» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Dim 13 Déc 2015 - 20:56 par Noah J. McKenzie
Il n'y pas de hasard, seulement des rencontres
Maisy✧Milo
Une fois n'était pas coutume, il était arrivé en retard à son rendez-vous. Évidemment, lorsque l'on se retrouvait dans sa situation il y avait en plus des heures évidentes de rééducations, d'autres moments consacrés à son suivit psychologique. Il pestait sans doute un peu moins qu'au début de ces séances. Néanmoins, la tendance à l'agacement et au comportement odieux persisté. Le psychiatre en bon docteur, c'était chargé de suggérer quelques gentils petits médicaments, inoffensifs. Tu parles oui...Inoffensif mes fesses oui. C'est peut-être bien la où il devrait se les m... Il ne daignait déjà pas avaler le moindre sirop pour la toux ou la moindre pilule de mauvais goût, alors la panoplie entière du parfait chimiste. Merci mais non merci. Déclinant l'offre d'un battement de cils, une méthode plus artisanale et brusque lui avait été conseillée pour relativiser : Parler à d'autres personnes ayant subit le même genre de traumatismes. Après une ou deux grimace et une absence de motivation non dissimulée, il avait accepter à regret. Le point serait donc fait à la prochaine séance. Oh joie ! Sortit de sa consultation, il ne prit pas directement la poudre d'escampette, direction l'appartement. Non. Il traina dans la salle d'attente, observa les prochains patients de la liste, alla faire ensuite faire un tour jusqu’à l'accueil des infirmières. L'envie de rentrer, ne le tenaillait pas particulièrement, au contraire. Dans le meilleur des cas, ses enfants seraient là, ce qui le ravirait jusqu'à ce qu'une nouvelle dispute éclate avec sa fille. C'est une adolescente, tu t'attends à quoi de mieux ? Eh bien, je ne sais pas...A dire vrai, il regrettait l'époque – plus simple- où sa monstrueuse princesse ne rêvait que de partager des moments avec son père. Maintenant c'est l'inverse...Elle n'aspire qu'à se débarrasser de moi...Et puis, il y avait également son fils. Chaque éclat de voix, haussement de tons, le mettait dans un état d'anxiété abominable. Il ne comprenait et ne pouvait pas comprendre ce qui ce passait. Milo devait donc passer beaucoup de temps à essayer de le calmer et tenter néanmoins d'expliquer la situation. Ce qui ne fonctionnait pas toujours. Dans le pire des cas, il découvrirait les pièces tour à tour, vides. La jeune fille avait en charge de récupérer son frère lorsque l'ancien militaire ou Maria – l'aide engagée pour cette juste cause – ne s'avérait pas disponible. Si elle respectait généralement bien ce programme, il arrivait que ce ne fut pas le cas. Ce qui finissait inévitablement par créer une pagaille général, qui se concluait par une engueulade beaucoup plus grosse que les autres. Elle se réfugiait ensuite chez une amie pour deux ou trois jours ou chez son ex. La vie reprenait ensuite son cours, comme si de rien et le manège recommençait inévitablement. Poussant un soupir à fendre l'âme de n'importe qui, il laissa filer quelques minutes de plus avant de se décider à quitter la pièce. Sans se presser, il déambula dans les couloirs, tranquillement, Il jeta un œil dans les chambres et bureaux de l'étage, restaient par mégarde ouverts, jusqu'à l’ascenseur. Quelqu'un le suivait. C'est bizarre, non ? Je ne te le fais pas dire...Il ne s’inquiétait pas plus que ça d'une potentielle agression, la curiosité seule l'incitait à se retourner. L'enseignant ne faisant rien comme tout le monde, il s’arrêta brusquement en plein milieu du passage, avant de pivoter pour voir à qui il avait affaire. Après une grimace et un air intrigué, il demanda : "On se connait ? " Il hésita. "Peut-être pas...Tu suis souvent les gens comme ça ? Parce que ça peut paraitre vaguement bizarre et malsain. Mais je dis ça, je dis rien." Il se tu, attendant une explication.
(✰) message posté Mer 20 Jan 2016 - 14:55 par Guest
❝ Il n'y a pas de hasard, seulement des rencontres ❞
Je crois que personne ne trouve les hôpitaux intéressant. Bon sang c'est dingue ce que je peux m'ennuyer. J'aimerais vraiment être tranquille et être chez moi. Mais je suis à l'hosto et je ne peux pas faire ce que je veux. Dans un sens c'est plutôt sympathique parce que les journalistes ne peuvent pas m'ennuyer. Je suis tranquille et personne ne m'épie. Je repense à cette scène avec Matteo dans le café... Les journalistes n'ont pas mis une heure pour retrouver ma trace, je suis sûre que le gérant du café en a profité pour se faire de la pub. Oh super Mairead Wayland la ville du sénateur du comté de Londres qui sort d'un coma digne de la belle au bois dormant et en charmante compagnie avec l'homme qui l'a mise dans le fauteuil roulant dans lequel elle est obligé de se déplacer. Cela semble si noir ou si blanc... les gens ne comprennent rien et moi j'aimerais leur dire que Matteo n'y est pour rien. Nos petites retrouvailles n'ont pas été assez longues, il me manque tellement. Il m'envoie des fleurs tous les jours et je trouve cela adorable. C'est bête mais j'aime cet attention. J'ai le droit à un petit message quand il peut... et il m' a promis qu'on se reverrait hors de l'hôpital. J'attends ce moment avec impatience je dois avouer. En attendant je vais devoir m'occuper comme je le peux. Entre les séances de rééducation et la télé, autant vous dire que je tourne trop vite en rond. J'en ai marre de cette chambre, bien que certaines infirmières deviennent de bonnes connaissances et confidentes, mes journées s'avèrent relativement longues. Alors lorsque je sors avec mon fauteuil roulant et que je vois un truc un peu étrange... j'avoue que je veux ne la jouer détective comme dans un roman policier, j'en dévore peut-être un peu trop d'ailleurs ces temps-ci.
Cet homme que je croise je suis sûre de l'avoir déjà vue. Ma mémoire n'est pas encore atteinte. Cet homme.. il ne serait pas prof à la faculté ? Hum, peut-être mais je crois que ce n'est pas là que je l'ai vu... et en cherchant je le suis doucement. Je sais qu'avec un fauteuil roulant, cela ne va pas être très discret mais je veux me souvenir d'où est-ce que je l'ai vu. J'ai l'impression qu'il cherche à être un peu discret ou je ne sais pas, c'est peut-être qu'une impression.Je galère un peu, un peu trop je dois dire à pousser les roues de mon fauteuil roulant. Je n'ai jamais aimé le faire et d'habitude je le sais rarement; les infirmières ou aides- soignantes s'en chargent. L'homme en question se dirige vers l'ascenseur si je ne me trompe pas, les couloirs de l'hôpital sont toujours un véritable labyrinthe ! Tout se ressemble. Et puis je suis presque autant concentrer sur mon affaire que sur le mouvement que je fais avec mes mains pour avancer. Puis d'un coup alors que j'arrive à percevoir un peu mieux son visage, cela fait tilt. Je l'ai vu en rééducation. Seulement il semble marcher là... Je fronce les sourcils parce que j'avoue que je ne comprend pas des masses. Seulement ma couverture sommaire se fait trop vite griller. Je n'avais pas prévu qu'il se retourne pour me confronter. Merde. Je grimace un peu mal à l'aise mais ses paroles me font dire que je n'ai pas tort. " Hum, je crois que ce qui est plus étrange c'est faire de la rééducation alors qu'on sait plutôt bien marcher non ? J'étais sûre d'avoir vu votre visage quelque part ! " je ne me permets pas de le tutoyer et il aurait dû en faire autant, enfin je m'en fiche mais je place tout de même une certaine distance, il ne peut rien me faire, je n'ai qu'à crier pour attirer une infirmière. " Je me demande lequel d'entre nous est le plus malsain dans ce cas présent... " pour reprendre un peu ses mots. Je vais résoudre mon enquête de la journée et peut-être la faire passer plus vite que prévu ! cela m'amuse !
Noah J. McKenzie
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» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Dim 24 Jan 2016 - 21:14 par Noah J. McKenzie
Il n'y pas de hasard, seulement des rencontres
Maisy✧Milo
Quelqu'un le suivait. Il le savait. Bien que flottante et datant un peu, ses compétences, acquises à l'armée fonctionnaient pour certaines, toujours. Il se retourna .Il ne s’inquiétait pas d'une potentielle agression, la curiosité seule l'incitait à se retourner. Il s’arrêta donc brusquement, en plein milieu du passage, avant de pivoter pour voir à qui il avait affaire. "On se connait ? " Il fronça un instant les sourcils, cette fille dans son fauteuil lui disait quelque chose. "Peut-être pas...Tu suis souvent les gens comme ça ? Parce que ça peut paraitre vaguement bizarre et malsain. Mais je dis ça, je dis rien." Il se tu, attendant une explication. " Hum, je crois que ce qui est plus étrange c'est faire de la rééducation alors qu'on sait plutôt bien marcher non ? J'étais sûre d'avoir vu votre visage quelque part ! " Il ouvrit la bouche et l'a referma aussitôt, aussi surprit que décontenancé. Il regarda autour de lui, soudainement égaré, comme enfant prit la main dans le sac. Tout à ses préoccupations, Milo avait réussi à en oublier son fauteuil. C'est la soi-disant piqure inoffensive du médecin qui m’ait montée à la tête, c'est pas possible ! De toute les boulettes que tu as pu faire, c'est possiblement une des plus grosse ! Railla sa conscience. Ah ça..." Je me demande lequel d'entre nous est le plus malsain dans ce cas présent... " Ayant presque oublié la jeune femme, il souffla, agacer et agita vivement la main à la façon dont on chassait un odieux moustique. " Quoi ça t'arrive jamais de faire des erreurs ? Au cas où tu ne l'aurais pas remarquer, je ne cours pas joyeusement comme un miraculé" lança-t-il devant son air inquisiteur. En effet, il parvenait à marcher certes, de mieux en mieux. Ses entrainements solitaire dans son appartement, commençaient sérieusement à porter leurs fruits. Néanmoins, il ne marchait que sur de courtes distances, se fatiguait vite et tombait régulièrement. Oui et tu boîte aussi légèrement. Mais où à donc bien pu passer ce fichu fauteuil ? "Tu vas rester là à m'observer longtemps ?" demanda-t-il, encore plus agacer qu'elle ne fut aussitôt partit. Tu devrais peut-être envisager d'être plus sympathique, à présent c'est un témoin. C'est ma parole contre la sienne..."Tu as vraiment besoin de ta chaise ? " l'interrogea-t-il en se rapprochant. Il eu a peine le temps de poser les mains sur les accoudoirs de sa nouvelle camarade, qu'une infirmière apparue dans ce bout de couloir quasi-désert. Il se pencha en avant , chuchotant pour que seule la demoiselle pu entendre : " Joue le jeu et je t'explique tout."Tu prends un risque. On verra. Ni une, ni deux, il se jeta par terre. "S'il vous plait !! Quelqu'unnn venez nous aiderrr !!" appela -t-il avec un ton qui supposait la difficulté. La petite brune passant par là et faisant partie du personnel soignant arriva donc en courant. " Que c'est -il passé ? Est-ce que ça va ? Pouvez-vous, vous lever ?" L'ancien militaire fit signe que non. "Je...J'allais rentrer...Je ne sais pas si je suis du bon coté...peut-être que...Je me suis perdu. Mon traitement, ça me désoriente j'ai l'impression. Je suis désolé.""Allons allons, calmez vous. Respirez et essayez de m'expliquer ""Je n'ai pas compris, je...je crois qu'on m'a volé mon fauteuil...Je n'ai pas vu qui c'était...Est-ce que tu l'as vu toi ce type ? Tu es arrivée juste après moi alors..." annonça-t-il intégrant Mairead à sa comédie. Espérons qu'elle ne va pas nous contredire. [i]"Avez-vous vu ce qui c'est passé ?"[/i] demanda aussitôt la femme en blouse."Je vais appeler mes collègues."S'en suivit son évacuation sur un brancard et une discussion animé pour retrouver l’agresseur et le couteux objet de l'agression. L'homme se retrouva ainsi avec sa compagne dans un box, non loin d'un certain nombre d'urgentiste, aide soignants ou que savait-il encore. Le peu d'intimité dont ils disposaient contenait dans un rideau tirés entre eux et le reste des personnes présente. "Je n'ai plus qu'à attendre de récupérer mon bien maintenant" déclara-t-il, satisfait. Et tu vas devoir quelques explications à ta nouvelle amie. Il grimaça à cette idée, il n'avait pas particulièrement envie de s'expliquer. Même s'il l'avait promis. "Si je t'en dis un peu plus, tu sera capable de garder ça pour toi ?" s'informa-t-il, l'air de rien. Il voulait être sur qu'elle ne causerai pas d'avantage de problèmes.