(✰) message posté Jeu 10 Déc 2015 - 2:39 par Rhiannon O'Connor
Je n’avais jamais été douée quand il en venait à quoique ce soit de manuel, à moins que vous cherchiez à démolir un mur dans ce cas-là j’étais la personne à appeler. Et encore, même ça j’étais capable de taper dans le mauvais mur et tout démolir à la place. En gros il ne valait mieux pas me laisser avec des outils dans les mains si on voulait s’assurer de la sécurité des personnes autour ou des objets. « être littéraire n'empêche pas d'apprendre les bases du bricolage, ça t'éviterais bien des soucis, vu comme tu as l'air maladroite finalement oublie . » « Mon père a essayé crois-moi, mais après avoir cassé chaque nouvelle ampoule que je touchais quand il fallait en changer, et avoir fait des trous dans le mur à plusieurs reprises en essayant de me faire planter un clou pour accrocher quelque chose il a vite compris qu’il valait mieux le faire pour moi et ne pas me laisser utiliser quelconque outil de bricolage pour le bien de tout le monde. Il faut savoir admettre qu’on ne peut pas être bon à tout dans la vie ! » J’aurais aimé pouvoir en faire plus moi-même et ne pas avoir à avoir à appeler quelqu’un dès qu’il y avait un petit truc à faire chez moi, malheureusement j’étais une catastrophe ambulante quand il en venait à ces domaines.
La révélation du beau blond sur ce qui s’était passé la dernière fois que l’on s’était vu avait été une surprise totale, je ne m’attendais pas à apprendre qu’il ne s’était rien passé au final et qu’il avait simplement voulu jouer avec moi et me le laisser croire en voyant que je n’avais aucun souvenir de ce qui s’était passé. J’aurais du lui en vouloir de m’avoir mentit une nouvelle fois et de s’être amusé à mes dépends en voyant l’étant d’embarassement dans lequel j’étais en apprenant ce qui s’était passé, mais la colère avait très vite fait place au soulagement et à la gratitude qu’il ait la décence d’avouer la vérité et qu’au final nous n’avions pas dépassé le stade de quelques caresses. Contrairement à ce qu’il pensait ce n’était pas de le voir en petite tenue qui m’avait choquée, mais sa présence tout court alors que j’avais été claire après notre première rencontre que je ne voulais rien avoir à faire avec lui et que quelques semaines plus tard je le trouvais endormi à mes côtés sans savoir comment il était arrivé là. « ça fait si longtemps que tu ne m'as pas exercé ... » « T’es vraiment qu’un goujat Noam ! Tu sais définitivement comment ruiner le moment ! » A peine je pensais qu’il pouvait se montrer honnête et responsable qu’il remontrait son vrai côté. Je ne savais pas pourquoi je m’étais laissé attendrir un moment. Je savais que j’aurais du ignorer sa remarque mais je n’avais pas pu m’en empêcher.
Pourtant quelques minutes je me surpris moi-même en acceptant son invitation à diner. Je n’étais pas sûre de pourquoi j’avais fais quelque chose de ce genre. Ma tête et mon cœur étaient toujours en total contradiction, et je ne voulais pas laisser le jeune homme espérer qu’il rentrait à nouveau dans mes bonnes grâces et qu’il puisse y avoir quelque chose entre nous un jour. Mais il avait couru à mon secours quand j’en avais besoin et je voulais lui laisser une chance de prouver qu’il avait changé, qu’il n’était plus le trafiquant de drogue qu’il avait été lors de notre première rencontre il y a neuf ans. Axelle m’avait entrainé pour une soirée karaoké où elle devait rejoindre son frère, j’avais essayé de refuser prétextant qu’elle avait besoin de passer du temps avec lui mais elle avait tellement insisté que j’avais fini par céder. A quinze ans je ne pouvais nier que son grand frère était charmant, mais je savais également qu’il était bien trop vieux pour moi. C’est après cette soirée qu’il commença à m’écrire, je n’étais pas sûre de comment il avait eu mon numéro de téléphone, je supposais qu’Axelle le lui avait donné même si je n’avais jamais cherché à en avoir la confirmation. Je repoussais ses avances aussi bien que possible essayant de l’ignorer autant que possible, mais un soir de pluie, il m’envoya des messages à répétition me demandant de le rejoindre au coin de la rue où j’habitais et qu’il y resterait jusqu’à ce que j’arrive. J’avais fini par accepter, me promettant de mettre les choses au clair une fois pour toute, mais je n’avais pas su résister à son charme plus longtemps. C’était le début d’une histoire de quelques mois dont personne n’était au courant à part nous, qui se termina aussi vite qu’elle avait commencé.
J’avais essayé de ne pas observer le jeune homme quand il avait enlevé son tee-shirt, je savais que si je le faisais je ne serais pas capable de résister plus longtemps. Mais les cicatrices que j’avais aperçu avaient fini par me faire faire le contraire et je m’étais rapproché à nouveau du jeune homme pour suivre les traces sur son corps avec mon index. Je pouvais sentir le courant qui passait le long de mon bras alors que je touchais son torse pour la première fois tout comme je sentis le frisson qui parcouru le sien. Je fini par lui demander si les cicatrices étaient toutes arrivées quand il était en prison. Je me laissais faire alors qu’il posait ma main contre son cœur que je pouvais sentir battre sous sa poitrine. « Toutes sauf celle ci. » Je retirais ma main rapidement continuant de tracer ses cicatrices à répétition. « Tu n’as pas le droit ! C’est toi qui es parti, qui m’a abandonné ! C’est toi qui a merdé, pas moi ! » Je savais que j’étais probablement injuste dans mes paroles, mais je ne pouvais pas m’arrêter. J’avais souffert pendant des mois après son arrestation et je ne pouvais pas le montrer car personne n’était au courant de notre relation. La seule personne vers qui je pouvais me tourner était ma meilleure amie, Breena avait été la seule personne que j’avais mis dans la confidence car j’avais confiance en elle et je savais qu’elle n’irait pas répéter mon secret. « la plus grosse m'est arrivé pour sauver un petit jeune, il n'est resté que six mois pourtant pendant tout ce temps j'ai veillais à ce qu'il ne lui arrive rien. » Je me contentais de hocher la tête doucement sans rajouter quoique ce soit. Il avait du courage de vouloir protéger les plus faibles, mais je ne voulais pas le voir en héro alors qu’il était en prison pour avoir dealer de la drogue pendant des années avant de se faire arrêter. Je m’étais laissé aller à me blottir dans les bras du beau blond posant ma tête contre son torse d’où je pouvais entendre son cœur battre. Après quelques secondes je pouvais sentir les lèvres du jeune homme sur les miennes, je commençais à y répondre avant de le repousser légèrement sans sortir de son étreinte pour autant. Je reposais ma tête, cette fois face contre son torse. « pardonne moi … mais j'ai du mal à contrôler mes émotions en ta présence. » « Je suis désolée, je ne peux pas faire ça. Tout est encore trop frais dans ma tête, je ne suis pas prête pour ça. Je ne sais pas si je le serais un jour. » Je ne voulais pas donner de faux espoirs au beau blond qu’il pouvait y avoir quelque chose entre nous à nouveau, je n’étais pas sûre de ce que je voulais et de ce que je ressentais. Sentir ses lèvres sur les miennes faisait remonter des souvenirs d’il y a neuf ans et des sentiments qui je pensais avaient disparus, mais je ne voulais jouer ni avec ses sentiments ni avec les miens. Je pouvais sentir les larmes couler sur mes joues à cette réalisation alors qu’il continuait. « et ne soit pas désolé pour ce qui me soit arrivé là-bas tu n'y es pour rien, le seul à blâmée c'est moi … c'est ses cicatrices qui me rappel ce que je ne veux plus. Chaque fois que je les vois, je me rappel l'enfer d'être là-bas et pour rien au monde je voudrais y retourner. » Je hochais la tête dans son torse sachant que je n’étais pas capable de parler sans révéler les larmes qui coulaient sur mes joues. J’espérais que le jeune homme n’ait rien vu et qu’elles puissent disparaitre avant que j’ai à reprendre la parole. Je savais que j’aurais du m’éloigner du jeune homme, sortir de son étreinte mais je ne pouvais pas, pas tout de suite. Je voulais simplement rester dans ses bras un tout petit peu plus longtemps sachant que ce serait la dernière fois avant longtemps que cela arriverait, si cela devait se reproduire un jour.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 10 Déc 2015 - 14:00 par Invité
« Mon père a essayé crois-moi, mais après avoir cassé chaque nouvelle ampoule que je touchais quand il fallait en changer, et avoir fait des trous dans le mur à plusieurs reprises en essayant de me faire planter un clou pour accrocher quelque chose il a vite compris qu’il valait mieux le faire pour moi et ne pas me laisser utiliser quelconque outil de bricolage pour le bien de tout le monde. Il faut savoir admettre qu’on ne peut pas être bon à tout dans la vie ! » m'expliqua la jeune femme quand je faisais entendre qu'être littéraire ne voulait pas dire qu'on ne pouvait pas être aussi manuelle mais lorsqu'elle me raconte l'histoire de son père je ne pu m'empêcher de rire, et de me dire qu'il faudrait que la jeune femme se trouve un homme manuel parce que sinon bonjour. L'image de la jeune femme en train d'essayer d'enfoncer un clou sur un mur et de faire un trou à la place m'étira un sourire, ça devait être quelques choses … qui sait un jour peux être je me tenterais à lui faire essayer la joie du bricolage mais certainement pas dans mon appartement dans un atelier à cet effet afin d'être sur que si les dégâts sont tel que je peux l'imaginer ça n'est aucune circonstance grave. Sur une planche de bois pour essai ça serait déjà ça on va pas la faire taper directement sur un clou planté dans un mur … mais là encore ce n'était pas encore la question, elle ne serait peux-être pas pour l'idée. Elle était bien trop occupé dans son travail et je n'avais pas vraiment le temps d'éduquer la jeune femme sur le bricolage, pas pour l'heure. « Faudrait réessayer avec le temps les gens changent. »
Elle avait fini par s'intéresser aux dommages qui m'avait été fait en prison, et alors qu'elle demandait si toute ses cicatrices venaient de prison, j'avais posé ma main sur la mienne en expliquant que celle de mon cœur non, elle retira sa main pour repasser son index sur chacune d'elle « Tu n’as pas le droit ! C’est toi qui es parti, qui m’a abandonné ! C’est toi qui a merdé, pas moi ! » elle exagérait un peu, ce n'est pas comme si j'avais eut le choix de partir mais j'étais le principal responsable de ma détention, d'avoir abandonné à la fois Rhiannon et Axelle, je baisais le regard avant de fixer ses yeux aux prunelles bleu/gris qui me touchait tout autant. Chaque fois que je pouvais être en sa présence c'est comme si le temps se mettait sur pause ou que l'espace de se temps on nous transporter sur une autre planète rien qu'elle et moi … mais ce n'était pas le cas. « Et ma connerie n'a censé de me hanté … si je pouvais revenir en arrière je ferais les choses autrement et aujourd'hui on serait peux être encore ensemble … peux-être même avec une petite tête. »
« Je suis désolée, je ne peux pas faire ça. Tout est encore trop frais dans ma tête, je ne suis pas prête pour ça. Je ne sais pas si je le serais un jour. » avoua la jeune femme se collant contre mon torse et je sentais l'humidité provenant de sa joue, elle pleurait ? Mais pourquoi ? Je passais ma main dans ses cheveux avec une infinie tendresse, déposer mes lèvres sur son front « Ne le sois pas … j'ai tout gâché il y a neuf ans. » laissais-je sortir de mes lèvres, le ton de ma voix emplie de tristesse avant de rajouter « pourquoi pleures-tu ? Qu'ai-je fais ? » j'entourais une mèche blonde autour de mon doigt faisait des tortillons, je voudrais que ce moment s'éternise et que jamais elle ne s'en aille mais à un moment donné elle ferait comme elle le fait si souvent, elle me repoussera … me laissant sur ma soif. « J'aime pas que tu pleures tu le sais, j'ai jamais aimé voir ses gouttes d'eau dans tes yeux si magnifique. »
Rhiannon O'Connor
membre de la version
» Date d'inscription : 15/06/2015
» Messages : 1823
» Pseudo : Anne
» Avatar : Emily Bett Rickards
» Âge : 29 ans
(✰) message posté Jeu 10 Déc 2015 - 14:46 par Rhiannon O'Connor
« Faudrait réessayer avec le temps les gens changent. » « Mmmm t’as pas vu mes deux mains gauches alors ! Il y a des choses qui ne changent jamais, crois-moi ! » Si il y avait quelque chose qui se cassait à la maison on pouvait être sûre que j’étais la dernière à l’avoir touché et le bricolage n’était définitivement pas en reste de la malédiction que je portais depuis que j’étais toute petite. Mon père se plaisait à dire que si il voulait remplacer quelque chose dans la maison il suffisait de me le laisser pendant quelques heures et on pouvait être sûr que cela allait finir au sol en milles morceaux et qu’il allait falloir en acheter un nouveau. Malheureusement il n’avait pas vraiment tord, c’était ce qui arrivait en général.
J’avais fais de mon mieux pour détourner les yeux du corps du beau blond quand il avait enlevé son t-shirt mais les cicatrices que l’on pouvait y voir avaient fini par attirer mon regard et c’était comme hypnotisée que je m’étais approchée de lui pour les toucher tout en demandant confirmation qu’il s’agissait de cicatrices qu’il avait eu en prison. Quand il avait prit sa main pour poser la mienne sur son cœur en précisant que cette dernière n’en venait pas j’avais reculé la mienne tout aussi rapidement. Il n’avait pas le droit de dire des choses de ce genre. Il n’avait peut-être pas décidé de partir, mais c’était le cas parce qu’il avait choisi de vivre un mode de vie illégal et que cela avait fini par le rattraper. J’avais fais de mon mieux pour cacher ce que je ressentais pour ne pas faire découvrir aux personnes qui m’entouraient que je fréquentais quelqu’un de plus âgé, mais au fond de moi j’avais le cœur brisé. J’avais passé des soirées enfermée dans ma chambre à pleurer sur le départ du jeune homme tout en sentant la colère s’emparer de moi à chaque fois que je pensais à ce qu’il faisait de sa vie. « Et ma connerie n'a censé de me hanté … si je pouvais revenir en arrière je ferais les choses autrement et aujourd'hui on serait peux être encore ensemble … peux-être même avec une petite tête. » « Tant mieux si elle t’as hanté, ça t’aura peut-être servi de leçon ! Avec des si on referait le monde. » Je n’aurais jamais imaginée que je pouvais me montrer aussi froide quand on revenait au sujet du temps qu’il avait passé en prison ces neufs dernières années, mais je n’arrivais pas à faire abstraction de la façon dont il avait été arrêté devant mes yeux alors que je n’étais qu’une adolescente et de la raison pourquoi il se retrouvait avec les menottes aux poignets. Je ne voulais pas penser à ce qui aurait pu se passer si il n’avait pas été arrêté, je préférais couper court avec le proverbe concernant les si, avant de dire que si les choses avaient été différentes peut-être qu’il serait toujours dealer et que je serais toujours aussi crédule à ne pas voir ce qui se trouvait devant moi comme son nez au milieu de la figure.
Je l’avais repoussé gentiment avant d’enfouir mon visage dans son torse alors qu’il venait de m’embrasser. Je n’étais pas prête à ce qu’il se passe de nouveau quelque chose avec le beau blond. Je n’étais pas sûre d’être prête à me lancer dans une nouvelle histoire tout court, mais tout ce que mon cerveau me disait était qu’il m’avait fait souffrir une première fois et qu’il n’y avait pas de raison qu’il ne recommence pas dans le futur si je le laissais entrer à nouveau dans ma vie. « Ne le sois pas … j'ai tout gâché il y a neuf ans. » Je ne prenais pas la peine de répondre quoique ce soit sur le fait qu’il avait tout gâché et que je ne devais pas être désolée. Nous savions tous les deux que c’était la simple vérité. Mais surtout je voulais lui cacher les larmes qui coulaient sur mes joues et qui seraient présente dans ma voix si je laissais un son sortir de mes lèvres. Mais mon silence n’avait pas l’air d’avoir réussi à cacher les émotions qui sortaient sans un son. « pourquoi pleures-tu ? Qu'ai-je fais ? » Je ne savais pas quoi répondre à la première partie de sa question. Je ne pouvais, ni ne voulais, lui dire la vérité que les sentiments que je pensais éteints à son égard étaient simplement endormis depuis neuf ans mais que même si je pouvais encore ressentir quelque chose pour lui cela ne changerait rien aux choses. « Tu n’as rien fais. Je suis désolée, je n’aurais pas du te demander de venir ce soir, c’était une mauvaise idée. » J’essayais de me pousser à sortir des bras du beau blond mais je pouvais le sentir jouer avec une de mes boucles et je n’arrivais simplement pas à trouver le courage de sortir de cette étreinte. Je savais que plus je restais dans cette position plus il allait être difficile de le repousser et de m’éloigner de lui à nouveau, mais je pouvais sentir la chaleur de son corps contre ma joue posée contre son torse, entendre son cœur battre à l’intérieur de sa cage thoracique et respirer son parfum et je n’avais pas envie que cela se finisse même si ma tête essayait de me faire voir raison et de me dire que je devais trouver un moyen de congédier le beau blond pour me retrouver toute seule à nouveau. « J'aime pas que tu pleures tu le sais, j'ai jamais aimé voir ses gouttes d'eau dans tes yeux si magnifique. » Il n’y avait rien à répondre à la remarque du jeune homme, j’essayais cependant de sécher les larmes qui coulaient sur ma joue sans que de nouvelles sortes de mes yeux. « Je crois que ce serait mieux si tu rentrais chez toi, je suis désolée. » Je ne voulais pas me montrer ingrate alors qu’il avait volé à ma rescousse, mais je savais que si ce n’était pas lui qui s’éloignait je ne serais pas capable de le faire moi-même.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 10 Déc 2015 - 19:07 par Invité
Enfermé derrière des barreaux avec seulement une petite fenêtre nous permettant de voir un peu le turquoise du ciel, n'ayant comme activité que le sport ou parfois la lecture voir nous permettre de faire des études nous laissait surtout un nombres d'heures pour réfléchir. Quand on avait pas peur au détour d'un couloir à se faire poignarder comme il m'était arrivé une fois ayant tenter de prendre sous mon aile Gabriel, certaines personnes n'avaient pas été enchanté que je le prenne sous ma protection évitant que celui-ci devienne la femme d'un homme en manque de sexualité. Et bien que j'ai été aussi dans cette position jamais je n'ai faibli de ramasser la savonnette … c'est d'ailleurs grâce à la protection du clan des russes que j'avais tenu toutes ses années sans presque aucune égratignure mais malgré ça je me suis fait transpercé à trois reprises … j'entendais souvent mon nom la nuit, ajouté de menace à mon égard, j'avais été soulagé quand je comptais les jours de ma sortie et qu'il ne m'en restait que dix. Pourtant même si j'avais hâte j'avais appréhendé ça comme jamais, j'avais réussi mon premier challenge qui était de trouver un emploi. J'expliquais alors à la jeune femme que quelques part je regrettais avoir fait ce choix de vie, si à l'époque j'avais su que je serais tombé amoureux de la belle blonde je ne m'y serais pas lancé les yeux fermés, j'aurais fait le choix d'une vie normal et ennuyant galérant les fins de mois parce qu'on gagnait pas assez . Mais ça ne s'était pas passé comme ça.
« Tant mieux si elle t’as hanté, ça t’aura peut-être servi de leçon ! Avec des si on referait le monde. » elle avait raison avec des si on referait le monde et malheureusement je ne pouvais pas le faire, sinon j’effacerais d'un coup de gomme le cartel, ou j'arrêterais avant que la police se rapproche trop de moi et m'enferme pour toutes ses années … mais ce n'était pas possible j'avais perdu neuf année de ma vie, j'avais sans doute fait souffrir Rhiannon tout comme j'avais fait souffrir ma sœur. Elle avait sans doute pas pu parler à quiconque de notre histoire et encore moins à son amie, à ma sœur puisqu'on lui avait caché sciemment, je n'imagine pas sa réaction … elle était si jeune et moi beaucoup plus vieux qu'elle, ses parents m'auraient sans doute enterré vivant si ils avaient eut le moindre doute .Quand à ma sœur je ne sais pas, elle aurait pu se réjouïr de me voir heureux ou me détester parce que je sortais avec son amie … peux-être qu'il faudrait que je lui avoue tout à celle-ci, faire un méa culpa complet pour redémarrer sur de bonnes bases mais le fait d'évoquer notre histoire me glaçait le sang. « Il n'est pas interdit de rêver si ? »
Alors qu'elle pleurait, ayant cesser de parler sans doute pour ne pas que je m'en rend compte c'était loupé, elle était collé contre moi, il n'était pas difficile de sentir l'humidité provenant de ses yeux coulant le long de ses joues. Ne sachant pas ce que j'avais fait je lui demandais, je n'aimais absolument pas faire pleurer une fille et encore moi Rhi', je l'avais tellement blessé par le passé que je ne voulais pas recommencer. « Tu n’as rien fais. Je suis désolée, je n’aurais pas du te demander de venir ce soir, c’était une mauvaise idée. »pourtant ce n'était pas évident, elle se montrait d'une extrême froideur qui me déstabilisé, et malgré tout mon caractère je ne pouvais pas l'écraser. « En quoi c'était une mauvaise idée ? Ton robinet est réparé que je sache … » citais-je alors qu'elle me faisait par de son souhait de me voir partir de chez elle « Je crois que ce serait mieux si tu rentrais chez toi, je suis désolée. »en quoi c'était mieux ? Je relâchais la mèche de cheveux entrelacé entre mes doigts, restant stoïque, je soupirais … « En quoi ça serait mieux ? Sayez t'as eut ce que tu voulais tu me balance comme une vieille paire de chaussette usagées ? »je tentais de rester calme mais mon cœur s'emballait, rentrant en tachycardie, j'avais vraiment l'impression qu'elle m'est appelé juste pour son robinet et rien d'autre et ça me mettait hors de moi. « J'arrive plus à te comprendre Rhi' alors okay je t'ai blessé, j'ai étais un vrai enfoiré en te mentant sur ma situation à l'époque mais j'essaye de me rattraper … et malgré les sentiments que j'ai à ton égard je vais lâcher à un moment donné … tu veux que je parte très bien mais la prochaine fois que t'as besoin de quoi que ce soit m'appelle pas je suis pas un pigeon. »lâchais-je, mettant mes mains dans les poches de mon pantalon, elle n'avait pour l'instant pas bougé de sur mon torse mais si elle voulait que je partirais je le ferais, j'aime pas passer pour un con et encore moi qu'on se serve de moi.
Rhiannon O'Connor
membre de la version
» Date d'inscription : 15/06/2015
» Messages : 1823
» Pseudo : Anne
» Avatar : Emily Bett Rickards
» Âge : 29 ans
(✰) message posté Ven 11 Déc 2015 - 1:04 par Rhiannon O'Connor
Entendre le beau blond mentionné ce que les choses auraient pu être si il n’avait pas été en prison il y a neuf ans, si il n’avait pas intégrer le cartel pour lequel il trafiquait de la drogue, était la dernière chose que je souhaitais. Je ne voulais pas avoir l’occasion de penser à ce qui aurait pu être si il était resté avec moi. Serait-on resté ensemble ? Ou au contraire, autre chose nous aurait-il séparé ? Aurait-on déjà eu un enfant ou au contraire aurait-on simplement décidé du temps qui nous était donné juste tous les deux. Je ne voulais pas faire de suppositions de ce qu’il aurait pu être alors que l’on ne pouvait pas revenir en arrière pour voir ce qui se serait passé. Cela rendait simplement les choses plus difficiles encore de se dire que nous aurions pu être heureux pendant des années et peut-être fonder une famille. Je ne voulais pas imaginer que cela était possible. Alors oui il n’était pas interdit de rêver, mais parfois il valait mieux le faire en silence. « Il n'est pas interdit de rêver si ? » Je haussais simplement les épaules sans rajouter quoique ce soit, je n’avais pas envie de commencer un argument sur le fait qu’il n’était pas obligé de rêver à voix haute et que je ne voulais pas imaginer qu’une vie tous les deux aurait été possible si il n’avait pas été envoyé en prison.
Les larmes s’étaient mises à couler sur mes joues alors que je venais de repousser le beau blond qui m’avait embrassé alors que je m’étais blottie dans ses bras. J’aurais aimé que ces sentiments que j’avais enfouie pour lui ne remontent pas à la surface comme ils venaient de le faire, c’était plus facile d’écouter la voix dans ma tête qui me disait de rester éloignée de lui quand ce genre d’émotions ne venait pas s’y mélanger. Mon corps mourrait d’envie de sentir le contact chaud de ses lèvres sur les miennes à nouveau, mais je savais au fond de moi que je ne pouvais pas le faire, pas maintenant, pas tant que je n’avais pas fais le tri dans mes pensées et mes émotions. Je n’étais pas prête à me lancer dans une nouvelle relation, pas tant que je n’arrivais pas à avoir confiance en lui à nouveau. Il y avait toujours cette peur qu’il retourne vers la vie qu’il avait connu avant la prison et je ne pouvais pas revivre la même chose une deuxième fois. Je m’étais excusée en rajoutant que je n’aurais pas du lui demander de venir. « En quoi c'était une mauvaise idée ? Ton robinet est réparé que je sache … » « Pour ce qui vient de se passer ! J’aurais du me tenir à l’écart ! Ca m’éviterait d’avoir à te faire du mal comme je viens de le faire ! J’aurais trouvé une autre solution pour le robinet… » Je ne voulais pas blesser le jeune homme en le repoussant. Mais il fallait que je me protège, j’avais souffert une première fois par sa faute, et la blessure de ma rupture avec Ryan était encore trop fraiche, je ne voulais pas avoir à vivre la même chose encore une fois. Je préférais couper court maintenant plutôt que dans quelques semaines ou quelques mois. Pourtant je n’avais fais aucun effort pour me détacher de l’étreinte du beau blond, je restais blottie contre lui ma tête contre son corps, même quand je lui demandais gentiment de partir. « En quoi ça serait mieux ? Sayez t'as eut ce que tu voulais tu me balance comme une vieille paire de chaussette usagées ? » « Tu es injuste et tu le sais ! Comment est-ce que tu peux penser que je sois capable de faire quelque chose de la sorte ! » Je ne lui avais jamais demandé de m’embrasser et de gâcher le moment que nous avions un moment plus tôt. J’avais essayé de comprendre ce qui lui était arrivé, de lui laisser une chance de s’ouvrir, et d’essayer de faire un effort pour que l’on réapprenne à nous connaitre. J’avais même accepté son invitation à diner alors que ma tête me disait que c’était une mauvaise idée ! « J'arrive plus à te comprendre Rhi' alors okay je t'ai blessé, j'ai étais un vrai enfoiré en te mentant sur ma situation à l'époque mais j'essaye de me rattraper … et malgré les sentiments que j'ai à ton égard je vais lâcher à un moment donné … tu veux que je parte très bien mais la prochaine fois que t'as besoin de quoi que ce soit m'appelle pas je suis pas un pigeon. » Je reculais d’un pas à sa remarque ! Il pensait vraiment que je jouais avec lui ? Alors que c’était ce que je cherchais à éviter justement ? Je ne voulais pas laisser nos émotions parler ce soir et le renvoyer chez lui le lendemain après une nuit ensemble parce que je n’étais pas prête à avoir une relation avec lui pour le moment. Je me laissais glisser contre le comptoir avant de m’asseoir à même le sol les genoux replié contre moi, mon visage dans mes mains. « T’es vraiment qu’un salop Noam ! Tout ce que tu vois c’est toi, toi et encore toi ! Tu ne sais pas ce que ça a été pour moi il y a neuf ans ! Je cherche vraiment à te laisser une chance, j’ai accepté un diner avec toi bordel ! Mais je ne peux pas être celle que tu attends, pas maintenant ! Je ne sais pas si je le serais un jour ! Mais j’ai besoin de temps, d’apprendre à te faire confiance ! Savoir au fond de moi que je n’ai pas à remettre en doute chacun de tes mots chaque fois que tu pars travailler parce que j’ai un doute sur ce que tu fais vraiment ! Je ne veux pas que l’on passe la nuit ensemble et te repousser demain parce que je ne suis pas prête à avoir une relation pour le moment ! Et malgré ce que je peux ressentir, je n’ai pas envie de jouer avec tes sentiments pour passer la nuit avec toi. Sors de chez moi ! » Sortir ce que j’avais sur le cœur me faisait du bien au fond, mais je savais que si il partait comme je venais de le lui ordonner à nouveau il n’y avait aucune chance pour un futur entre nous, si il franchissait la porte maintenant cela voulait dire qu’il sortait de ma vie pour de bon.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 11 Déc 2015 - 12:35 par Invité
Le désir non dissimulé que j’éprouvais pour la jeune femme ne faisait que de me tarauder et d'avantage quand elle était en ma compagnie et je ne voyais aucune solution pour tentait de me soulager de cette souffrance. L'attirance et les sentiments que j’éprouvais depuis toutes ses années n'avaient pas disparu loin de là même mais pourtant son caractère et se froideur me laissait mutilé. « Pour ce qui vient de se passer ! J’aurais du me tenir à l’écart ! Ca m’éviterait d’avoir à te faire du mal comme je viens de le faire ! J’aurais trouvé une autre solution pour le robinet… » pourtant le fait qu'elle veut éviter de me faire du mal était appréciable je ne la voyais pas de ce fait comme une personne égoïste et qui pensait qu'à elle, ça aurait pu être le cas. Tout ça était de mon unique responsabilité, c'est ma faute si on se retrouvait dorénavant dans cette situation, je l'avais embrassé par une pulsion qui ne cessait d'être présente mais qu'importe il fallait que je me contrôle si je ne voulais pas perdre ou blesser d'avantage la jeune femme. « Excuse moi je n'aurais jamais dût t'embrasser malgré la tentation qui me tourmente. » C'est avec grandes difficultés que j'avalais les paroles de la jeune femme, et son désir de me voir quitter son appartement eurent l'effet de couteau transperçant mon tissu … je ne savais vraiment pas quoi faire pour qu'elle retrouve le sourire et qu'elle ne me jette pas comme un malpropre, j'aimais sa compagnie et l'espace d'un instant j'avais cru en cette relation, qu'on pouvait se comportait normalement sans se crier dessus ou s'envoyer pété. Mais non tout ça n'était que du vent « Tu es injuste et tu le sais ! Comment est-ce que tu peux penser que je sois capable de faire quelque chose de la sorte ! » j'étais trop pris dans mon orgueil et ma fierté blessé ce qui ne me rendait pas objectif, laissant sortir de mes lèvres des méchancetés, de la cruauté pour répondre quoi que ce soit sur cette phrase, elle avait fini par reculé et se laissait glisser le long du mur. « T’es vraiment qu’un salop Noam ! Tout ce que tu vois c’est toi, toi et encore toi ! Tu ne sais pas ce que ça a été pour moi il y a neuf ans ! Je cherche vraiment à te laisser une chance, j’ai accepté un diner avec toi bordel ! Mais je ne peux pas être celle que tu attends, pas maintenant ! Je ne sais pas si je le serais un jour ! Mais j’ai besoin de temps, d’apprendre à te faire confiance ! Savoir au fond de moi que je n’ai pas à remettre en doute chacun de tes mots chaque fois que tu pars travailler parce que j’ai un doute sur ce que tu fais vraiment ! Je ne veux pas que l’on passe la nuit ensemble et te repousser demain parce que je ne suis pas prête à avoir une relation pour le moment ! Et malgré ce que je peux ressentir, je n’ai pas envie de jouer avec tes sentiments pour passer la nuit avec toi. Sors de chez moi ! » j'acceptais mal le fait qu'elle me traite de salaud et encore moi d'égoïste je n'étais pas comme ça … elle avait beau dire qu'elle me laissait une chance, je n'y croyais pas une seule seconde d'accord elle avait accepter un dîner mais dans ses paroles je ne retenais que le fait qu'elle ne me faisait pas confiance et qu'elle n'arriverait pas à me faire confiance. Ses mots étaient tranchant, et je ne savais pas comment agir face à ça. « c'est moi le salaud ? Non mais je rêve, c'est toi qui m'appelle en dernier recours parce que tu trouves personnes et c'est moi qui passe encore pour le méchant?tu te mens à toi même tu ne me laisses aucune chance, je sais même pas pourquoi tu as accepté ce dîner alors que comme tu viens de le dire tu ne me fais pas confiance et au fond de toi tu sais pertinemment que tu ne me feras jamais confiance. J'ai été si naïf de penser que ça pourrait en être autrement, que tu pourrais me laisser le bénéfice du doute même avec les preuves sous le nez tu me croirais pas alors que mon contrôleur judiciaire y crois c'est quand même fou alors que lui je l'aime pas. Mais cette amour ne mènera à rien n'est-ce pas ? Il restera un fantasme et continuera de me détruire de l'intérieure. » laissais-je sortir tout en tentant de rester calme, ce qui était très dur … je prenais une profonde inspiration, m'agenouillais devant le jeune femme « Je ne t'ai pas dit ou fait sous entendre que je voulais passer la nuit avec toi Rhi' je sais que tu n'es pas prête … que tu as sans doute beaucoup de mal à te remettre de ta rupture avec ton australien … mais je ne suis pas lui, je ne veux pas te faire du mal … je sais que tu n'es pas prête à me croire mais comment veux-tu que je te prouve ma rédemption si tu n'y crois pas toi même ? J'ai plus envie de cette vie là, l'argent n'est pas ma priorité … je te veux toi … alors oui je suis égoïste mais je sais aussi me montrer concilient en comprenant ce que tu ressens. Je suis désolé de t'avoir embrassé … même si j'en meurs d'envie, je comprends que tu ne sois pas encore prête et je serais capable de t'attendre mais seulement si tu le veux aussi … et si un jour je pourrais être sur que tu me fasses entièrement confiance … sans penser à mon passé. Je ne veux plus cette vie là entend le , mais je ne sais pas comment te le prouver mis à part en me filmant tout les jours. » finis-je par dire en posant ma main sur la sienne. « Je ne veux pas te mettre mal à l'aise ni te faire souffrir, je ferais tout pour contrôler mes envies si tu le désires … mais si tu veux plus me voir je le comprends et obéirais. »
Rhiannon O'Connor
membre de la version
» Date d'inscription : 15/06/2015
» Messages : 1823
» Pseudo : Anne
» Avatar : Emily Bett Rickards
» Âge : 29 ans
(✰) message posté Ven 11 Déc 2015 - 14:48 par Rhiannon O'Connor
Je me rendais compte que j’étais injuste avec le beau blond, au fond de moi j’avais eu envie de ce baiser autant que lui, mais je n’étais pas prête à laisser parler mon cœur et préférait écouter ce que ma tête disait était le mieux pour moi tout en le laissant porter la culpabilité car c’était lui qui avait commencé un baiser auquel j’avais partiellement répondu. « Excuse moi je n'aurais jamais dût t'embrasser malgré la tentation qui me tourmente. » J’étais partagée entre l’envie de partager les tords et celui de le laisser porter la responsabilité de ce baiser tout seul. Je lui avais probablement envoyé des signaux pouvant porter à confusion en venant me blottir contre lui après avoir suivi chacun de ses cicatrices avec le bout de mon index. Si j’admettais ma mauvaise foi et qu’il n’était pas tout à fait responsable j’allais passer pour une lunatique qui changeait d’avis comme de chaussettes, mais si je ne le faisais pas je savais que j’allais me sentir coupable de le faire culpabiliser alors que je l’avais déjà repoussé. « Et je n’aurais pas du venir me blottir dans tes bras comme je l’ai fais. Je réalise que cela pouvait prêter à confusion. » Je n’avais jamais été du genre à me comporter de cette façon, de passer d’une personne froide à douce en un claquement de doigts. Je m’emballais de cette façon uniquement quand je me retrouvais face au beau blond, le conflit intérieur ressortait à chaque fois. C’était comme si tour à tour l’ange qui se trouvait sur une épaule et le diable qui se trouvait sur l’autre prenaient la parole et se faisait un combat pour savoir lequel allait gagner.
J’étais blessée plus encore que je ne le montrais qu’il puisse penser un seul instant que j’avais simplement cherché à l’utiliser. Je n’avais jamais voulu en arriver là, oui je l’avais appelé parce que personne d’autre n’était disponible, mais j’aurais pu appeler un plombier si je n’avais vraiment pas envie de le voir et d’avoir à faire à lui. Si je lui avais demandé son aide c’était dans l’espoir que l’on puisse commencer à réapprendre à ce connaitre, mais si le début de la soirée c’était bien passé tout allait de mal en pire depuis que je l’avais repoussé doucement. Si je m’étais montrée agressive en lui demandant de partir ou dans quoique ce soit que j’avais dit j’aurais pu le comprendre, mais j’avais tout fait calmement afin de pouvoir prendre le temps de réfléchir à ce qui s’était passé et de faire le tri dans ce qui se passait dans ma tête et dans mon cœur. Je savais que je ne pouvais pas laisser ce conflit intérieur prendre le dessus sur ma vie, j’avais juste besoin qu’il me laisse du temps. Qu’il me permette de réapprendre à le connaitre et à laisser les choses suivre leur cours afin de pouvoir lui faire confiance à nouveau. Mais il déformait tout ce que je disais et faisait comme si j’avais dit tout le contraire. Je m’étais laissé glisser à même le sol prenant ma tête entre mes mains tout en laissant les larmes glisser librement sur mes joues alors qu’il continuait dans sa lancée. « c'est moi le salaud ? Non mais je rêve, c'est toi qui m'appelle en dernier recours parce que tu trouves personnes et c'est moi qui passe encore pour le méchant?tu te mens à toi même tu ne me laisses aucune chance, je sais même pas pourquoi tu as accepté ce dîner alors que comme tu viens de le dire tu ne me fais pas confiance et au fond de toi tu sais pertinemment que tu ne me feras jamais confiance. J'ai été si naïf de penser que ça pourrait en être autrement, que tu pourrais me laisser le bénéfice du doute même avec les preuves sous le nez tu me croirais pas alors que mon contrôleur judiciaire y crois c'est quand même fou alors que lui je l'aime pas. Mais cette amour ne mènera à rien n'est-ce pas ? Il restera un fantasme et continuera de me détruire de l'intérieure. » Comment pouvait-il se comporter de cette façon et être aussi agressif alors que je n’avais jamais dis que je ne lui ferais plus jamais confiance. Il ne cherchait pas un instant à se mettre à ma place et à réaliser à quel point il pouvait être difficile de refaire confiance à la personne à qui vous aviez donné votre cœur d’adolescente et qui vous avait mentit pendant des mois sur ce qu’il faisait de sa vie. Si les rôles avaient été inversés au moment de son arrestation peut-être qu’il pourrait comprendre ce par quoi j’étais passé. Je n’avais même plus l’énergie de lui répondre, je secouais la tête négativement sans la relever du creux de mes mains alors qu’il s’arrêtait un moment. Je m’attendais à entendre la porte claquée d’un instant à l’autre, mais à la place je sentais sa présence à ma hauteur alors qu’il reprit la parole calmement cette fois. « Je ne t'ai pas dit ou fait sous entendre que je voulais passer la nuit avec toi Rhi' je sais que tu n'es pas prête … que tu as sans doute beaucoup de mal à te remettre de ta rupture avec ton australien … mais je ne suis pas lui, je ne veux pas te faire du mal … je sais que tu n'es pas prête à me croire mais comment veux-tu que je te prouve ma rédemption si tu n'y crois pas toi même ? J'ai plus envie de cette vie là, l'argent n'est pas ma priorité … je te veux toi … alors oui je suis égoïste mais je sais aussi me montrer concilient en comprenant ce que tu ressens. Je suis désolé de t'avoir embrassé … même si j'en meurs d'envie, je comprends que tu ne sois pas encore prête et je serais capable de t'attendre mais seulement si tu le veux aussi … et si un jour je pourrais être sur que tu me fasses entièrement confiance … sans penser à mon passé. Je ne veux plus cette vie là entend le , mais je ne sais pas comment te le prouver mis à part en me filmant tout les jours. [,,,] Je ne veux pas te mettre mal à l'aise ni te faire souffrir, je ferais tout pour contrôler mes envies si tu le désires … mais si tu veux plus me voir je le comprends et obéirais. » Je ne retirais pas ma main sous le contact de la sienne, me contentant de relever mes yeux humides des mains dans lesquelles ils se trouvaient un instant plus tôt tout en tournant ma main afin de pouvoir serrer celle du beau blond dans la mienne. « Contrairement à ce que tu sembles penser, j’essaie vraiment de croire que tu ais changé. Je ne t’aurais pas appelé ce soir, même en dernier recours, si ce n’était pas pour ça. Je n’ai pas la réponse, j’ai juste besoin que tu me laisses du temps pour réapprendre à te connaitre, à connaitre celui que tu es devenu. Je ne veux pas que tu m’attendes et que tu gâches ta vie pour quelque chose que je ne peux pas te promettre. Je ne veux pas être de ces nanas qui traquent leur compagnon jour et nuit, fouillent dans leur téléphone, leur font passer des interrogatoires dès qu’ils s’éloignent d’elles. Je ne suis pas ce genre de personnes et je ne veux pas le devenir, et si je n’apprends pas à te faire confiance doucement c’est ce qui va arriver et on finira par se déchirer et se détester. Je ne veux pas que tu te filmes tous les jours, ni que tu me fasses un compte rendu de tes journées. Si j’avais la réponse de comment pouvoir te faire confiance à nouveau les choses seraient tellement plus faciles, mais il n’y a pas de recette miracle malheureusement. Il faut laisser le temps faire les choses. J’aimerais te promettre que je serais prête à le faire dans une semaine ou dans un mois, mais je ne peux pas faire ça. Je suis désolée, mais je ne veux pas que tu sortes de ma vie encore une fois. Je ne sais pas si je pourrais le revivre encore une fois. » J’essuyais les larmes qui avaient continué de couler sur mes joues du revers de la main que j’avais de libre me refusant de lâcher celle du beau blond pour le moment.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 11 Déc 2015 - 17:25 par Invité
« Et je n’aurais pas du venir me blottir dans tes bras comme je l’ai fais. Je réalise que cela pouvait prêter à confusion. » il est vrai qu'avoir eut la jeune femme dans mes bras, glissant son doigt contre mon torse n'avait pas été très judicieux, comme tous homme j'avais pris ça pour un signe et avait déposer mes lèvres sur les siennes … bien qu'elle en est eut envie sachant qu'elle avait prolongé doucement le baiser avant de me repousser. Je n'arrivais pas à comprendre la jeune femme et ce qu'elle voulait mais je dois reconnaître que je préférais rhiannon bourré au moins de cette façon c'est elle qui me sautait dessus et je pouvais en profiter pour goûter ses lèvres si douces, qui m’appelait sans cesse. Ce n'était pas juste, elle était divinement désirable et je n'avais pour l'heure aucun droit sur la moindre partie de son corps. « Sans doute mais c'est pas un scoop que les hommes ne comprennent pas les femmes et leurs signaux et vise versa. » Ce qui me perturbait d'avantage c'est qu'il y a plus de neuf ans tandis que nous formions un couple, bien qu'elle était jeune, la jeune femme était douce et calme, jamais elle ne changeait d'humeur en se comportant comme elle le faisait depuis que nous nous étions revu à la fois sauvage, et parfois si douce, à la recherche d'une tendresse, mais en cette soirée elle avait tenté de fuir autant que possible ma présence comme si elle avait peur de rester trop longtemps dans la même pièce que moi. Je pouvais comprendre, la dernière soirée qu'on avait passé ensemble devait toujours être dans son esprit, et malheureusement pour moi je ne savais pas ce qui se passé dans son encéphale et dieu sait que j'aimerais m'y dissimuler pour mieux comprendre ses agissements à mon égard. J'essayais de me mettre à sa place cependant avoir été habitué à agir et raisonner de manière réfléchi n'avait pas été le cas ses neufs dernières années, j'avais toujours fait pour ma survie laissant donc mon instant et mon caractère prendre le dessus. Aussi ce soir là, j'avais beaucoup de mal à prendre du recul et à ne pas m'énerver alors que la jeune femme m'insulter … si il y a bien une chose que je ne supportais pas c'est de me faire injurier mais là encore ce n'était pas la première fois que la jeune femme le faisait. Elle avait de la chance d'être une femme et que j'aimais son jolie minois sinon il y aurait bien longtemps que j'aurais lâché l'affaire n'essayant même pas d'arranger les choses. C'était pas du tout moi, néanmoins, je savais qu'elle en valait la peine. Alors bien que je me sois énervé et dit des choses pas agréable à entendre, j'essayais de me détendre, de souffler un bon coup avant d'utiliser un ton calme et réconfortant, je savais que la jeune femme pleurait et ça me détruisait. J'essayais de me mettre à sa place en tentant d'imaginer comment j'aurais fait si la situation aurait été inversé, si elle avait été moi et inversement, il est sur que je ne lui aurais peux-être pas pardonner facilement ni sauter dans ses bras mais j'aurais sans doute essayé de lui donner une seconde chance qui serait déterminante et à la moindres fautes il en serait terminé. Mais je n'étais pas elle, elle n'était pas moi, et avait donc une autre façon de penser et réfléchir.
« Contrairement à ce que tu sembles penser, j’essaie vraiment de croire que tu ais changé. Je ne t’aurais pas appelé ce soir, même en dernier recours, si ce n’était pas pour ça. Je n’ai pas la réponse, j’ai juste besoin que tu me laisses du temps pour réapprendre à te connaitre, à connaitre celui que tu es devenu. Je ne veux pas que tu m’attendes et que tu gâches ta vie pour quelque chose que je ne peux pas te promettre. Je ne veux pas être de ces nanas qui traquent leur compagnon jour et nuit, fouillent dans leur téléphone, leur font passer des interrogatoires dès qu’ils s’éloignent d’elles. Je ne suis pas ce genre de personnes et je ne veux pas le devenir, et si je n’apprends pas à te faire confiance doucement c’est ce qui va arriver et on finira par se déchirer et se détester. Je ne veux pas que tu te filmes tous les jours, ni que tu me fasses un compte rendu de tes journées. Si j’avais la réponse de comment pouvoir te faire confiance à nouveau les choses seraient tellement plus faciles, mais il n’y a pas de recette miracle malheureusement. Il faut laisser le temps faire les choses. J’aimerais te promettre que je serais prête à le faire dans une semaine ou dans un mois, mais je ne peux pas faire ça. Je suis désolée, mais je ne veux pas que tu sortes de ma vie encore une fois. Je ne sais pas si je pourrais le revivre encore une fois. » elle ne m'avait pas fait penser le contraire depuis qu'on s'était revu mais sans doute trop aveugler par un caractère pas si évident que ça je n'avais pas creuser chaque mot ou intention de la jeune femme comme le fait qu'elle m'appelle ce soir quand bien même j'étais sa dernière chance. Elle aurait peux être préféré payer un plombier que de me voir, pourtant ce n'était pas le cas. J'écoutais la moindre de ses paroles baignés dans une voix assez affaiblis par les pleures de la jeune femme, elle avait cependant attraper ma main pour me la serrer et je ne voulais pas la lâcher. Comme je ne voulais pas partir avec cette situation, je me connaissais trop bien, si je franchissais le pas de sa porte avec mon sale caractère c'est elle qui aurait dut courir derrière moi pour tenter de renouer le contact quand bien même j'étais touché par ses paroles. Je m'asseyais à coté d'elle, et l'attirais contre moi alors qu'elle venait de finir ses explications. Je passais mon bras autour de son épaule. « Je ferais tout mon possible pour devenir un homme bon, un homme en qui tu auras confiance, je sais que tu ne peux pas me promettre quoi que ce soit mais je n'ai pas envie d'aller chasser … il n'y a aucune femmes dehors qui te valent et quand bien même y'en aurais, je n'ai d'yeux que pour toi O'connor. Alors qu'importe si je perds mon temps ou non. Je ne sortirais plus de ta vie et même si nous devions ne plus jamais être ensemble, je serais là quelque part à veiller sur toi …à être un simple ami si il le faut. Et ne soit pas une des ses femmes hystériques, ça ne sert à rien de toute manière, si il n'y a pas de confiance, le couple n'a aucune espérance de vie. »
« Sans doute mais c'est pas un scoop que les hommes ne comprennent pas les femmes et leurs signaux et vise versa. » Il avait probablement raison, c’était bien connu que les hommes ne comprenaient pas les femmes et que cela allait également dans le sens contraire. Mais je n’étais pas du genre à ne pas savoir réaliser mes tords, et si je me mettais à la place du jeune homme je pouvais comprendre qu’il ait interpréter mes gestes et mon attitude comme un élan de tendresse. La preuve j’avais commencé par répondre à son baiser avant que mon cerveau ne reprenne le dessus et que je le repousse doucement. J’avais envie de ce baiser, je n’avais pas arrêté de penser à la nuit que nous avions passée ici il y a quelques jours et aux souvenirs qui m’étaient revenus. Mais pour le moment je savais que si je laissais les choses aller dans cette direction l’un de nous allait souffrir. Et au final ce serait probablement moi qui serais dans cette position.
Depuis nos retrouvailles il y a quelques semaines, je ne me reconnaissais plus. Dès que j’étais en sa présence je me transformais en une personne que je n’avais jamais été jusqu’à présent. A la moindre de ses remarques un peu déplacé ou une justification sur ce qu’il avait fait, la colère prenait le dessus et au final nous échangions des mots plus fort les uns que les autres. Ce n’était pas la personne que j’avais toujours été qui se montrait, mais une inconnue aigris qui n’arrivait pas à faire table rase sur le passé et qui passait d’un extrême à l’autre dans son comportement. Quand j’en étais arrivée à devoir appeler le jeune homme en dernier recours dans mes connaissances, j’avais pensé me résigner à appeler un plombier qui allait me couter un bras, mais au final j’avais pris la décision de l’appeler afin d’espérer que nous puissions finir de mettre ce qui s’était passé il y a neuf ans derrière nous. Mais dès son arrivée j’avais trouvé excuses sur excuses pour sortir de la pièce et ne pas avoir à le regarder travailler pendant trop longtemps. Le revoir sur le pas de la porte avait fait remonter trop de souvenirs, que ce soit d’il y a neuf ans ou d’il y a à peine plus d’une semaine, et je ne voulais pas y penser. Je ne voulais pas qu’il y ait quoique ce soit qui me rappelle ce que nous avions vécu ensemble et qui puisse me faire craquer dans ma décision de garder mes distances avec le beau blond.
Au final j’en venais presque à me dire que j’aurais du prendre la peine de payer un plombier et de pouvoir passer une soirée tranquille. Car par je ne sais comment le ton de la conversation était légèrement montée d’un cran, il déformait tout ce que je disais concernant notre relation passée et le fait que je n’étais pas prête à lui faire confiance pour le moment alors que j’avais enfin essayé d’ouvrir mon cœur et de lui faire comprendre que j’avais besoin qu’il me laisse du temps afin de pouvoir réapprendre à le connaitre et à lui faire confiance. Que ce soit lui ou Ryan, j’avais des raisons de ne pas réussir à réaccorder ma confiance en qui que ce soit, encore moins en Noam qui m’avait déjà blessé dans le passé. Je me retrouvais finalement assise à même le sol à essayer de me justifier encore une fois, mais surtout à tenter de lui faire comprendre ce que je ressentais et qu’il allait devoir me laisser du temps si il devait se passer quelque chose entre nous à nouveau. Je me laissais aller contre lui alors que je sentais son bras autour de mes épaules, ma tête allant se poser contre son épaule. J’avais séché mes larmes du mieux que j’avais pu et ne sanglotait plus comme je le faisais encore quelques minutes plus tôt. « Je ferais tout mon possible pour devenir un homme bon, un homme en qui tu auras confiance, je sais que tu ne peux pas me promettre quoi que ce soit mais je n'ai pas envie d'aller chasser … il n'y a aucune femmes dehors qui te valent et quand bien même y'en aurais, je n'ai d'yeux que pour toi O'connor. Alors qu'importe si je perds mon temps ou non. Je ne sortirais plus de ta vie et même si nous devions ne plus jamais être ensemble, je serais là quelque part à veiller sur toi …à être un simple ami si il le faut. Et ne soit pas une des ses femmes hystériques, ça ne sert à rien de toute manière, si il n'y a pas de confiance, le couple n'a aucune espérance de vie. » « Je n’ai pas envie que tu deviennes quelqu’un d’autres. Je veux juste apprendre à te faire confiance quand tu me dis que tu ne veux plus de la vie que tu avais avant. Cela prendra peut-être du temps, mais j’espère y arriver un jour. Non, s’il te plait. Ne m’attends pas, je ne pourrais pas vivre avec moi-même si je te laissais attendre pour rien. Amis me convient pour le moment. C’est bien ce que je veux éviter, je ne veux pas être ce genre de personne. » Je n’étais pas sûre de comment je réagirais si il devait rencontrer quelqu’un avant que je ne sois prête pour plus entre nous, si je devais l’être un jour, mais je ne pouvais pas vivre avec l’idée qu’il se refusait l’option de rencontrer quelqu’un au cas où j’étais prête à former un couple avec lui à nouveau. Je relevais la tête avant de déposer un baiser sur sa joue mal rasée. Je ne savais pas ce que le futur allait nous apporter, mais j’étais rassurée de savoir que peut-être maintenant nous allions pouvoir partir sur de meilleures bases que jusqu’à présent.
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 0:59 par Invité
De tout temps l'homme a eut du mal à comprendre la femme et encore aujourd'hui, quand elle dit oui on devrait comprendre non et quand elle dit non faudrait comprendre oui, c'était exactement ce qui se passait avec Rhi', un coup elle m'engueulait et un coup elle se comportait adorable comme si aucune haine ni ressentiment était là et l'autre coup c'était de nouveau ça. Elle m'embrassait bourré et même là l'espace de quelques secondes pour me repousser, je n'arrivais pas à comprendre et je crois qu'il n'y a rien à comprendre. Les femmes sont trop compliqués.
« Je n’ai pas envie que tu deviennes quelqu’un d’autres. Je veux juste apprendre à te faire confiance quand tu me dis que tu ne veux plus de la vie que tu avais avant. Cela prendra peut-être du temps, mais j’espère y arriver un jour. Non, s’il te plait. Ne m’attends pas, je ne pourrais pas vivre avec moi-même si je te laissais attendre pour rien. Amis me convient pour le moment. C’est bien ce que je veux éviter, je ne veux pas être ce genre de personne. »
Quand j'évoquais le fait de devenir quelqu'un de bien, un homme dont elle pourrait avoir confiance et être fier à ses côtés, je ne parlais pas de changer de qui j'étais non pas du tout mais d'être celui que je veux être et parvenir par tout les moyens à l'être. Faire une version Noam 2,0 en quelque sorte. Celle que je suis au fond de moi et que j'aurais été si je n'avais sans doute pas plonger dans un trafique de drogue, mais quand on devient dealer et le bras droit d'un cartel on peut pas se permettre de se montrer docile ni concilient. Parfois il faut agir, et mettre une balle dans la tête d'un client qui n'a pas payé en fait partie... j'ai vu cobra descendre de sang froid un certain nombres d'hommes. Je me demande toujours comment on fait pour ne pas avoir d'émotion en enlevant la vie d'une personne, comment on peut dormir avec cette image ? J'ai tué un homme une fois … par obligation, c'était moi ou lui, et la vie a une telle importance pour moi que j'ai appuyé sur cette détente, le poignée tremblant. J'ai vu le coup partir, la balle entrer dans son corps, l'homme tombait et se vider de son sang sous mes yeux, j'ai eut l'impression d'être ce même homme qui avait assassiné mes parents sans pitié.
Je n'ai jamais oublié son visage quand bien même c'était un criminel tout comme moi, on ne mérite pas de mourir, pas pour de l'argent. Cette argent qui m'avait envoûté, et permis malgré tout d'offrir des études à ma sœur, de beau bijoux à Rhiannon, voir du paysage, rencontrer de belles filles.
« Je te promets qu'un jour du moins je l'espère tu me feras confiance en attendant amis. » dis-je en déposant mes lèvres contre sa joue « Je vais te laisser, j'ai passé un très bon moment malgré tout . » ajoutais-je avant de me relever et de remettre ma chemise, jetant en boule mon t shirt dans le sac que je pris soin de refermer avant de franchir le pas de la porte faisant un signe de la main à la jeune femme avec l'espoir de la revoir très bientôt.