"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Peyton ♣ And you are ... ? 2979874845 Peyton ♣ And you are ... ? 1973890357
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Peyton ♣ And you are ... ?

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() message posté Dim 15 Nov 2015 - 22:31 par Invité
La matinée n'était pas loin de toucher à sa fin. Les ombres commençaient à se rétrécir, le soleil devenait plus fort, la lumière plus vive. Trop vive. Janis avait toujours été plus sensible à la lumière que la grande majorité des gens, une des causes directes de son handicap, et elle n’appréciait que peu les journées ensoleillées comme celle qui s'annonçait ce jour là. Elle aurait dû être rentrée chez elle depuis plusieurs heures déjà, et pourtant elle continuait à traîner dans les rues. Elle avait encore plusieurs heures devant elle avant de reprendre le travail, et elle ne savait pas exactement comment dépenser le temps libre qu'il lui restait. Si Janis n'aimait pas le soleil, qui était pour elle cause de maux de tête et d'une vision encore plus diminuée qu'elle ne l'était déjà, elle aimait encore moins devoir rester enfermée en pleine journée, et elle n'avait en ce moment là personne avec qui passer le temps. Ce n'était pas un problème, elle se plaisait à parcourir les rues de Londres seule.

Tout ce qu'elle avait à faire désormais était de trouver, si possible, un endroit à l'ombre. Janis se trouvait à présent à Piccadilly Circus, et la place était comme toujours bondée de monde. La plupart marchaient d'un pas rapide, désireux de trouver rapidement un coin où manger avant de reprendre leur routine quotidienne. Janis se dirigea vers la célèbre fontaine surmontée d'un ange et parvint à se trouver une place sur les marches. Elle observa ainsi le monde, qui formait un défilé sans cesse en mouvement de formes sombres contrastant avec le gris du sol et des bâtiments les entourant.

Un visage attira soudain son attention. Elle fronça les sourcils, ennuyée par sa mauvaise vision qui ne lui permettait pas de voir correctement la jeune femme qui passait non loin d'elle. Malgré tout, elle était certaine de la connaître, ou du moins de l'avoir vue quelque part. Elle sonda son esprit, à la recherche du moment exact d'une éventuelle rencontre, en vain. Pourtant, il devait bien y avoir quelque chose. Après l'avoir suivie du regard pendant un instant, elle se leva brusquement et se précipita à sa rencontre, bien décidée à se souvenir une bonne fois pour toutes. Peut être s'agissait-il d'une connaissance qu'elle aurait rencontré des mois ou des années plus tôt ? Elle ne pouvait la laisser partir sans savoir, cette question laissée en suspens la hanterait pendant bien trop de temps. Alors elle pressa un peu plus le pas, se faufila entre les inconnus qui venaient dans le sens opposé au sien, bien consciente de l'étrangeté de son attitude. Et si cette femme, plus jeune qu'elle, ne se souvenait pas non plus ? Et si elle s'était trompée, si elle ne l'avait jamais connue ?

Arrivée tout juste derrière elle, Janis lui attrapa délicatement le poignet afin de l'arrêter, et elle le relâcha aussitôt. Elle ne voulait surtout pas l'effrayer, et s'empressa de dire : « Excusez-moi, je .. je vous ai vu passer il y a quelques secondes et il m'a semblé vous connaître ... ». Elle réalisa un peu plus à quel point son comportement pouvait sembler complètement absurde, et elle douta. Janis la voyait bien cette fois, et si son visage lui paraissait toujours familier, elle doutait de lui avoir seulement adressé la parole un jour. Peut être l'avait-elle simplement croisée dans une rue, ou peut être était-elle l'une des innombrables clients du cinéma ? Janis lui adressa un sourire gêné. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui lui était passé par la tête, et se sentait presque honteuse. Pourtant. Pourtant. Elle plongea son regard dans le sien. Elle la connaissait. Elle ne se souvenait pas d'où, mais elle la connaissait.
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() message posté Mar 15 Déc 2015 - 5:07 par Invité


And you are?
Peyton & Janis

Les cours sont vraiment difficiles à l’université. Je savais que ça allait être quelque chose de bien différent d’avant, mais je ne m’attendais pas du tout à cela. Ça ne me décourage pas, je sais que je suis dans le bon programme et j’aime ce que j’y apprends. C’est juste que la charge de devoirs et de travaux soit assez énorme et me coupe du monde un peu. En plus, c’est très compétitif entre les élèves, c’est surement le point que j’aime le moins. Un peu de compétition, ça ne fait rien de mal quand ça reste sain, mais là ça commence tranquillement à dépasser les bornes. Hier, un étudiant a demandé les notes de cours de son voisin puisqu’il avait manqué la première partie du cours… Croyez-le ou non, son voisin a fait exprès de changer des parties de ses notes avant de les lui prêter après la classe. Je sais que c’est important d’avoir des résultats en haut de la moyenne, mais de là à carrément pousser les autres sous le bus… Je ne trouve pas ça bien du tout! Avant que je puisse réagir, quelqu’un d’autre est allé l’avertir que les notes étaient fausses, par chance. Je sais maintenant qu’on ne peut plus faire confiance à personne dans nos cours…

Bref, j’avais besoin de me changer les idées de toutes ces formules de chimie que j’avais passé la matinée à réviser. Toutefois, comme j’ai grignoté un peu en étudiant, je n’ai plus faim pour manger un vrai repas.  Donc, j’ai décidé d’aller me promener un peu et d’aller m’acheter un film à regarder ce soir. Il fait super beau dehors, c’est le temps de marcher et non de s’enfermer à l’intérieur. Et puis, mon cerveau a besoin d’oxygène! Rendue à Piccadilly Circus, là où une foule de gens se promènent rapidement, entre leurs heures de travail, j’ai senti une main se resserrer sur mon poignet. Surprise, je me suis arrêtée sur le coup, puis retournée vers cette personne qui m’avait lâchée il y a quelques secondes de cela. Or, je n’ai reconnu personne. Je croyais bien qu’une personne de mon entourage m’avait croisé et que c’était pour cette raison qu’on m’arrêtait ainsi. Mais non, une totale inconnue se tenait devant moi. Cette inconnue semble un peu plus vieille que moi, mais de quelques années maximum. Elle ne me dit vraiment rien, je ne crois pas l’avoir déjà rencontrée quelque part… Avant que je puisse réagir, elle prit la parole. « Excusez-moi, je… je vous ai vue passer il y a quelques secondes et il m’a semblé vous connaître… » J’avais beau creusé dans ma tête, toujours rien. L’inconnue semblait réaliser son erreur puisqu’elle avait l’air de plus en plus gênée. « Euh… Je ne sais pas trop. Mais c’est vrai que je n’ai pas vraiment la mémoire des visages. » Je ne voulais pas qu’elle se sente mal, après tout ça arrive à tout le monde de se tromper. C’est juste un peu rigolo comme situation! « Je m’appelle Peyton. Peyton Abbott, si ça peut vous aider. » Je lui fis un sourire, tentant d’être un peu réconfortante tout de même. Cette fille n’est pas gênée, mais elle reste très polie, j’admire ce genre de personne. Je manque de courage la plupart du temps pour dire ce que j’aimerais dire, alors qu’elle, elle ne pense pas et fonce à tête baissée. Peu importe ce que les autres vont penser.


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() message posté Mar 15 Déc 2015 - 20:42 par Invité
La jeune femme lui sourit et Janis fut immédiatement rassurée. Elle avait eu peur qu'elle ne la prenne pour une folle, ou du moins qu'elle lui réponde de manière agressive. Elle aurait en effet pu être attendue quelque part ou être méfiante à l'égard des étrangers et le comportement de Janis aurait pu être bien mal interprété. Heureusement cela ne fut pas le cas, Janis lui sourit à son tour, comme pour la remercier de réagir si positivement. L'inconnue sembla faire de son mieux pour mettre un prénom sur la tête de Janis mais elle n'y parvint visiblement pas.  « Euh… Je ne sais pas trop. Mais c’est vrai que je n’ai pas vraiment la mémoire des visages. » La situation fut tellement comique que Janis ne put s'empêcher de rire. « Nous voilà bien ! Ce doit être une erreur, mais vraiment c'est fou à quel point vous me faites penser à quelqu'un. » Cette histoire allait vraisemblablement la rendre folle et cette fois pour de vrai. La jeune fille lui indiqua son nom. Peyton Abbott. Un silence s'en suivit, Janis creusant sans relâche sa mémoire dans l'espoir de retrouver ce qu'il lui manquait. Soudain, l'illumination. Ses yeux s’agrandirent. De joie, elle claqua des doigts et manqua d'ajouter un "Eurêka j'ai trouvé !". « Ah, je l'ai ! »

Mais sa joie fut de courte durée et presque immédiatement Janis se rembrunit. Oui elle connaissait Peyton mais ne l'avait jamais rencontrée. Elle la connaissait parce que son père s’appelait Michael Abbott et qu'il était tristement célèbre pour avoir détourné une certaine somme d'argent et effectué plusieurs fraudes, tout cela pour financer une campagne électorale qui lui aurait certainement permis de devenir Premier Ministre. Janis se souvenait de cette histoire car elle avait été largement médiatisé, non seulement pour la gravité de l'affaire puisqu'il était tout de même question d'un probable futur premier ministre, mais aussi parce que l'accusation et la révélation de cette histoire venait de sa propre fille. Néanmoins, Janis était certaine que Peyton n'était pas cette fille là. Les médias avaient à plusieurs reprises montré des photos de la famille Abbott et les enfants avaient été mis sous les feux des projecteurs pendant un long moment. Puis la presse s'était emparée d'un autre scandale et Janis n'avait plus jamais entendu parlé de ces personnes qu'elle avait même fini par complètement oublier. Cette affaire l'avait intéressé et surtout marqué car elle s'était souvent demandé comment elle aurait réagi si elle avait su que son père avait trempé dans de telles histoires. Elle avait éprouvé beaucoup de compassion à l'égard des enfants, même et surtout pour la plus âgée qui avait tout révélé. Comme tout le monde Janis s'était forgé un avis sur la question, elle avait fermement condamné Michael pour avoir joué avec l'argent et mis en péril sa famille : même si sa fille n'avait rien dit, la vérité aurait éclaté tôt ou tard de toute manière. Maintenant qu'elle avait en face d'elle Peyton Abbott, tout se chamboulait dans sa tête. Elle était surprise de tomber sur elle mais se sentait surtout coupable d'avoir participé à tout ce tapage médiatique. Si elle n'avait évidemment pas été derrière la caméra, elle s'était passionnée pour l'histoire qu'elle avait suivi à la télévision à la manière d'un feuilleton. Un premier ministre qui fait du détournement de fond, cela vaut quand même le coup d'oeil, d'autant que Janis éprouvait un certain mépris pour les hommes politiques. Maintenant elle se rendait compte des conséquences. Cette jeune fille qu'elle avait devant elle avait dû énormément souffrir de cette situation qui, pour elle, ne s'était jamais arrêté. Alors que tout Londres parlait désormais d'autre chose, l'affaire avait probablement marqué Peyton à jamais. Janis était triste pour elle, sincèrement, et elle ne savait plus quoi dire désormais. Elle ne voulait pas lui reparler de son père mais elle se demandait comment la vie de Peyton devait être aujourd'hui.

« Je sais qui tu es parce que je t'ai vu à la télévision. J'ai suivi comme tout le monde ce qu'il s'est passé et je te promets que de ne pas t'en reparler, je n'ose même pas imaginer à quel point tout cela a dû être difficile pour toi. Sache juste que les actions de ton père ne te définissent pas, toi. » Elle le savait probablement mais Janis tenait tout de même à lui dire. Elle fut bien embêtée pour trouver un nouveau sujet de conversation et se contenta de se présenter. C'était quand même la moindre des choses. « Je m'appelle Janis. » Elle sourit. Maintenant qu'elle l'avait en face, elle voulait la connaître plus personnellement, savoir qui se cachait derrière le nom Abbott et, surtout, ne plus l'associer aux actes de son père. Janis décida de la considérer comme une personne tout à fait normale, ce qui était bien sûr le cas. « Tu es attendue quelque part ? J'étais assise sur les marches là-bas, il y a de l'ombre. » Elle se tourna et pointa les marches du doigt, heureuse de constater que l'endroit où elle se tenait quelque minutes auparavant était miraculeusement resté libre. « Tu m'accompagnes ? » Qui sait, peut être qu'il s'agissait du début d'une longue amitié. Si on lui avait dit qu'elle sympathiserait avec Peyton Abbott quelques années plus tôt, Janis ne l'aurait jamais crû.
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() message posté Jeu 11 Fév 2016 - 17:31 par Invité


And you are?
Peyton & Janis

Se faire arrêter dans la rue, par une inconnue, ça n’arrive pas à tous les jours. Mais quand cette inconnue prétend nous avoir déjà vue quelque part, c’est à ce moment que les mauvais souvenirs resurgissent. Parce qu’il y a déjà eu des photos de moi dans les magazines à potins et dans les journaux. Tout ça à cause de mon père. Celui qui a fraudé pendant les élections il y a quelques années, celui dont le nom était sur toutes les lèvres pour ses mauvaises actions. C’était l’enfer, en plus d’avoir fait éclater la famille, je ne pouvais plus sortir de chez moi sans me faire dévisager. Je n’avais rien fait de mal, mais on s’attaquait à moi, au lieu de blâmer le seul responsable : mon père. J’ai dû suivre des cours à la maison pendant deux ans, car je n’osais tout simplement plus sortir, et je n’osais même pas imaginer comment ça aurait été à l’école si j’y avais remis les pieds. Cette année, ça a été mon grand retour, tentant de rester le plus invisible possible. Je suis entrée à l’université, et comme ça fait plusieurs années du grand désastre, plus personne ne semble se souvenir de mon père, ou même de faire le lien entre mon nom de famille et le sien. Ça me soulage, ça m’enlève tout un poids sur les épaules. Je ne peux pas dire que je vais très bien, mais je vais mieux qu’avant.

La jeune inconnue me sourit en retour, je n’arrivais toujours pas à la reconnaître. Son visage ne me disait vraiment rien. Elle se mit à rire, c’est vrai que ce n’est pas le genre de situation qui arrive à tous les jours! « Nous voilà bien! Ce doit être une erreur, mais vraiment c’est fou à quel point vous me faites penser à quelqu’un. » C’est bizarre de me faire vouvoyer par une autre jeune femme, à mon âge je ne suis pas habituée. Puis, je lui ai dit mon nom… erreur, erreur totale. « Ah, je l’ai! » L’anxiété me remplit, j’avais peur de ce qui allait se passer. La demoiselle devant moi est passée de deux émotions complètement différentes en quelques secondes seulement. De bien heureuse, elle s’est rapidement rembrunit. C’était évident qu’elle venait de faire le lien avec l’histoire qui avait fait les grands titres. Celui qui avait fraudé, et dont sa propre fille avait dénoncé. Non, ce n’était pas moi, c’était ma grande sœur. Depuis ce jour, les morceaux ne sont toujours pas totalement recollés entre elle et le reste de la famille. Je crois qu’il n’y a que moi avec qui c’est revenu à la normale.

« Je sais qui tu es parce que je t’ai vue à la télévision. J’ai suivi comme tout le monde ce qu’il s’est passé et je te promets que de ne pas t’en reparler, je n’ose même pas imaginer à quel point tout cela a dû être difficile pour toi. Sache juste que les actions de ton père ne te définissent pas, toi. » Je n’arrivais même pas à le croire, je crois que c’est la première fois qu’on ose m’en parler, mais pour me dire que ce n’est pas ma faute. « Woa… Je ne sais pas trop quoi dire. Merci, j’avais besoin d’entendre ces paroles. » J’étais un peu mal à l’aise, mais en même temps je me sentais un peu soulagée de savoir qu’elle ne me prenait pas pour une méchante. « Je m’appelle Janis. » Je lui souris en retour. « Enchantée Janis. » C’était bien d’avoir mis ça au clair, puis de passer à autre chose. De ne pas me faire une nouvelle amie sans trop savoir si elle était au courant de l’affaire, ni savoir ce qu’elle en pensait vraiment au fond d’elle. « Tu es attendue quelque part? J’étais assise sur les marches là-bas, il y a de l’ombre. » Janis me pointa l’endroit en question. « Tu m’accompagnes? » Ça pourrait me faire du bien, ne pas rester seule et me faire une nouvelle amie. Je n’en avais plus des masses, après avoir reçu une éducation à la maison. « Avec plaisir! » Les deux jeunes femmes sont donc allées vers les marches, puis se sont assises. « Alors dis-moi, qui est Janis? » Je ne voulais pas parler que de moi, je souhaitais en apprendre un peu plus sur elle aussi. « Cette jeune femme à la couleur de cheveux qui sort de l’ordinaire doit être aussi spéciale que sa chevelure. Je précise que je veux dire ça dans le bon sens! Tu as l’air d’avoir le courage d’être toi-même, et je trouve ça remarquable. »
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HJ: Vraiment désolée du retard :/
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