"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici cause all of my kindness is taken for weakness. (elsa) 2979874845 cause all of my kindness is taken for weakness. (elsa) 1973890357


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() message posté Sam 25 Juil 2015 - 22:32 par Invité
Quand on rencontre une certaine célébrité auprès d’un public, on trouve les haters, ceux qui cherchent à se rapprocher uniquement par intérêt, les fans, ceux qui restent de véritables amis avec le temps et les privilégiés. Ces derniers, Teddy n’en compte pas des masses dans son entourage. Et dans ce lot de privilégiés, il y en a une qui passe au dessus de tout. Elsa (de Arendelle, comme elle le dit bien). Elle lui a promis un moment, maintenant qu’elle ne passe plus ses journées en studio ou dans un bus en tournées, à parcourir les continents, à enchaîner les dates. C’est la moindre des choses qu’elle peut lui offrir après tout ce qu’Elsa a fait pour elle l’année dernière, puis par la suite. Prendre sa défense, la soutenir, sur ce qu’elle gère le mieux et là où on crache facilement : internet. Sa chambre est encore plongée dans le noir, pourtant les quelques rayons qui s’y sont introduits pour danser entre les mèches de cheveux de Teddy témoignent de l’heure avancée. Lorsqu’un d’eux s’aventure sur son visage, la jeune femme se retourne et finit par rejoindre le monde réel. Ce retour est compliqué. Elle aurait juré avoir mis son réveil pourtant. Une nouvelle fois, elle a été absorbée par Netflix avant de s’écrouler en plein milieu de la nuit. À défaut d’avoir une moitié de couple qui lui laisse des mots tendres, la jeune femme a son cher pot de colle qui lui rappelle son programme du jour sur un post it, tout en précisant qu’elle ne doit pas hésiter à le contacter si besoin. Ledit programme se résume à quatre lettres : ELSA. Elle se laisse retomber lourdement sur le lit. « Shit. Shit. Shit. » Elle jette un coup d’œil à l’heure. « Shit. Shit. » Concrètement, elle n’a guère le temps pour se préparer. Elle peut faire une croix sur le petit déjeuner ainsi que sur tout tentative pour dompter ses cheveux ou faire en sorte qu’elle n’a pas cet air « tout juste sortie du lit ». Elle se glisse dans un de ces joggings que l’on pourrait mettre pour une journée dédiée à la glandouille ou alors que l’on pourrait confondre avec un pyjama, plus simplement. Après quoi, il lui reste tout juste le temps d’aller chercher un café. Pas question de manquer son rituel du matin, sa dose de caféine nécessaire pour concrètement émerger. Quelques minutes après son retour, la blonde arrive enfin sur le pas de la porte et Teddy se jette dans ses bras. Tant pis si elles perdent l’équilibre et tombent. « Peut être que je t’offrirai un petit quelque chose live histoire que tu cesses d’écouter des vieilleries. » Que ce soit son premier album ou un autre, le disque qu’Elsa a retrouvé dans ses affaires récemment ne doit pas dater d’hier. Après tout, cela fait déjà un an que l’Américaine s’est installée à Londres pour se changer les idées et travailler sur de nouveaux morceaux. « Mais avant, tu dois surement avoir des tonnes de choses à me raconter depuis la dernière fois que l’on s’est vue ? J’ai l’impression que ça fait une éternité. Pitié, je veux du palpitant, du croustillant. Ma vie est trop calme en ce moment. » Là-dessus, Teddy l’entraîne dans l’appartement, toujours autant en désordre, puis au sous-sol. Son sanctuaire, en quelque sorte. Une pièce qu’elle s’est aménagée récemment, pour reprendre le travail. Une sorte de petit studio d’enregistrement et pièce pour composer. « Tu connais déjà Angie et Roxanne. » Elle pointe deux guitares du doigt. Celles qu’elle a depuis certainement toujours. « Je te présente Georgie, la petite dernière. » Comme beaucoup, la jeune femme a tendance à baptiser ses instruments. Il ne s’agit pas simplement de leur donner un prénom. Il y a tout un rituel derrière, que peu de personnes comprennent. « J’ai pas encore pu prendre le temps de déjeuner. Je comptais commander. Est-ce qu’il y a quelque chose en particulier que tu voudrais manger ? »
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() message posté Jeu 10 Sep 2015 - 23:50 par Invité

“A song, too, can be a star, a living fire to lighten the darkness, leading out into the expanding universe. ” Je me souvenais parfaitement de ma première rencontre avec Teddy Brooks. C'était étrange. Je pouvais visualiser chaque détail de notre conversation. Sa voix mélodieuse était ancrée dans ma mémoire. Elle glissait suavement sur ma peau avant de s'évanouir au creux de ma poitrine. Elle avait dit que j'étais jolie. Elle avait sourit et elle m'avait pris par la main, comme une enfant perdue qu'on guidait vers la lumière, comme une amie qu'on invitait dans une odyssée merveilleuse. Ses longs cheveux bruns flottaient autour de son visage angélique comme un voile mystérieux. C'était reposant de la regarder bouger au gré du vent. Elle ne rétorquait pas lorsque je lui posais des questions indiscrètes. Elle ne me jugeait pas lorsque je la fixais pendant des heures parce qu'elle savait que je ne portais pas sur elle une attention scrutatrice, mais un regard bienveillant. Je haussai les épaules en m'avançant le long de la rue. Je me sentais si reconnaissante de faire partie de sa vie. D'être plus qu'une simple fan. Je lui avais dédié des articles tout entiers de mon blog. Je m'étais égaré dans ses aventures et dans son parcours. Teddy n'était pas seulement une chanteuse talentueuse. C'était une muse. Une créature divine qui s'exprimait avec une profonde gravité, avec une douceur romantique et troublante. Je n'étais pas une personne très intellectuelle. Je ne comprenais pas les sous-entendus poétiques des textes compliqués, mais les chants de la jeune américaine me transportaient jusqu'au bout du rêve. Elle m'entraînait sans que je n'en ai réellement conscience. Doucement, je frottai mes mains contre mes cuisses. Je ne voulais absolument être en retard. Mes pas se pressaient dans l'allée. Je bousculai maladroitement quelques personnes sans prendre la peine de m'excuser où de m'arrêter. Chaque seconde comptait. Chaque instant que je pourrais partager avec Teddy était important. Mon cœur battait contre les battants de ma cage thoracique, exhalant les parfums de l'euphorie et de l'insouciance. Je passai ma main dans ma frange avant de me faufiler à l'intérieur du bâtiment. Le concierge m'avait reconnu. Après m'avoir gratifié d'un sourire aimable, il me laissa rejoindre l'ascenseur menant jusqu'au loft de Teddy. Je m'annonçai en donnant trois coups fébriles contre la porte d'entrée. Le visage rayonnant de mon idole préférée apparut comme un mirage lointain. Comme une image céleste figée dans le temps. Elle se jeta dans mes bras et je l’étreignis de toutes mes forces, comme si ce bref moment d'attention qu'elle m'accordait pouvait s'échapper. Comme si je n'en méritais pas autant de sa part.  « Peut être que je t’offrirai un petit quelque chose live histoire que tu cesses d’écouter des vieilleries.  » Murmura-t-elle et je ris aux éclats. Elle avait raison. J'écoutais encore ses premières chansons parce qu'il s'agissait selon moi, d'une découverte. C'était ainsi que je l'avais trouvé et c'était de cette façon que je voulais la garder en mémoire. Je souris avec douceur. « Mais avant, tu dois surement avoir des tonnes de choses à me raconter depuis la dernière fois que l’on s’est vue ? J’ai l’impression que ça fait une éternité. Pitié, je veux du palpitant, du croustillant. Ma vie est trop calme en ce moment.  » Je secouai frénétiquement la tête en passant en revue les derniers événements qui avaient troublé mon quotidien.  Rien. C'était presque affligeant de réaliser que je n'avais rien de joyeux à partager. Thomas m'avait abandonné dans son studio, je l'avais maudit pendant des jours pour enfin découvrir qu'il était hospitalisé et qu'il souffrait de plusieurs carences alimentaires en raison de son hygiène de vie déplorable. Je ne voyais pas Remy assez souvent à mon goût et la dernière fois que je m'étais présenté à son appartement, je m'étais retrouvé nez à nez avec Cole, son frère écolo et despotique, qui avait découvert que je lui avais menti sur ma personnalité. Je l'avais séduit en prétendant adorer la nature et les plantes vertes, or j'étais trop égoïste pour me soucier du devenir du papier toilette une fois qu'il s'était torché le cul avec.  Je roulai des yeux. Il y avait bien une personne qui me faisait tout le temps rire. Bartholomew. J'en étais presque amoureuse. C'était mon meilleur ami depuis des années et c'était la première fois qu'on vivait dans la même ville au même moment. J'avais des étoiles plein les yeux en songeant à nos soirées délirantes dans les clubs de la ville. Teddy me traîna dans le vestibule avant que je n'ai le temps de commencer mon récit. « Tu connais déjà Angie et Roxanne.   » Déclara-t-elle ne me guidant dans une sorte de studio improvisé au sous-sol. Mon esprit s'embaumait. Toutes mes pensées se chevauchaient afin d'accomplir une gymnastique compliquée dans ma tête. OH MON DIEU TEDDY BROOKS CHANTE ICI ! Je me retenais de crier. Je crispais mes doigts autour des pans de ma chemise pour éviter de passer pour une folle furieuse. Oh mon dieu, Oh mon dieu … J'observai les instruments de musique avec fascination. Elle touchait ces cordes là tout les jours. Elle créait tout un univers lumineux entre ces quatre murs. « Je te présente Georgie, la petite dernière.  » Je hochai la tête en suivant ses mouvements. Je savais qu'elle baptisait ses guitares et cette pensée me fait sourire. C'était adorable. J'avais aussi un nom pour mon premier calame en bambou. Il s’appelait flammèche. Je baissai les yeux. Il me manquait. Écrire en suivant les tracés des caractères latins et hébraïques me manquait. Je n'étais plus moi-même depuis que j'avais découvert ma maladie. Je  fis la moue. « Elle est tellement belle. Tout est beau ici, Teddss. » Murmurai-je avec sincérité. Je me perdis un instant dans la contemplation des lieux avant de me tourner vers elle. « J’ai pas encore pu prendre le temps de déjeuner. Je comptais commander. Est-ce qu’il y a quelque chose en particulier que tu voudrais manger ?   » Je me penchai légèrement avec un air rieur sur le visage. « Tu te fous de moi ? Je suis avec Teddy Brooks, tu penses que je vais faire la fine bouche ? Tu peux me fais manger des choux de Bruxelles  si tu veux ! Et Dieu seul sait à quoi point j'en ai horreur ! » Je gloussai en posant ma main sur ma bouche. Je me redressai avant de percuter. « Ne le fais pas hein ! M'obliges pas s'il te plait... » Je me rétractais en hochant la tête comme pour l'inciter à répondre à ma requête.
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() message posté Mar 13 Oct 2015 - 22:03 par Invité
Par précaution, la jeune femme a reposé l’instrument avec délicatesse après qu’Elsa ait eu le temps de la voir. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle est plus que fière de cet objet. Fragile, élégant, noble. Elle pourrait en parler comme un parent parlerait de ses enfants. Elle doit certainement entretenir une relation similaire tant que nous y sommes… Par exemple, elle angoisse toujours quand elle doit prendre un vol commercial (on ne peut pas toujours bénéficier d’un jet privé) et les placer en soute. « Elle est tellement belle. Tout est beau ici, Teddss. » Teddy n’a pas eu l’occasion de voir d’enfants le jour de Noël de ses propres yeux depuis un petit moment, certainement depuis la dernière fois qu’elle a passé les fêtes de fin d’année avec sa famille (au sens large du terme), mais l’expression d’Elsa est exactement celle des jeunes personnages dans les films familiaux diffusé les soirs de weekend. « Tu te fous de moi ? Je suis avec Teddy Brooks, tu penses que je vais faire la fine bouche ? Tu peux me fais manger des choux de Bruxelles si tu veux ! Et Dieu seul sait à quel point j’en ai horreur. » La jeune femme lève les yeux au ciel et soupire. Le comportement d’Elsa pourrait la faire rire. D’un côté, elle comprend ce genre de réactions. D’un autre, ça la dépasse encore. Ça la dépassera peut-être bien toujours. Célébrité ou pas, elle n’en reste pas mois une personne. Une personne comme une autre. Du moins, elle se considère comme tel : des cheveux, des mains, des jambes, des sentiments. Une personne, du genre à ne pas toujours apprécier cette sorte de solitude plus ou moins imposée par ce statut, par la peur de n’être « intéressante » uniquement parce qu’elle est célèbre. Et encore. Quand il s’agit de solitude, elle ne sait pas toujours sur quel pied danser. Teddy n’aime pas ça, mais elle n’aime pas pour autant les « amis-plus-fan-qu’amis ». « Ne le fais pas hein ! M’obliges pas s’il te plait… » Un sourire s’esquisse sur le visage de Teddy. Heureusement pour Elsa qu’elle n’est ni sadique, ni adepte de ce légumes comme bon nombre d’Américain. Non, sérieusement. Leur odeur seule suffit à lui retourner l’estomac. Fidèle à elle-même, la chanteuse ouvre le tiroir de ce qui semble être son bureau — couvert par un amas de papiers en tout genre — pour en sortir une petite pile de menus, plus ou moins colorés, kitsch, grands, petits. Chinois, italien, japonais, mexicain. Il y en a pour tous les goûts. « Je crois… » Elle pose la pile sur le bout de ses genoux et baisse les yeux. Puisqu’Elsa ne semble pas décider à lui raconter quoique ce soit pour la divertir, la jeune femme s’apprête à se confier. Un truc qui la tracasse depuis quelques jours. « Je crois qu’ils vont bientôt me demander de rentrer au pays. » Son sourire s’efface et les traits de son visage tombent aussitôt. Ils. Son manager, son label, son producteur, ses proches. Ce ne sont que des spéculations, mais on ne peut pas dire qu’elle n’a pas profité de cette pause londonienne au sens le plus littéral. Elle va mieux d’un point de vue psychologique. Plus stable et calme. Pour ce qui est de la composition, elle pédalerait presque dans le vide. Sauf que voilà, désormais, elle ne se voit plus trop revivre un chamboulement dans sa vie. Anglais et américains sont tellement différents. Comparer les londoniens et les habitants de Nashville ne rimerait à rien. Teddy se voyait déjà, lors de son prochain séjour sur ses terres natales, faire la queue à l’ambassade pour renouveler ses papiers. « Alors, toujours pas de préférence pour déjeuner ? » Option un, elles auront tout le temps de parler de cet éventuel départ, quitte à trouver un stratagème pour rester. Option deux, ce sujet motivera peut être Elsa à parler d'autre chose plus joyeux.
Spoiler:
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