"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 2979874845 (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357
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(julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday.

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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 2:42 par Invité

   
Julius Benjamin Dragansson

   
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Dragansson. PRÉNOM(S) : Julius, Benjamin. ÂGE : 27 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 03 Mars 1988 à Stockholm. NATIONALITÉ : Anglo-suédois. STATUT CIVIL : En couple avec un homme qui repousse sans cesse son corps carbonisé. MÉTIER  : Baratineur professionnel + tailleur et couturier. TRAITS DE CARACTÈRE : Tel que vous le voyez : serviable, attentionné, altruiste, charmant, à l'écoute, poli, amusant, diplomate ; Tel qu'il est réellement : manipulateur, psychopathe, baratineur, machiavélique, malsain, perfectionniste, hypocrite, cruel, brillant, sportif. Deux facettes passant d'un extrême à un autre, toujours tiraillé entre le bien et le mal. Il peut accorder la plus belle uniquement aux proches qui en valent la peine. GROUPE : Double-Decker.


   
My style, my life, my name

   
01. Il refuse d'avoir des faiblesses, puisqu'elles pourraient se retourner contre lui s'il advenait qu'une personne souhaite le blesser. Tentant de contrôler ses peurs, il est parvenu à passer au-dessus de celle reliée au feu. Il la domine si bien qu'il est désormais fasciné devant cette substance qui a pourtant bousculé sa vie. Une phobie subsiste toujours : quelque peu claustrophobe, l'idée de devoir être entassé dans un métro ou de prendre l’ascenseur l'étouffe rien d'y songer.  Il prend tout de même le soin de ne pas évoquer cette crainte, en contournant plutôt le sujet ou prétendant des faits mensongers. Il exprimera chaque fois son désir de s'entretenir en empruntant les escaliers ou de découvrir encore et encore les somptueux paysages de Londres grâce aux bus à deux étages.

02. Il ne quitte pas son appartement sans son couteau laguiole fourré dans sa poche de pantalon. Juste au cas où. Ou pour blesser des petites bêtes malchanceuses qui croiseraient son chemin. En effet il est devenu un assassin des animaux et le pire, c'est qu'il en éprouve une certaine satisfaction.

03. Il a été dans le coma durant deux années entières, suite à un accident des plus tragiques. A son réveil, il est resté cinq mois à l'hôpital pour de la rééducation, mais surtout pour assurer son rétablissement et être en pleine forme lorsqu'il retrouvera sa sœur détestée. A cause d'elle, il se retrouve avec le bras et flanc gauches brûlés au troisième degré, ainsi que la majorité de son torse. Depuis il a perdu sa confiance en lui, notamment parce que son petit-ami rejette ce qui lui sert de corps - ce qu'il comprend mais qu'il ne parvient pas à digérer.

04. Il exècre des tas de choses dans la vie, comme la purée, le parfum des vieux bourgeois et les gens trop serviables - il y a toujours quelque chose en-dessous de leur bonté étouffante. Mais ce qu'il haït le plus au monde, c'est bel et bien sa cadette. C'est pourquoi durant plusieurs années il s'est fait un malin plaisir de la brutaliser par tous les moyens possibles et inimaginables. Et il compte poursuivre sur sa lancée...

05. Son père était son modèle lorsqu’il était plus jeune, à tel point qu’il se destinait au même avenir que lui et acceptait docilement de se teindre les cheveux en blond (son père ayant un goût prononcé pour le nazisme et la race aryenne). C'est durant son adolescence qu'il a commencé à comprendre à quel point il était détestable. Il ne lui a pourtant jamais avoué combien il le méprisait et était contre ses idéaux formés à l'intérieur de son crâne. Il est faible face à son géniteur, pour la simple et bonne raison que même à 27 ans, il reste ce gamin désirant la fierté de son père.

06. Il doit subir des cauchemars et la perte de sensibilité au niveau des endroits brûlés depuis son accident. Il a pris le temps de s'habituer mais il garde tout de même une certaine frustration. Chacun détient une espèce de point sensible, le sien se situait à l'extrémité de son flanc gauche ; autant dire qu'il n'aura plus le plaisir d'être titillé à ce niveau par son petit-ami. A cause d'elle.

07. Il a été atteint du syndrome de Clérambault (ou érotomanie) lorsqu'il avait 16 ans, sa victime étant une célèbre actrice qui ignorait tout bonnement son existence. Il s'est donc fait suivre par un psychiatre. Le positif dans cette histoire, c'est qu'il s'est rapproché de sa mère, ayant gardé son secret. Autant il méprise son père, autant il éprouve un réel attachement vis-à-vis de sa mère et est prêt à la défendre coûte que coûte.

08. Il s'amuse soit à voler soit à brûler des objets auxquels les gens tiennent le plus. Une bague de mariage traînant sur un meuble, un vêtement au prix exorbitant, peu importe - il détruit un bout d'eux-mêmes et c'est tout ce qui compte pour lui.

09. Maniaque sur les bords, il déteste le bordel ou la saleté. Il ne serait pas étonnant de le voir ranger une partie de votre habitation sans votre permission, sous prétexte que ça le dérange pour pouvoir communiquer normalement.

10. Le soleil l'insupporte, il a une nette préférence pour la neige, la pluie et le froid. Même qu'en hiver il peut redevenir un enfant tout innocent, sans aucun trouble, en formant un bonhomme de neige, en vous lançant des boules de neige ou en glissant contre le sol gelé d'une patinoire.

11. Il donne souvent l'impression de se foutre du monde entier, pourtant en tant que grand observateur, il serait capable de décrire des gens sans même leur parler. Il a pris l'habitude de côtoyer toutes sortes de personnes donc connaît un grand registre de personnalités.

12. Il se ronge les ongles lorsqu'il est nerveux ou angoissé. Seulement il tente de le faire le moins possible, parce que selon lui, les ongles, ça reste parfois une arme redoutable pour se défendre.

13. Il se lance parfois des défis, parfois très enfantins, dans son crâne ou laisse une place au hasard. Comme "ne pas respirer d'un point A à un point B" ou "descendre au prochain arrêt seulement si quelqu'un dans le bus appuie sur le bouton".

14. Il n'aime pas forcément être au calme, alors il évite au mieux le silence en trouvant chaque fois un fond sonore. La radio, la télévision (même s'il ne regarde pas le programme), la fenêtre ouverte pour entendre les passants ou les arbres qui s'agitent par le vent, la musique (notamment du classique ou des morceaux de piano, qu'il trouve très relaxants ; du hardcore, rock ou metal quand le mal le ronge un peu trop.)

15. Il fume énormément, boit de temps à autre, consomme du café trois fois par jour, passe régulièrement la main dans ses cheveux pour qu'ils soient correctement placés, fixe toujours les gens dans les yeux lorsqu'il discute, déteste être touché (à part par son petit-ami) - surtout les cheveux. Il adore être chouchouté et qu'on se plie en quatre pour lui, aimerait être pleinement indépendant et n'avoir besoin de personne, seulement il est dépendant affectivement parlant ; c'est pourquoi il est si effrayé à l'idée que son petit-ami finisse par le quitter. Mais ça, bien entendu, il est trop fier pour l'avouer. Il tripote toujours un objet, souvent ce qui lui tombe sous la main : son couteau, un stylo, un briquet, une pièce, un porte-clé...
   
PSEUDO : paranoidandroid. PRÉNOM : emeline.. ÂGE : 19 ans. PERSONNAGE : scénario de Solveig.  (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1922099377 AVATAR : xavier dolan. CRÉDITS : avatar : alaska ; icons : rosichou28 & kino. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : par top site. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: non.


   

   
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 2:43 par Invité
At the beginning


Un père inculquant une éducation stricte fondée sur la religion, une mère se laissant vivement étouffer par la domination de son époux, et cette sœur dont la parenté avec la vermine n’est plus à prouver. Une famille austère et disloquée dont chacun des membres porte une responsabilité vis-à-vis de cette absence d’entente et d’harmonie. L’environnement familial aurait pu définir aisément mon existence, mais il m’est seulement essentiel pour expliquer les événements qui bousculeront cette dernière à tout jamais.

Dès que j’eus atteint la maturité requise, mon géniteur a cru bon de m’initier à ses principes machistes, mais aussi à son métier et ses rassemblements entre mâles dominants, ayant pour passion le dénigrement des femmes. J’écoutais ce qu’ils racontaient, sans comprendre ce qu’ils trouvaient de si détestable chez elles ; elles sont certes maléfiques, mais gardent un charme devant lequel j’avais beaucoup de difficultés à rester indifférent. Pour plaire à mon père, j’accompagnais leurs rires du mien ; moins tonitruant, plus forcé, mais je n’entreprenais pas moins mon devoir. Mon père ne ratait pas une occasion pour me féliciter, encore moins pour me présenter à chacune de ses connaissances. Mon visage angélique dupait ses fréquentations : je n’avais besoin que de mon sourire pour les séduire à leur tour ; ou pour les plus exigeants d’entre eux, autrement dit ses amis religieux, je n’avais qu’à réciter les prières apprises soigneusement la veille. En résumé je n’étais qu’un petit garçon apprécié de tous depuis son plus jeune âge, qui fascinait un père pourtant intransigeant et difficile à contenter. Si seulement je m’étais arrêté à cette image du gamin serviable et charmant, la tournure des événements aurait été certainement moins pénible.


2004.
Avachi sur le canapé du salon, j’observai attentivement les courbes féminines traversant l’écran de télévision. N’attachant peu d’importance à toutes ces femmes qui grimpaient les marches pour atteindre le plateau du Dolby Theatre, je tentais de patienter sagement dans le but d’apercevoir l'être aimé. Ma mère commentait de bon gré, se libérait quelque peu de son statut de femme soumise. L’impression d’une complicité entre nous entraînait ce désir de me dévoiler, de prononcer quelques confidences jusque-là encore enfouies au fond de mon cœur. A peine âgé de seize ans, je n’étais pas moins replié sur moi-même que tout autre adolescent de cet âge ; pourtant ma mère avait en sa possession cette oreille attentive,  qui représentait son secret miracle pour pousser à la parole facile. Alors quand cette blonde aux cheveux lisses tombant finement le long de son visage, apparut enfin pour recevoir l’Oscar de la meilleure actrice, mon cœur palpita si violemment contre ma poitrine que je me sentais obligé d’en discuter avec ma mère. J’attendais qu’elle termine son discours de remerciements, les yeux rivés sur cette créature divine. Contemplant son corps svelte vêtu d’une robe rouge légèrement décolletée, ma bouche s’entrouvrit instinctivement. Sans compter cet accent américain qui me donnait des frissons le long du corps. Je reprenais mes esprits lorsqu’elle prononça des mots qui m'étaient incontestablement destinés.

- C’est de moi dont elle parle.
- Je sais que tu es en adoration face à cette femme, qui je l’avoue est ravissante, mais de là à te faire de telles idées… elle me répondit d’un air légèrement moqueur, croyant rétorquer avec autant d’humour que moi lorsque j’ai énoncé ce que je croyais être la réalité.
- Elle est tombée amoureuse de moi lorsqu’elle a reçu ma première lettre. Bien évidemment elle ne peut pas annoncer publiquement qu’elle apprécie particulièrement un de ses fans, notamment parce qu’elle est mariée. Elle fait donc semblant de remercier son époux sans prononcer son nom pour me révéler la folie de ses sentiments et m’accorder les remerciements qui me sont dus pour le soutien que je lui porte.
- Julius… Voyons !

Ma génitrice était choquée et paniquait tout naturellement, mais elle comprenait que la situation était critique et que nous étions loin de la farce pitoyable. Alors qu’elle me dévisageait d’un regard ahuri de mère déboussolée, je prenais le soin de lui apporter la preuve qu’elle se méprenait sur ce sujet. Résolu à ne pas me fier aux propos véridiques tenus par ma mère, j’attrapai un crayon et une feuille rose sur laquelle je formai quelques mots d’une écriture souple.

Je prends conscience qu’il est inconcevable, ou plutôt impossible pour toi, d’assumer notre amour au grand jour, et qu’il te paraît plus envisageable de m’ignorer. Pourtant je te conjure de songer à cette alternative et d’empêcher la fin de notre histoire. Le bonheur pourrait nous consumer si seulement tu osais échapper aux contraintes imposées par la célébrité.

Avec toute mon affection,
Je t’envoie des baisers passionnés.
Julius


La femme telle que la décrit mon père connaît systématiquement une partie de l’âme de ses enfants, et par chance, ma génitrice appliquait ce principe avec une perfection qui lui est propre.
Bien qu’elle s’offre à mon père machiste et se contente de la position de soumission, elle possède toutes les cartes en main pour maîtriser notre vie de famille, qui si elle le désirait, pourrait s’effondrer en un claquement de doigt. Un château de cartes par rapport auquel elle est placée à la fois comme l’architecte et la reine. Elle détient des secrets qui pourraient tout bousculer, seulement ma mère est dotée d’une gentillesse infinie qui la bloquera dans leurs divulgations. Elle n’a pas cru ce qu’elle entendait au départ, l’idée que je sois persuadé d’un amour irréel lui semblait si folle que cela lui a pris plusieurs jours pour prendre une décision. Seulement 16 ans et déjà destiné à vivre dans un corps dépourvu de normalité, subissant des troubles peu ordinaires. Il lui a fallu quelques lettres supplémentaires, coups de fils sans réponse et de phrases révélant mon obsession (« J’ai eu un coup de fil d’un inconnu, seulement je l’ai loupé. Je suis convaincu que c’était elle. ») pour qu’elle intervienne et m’ordonne un envoi immédiat chez un psychiatre. Quelques mois plus tard, après des centaines de pilules ingurgitées et de consultations chez cet homme aux talents miraculeux, je suis parvenu à m'en sortir. J'ai fini par me dépêtrer de cette conviction d’être aimé par cette actrice de renommée, dont je ne dévoilerais pas le nom. Guéri de ce problème psychologique mais pas totalement délesté de mes tourments.  

Lorsque j’ai découvert ces lettres photocopiées et parsemées de mots à la signification identique, la première réaction fut ce rire nerveux à peine étouffé. J’étais en plein délire, ne remarquais pas le ridicule de la situation, et pire, de mon comportement. Dorénavant les lettres ne sont plus que cendres, dispersées à travers ce monde de brutes. Les flammes les ont détruites, comme elles ont rongé mon corps.


Je gardais pourtant une facette complexe à l’intérieur de mon être. Alors que j’étais parvenu à la maîtriser plusieurs années durant, elle a fini par apparaître devant la seule personne que j’avais le droit de détruire – selon ce que reflétaient les dires de mon géniteur. Ma sœur cadette, qui répugnait mon père, est devenue ma distraction favorite, mais également la personne sur qui je déchargeais la cruauté qui se contenait dans mes tripes. A force d’adopter un comportement des plus tendres vis-à-vis de tous les gens qui m’entouraient, je me suis surpris à éprouver une frustration. Tiraillé entre le bien et le mal, déchiré entre deux extrêmes devant lesquels j’étais incapable de prendre une décision. Pour ne pas décevoir mes parents, j’ai persisté à être le garçon sage dont ils étaient si fiers. Je ne commettais aucune erreur, appliquais constamment les règles de politesse et m’exprimais si finement que ce n’était pas difficile de les convaincre de mon génie ou de mon charme. Ce n’était pas déplaisant de leur témoigner du respect ou de les divertir par mes compétences multiples, quoiqu’un peu fastidieux à la longue, mais j’appréciais la manière qu’avait mon père de me faire devenir le centre de leurs attentions.

Pourtant j’entendais ce Démon qui grognait en moi, à qui je tentais de ne pas donner d’importance, mais qui semblait se développer plus je l’ignorais. Ce désir de détruire devenait plus important que ma bonté, alors face à un être faible comme ma sœur, j’ai craqué. Je n’ai pas résisté à la tentation de réduire son âme en une pure bouillie, alors j’ai tenté de l’anéantir un peu plus chaque jour. Je jubilais face à ses traits déformés par l’exaspération, la colère ou la tristesse. J’adorais lui donner le rôle qui lui était approprié d'après mon père : celui de la femme docile et fragile. Gifles, morsures de rat, intimidation, violence psychologique, provocations, moqueries constantes : tout y passait pour la briser en deux, mon sadisme n’avait aucune limite.


2011.
Ma cadette s’est envolée. Ma victime personnelle a pris la décision de préparer ses valises pour se rendre dans un endroit inconnu, prenant le soin d’établir son plan diabolique dans mon dos, lorsque je me tenais en compagnie de mon père et que je ne pouvais pas lui bloquer l’accès à la liberté.
Même si je suis trop fier pour le reconnaître, ma sœur avait une importance considérable dans ma vie. Rien de glorieux, rien qui s’approche de la beauté d’un manque, il s’agit plutôt du fait qu’elle me permettait de retirer le mal qui s’imprégnait de mon être. Alors quand elle a quitté le domicile familial, j’ai dû tenter du mieux que je le pouvais de me réjouir de son absence. Je n’avais plus en ma possession un être à fracasser, mais le Destin, ou Dieu comme diraient mes parents, m’a épargné. J’ai croisé la route de l’amour, probablement pour la première fois de ma vie. Rien de semblable à ma psychose paranoïaque, je ressentais des vibrations chaque fois que je le croisais. Sans en prendre conscience, il repoussait ce Démon en moi et me permettrait d’être simplement le garçon bon et attentionné. Le seul bémol provenait de son sexe. Aimer un homme n’était pas accepté dans notre famille, alors je l’ai dissimulé et je l’ai aimé en cachette. Je subissais quelques crises de temps à autre, mais il parvenait généralement à les calmer. Il ne me croyait pas lorsque je prétendais être animé par le mal, et je n’avais pas la force de le convaincre. Brutaliser une sœur n’est pas un élément dont on se vante généralement. Je n’en ai pas honte non plus, mais je ne tenais pas à faire fuir celui qui soignait mes maux.

Le fragment malsain de ma personnalité m’a pourtant fait défaut et a causé ma perte. Suite à un conflit avec ce petit-ami, mon caractère humain s’est réduit en poussière et m’a conduit chez ma cadette, que j’avais décidé de laisser tranquille quand j’ai appris le lieu de sa nouvelle résidence - je n'éprouvais plus le besoin de la blesser. Je désirais la pousser à bout pour me libérer de cette haine, sauf qu’elle m’a prise au dépourvu en bondissant sur moi. Je me souviens de la cigarette qu’elle tenait entre ses lèvres, de sa glissade contre ce qui s’apparentait à de l’alcool et à ce feu qui m’enflammait littéralement. Je préfère éviter de me souvenir d’avoir crié, ce serait une trop grande victoire pour cette ordure. Une vie peut devenir chaotique en si peu de temps… Coma durant deux années entières, brûlures au troisième degré sur le côté gauche de mon corps, cinq mois de rééducation et de rétablissement, perte de sensation et du plaisir de vivre, petit-ami à moitié envolé. Tout ce qui s’ajoute est cet esprit de vengeance auquel je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter.

Il n’existe aucune trace de mon passé étouffant, hormis au fond de mon crâne et sur cette peau calcinée. J’ai pris le soin de mettre fin à tout ce qui pouvait y avoir attrait et suis désormais libéré d’une partie de mes démons. Je ne le serais pleinement seulement lorsque j’aurais éliminé le parasite qui me sert de sœur… Tel le Phénix qui renaît de ses cendres, le démon qui m’anime vient de se réveiller et est résolu à se manifester plus puissamment encore. Que l’affrontement persiste et que le plus vigoureux sorte victorieux !
   
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 3:07 par Invité
re-bienvenue! I love you En espérant que tu ais trouvé le bon personnage! (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 3:35 par Invité
(julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 208687334 (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 208687334 (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 208687334
Déjà tout dit par mp (je réponds au tien demain d'ailleurs, je suis crevée un peu (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 3903491763 ) mais je t'aime fort, merci encore de tenter mon scénario (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357 Avec Xavier en plus (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 878725457 Bref, je me répète, mais donc bienvenue parmi nous et merci encore (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 3209449636 (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1922099377

Hâte de lire ta fiche (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 2941632856
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 3:39 par Invité
xavier. (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 878725457

Bienvenue parmi nous. (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter.
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 4:46 par Invité
xavier est tellement un bon choix. (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357
bienvenue parmi nous. (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1922099377
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Jake O. Cavendish
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(julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. OcEhdgw
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 6:30 par Jake O. Cavendish
xavier (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357
bienvenue sur LC et bon courage pour ta fiche (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1942225346
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 8:43 par Nathanael E. Keynes
Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour ta fiche et bonne chance pour ta validation. Amuse-toi bien parmi nous à suivre !
(julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 3209449636

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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 10:17 par Invité
Bienvenue sur le forum. I love you
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 10:28 par Invité
bienvenuuue (julius) ∆ Every cloud is grey, with dreams of yesterday. 1973890357
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