"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici growing apart doesn’t change the fact that for a long time we grew side by side. (barthy) 2979874845 growing apart doesn’t change the fact that for a long time we grew side by side. (barthy) 1973890357
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() message posté Sam 30 Jan 2016 - 12:09 par Invité
Bartholomew Lancaster & Reagan Thredson + I forgive the three days of silence. The day you said you’d steal the moon for me. The sky’s grief that followed. I forgive the year you turned away. Your face lost to the world’s globe, always searching searching searching for a place better than right here. I forgive the sun’s voice, gone tired with the day again. I forgive the time you called me by the wrong name. I forgive your heart’s flinch when she smiled at you. Your city bus eyes. The way they wandered, searching for the right person to sit next to. I’m sorry I wasn’t the right person to sit next to. I’m sorry about my own broken, broken melodies. How they ruined the quiet. I forgive the way you can’t forgive me. The way your hands didn’t even tremble when they let me go.

Reagan raccrocha, observant son téléphone un moment, toujours étonnée d’avoir reçu cet appel. Cela faisait des années, à présent. Des années qu’elle n’avait pas eu de contact direct avec Bartholomew, si l’on exceptait la fois où ils s’étaient croisés en Australie, plusieurs mois plus tôt. Des années et pourtant, elle était toujours son contact d’urgence, pour une raison qu’elle ignorait. Elle savait cependant qu’elle n’avait pas réellement le temps de se poser des questions, l’inquiétude prenant le pas sur la curiosité. D’un geste rapide, elle mis l’ordinateur qui se trouvait à son poste en veille et ramassa son sac, puis son manteau. En quelques pas, elle avait rejoint le bureau de son chef de service. « Je suis désolée, un de mes… proches est à l’hôpital, est-ce que ce serait possible que je parte maintenant ? » Il ne lui restait qu’une heure avant la fin de sa journée, si bien qu’il accepta, comme elle s’en doutait, ne relevant pas l’hésitation qu’elle avait eu avant de dire le mot proches. Elle savait parfaitement que ce n’était plus comment elle pouvait qualifier Bartholomew, pas après leur rupture, pas après ce silence radio de près de quatre ans. Cependant, quelque part, elle avait l’impression que c’était toujours le cas. Que ce serait toujours le cas. Il avait un jour été la personne la plus importante de sa vie et elle savait qu’elle ne pourrait pas l’oublier. C’était sans aucun doute pour cela qu’elle se précipitait vers la première station de bus venue pour aller le voir, après qu’on lui ait dit qu’il sortait du bloc opératoire. Elle n’avait pas eu de détail sur ce qui lui était arrivé et l’inquiétude montait de minute en minute. Elle se doutait cependant que s’il était sorti du bloc opératoire, sa situation devait s’être stabilisée.
Le trajet en bus lui parut interminable, mais elle arriva enfin au Great Ormond Street Hospital et pénétra à l’intérieur, se dirigeant droit vers l’accueil. « Je suis là pour voir Bartholomew Lancaster, » dit-elle d’une traite, espérant que l’hôtesse voit à quel point elle était pressée. Il lui fallut quelques secondes pour trouver l’information, après quoi elle lui donna l’étage et le numéro de sa chambre. Reagan ne souffla qu’un merci avant de se diriger vers l’ascenseur et bientôt, elle se retrouva devant la porte en question. Elle hésita un petit peu, la main levée, prête à toquer. « Vous pouvez y aller, il s’est réveillé il y a une dizaine de minutes. » Elle sursauta et se retourna pour voir un infirmier qui lui souriait, avant qu’il ne s’éloigne. Elle se retourna de nouveau vers la porte, ne toquant pas pour autant. Elle redoutait de le revoir, à vrai dire. La dernière fois, il était au bras d’une autre femme, enceinte jusqu’au cou et il était clair qu’il était passé à autre chose. Reagan n’avait pas réellement eu cette chance, Bartholomew étant la dernière relation sérieuse qu’elle avait eut. Le savoir à Londres également ne ferait que la retenir d’avantage en arrière, elle le savait. Mais elle ne pouvait pas nier qu’elle s’inquiétait. Elle ne pouvait pas nier qu’il comptait pour elle, même s’ils n’étaient plus que des étrangers. Finalement, elle frappa contre le battant, attendit quelques secondes et entra dans la pièce. Elle fit quelques pas à l’intérieur, la bouche sèche. Elle vit immédiatement les bandages qui couvraient son corps et le teint malade qu’il avait et elle se mordit la lèvre, incapable de déterminer si elle devait immédiatement demander ce qui lui était arrivé ou non. Elle ferma la porte derrière elle et s’avança près du lit, les yeux de Bartholomew posé sur elle. « On m’a appelé pour me dire que tu étais ici, » se justifia-t-elle, ne réussissant pas à dire quoi que ce soit d’autre avant d’avoir expliqué sa présence. Elle déglutit, n’osant pas s’asseoir, ayant toujours l’impression d’être de trop. Elle s’éclaircit la gorge. « Comment tu te sens ? » Elle ne savait pas quoi dire de plus, pas alors qu’il n’avait pas encore prononcé un mot. Elle se tut, réalisant qu’il n’avait probablement pas envie de la voir là, réalisant qu’elle n’avait plus rien à faire dans sa vie, à présent.
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() message posté Jeu 4 Fév 2016 - 0:08 par Invité
We are better than the last good conversation we had. Before we blistered tongue like a hot meal consumed without care. Before I – you spread between radio jumbled static & none of them love.Bartholomew lança la pomme, qui lui restait du déjeuner dans l’hôpital, dans les airs, la rattrapant avec son autre main, grimaçant en sentant les muscles de son bras crier au simple mouvement. Il ne devrait pas essayer de faire de tels gestes, mais il ne pouvait rester allongé ainsi plus longtemps. Il devait faire quelque chose, se changer les idées, pour ne plus penser à ce qui l’avait précipité dans cet hôpital. Il revoyait encore trop d’images, et savait que le plus longtemps il restait ainsi cloitré dans une chambre si blanche et dénudée de personnalité, plus il allait se ressasser les images, les odeurs, les douleurs qui lui parcouraient encore le corps. La morphine n’était pas nécessaire, tout simplement parce que s’il ne bougeait pas, il ne ressentait qu’une vague lancinante, et non pas une douleur aiguë. S’il demandait de la morphine, il allait rester plus longtemps, et n’en avait pas envie. Il voulait en sortir, aller menacer Remy de ne pas parler, retrouver sa chienne et l’empêcher de passer tout son temps avec son coloc’, il voulait retourner à sa vie comme si de rien n’était.
Il comprenait enfin les angoisses de Graham. Il comprenait enfin les angoisses de Reagan, tous deux rescapés du tsunami. Il les comprenait, parce qu’il avait les mêmes, qu’il se sentait différent. Changé, et même si l’on disait souvent que cela apportait du bon, il ne voulait faire que machine arrière, remonter le temps pour changer de rue. Arriver sur place plus tôt, faire quelque chose. Eviter les morts.
Bartholomew secoua la tête, serrant la pomme dans sa main, et en prenant rapidement une bouchée. Il allait bientôt sortir, et reprendre son métier. Il allait retourner à la traduction, sachant qu’il allait ensuite retourner dans un autre voyage, mentant encore et encore à ceux qui l’entouraient. Seules ses sœurs et sa mère savaient ce qu’il faisait vraiment pour le gouvernement. Et il trouvait cela idiot en un sens ; il n’était pas James Bond, le sort du monde ne reposait pas sur ses épaules. Un autre pouvait tout amplement faire son travail ; alors que mentir ainsi, constamment, n’allait que le ronger encore plus de l’intérieur.
Il fit tourner la pomme dans sa main, redressant la tête lorsque quelqu’un cogna sur sa porte. Ses yeux s’écarquillèrent en voyant la femme qui entrait, son cœur faisant un bon dans son torse sans sa permission. Reagan Thredson, qu’il n’avait pas vu depuis cet été, lorsqu’il s’était rendu à Sidney avec Scarlet. Qu’il n’avait vu depuis des années, depuis la fin de leur couple en Australie, quelques mois après l’avoir abandonné pour partir du Japon. Son bras, et le fruit avec, se baissèrent, retombant mollement sur le drap. Elle n’avait pas changé, comme si les années n’avaient pas eu d’effet sur elle. Et pendant un moment, il avait l’impression de revenir quatre ans en arrière, de la voir entrer dans l’appartement qu’ils avaient jadis partagé, pendant plusieurs années. Il ne savait pas ce qu’elle faisait là, dans sa chambre d’hôpital, alors qu’il venait de rentrer suite à une attaque à la bombe de Palestine. « On m’a appelé pour me dire que tu étais ici, »dit-elle en tout premier lieu, n’empêchant tout de même pas le froncement de sourcil interrogateur de Bartholomew.
Il se mordit la lèvre inférieure, se souvenant que trop tard qu’il n’avait jamais modifié les configurations de son téléphone, et qu’elles étaient restées les mêmes depuis des années, avec Reagan en numéro d’urgence. Il étira ses lèvres en un sourire. « Comment tu te sens ? »Il fit un geste de la main, invitant Reagan à s’asseoir, avant de lui même se redresser contre le dossier de son lit. « J’ai oublié...désolée du dérangement, » s’excusa t’il, passant une main embarrassée dans ses cheveux. Il voulut soupirer, songeant que ressortir aussi rapidement leur histoire n’était peut-être pas la meilleure idée. « Je vais bien. Rien de grave, vraiment. La routine, tu sais... » Parce qu’extérieurement il allait bien, ce n’était même plus ça le problème. « Et toi ! Comment vas-tu ? Depuis quand t’es à Londres ? » Ils étaient aussi embarrassés l’un comme l’autre, alors Bartholomew soupira. Il n’aimait pas cette tension entre les deux. Pas après ce qu’ils avaient vécu. Oui, ils s’étaient peut-être séparés, mais cela ne changeait rien au fait que pendant de longues années, il l’avait aimé, bien plus que toutes les femmes avec qui il avait eu une relation. Alors il ne pouvait supporter cette ambiance tendue entre les deux, comme deux inconnus que rien de reliait. « Je sais que ça fait longtemps, et que tu as sûrement plein d’autres choses à faire, mais... ça fait plaisir de te voir, Reagan,» offrit-il avec un sourire timide, mais également sincère.


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() message posté Mar 12 Avr 2016 - 21:42 par Invité
Bartholomew Lancaster & Reagan Thredson + I forgive the three days of silence. The day you said you’d steal the moon for me. The sky’s grief that followed. I forgive the year you turned away. Your face lost to the world’s globe, always searching searching searching for a place better than right here. I forgive the sun’s voice, gone tired with the day again. I forgive the time you called me by the wrong name. I forgive your heart’s flinch when she smiled at you. Your city bus eyes. The way they wandered, searching for the right person to sit next to. I’m sorry I wasn’t the right person to sit next to. I’m sorry about my own broken, broken melodies. How they ruined the quiet. I forgive the way you can’t forgive me. The way your hands didn’t even tremble when they let me go.

Reagan avait appris à détester les hôpitaux, au fil des années. L’odeur était toujours la même, dans n’importe quel pays et elle n’arrivait toujours pas à s’y faire. Le blanc omniprésent lui faisait froid dans le dos. Elle s’était toujours jurée d’y mettre le moins souvent les pieds et ce sentiment s’était intensifié après qu’elle y ait séjourné pendant plusieurs semaines en 2011. Elle les évitait du mieux qu’elle pouvait et pourtant, lorsqu’elle avait appris que Bartholomew y était, elle n’avait pas réellement réfléchi. Elle n’avait réalisé son malaise que lorsqu’elle y avait mis les pieds mais avait continué à avancer, inquiète. Elle avait continué à avancer parce que c’était Bartholomew, parce qu’il avait partagé plus de deux ans de sa vie et que lui s’était occupé d’elle lorsqu’elle s’était retrouvée dans une situation similaire. Et finalement, elle s’était retrouvée dans sa chambre et elle avait eu l’impression que les quatre dernières années n’avaient pas existé. Elle avait l’impression d’être en face d’un fantôme de son passé, même impression qu’elle avait eut lorsqu’ils s’étaient croisés à Sydney, quelques mois plus tôt.  Elle nota les bandages qui couvraient son corps mais se força à ne pas trop le fixer, devinant que cela risquait de le mettre mal à l’aise. « J’ai oublié...désolée du dérangement. » Elle sourit, secouant la tête. Cela ne l’étonnait pas qu’elle soit toujours son contact d’urgence et qu’il ait oublié de le changer. C’était le genre de chose qu’il avait toujours fait mais à présent elle comprenait mieux pourquoi elle avait été appelée. Il ne savait pas qu’elle était à Londres, pas plus qu’elle ne savait que lui y était. Elle s’assit finalement, encore un peu réservée, encore un peu gênée par la situation. Elle ne savait pas réellement comment elle devait agir en sa présence, elle ne savait pas réellement ce qu’elle devait dire. Evidemment, elle voulait lui demander ce qu’il lui était arrivé mais elle savait que sa présence était aléatoire ; elle n’était pas réellement en droit de le faire, si bien qu’elle s’assurerait simplement qu’il allait bien avant de repartir. « Je vais bien. Rien de grave, vraiment. La routine, tu sais... » Elle ne répondit rien, réalisant qu’il était à peu près sur la même longueur d’ondes qu’elle. Ils n’étaient plus que des inconnus à présent et n’avaient certainement plus grand chose à se dire. « Et toi ! Comment vas-tu ? Depuis quand t’es à Londres ? » Elle sourit, se doutant qu’il ne s’attendait certainement pas à la voir débarquer dans sa chambre d’hôpital. « J’ai emménagé en septembre, » répondit-elle simplement, ne s’étendant pas sur le sujet. Parce que l’étranger me manquait. Parce que le Japon me manquait. Elle garda ses mots pour elle, ne les laissant pas passer ses lèvres. « Je sais que ça fait longtemps, et que tu as sûrement plein d’autres choses à faire, mais... ça fait plaisir de te voir, Reagan,» ajouta-t-il finalement et elle ne répondit pas tout de suite, surprise. Elle finit par secouer la tête, un nouveau sourire sur les lèvres. « J’avais fini ma journée, de toute façon, » mentit-elle. « Ca me fait plaisir aussi, » ajouta-t-elle finalement, sincère. Elle avait regretté de ne pas lui avoir plus parlé la dernière fois, ayant l’impression d’être de trop. Mais à présent ils n’étaient que tous les deux et il était vrai qu’elle désirait savoir s’il allait bien, hormis le fait d’être à l’hôpital. Même si cela faisait quatre ans, il lui arrivait encore de penser à lui et de se demander ce qu’il faisait, à présent.
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