don't bring around a cloud to rain on my parade (ina)

You may say that I'm a freak show, but, hey, give me just a little time, I bet you're gonna change your mind. All of the dirt you've been throwin' my way, it ain't so hard to take, that's right. 'Cause I know one day you'll be screamin' my name, and I'll just look away, that's right. ✻✻✻ Les yeux de la petite Ina errèrent au sein de la cour de son école. Comme toujours, le groupe des plus grands était rassemblé vers la grosse pierre au milieu de l’endroit, et les gros bras trônaient sur cette dernière comme des lions surveillant leur meute. Un peu plus loin, assises sur les balançoires, un groupe de filles pialaient à qui mieux mieux de choses parfaitement stupides, Ina en était certaine. Sous le préau, on retrouvait la bande des petits gros, entrain de déguster leur goûter. Ils étaient repoussants selon Ina, et elle faisait toujours de son mieux pour les éviter. Puis finalement, s’avançant face à elle, les petits de sa classe. Six ans, comme elle, mais déjà destinés à un avenir absolument pas brillant. Clairement attardés, Ina se demandait toujours comment leur maîtresse faisait pour ne pas se rendre compte de leur détresse intellectuelle. D’accord, pour le moment ils ne faisaient que des activités créatives, un peu d’écriture, de lecture et très, très peu de calculs mais quand même. Il ne fallait tout de même pas être un génie pour savoir que deux plus deux faisait forcément quatre. C’était tellement évident qu’Ina se demandait pourquoi on leur apprenait cela, d’ailleurs. Viktor, le plus costaud parmi les maigrichons et chef attitré du groupe, carra les épaules, voulant visiblement éviter les grands, et son visage constellé de taches de rousseur voulu se faire dur. Ina eut du mal à ne pas rire, ou pleurer de désespoir face à une telle débauche de stupidité. « Va-t-en, freak, c’est notre arbre. » Elle ne put s’en empêcher. « Notre est un pronom possessif, alors si j’en crois ta phrase, l’arbre t’appartiens. Seulement il n’y pas ton nom dessus, et vu que l’arbre est dans la cour de l’école, et bien il appartient à l’école, voire même à la nature toute entière dans la mesure où c’est un arbre. En tout cas, ce n’est absolument pas ton arbre. » Evidemment, Viktor et ses amis la regardèrent avec des yeux ronds, et Ina n’en fut même pas étonnées. Après tout pour eux deux plus deux faisait toujours vingt-deux, alors bon. Levant les yeux au ciel, elle les contourna, et changea de place. Elle finit par s’asseoir seule contre un mur, les jambes relevées et son menton callé sur ses genoux. Seule, elle l’était et l’avait toujours été. Elle était juste plus intelligente que les autres, plus censée et plus mature, et cela la transformait en bête de foire, en freak comme ils aimaient l’appeler. Ils étaient stupides, elle était brillante, elle n’avait pas à se soucier d’eux. Le lion ne se préoccupait pas de l’avis de l’agneau. Alors pourquoi, en regardant les groupes d’amis rire à gorge déployée, la boule dans sa gorge ne faisait que grossir et se yeux lui piquaient atrocement ?

Hey brother, there’s an endless road to re-discover. Hey sister, know the water's sweet but blood is thicker. Oh, if the sky comes falling down for you, there’s nothing in this world I wouldn’t do. Hey brother, do you still believe in one another? Hey sister, do you still believe in love, I wonder? Oh, if the sky comes falling down for you, there’s nothing in this world I wouldn’t do. What if I'm far from home? Oh, brother I will hear you call. ✻✻✻ Maksim faisait sa première rentrée à l’école cette année. Elle, c’était sa deuxième, mais on lui avait déjà fait sauter trois classes. Une nouvelle raison de se moquer d’elle et de la regarder de travers, la gamine de sept ans entourée de pré-ado de dix ou onze ans. Elle se disait qu’elle s’en fichait. Oh ce n’était pas vrai, c’était toujours aussi douloureux de se voir rejeté pour une chose qu’elle ne pouvait contrôler, mais elle apprenait à se persuader de cela. Elle était meilleure qu’eux, de toute façon. Elle leur faisait un honneur de partager une partie de sa vie, de son génie, avec eux. Sa grand-mère ne cessait de lui répéter cela, avec sa main fripée et déformée par la vieillesse caressant ses longs cheveux noirs. Ina adorait sa grand-mère. Elle lui disait tout, absolument tout, et elle se sentait encore mieux avec elle qu’avec ses propres parents. Peut-être était-ce à cause de la trahison qu’elle avait ressentie lorsque ses parents lui avaient ramené un petit frère. Un petit frère un an plus jeune qu’elle, pas de son sang, et sachant à peine parler correctement alors qu’Ina faisait des phrases dignes d’adultes. Ils auraient au moins pu lui ramener un génie, comme elle, quelqu’un qu’elle pourrait comprendre et qui la comprendrait. Pas un autre de ces idiots sachant aligner trois mots et se prenant pour cela pour les rois du monde. Appuyée contre son mur favori, celui près du grand arbre auquel elle n’avait plus accès, elle regardait son petit frère déambulait dans la cour, peu sûr de lui et recevant des regards curieux, des regards en coin, le genre de regards que recevait Ina, au début. Avant que même les regards ne deviennent méchants, lui faisant clairement comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue. Imperceptiblement, elle se tendit en voyant ses anciens camarades de classes, cela même qui l’avaient viré de son arbre, un an plus tôt. Viktor parlait d’une voix forte, comme toujours, visiblement incapable de se contrôler. « Eh regardez, le frangin de la freak ! » L’attroupement se formait trop vite, et le cœur d’Ina battit plus vite dans sa poitrine. Elle en voulait à ce petit frère tombé du ciel pour lui voler l’attention de ses parents, elle lui en voulait pour son visage d’ange, sa normalité et sa gentillesse naturelle. Elle lui en voulait, mais elle ne lui souhaitait pas cela. Sans réfléchir, elle se releva, alors que de nouveaux rires s’élevaient de l’attroupement autour de son frère. Tu dois prendre soin de ton petit frère Ina. Ce n’est pas facile pour lui, il va avoir besoin de toi. Protège-le si on l’embête. Oui maman, je le ferai. Je le protégerais. Elle allait le faire. C’était son frère, et elle était la seule à pouvoir lui trouver des défauts, des millions de critiques et à l’embêter pour celles-ci. Elle prit une grosse poignée de gravier au creux de sa main, et jetant de toute ses forces, les balança sur le crâne de Viktor. Les rires redoublèrent alors qu’il prenait une violente teinte rouge, et Ina sut qu’elle allait devoir courir. Courir très vite. Et alors que Viktor poussait un cri de rage et se mettait à la pourchasser, elle eut le temps de croiser le regard brillant de son petit frère, et elle sut qu’elle passerait le reste de sa vie à le protéger, même si cela devait lui amener des tas de problèmes. C’était son rôle.

There's a part of me I can't get back, a little girl grew up too fast, all it took was once, I'll never be the same. Now I'm taking back my life today, nothing left that you can say. 'Cause you were never gonna take the blame anyway. Now I'm a warrior, I've got thicker skin, I'm a warrior, I'm stronger than I've ever been. And my armor, is made of steel, you can't get in, I'm a warrior and you can never hurt me again. ✻✻✻ « Aleksandrina Romanov. » Elle fut appelée, comme tous les autres diplômés. Elle avait 17 ans, ils en avaient 24, elle les avait à nouveau tous battu avec une facilité déconcertante, sortant première de sa promotion. Heureusement, en Russie, il n’y a pas les discours à l’américaine, car Ina aurait refusé le titre rien que pour cela. Faire un discours stupide pour un public composé à 90% d’hommes macho l’ayant dénigré durant toute sa scolarité, non merci. De toute manière, elle avait bien mieux à faire. Diplôme en poche, elle quitta la salle des remises la première, sans même attendre la fin de la cérémonie. Elle n’était amie avec personnes, de toute façon, elle n’avait personne à applaudir. Le taxi qu’elle avait commandé l’attendait à l’extérieur du bâtiment et elle pénétra à l’intérieur, lui donnant l’adresse désirée. Son téléphone fut dans ses mains en un temps record, de quoi l’occuper le long du trajet. Il ne fallut que dix minute au chauffeur pour atteindre l’hôpital. Elle le paya, et sortit et prit la direction de la grande porte. Elle ne s’arrêta même pas à l’accueil. Elle savait parfaitement où se trouvait la chambre de sa grand-mère. Son cœur se serra dans sa poitrine en le voyant allongé dans son lit d’hôpital, reliée à plusieurs machines émettant un bip régulier. Cela était tellement rare pour elle, de ressentir de telles émotions. Mais pour elle, pour cette femme dont elle tenait le nom, c’était toujours différent. Doucement, elle se glissa sur la chaise près de son lit, et sa main vint enserrer celle frêle et faible de sa grand-mère. Il fallut cinq bonne minutes à Nadya Kalienko avant de se réveiller et de poser les yeux sur le visage impassible de sa petite-fille. Faiblement, elle parvint à serrer un peu les doigts jeunes et souples entre les siens, et un faible sourire envahit son visage fatigué. « Alors ? » Sans un mot, Ina sortir le diplôme un peu froissé de sa poche et le déplia, lâchant avec regret la main de la vieille dame. D’une voix solennelle, elle en lut le contenu à Nadya, en prenant ainsi connaissance pour la première fois également. Ce n’était pas bien long, mais c’était suffisant pour faire monter les larmes aux yeux de la vieille dame. Immédiatement, Ina reprit sa main entre la sienne et effaça les larmes de son autre main. « Ne pleure pas. » « Je suis fière de toi. » Elles restèrent silencieuses un moment, écoutant ensemble le bip résonnant dans la pièce. Les battements de cœur de la matriarche. « Maksim… est venu. » Ina releva les yeux vers la vieille femme, et il ne lui fallut pas longtemps avant de deviner la suite. « Il te l’a dit ? » « Oui. » « Et ? » « Je m’en fiche. » « Tant mieux, moi aussi. » C’était toujours tellement simple avec elle, comme si elle la comprenait totalement. Il n’y avait pas besoin de longues phrases, juste quelques mots et un regard et tout était dit. « Tes parents ne comprendront pas. Tu dois le protéger d’eux. » « Je sais. Je le ferai. » Elle avait toujours veillé sur son frère, et elle continuerait à le faire. Il était évident que ses parents allaient mal prendre l’homosexualité de Maksim, mais elle ne pouvait rien y faire. Il leur dirait, c’était certain, et Ina préférait garder la certitude de leur rejet pour elle. Après tout, un miracle pouvait bien se produire. Elle serait là, pour lui. Elle serait là pour l’emmener loin d’eux et du malheur qu’ils allaient lui apporter. Mais elle serait seule pour le faire. Elle serait seule… Un sanglot se coinça dans sa gorge, et elle se força à maintenir ce masque de froideur qu’elle avait appris à perfectionné au fil des années. « Non. » Sa grand-mère pressa à nouveau sa main, cherchant son regard. « Pas avec moi. » Il ne fallut que cela, que quelques mots comme toujours, pour qu’Ina laisse libre court à ses larmes. La première fois qu’elle pleurait, depuis sa tendre enfance et ses larmes de crocodiles. Elle pleurait pour la pression sur ses épaules, pour son frère et le rejet qu’il allait devoir affronter, pour sa grand-mère qui partait si loin d’elle, pour toutes ces années de rejets qu’elle avait dû subir. Enfin, elle pleurait.

Run girl run! This world is not made for you. Run girl run! They’re trying to catch you. Run girl run! Running is a victory. Run girl run! Beauty lays behind the hills. Run girl run! The sun will be guiding you. Run girl run! They’re dying to stop you. Run girl run! This race is a prophecy. Run girl run! Break out from society. ✻✻✻ Un lourd manteau de fourrure sur les épaules, Ina slalomait au sein de la foule de l’aéroport, traînant son petit frère derrière elle. Elle avait chaud, mais refusait de délaisser son manteau. Le porter ne ferait que la ralentir, et elle n’avait qu’une envie, s’engouffrer dans l’avion qui les emmènerait tous les deux en Angleterre. Elle avait dix-huit ans, Maksim dix-sept, et ils allaient voler de leurs propres ailes. Il pensait que c’était car elle avait trouvé un métier là-bas chez les anglais, et qu’elle l’emmenait avec lui pour l’empêcher de vivre avec des parents ne voulant plus le voir. Mais ce n’était qu’un mensonge, un de plus qu’elle lui disait et certainement pas le dernier. Elle devait le protéger. Lui, et sa famille, mais également elle-même. Elle était un génie. Un génie d’informatique, capable de s’infiltrer dans la base de données du FBI, du Pentagone, de l’Elysée ou de n’importe quelle organisation ou gouvernement. Cela avait ses avantages, évidemment, comme les transferts de fonds absolument illégaux sur des comptes à son nom grâce à un simple jeu d’écriture. Mais cela avait également ses inconvénients. Elle était curieuse, et bien trop imprudente. Beaucoup trop curieuse, avec sa tendance à se croire au-dessus des lois, au-dessus du monde, au-dessus de la terrifiante mafia russe. Elle avait tort. Et pour la première fois de sa vie, elle avait peur. Elle se rappelait de la sensation de la lame froide contre sa gorge, au détour d’une ruelle de Saint-Pétersbourg. Elle se rappelait ses mots. Les menaces. « Vous avez une semaine pour quitter le pays, ou votre père, votre mère, votre petit-frère et ensuite vous-même reposerez six pieds sous terre. Si l’une des informations en votre possession se retrouve là où elles ne devraient pas, vous disparaitrez-tous. » Eux, ils faisaient peur. Elle en avait déjà reçu des menaces, mais jamais ainsi et Ina était terrifié, se réveillant chaque nuit avec des sueurs froides. Elle devait fuir, mais elle devait emmener son frère avec elle. Elle ne pouvait pas le laisser là-bas. Elle avait besoin de l’avoir près d’elle. « Marche moins vite ! » « Dépêche-toi ! On va rater l’avion ! » Elle entendit Maks souffler derrière elle, mais il suivait toujours, évidemment. « N’importe quoi, il part que dans une demi-heure…. » C’était vrai, mais elle voulait être en sécurité dans l’appareil. Elle laissa Maks passer la douane en premier et elle le suivit de près, jetant un dernier coup d’œil derrière elle. Là, trois mètres plus loin, l’auteur des menaces la fixait. Il hocha doucement la tête, un sourire inquiétant aux lèvres, et se détourna. Enfin, Ina eut l’impression de pouvoir respirer à nouveau.

I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there’s nowhere we can hide. No matter what we breed, we still are made of greed, this is my kingdom come, this is my kingdom come. When you feel my heat, look into my eyes. It’s where my demons hide, it’s where my demons hide. Don’t get too close, it’s dark inside, it’s where my demons hide ✻✻✻ « Ah mince ! Elle a roulé sous le lit ! » Sous le lit ? Ina releva brusquement la tête de son téléphone, et comme si elle était montée sur ressort, bondit de son canapé, se précipitant vers sa chambre. Elle y découvrit Maks, à quatre pattes sur le sol, accompagné de leur chien, Ghost, un magnifique husky sibérien de quatre ans. « On peut savoir ce que tu fais ? » La voix glaciale, son frère la regarda d’un air surpris. « Hum… sa balle a roulé sous ton lit. Je vais la récupérer. » « Je t’ai déjà dit de ne pas aller sous mon lit. » Elle l’attrapa par le col de son pull et le força à se relever, se baissant elle-même pour récupérer le jouet du chien. Son épaule frôla la crosse d’un revolver accroché sous le lit avant que sa main ne se referme sur la balle de tennis à moitié déchiquetée. « Tu planques quoi là-dessous ? De la drogue ou quoi ? » « On était d’accord. Tu ne fouilles pas sous mon lit. Jamais. Sinon, tu vas crécher ailleurs. » Elle lui planta la balle au beau milieu du torse, et le poussa pratiquement hors de la pièce, Ghost suivant tranquillement. Ce n’était définitivement pas facile de vivre ainsi entre frère et sœur, surtout quand elle avait autant de choses à lui cacher. En même temps, elle ne pouvait lui dire, cela le mettrait en danger. Il ne comprendrait pas, en plus. Il était trop pur pour apprendre que sa sœur travaillait pour le plus offrant, piratant tout et n’importe quoi pour n’importe qui, du moment que ça lui rapportait gros. Il ne pouvait savoir sa peur irrépressible dès qu’un craquement se faisait entendre la nuit dans l’appartement, et l’effet rassurant que pouvait avoir la présence de Ghost dans la chambre de son frère, ou au moins devant la porte. Mas pensait simplement que c’était l’affection de la bête pour lui, mais c’était en réalité Ina qui était resté éveillé des nuits entières pour apprendre au chien à dormir ici. Au moins, si l’on pénétrait chez eux, elle pouvait toujours attraper le flingue sous son lit et savoir que Ghost protègerait la personne la plus chère à ses yeux. Ses trois mois au sein du MI6 lui avait permis d’apprendre à se servir d’une arme, mais elle ne savait pas si elle serait capable de réellement se défendre. Elle était tellement démunie, sans ses ordinateurs et sa technologie. Savoir qu’au moins, le chien se battrait corps et âme pour défendre ses maîtres la rassurait quelque peu. Cela ne risquait pas d’arriver cependant, car elle était encore plus prudente qu’avant, ne laissant aucun indice sur son identité ou sa localisation. Elle n’avait pas peur des français, des espagnols, des indiens ou des chinois. Elle avait peur des russes, encore et toujours. Sa patrie d’origine et sa mafia lui donnait toujours des cauchemars.

Tonight, we are young, so let's set the world on fire. We can burn brighter than the sun. Now I know that I'm not all that you got, I guess that I, I just thought, maybe we could find new ways to fall apart. But our friends are back, so let's raise a tab, 'cause I found someone to carry me home ✻✻✻ « Voilà donc je sors de chez le vétérinaire, comme ça Ghost est à jour pour ses vaccins. Là je dois encore allez faire quelques courses, me préparer pour sortir car ce soir je vais assister à une soirée où mon frère mixe, alors autant ne pas arriver en jogging sinon il va encore me faire la gueule, de toute façon il ne sait faire que ça en ce moment, à croire qu’il a ses règles. Enfin bref, je vous- non madame je ne parle pas seule, vous la voyez pas la caméra ? C’est franchement triste la vieillesse. BREF, je disais, je vous laisse et on se revoit tout à l’heure ! » Elle baissa la caméra, la mettant en veille temporairement, et immédiatement ses yeux furent rivés sur son téléphone. Elle tapa un message rapide racontant sa mésaventure avec la vieille, qu’elle envoya sur la conversation Facebook du groupe de zigotos vloggeurs/youtubeurs auquel elle appartenait désormais. Parfois elle se demandait vraiment pourquoi elle avait accepté, mais Elsa savait être vachement persuasive, et puis c’était toujours fun de faire sa commère avec Ash’ sur les autres membres du groupe – et à peu près tout et n’importe quoi d’ailleurs. Au fond, de toute façon, elle les aimait bien ces imbéciles heureux - ces fools.