses soient si difficiles ? Moi qui pensait que ma vie ici, ou personne ne me connaissait ne me poserait pas de problèmes, je passais mon temps à tomber sur des fantômes de mon passé qui étaient soient de bonnes surprise ou parfois faisaient remonter des souvenirs des plus terribles. Me levant du canapé je me dirigeais vers la salle de bain pour écouter à la porte, j’espérais qu’elle n’essayait pas de se suicider en se pendant au rideau de douche ou une connerie du genre. Après tout, la situation était si bizarre que je m’attendais à tout et n’importe quoi. Le livreur ne tarda pas à sonner à la porte me distrayant de mon activité d’espion, je fis un léger sourire car je me sentais soudain comme sauvé par le gong. Me dirigeant vers la porte, j’attrapais mon portefeuille à la volée et ouvrit la porte. Je payais rapidement le livreur, prit ma pizza et retourna vers le salon pour la poser sur la table basse, 2 minutes plus tard les sushis arrivèrent si bien que je posais la totalité de notre repas de ce soir sur la table, elle qui mourrait de faim n’allait pas être déçue, j’avais pratiquement du dévalisé le restaurant pour la nuit. Venant me rasseoir, je jetais un œil vers la salle de bain, toujours aucun bruit en dehors de celui de la pluie qui commençait à tomber la dehors. Lorsqu’elle revint s’asseoir à côté de moi, elle remarqua à peine que j’avais amené la nourriture car elle évitait le plus possible mon regard, c’était tout de même débile, ce n’est pas comme si nous ne nous étions jamais embrassé auparavant, et nous avions fait bien pire que ça ! Bon voila, toi qui avait envie de manger, je pense que tu n’arriveras même pas à finir tout ce qu’on à là, et si on attaquait ? Je lui fis un léger sourire, lui reprenant le paquet de chips des mains. J’attrapais une part de pizza et l’engloutit presque instantanément, j’étais vraiment affamé moi aussi au final. Une boite de nem plus tard, je remerciais le ciel d’avoir inventé la livraison à domicile. Après m’être essuyé les mains et la bouche, je pris une profonde inspiration et me colla au plus profond du canapé. Je crois que je n’avais jamais mangé aussi vite, c’était tellement bon. Me redressant légèrement après quelques minutes, j’entrepris de poser ma main sur la cuisse de la jeune fille ce qui eut comme l’effet d’un électrochoc sur elle, je sentis un frisson lui parcourir le corps et le mien par la même occasion. Je ne vois pas pourquoi faire semblant de nier l’attirance qu’il y entre nous, je sais que je te plais et tu me plais aussi, si je me trompe arrête-moi… lui dis-je tout en commençant à venir l’embrasser dans le cou doucement, passant main mains le long de ses hanches pour arriver jusqu’à ses fesses. Je me reculais légèrement pour avoir une vue d’ensemble de son visage, et d’un geste de la main ramenait une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de reprendre mon combat de plus belle commençant cette fois par son cou puis arrivant doucement à ses lèvres, sur lesquelles je déposais un baiser des plus doux. Je comptais faire durer la torture encore plus longtemps, mais j’imaginais qu’elle devait avoir envie de finir ce qui se trouvait encore là. Je m’éloignais un instant, reprenant une part de pizza et fixant mes yeux tantôt sur la télé, tantôt sur elle pour voir qu’elle serait sa réaction, j’avais hâte.

Après un laïus moralisateur prodigué sur un ton qui se voulait autoritaire, je compris bien vite que sa carapace était maintenant percée. J’allais enfin pouvoir passer aux choses sérieuses, tout cela était un grand jeu pour moi qui avait pris l’habitude de ce genre de fille qui veut jouer les inaccessibles. Bien sur avec elle c’était différent, j’avais des sentiments pour elle, de vrais sentiments, mais je me refusais toujours à l’admettre pour l’instant. J’avais seulement envie de la mettre dans mon lit, de retrouver ce contact doux et chaud et de me sentir aimé. C’était un peu ce qui m’avait toujours manqué, l’amour, le vrai. Mes parents m’aimaient à leur façon mais bon ils ne savaient pas le montrer ouvertement si bien, que suivant leur exemple, je me fermais bien souvent aux gens qui faisaient naître en moi ce genre de sentiments. Micah était simplement mon gros coup de cœur amical, je savais que sans lui je n’aurais pas pu traverser mon adolescence de gosse de riche, sans faire plus de connerie. Certes il m’accompagnait bien souvent dans mes idées loufoques mais il était aussi le seul à pouvoir m’empêcher d’aller trop loin ce qui était parfois bien utile. Snow quant à elle était l’ennemi de mon cerveau, dès qu’il commençait à s’adoucir à cause d’elle il me faisait faire une énorme bourde pour la repousser. Cette fois-ci je comptais bien faire les choses, il était hors de question qu’elle me file entre les doigts une fois de plus, sans que j’ai pu au moins essayer de me laisser aller.Si j’étais toi je ne me vanterais pas trop, tu avais l’air complètement perturbée quand tu es entrée ici et que tu m’as vu torse nu. Tu savais déjà pertinemment que tu voulais me sauter dessus, avoue. Je lui fis un léger sourire tout en posant mon bras de tout son long sur le dos du canapé en mode à l’aise et plein de confiance. Tu me connais, tu devrais savoir que quand j’ai envie de quelque chose, je l’obtiens toujours, d’ailleurs je ne me rappelle pas t’avoir entendu protester… j’avais dit cela tout en me rapprochant peu à peu jusqu’à avoir mes yeux à quelques centimètres des siens, essayant de la faire plier, ce qui marchait assez bien car elle était trop attirée par la bouffe pour s’occuper de ce que je disais, non mais quelle goinfre elle venait d’avaler à une vitesse alarmante la moitié de ce qui se trouvait sur la table et en plus de ça elle en avait mis partout sur elle, une vraie gamine. Et pourtant moi qui aimait les filles apprêtées et parfaite, j’étais conquis. Après qu’elle m’ait élégamment roté à la figure, elle me demanda si je lui plaisais encore. Je soupirais me grattant le menton avant de répondre comme si elle me posait une colle et que je devais y réfléchir un moment. Avant même que je n’ai pu répondre, elle enchaîna sur un fameux action/vérité. Je trouvais l’idée alléchante surtout que je pourrais sans doute la retrouver nue en un instant grâce à une action qu’elle n’aurait pas le choix de mener à terme, mais j’avais d’autres plans pour elle. Etrangement tu n’as pas réussi à me dégoûter… Je m’appuyais ensuite sur le canapé pour faire un mouvement vers elle et tandis que j’essuyais d’un mouvement du doigt le peu de sauce qui lui restait sur la joue, je finis par la caresser doucement avant de glisser dans un murmure. Action… en une fraction de seconde mes lèvres étaient à nouveau apposées aux siennes, cette fois je ne comptais pas la laisser partir, j’avais envie de la câliner, de lui faire l’amour, d’être avec elle tout simplement.