"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici looking for a lifeline (minnie) 2979874845 looking for a lifeline (minnie) 1973890357
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() message posté Sam 6 Fév 2016 - 23:12 par Invité
Why do you go away? So that you can come back. So that you can see the place you came from with new eyes and extra colors. And the people there see you differently, too. Coming back to where you started is not the same as never leaving — Qu'est-ce que je peux m'ennuyer. Bon, j'ai pleins de trucs à faire comme faire mon boulot, mais j'ai pas envie de faire ça. C'est ennuyeux et de toute façon, je fais toujours les choses au dernier moment. Je n'ai jamais vraiment su gérer mon temps, mais ça ne m'a pas empêché de réussir. La preuve, j'avais même fait un stage de trois mois chez vogue. Moi, Delsin Sullivan, le plus grand fainéant du monde, comme quoi avec un peu d'espoir tout peut arriver. En attendant, il fallait que je trouve quelque chose pour m'occuper. Je pourrais emmerder Riley ou alors faire un tour chez ma mère histoire d'emmerder mon beau-père. Tant de possibilités. Quoique, j'avais une idée encore meilleure. Il y a quelque temps un ami m'avait parlé d'une fille qui avait des doutes sur ses parents. Un truc du genre, ça ne serait pas ses parents. Un complot des plus fascinant, mais surtout un divertissement acceptable. Apparemment, la fille s’appelle Minnie, je ne pense pas que ça soit son vrai prénom, mais il y a très peu de gens se faisant appeler Minnie dans le coin. D'ailleurs, il ne me faut pas très longtemps pour retrouver sa trace. Je décide de la contacter par les réseaux sociaux et de lui donner rendez-vous devant le théâtre. Je lui laisse donc un message "retrouve moi devant le prince edward theatre à dix-huit heures, c'est à propos de tes parents". Je pourrais avoir honte de moi, mais pas du tout. Je lui avais même laissé mon prénom et mon numéro de téléphone. Bien évidemment, je n'avais aucune information sur ses parents, mais ça pouvait être amusant de jouer les détectives. C'est à dix-huit heures pile que je l'attends devant le théâtre. Pour une fois, j'étais à l'heure. C'est exceptionnel. J'attends la jeune femme, quand je vois un petit bout de femme blonde se diriger vers moi. Aucun doute, c'était elle. Du moins, elle ressemble à la photo de profil de Minnie. Je lui fais un signe de la main avant de me diriger également vers elle. « Minnie c'est ça ? Je suis Delsin, c'est moi qui t'ai contacté. » Pour l'occasion, j'avais sorti mon plus beau trench. Histoire de me mettre dans la peau du personnage. « Je suis détective privé et j'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide pour une histoire de paternité. » On va bientôt pouvoir me nominer aux oscars. Je lui fais signe de me suivre. Il y avait un café juste à côté du théâtre et autant en profiter. Je la laisse prendre place en face de moi avant de faire signe à la serveuse. « Deux cafés s'il vous plaît. » J'aurais pu la laissé choisir, mais la galanterie c'est pas trop mon truc. Je la fixe du regard. Elle est plutôt mignonne. Si je n'étais pas là pour la faire tourner en bourrique, je lui aurais bien fait tourner autre chose. Bref, revenons en à nos moutons. « Comme je le disais, j'ai eu connaissance de ta situation et je voulais te proposer mon aide, gratuitement ça va de soit. » Je n'allais pas la faire payer, sinon ça voudrait dire que je suis un escroc et je n'ai pas envie de me retrouver en prison pour si peu. « J'ai une piste, juste à côté au théâtre, mais je voulais d'abord savoir si ça t'intéressais d'avoir mon aide. » Je lui lance un petit sourire en coin. D'une parce que je trouve que ça me rend plus beau et parce qu'il faut aussi que je me retienne de rire. Dans quoi je venais de m'embarquer encore une fois. Les cafés arrivent. J'attrape le mien pour en boire une gorgée. En attendant sa réponse, je commence déjà à réfléchir à une suite des évènements. Finalement, je crois que je vais beaucoup m'amuser aujourd'hui.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Mar 16 Fév 2016 - 22:48 par Margot Bernstein-Woolf

Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you. ✻✻✻ Minnie n’avait pas eu une enfance malheureuse, qu’on se le dise. Elle avait des parents dotés d’un patrimoine plus que confortable et ça, ça faisait déjà beaucoup. Son père avait un métier bien occupant : ambassadeur. Il représentait les couleurs de son pays de cœur dans son pays tout court. Elle avait la double nationalité grâce à lui. Qui c’est de qui elle aurait été l’enfant si sa mère avait vraiment finie danseuse plutôt que traductrice comme elle était aujourd’hui. Ses parents avaient des métiers contraignants, des emplois du temps plus chargés l’un que l’autre, et c’est pourquoi elle avait eu une nounou. Comme tous les gosses de riches, avait-on envie de dire. Elle aurait pu finir comme ses gosses de riches sur Instagram, délaissée par ses parents et exposant tout ce qu’on pouvait lui offrir. Elle aurait pu tomber dans la came, la coke, le speed si elle avait voulu, pour montrer à ses parents qu’ils la délaissaient pour leurs emplois respectifs. Mais non, Minnie s’était efforcée d’attirer l’attention d’une autre manière : en excellant. Oui, elle avait ses vices, mais un petit joint de temps en temps ne tuait personne. Et encore moins ses parents qui n’étaient pas au courant. Elle avait compensé le fait que ses parents s’étaient plus inquiétés de son petit frère que d’elle en essayant de briller. Voilà pourquoi elle était aujourd’hui ce qu’elle était : une jeune femme à qui tout réussissait et qui était avocate stagiaire dans un grand cabinet. Elle avait de quoi impressionner.
Mais voilà, quelque chose bloquaient toujours depuis un certain temps : le mot « parents » lui brûlaient les lèvres, lui grattait la gorge, lui sonnait faux dans les oreilles. Elle n’avait jamais pensé qu’elle n’était pas l’enfant de ses parents, jusqu’à ce que certains détails lui piquent les yeux. Tout avait commencé quand elle était malade. Son aplasie médullaire avait engendré pas mal de tests, des tests qui lui avait permis d’apprendre que ni son frère, ni sa mère et ni son père n’étaient compatibles pour lui faire un don de moelle osseuse. Jusque là, tout allait bien. C’était malheureusement fréquent. Encore plus malheureux pour elle qui à ce moment, à tout juste quinze ans, se retrouvait dans le couloir de la mort. Mais elle avait aussi appris que son groupe sanguin était différent de ses deux parents : pas logique. Elle n’avait peut-être pas mis les pieds dans une carrière scientifique, mais pourtant, elle avait compris qu’on héritait quand même pas mal de choses des gênes de ses parents. Elle était passée outre malgré tout. Les mystères d’une génétique qu’elle ne comprenait pas ne pouvaient pas l’aider à prouver une idée folle. Et puis il y avait eu cette conversation qu’elle avait surprise, entre sa mère et son père qui disaient qu’elle ne devait pas être au courant de ce secret. Quel secret ?
Et puis finalement, elle s’était jetée dans la gueule du loup. En parlant de ses doutes à ses doutes infondés à ses amis, quelqu’un était finalement venu vers elle, lui disait qu’il pouvait l’aider dans sa quête d’identité. Delsin Sullivan. Détective privé. Il lui avait donné rendez-vous à un café, lui promettant des pistes.
Minnie était trop stressée ce jour là pour se tenir tête haute devant lui. Et si elle tombait sur quelque chose qui la dérangeait. Et si. Et si. Sa tête en était pleine. Elle avait fumé, roulant ses dernières réserves en espérant que ça lui permettrait d’effacer le stress. Dans le bus, elle planait, oubliant quelques instants où elle allait.
Pour une fois, elle n’était pas en avance. Il était là avant elle. Il se dirigea vers elle.
« Minnie c'est ça ? Je suis Delsin, c'est moi qui t'ai contacté. » dit-il.
Elle fût d’abord un peu surprise de le voir la tutoyer aux premiers abords, mais elle ne dit rien, elle planait encore un peu. Et puis c’était elle qui se plaignait quand on l’appelait madame. Elle acquiesce, trop timide et frigorifiée par la peur pour créer des sons qui s’apparenteraient à des mots.
Il portait un trench, et elle ne pût s’empêcher de penser que c’était vraiment cliché pour un détective privé. Elle pouvait se la ramener avec son jean slim et son long manteau gris en laine, elle faisait cliché tout court. Mais elle aurait préféré voir un détective privé plus dans le style Jessica Jones.
« Je suis détective privé et j'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide pour une histoire de paternité. » rajouta-t-il.
Minnie se dit que c’était plus que de la paternité, mais qui elle était tout court. Mais après tout, peut-être que sa mère était sa mère et que son père… n’était qu’un inconnu à son patrimoine génétique qui l’avait élevée.
Ils s’installèrent pour un café. Qu’il commanda. Elle était plus thé, mais là tout de suite ça lui irait.
« Comme je le disais, j'ai eu connaissance de ta situation et je voulais te proposer mon aide, gratuitement ça va de soit. » commença-t-il.
« C’est des choses courantes ? Enfin c’est courant comme affaire ce genre de problèmes ? »
Pour elle, ça ne l’était pas. Ce n’était que maintenant qu’elle s’inquiétait de ces choses. Maintenant uniquement. Alors qu’elle aurait pu commencer à l’adolescence, comme presque tout le monde.
« J'ai une piste, juste à côté au théâtre, mais je voulais d'abord savoir si ça t'intéressais d'avoir mon aide. »
Il est souriant, essayant peut-être de la rassurer.
« Évidemment » lâche-t-elle de but en blanc. « Même si ça me fait carrément flipper, je veux savoir. C’est quel genre de pistes ? Un truc que je vais regretter de voir ? Parce que… Mine de rien derrière un théâtre c’est assez bizarre. Enfin, je sais pas. Ce sont mes parents ? Ou mon père ? Ou ma mère ? Après tout je suis même pas sûre que je ne suis pas leur fille c’est juste un doute à la con peut-être ? »
Elle boit une gorgée de son café avant de passer sa main dans ses cheveux, stressée. Elle prend une grande inspiration.
« J’ai un peu peur quand même. Peut-être que je ne devrais pas être là… »
Elle cherche tout simplement à être rassurée, il faut croire…

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() message posté Ven 19 Fév 2016 - 0:43 par Invité
Why do you go away? So that you can come back. So that you can see the place you came from with new eyes and extra colors. And the people there see you differently, too. Coming back to where you started is not the same as never leaving — C'est mal. C'est très mal de jouer avec les sentiments des gens. On me l'avait souvent dit que j'étais un crevard, mais que voulez-vous, on ne va pas me changer. J'aime faire tourner mon monde en bourrique. Ma première cible avait été mon beau-père. Je lui ai fait croire que j'étais gay ensuite que j'avais un cancer et la dernière en date, j'étais mort. C'est pas bien du tout, mais qu'est-ce que c'est amusant. Puis de toute manière, je l'aime pas. J'aime pas Wells non plus, j'aime que moi et à la rigueur Tomas et Chase, mais surtout moi. Il faut quand même avouer que je suis parfait. Bref, passons. Maintenant que j'ai commencé à mentir autant continuer. La pauvre fille quand même, elle est sans doute tombé sur le pire mec qu'elle puisse rencontrer. Elle me pardonnera peut-être un jour. Il suffit que je m'excuse, je sais faire ça, je le fais souvent et ça marche à chaque fois. J'avais donné rendez-vous à la jeune fille devant le théâtre parce que je trouvais ça, vachement, classe comme endroit pour mener l'enquête. Je sais que ça nous mènera à rien parce qu'il n'y a aucun indice ici, mais j'avais toujours rêvé de fouiller un théâtre. Elle arrive enfin, habillé d'un simple pull et un jean, elle aurait dû mettre un fedora, ça aurait été amusant. Holmes et Watson. En attendant, c'était Delsin et Minnie, ça en jette un peu moins, mais c'est pas mal quand même. On pourra peut-être écrire un livre sur nos aventures et on deviendra aussi célèbres qu'Hercule Poirot. J'invite Minnie sur la terrasse d'un café pour parler rapidement de l'affaire et me laisser un peu de temps pour réfléchir à comment je vais continuer mes mythos. « C’est des choses courantes ? Enfin c’est courant comme affaire ce genre de problèmes ? » Qu'est-ce que j'en sais moi ? Je suis pas réellement détective. Il va quand même falloir que je trouve une parade. « J'ai déjà connu un cas. » Voilà, c'est parfois. D'une, je ne parais pas être un petit débutant dans ce genre d'histoire et de deux ça ne sonne pas trop comme un mensonge. Je vais peut-être me trouver une passion pour le métier de détective. Ça serait une sacrée reconversion. Je finis quand même par demander à Minnie si elle est d'accord pour que je l'aide. « Évidemment. Même si ça me fait carrément flipper, je veux savoir. C’est quel genre de pistes ? Un truc que je vais regretter de voir ? Parce que… Mine de rien derrière un théâtre c’est assez bizarre. Enfin, je sais pas. Ce sont mes parents ? Ou mon père ? Ou ma mère ? Après tout je suis même pas sûre que je ne suis pas leur fille c’est juste un doute à la con peut-être ? » C'est beaucoup trop de questions à la fois. Je m'appelle Delsin Sullivan pas Sherlock Holmes. Je veux bien jouer le jeu, mais ça va finir par être plus compliqué que prévu. Pourquoi je ne peux pas me trouver un hobby normal comme tout le monde, genre le tennis ou le ping-pong. Il fallait vraiment que je revoie les choix que je fais dans ma vie. « J’ai un peu peur quand même. Peut-être que je ne devrais pas être là… » Ah non. Je n'avais pas menti jusque-là pour rien. Pas question qu'elle ait peur. Il est temps de réveiller le Delsin séducteur pour qu'elle ne parte pas. « Il n'y a pas de quoi avoir peur, on va juste jeter un coup d’œil. » Je regarde la main de la jeune fille avant de poser la mienne sur la sienne en la regardant droit dans les yeux. « Je pense que ni ton père ni ta mère ne sont tes parents. J'ai retrouvé un document indiquant le nom d'une actrice de théâtre qui pourrait être ta mère. Je n'en sais pas plus sur ton père par contre. Pour ce qui est de ce qu'il y a dans ce théâtre, je pense que tu devrais voir par toi-même. » Je suis quand même un menteur super doué. Je trouve même que ce dernier mensonge n'est pas trop mal. Presque réaliste. Je laisse Minnie finir son café avant de me lever pour payer l'addition et l'accompagner jusqu'au théâtre. « T'es prête ? » Lui demandais-je avant de lui faire signe de me suivre pour qu'on rentre par la porte de derrière. On ne va pas non plus payer deux entrées pour ce genre de mauvaise blague. Il n'y avait pas de représentation avant deux heures, on avait donc le temps de fouiner. Par chance, la porte est ouverte, en fait, ils oublient souvent de la fermer la journée, heureusement pour moi. J'ouvre la porte et laisse Minnie rentrer avant de la refermer. Je décide de me rendre au sous-sol, je savais qu'ils entreposaient des vieux trucs là-bas. J'ouvre la première porte que je trouve et là, bingo, il y a plusieurs costumes entreposés dans ce coin-là. Je me retourne vers Minnie et là au même moment la porte se ferme toute seule en faisant un bruit monstre. Je crois que j'ai bien failli faire une crise cardiaque. « Tu ... Tu as fermé la porte ? » Je commence à me dire que le sous-sol est vachement glauque. Je reprends quand même mes esprits. Les fantômes, ça n'existe pas. « Bref ... L'un de ses costumes appartenait à ta mère, elle s'appelait Diana, il faut donc trouver le costume qui lui appartient et on pourra ensuite chercher sur les photos d'archives qui a porté la robe. » Je devrais écrire des films avec l'imagination que j'ai. « Essaye de te concentrer peut-être qu'un des costumes te dira quelque chose. » A ce moment-là un bruit de pas se fait entendre avant de s'arrêter brusquement. Les fantômes, ça n'existe pas. Je garde mon calme, du moins j'essaye. Minnie va me prendre pour une chochotte sinon.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 0:18 par Margot Bernstein-Woolf

Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you. ✻✻✻ Minnie n’était, au fond, pas sûre d’assumer ce qu’elle faisait. Elle était en train de démonter la théorie selon laquelle ses parents étaient bel et bien ses parents. Et si elle se plantait ? Et si elle était bien une Van Halen et rien d’autre. Et si et si et si. Merde, ne put-elle s’empêcher de se hurler dessus intérieurement, si elle était là, c’était qu’elle avait des raisons bien fondées de douter de ce fait. Son aplasie médullaire, la discussion qu’elle avait surprise entre ses deux parents. Rien ne rentrait dans les clous. Rien ne la rassurait dans le fait qu’elle était effectivement la fille de ses parents, à part des « tu ressembles à ta grand-mère », grand-mère qu’elle n’avait d’ailleurs jamais vu.
Alors, désespérée pour désespérée, elle s’était orientée vers un détective privé. Vers Delsin.
Elle était clairement en panique oui. Genre paniquée comme jamais de découvrir un truc qu’elle ne voulait pas découvrir.
Lorsqu’elle lui demande si ce sont des choses courantes, ce genre d’affaires, il finit par lui répondre qu’il a déjà travaillé sur un cas. Un cas, donc elle n’était pas la seule à douter de la légitimité de ses parents, c’était déjà ça. Elle se sentait mal tout de même d’en douter. Ses parents lui avaient fourni un toit, plus d’argent que nécessaire, de quoi faire de belles études etc. Et elle remettait en cause l’amour presque inconditionnel qu’ils avaient eu pour elle.
« Il n'y a pas de quoi avoir peur, on va juste jeter un coup d’œil. » dit-il en posant sa main sur la sienne.
Minerva sourit alors, presque charmée par l’attention du détective.
« C’est gentil d’essayer de me rassurer mais j’ai vraiment peur »
Elle retint entre ses lèvres qu’elle était à deux doigts de faire demi-tour surtout parce que le joint qu’elle s’était fumé tout à l’heure n’avait pas eu l’effet escompter de la détendre et de lui permettre de faire face à tout ça.
« Je pense que ni ton père ni ta mère ne sont tes parents. J'ai retrouvé un document indiquant le nom d'une actrice de théâtre qui pourrait être ta mère. Je n'en sais pas plus sur ton père par contre. Pour ce qui est de ce qu'il y a dans ce théâtre, je pense que tu devrais voir par toi-même. »
Minnie tire un peu la tronche : elle se prend tout de même dans la gueule qu’elle ne serait ni une Van Halen, ni une Rosenbach. Qu’elle ne serait, en fait, la fille de personne. D’aucune des deux personnes qui l’avait élevée. Nobody’s girl.
« Ah »  
Elle ne sait en réalité pas trop quoi dire. Et si c’était vrai ? Et si… Et si elle ne pourrait jamais approcher ses racines de près ?
Il paye le café avant de l’emmener derrière le théâtre en question. Elle respire un grand coup avant de rentrer avec Delsin dans le théâtre. Elle est à deux doigts de se barrer en courant, mais elle se dit qu’elle doit bel et bien affronter tout cela. Et peut-être que Delsin se trompe ?
Ils entrent dans une pièce sombre et remplies de cartons et de costumes. La porte se referme brutalement derrière Minnie.
« Tu ... Tu as fermé la porte ? »
Elle fait non de la tête. Tétanisée.
« C’est peut-être un esprit j’en sais rien. D’ailleurs… Elle est vivante ma… »  
Elle a du mal à faire sortir le mot qu’elle veut vraiment dire. Mère non, ça ne l’est pas. Sa mère, c’est Lucy Rosenbach.
« Ma possible génitrice ? »
Génitrice. Le mot convient parfaitement. En vrai, elle a du mal à se faire à l’idée qu’elle puisse avoir raison et que ses doutes soient fondés. Ça serait sacrément bête qu’elle ait à confronter ses parents…
« Bref ... L'un de ses costumes appartenait à ta mère, elle s'appelait Diana, il faut donc trouver le costume qui lui appartient et on pourra ensuite chercher sur les photos d'archives qui a porté la robe. Essaye de te concentrer peut-être qu'un des costumes te dira quelque chose. »
« Comment ça pourrait me dire quelque chose, j’ai vécu toute ma vie avec mes—Les Van Halen. Je ne connais pas cette femme et je n’ai pas de souvenirs in-utero. »
Un bruit de pas se fait entendre et elle se précipite dans les bras de Delsin. 1. La porte qui se ferme. 2. Le bruit de pas.
« On… On a le droit d’être là ? »
Elle se décolle de Delsin lorsqu’elle réalise qu’elle n’a rien à faire dans ses bras. Minnie s’écarte et se met alors à piétiner dans les cartons à la recherche d’un costume et d’un nom sur un costume. Mais quelque chose d’autre l’intrigue. Là-bas, derrière une flopée de cintres, se trouve ce qui s’apparentent être un trombinoscope. Elle le prend alors en main et le parcourt.
« Diana comment ? »
Diana, Diana. Ce prénom lui fait presque mal. Ça pourrait être sa mère.
« Il y en a plusieurs dans ce trombinoscope. »
Un costume tombe alors de son cintre.
« BORDEL. C’est quoi ce théâtre ? »
Elle, la passionnée de théâtre, en a peur. Oh tiens, un point commun avec sa possible génitrice : le théâtre.
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() message posté Mer 23 Mar 2016 - 1:50 par Invité
Why do you go away? So that you can come back. So that you can see the place you came from with new eyes and extra colors. And the people there see you differently, too. Coming back to where you started is not the same as never leaving — C'était l'idée la plus con que j'ai jamais eue. Enfin, il y avait eu la fois où j'ai vécu en colocation avec le plus moche des Sullivan. Il faut quand même bien avouer que ça aussi, c'était une idée débile. D'ailleurs, je ne suis pas détective et je n'ai jamais enquêté sur quoique ce soit. Le seul cas que j'ai étudié, c'est celui de Wells. J'avais toujours eu un doute sur le fait qu'on vient de la même famille. Parce que clairement, il y a un truc qui cloche chez lui, en dehors de sa tête. Bref, je m'occuperais du cas Wells une fois que j'en aurais fini avec Minnie. « C’est gentil d’essayer de me rassurer mais j’ai vraiment peur » De quoi elle a peur ? De la vérité ? Elle a pas à avoir peur vu que je ne la connais pas. Enfin, ça elle ne le sait pas et je n'ai pas l'intention de lui dire. D'ailleurs, une fois que je me serais bien amusé, je vais partir et elle me reverra sans doute jamais. Je suis un génie. Je finis par lui sortir un gros mytho sur ses origines. Je suis quelqu'un d'ignoble, mais ça m'amuse. On ne peut pas tous être sympathique. En fait, heureusement qu'il y a des gens comme moi sinon les gentils ne seraient pas qu'ils le sont. C'est logique. « Ah »  Elle a l'air super déçu. Si je n'étais pas irrécupérable, j'aurais pu ressentir de la peine pour cette pauvre fille. Il faut vraiment que j'arrête de jouer avec les sentiments des gens ou que je me trouve un hobby. J'y songerais ce soir quand je serais affalé sur mon canapé en regardant des émissions plus débile les unes que les autres. Avant d'en arriver là, j'embarque Minnie derrière le théâtre vers une sortie de secours avant de l'emmener dans une pièce bien glauque et qui pue le vieux. L'odeur des bibliothèques, des livres poussiéreux et tous ces trucs-là ce n'était pas vraiment mon trip. J'étais plus odeur d'alcool reversé sur mon nouveau tapis. D'ailleurs, si je retrouve la personne qui a fait ça je la zigouille. Si je ne me retrouve pas zigouiller avant. Parce que la porte se referme derrière nous alors qu'aucun des deux n'y a touché. « C’est peut-être un esprit j’en sais rien. D’ailleurs… Elle est vivante ma… » Sa mère était ma dernière préoccupation. Tout simplement parce qu'un fantôme ou un tueur sanguinaire trainé peut-être dans le coin. Et honnêtement, je ne savais pas lequel des deux, je préférais que ce soit. Je me reprends tout de même pour l'écouter me poser sa question. « Ma possible génitrice ? » Qu'est-ce qu'ils doivent être soûlés les détectives. Avec toutes ces questions, j'avais la tête comme une pastèque. Je n'avais pas prévu qu'elle en pose autant. Je croyais juste qu'elle me suivrait gentiment, mais non, elle veut des réponses. Les gens n'ont vraiment plus confiance en personne. Je me demande pourquoi. « C'est possible, mais je n'en suis pas certain, c'est compliqué de retrouver sa trace. On dirait qu'elle se cache. » C'est plutôt moi qui devrait me cacher parce que quand Minnie va apprendre la vérité, elle va me tuer. J'invente alors une nouvelle histoire qui ne tient absolument pas debout. J'invente au fur et à mesure, faut pas trop m'en demander. « Comment ça pourrait me dire quelque chose, j’ai vécu toute ma vie avec mes—Les Van Halen. Je ne connais pas cette femme et je n’ai pas de souvenirs in-utero. » Elle a fini de douter de tout et d'être aussi pessimiste ? Ce n'est pas aussi marrant si elle n'est pas folle de joie et d'excitation. Des pas se font alors entendre et Minnie saute dans mes bras ou je saute dans le sien. Je ne sais plus trop, mais sur le coup, c'était tellement flippant que je n'ai pas fait attention. « On… On a le droit d’être là ? » Je rigole nerveusement avant de lui répondre. « Je sais pas. J'ai pas demandé la permission donc peut-être qu'on a le droit. » Je suis pas le genre à demander la permission. Minnie s'écarte avant d'aller mettre le nez dans les cartons. Façon de parler, bien entendu, ça serait bizarre sinon. « Diana comment ? » Alors que j'étais en train de surveiller la porte, je me tourne vers Minnie. Il me faut quelques secondes avant de parler. Le temps de trouver un nouveau bobard. « Diana ... Diana Turner. » Comme le peintre et oui, je suis cultivé. Puis j'ai vu le film, passionnant, vraiment. J'avais toujours eu une petite passion pour l'art. « Il y en a plusieurs dans ce trombinoscope. » Tant mieux, ça l'occupera pendant un moment. En attendant, je continue de surveiller la porte sans lever le petit doigt. Il faut bien que quelqu'un se dévoue pour nous sauver. C'est à ce moment-là qu'un cintre tombe, faisant tomber un costume. Je sursaute à la limite de faire une crise cardiaque. « BORDEL. C’est quoi ce théâtre ? » Alors ça, c'était une question que je me posais moi aussi. « On devrait peut-être partir d'ici ... » J'ai pas peur ou juste un peu. « En plus, il va faire tout noir ... » Et c'est à ce moment-là qu'il ne faut pas trainer dans un théâtre lugubre. J'avais vu assez de films d'horreur pour en être sûr. « Prends ce que tu veux et on y va. » C'est décidé, on ne restera pas ici. Je m'avance vers la porte et au moment de tourner la poignée, je remarque un truc, un truc flippant. La porte est fermée à clé. C'est impossible, j'avais dit à mon pote de ne rien fermer et ni Minnie ni moi n'y avons touché. C'est quoi ce délire ? Alors on va mourir ici ? Au moins, je vais mourir beau et jeune, mais quand même ça fait chier. « Tu vas rire ... La porte est fermée ... » Je rigole une nouvelle fois nerveusement. C'est sans doute le petit Jésus qui me punit pour mes mauvais actes. « Je crois qu'on va devoir passer la soirée ici en attendant que quelqu'un vienne nous sauver ... Enfin si quelqu'un nous retrouve. » Voilà, c'était à mon tour d'être pessimiste maintenant. Il faut croire que c'est contagieux.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Sam 28 Mai 2016 - 17:01 par Margot Bernstein-Woolf



Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you. ✻✻✻ Tant de questions bouleversait l’esprit de Minerva. Tant de et si qui la faisait douter de tout ce qu’elle avait toujours su. Et puis surtout, elle n’était pas réellement dans son état normal. Fumer avant pour se détendre n’était clairement pas une bonne idée. Bien que les effets commençaient tout doucement à s’estomper, Minnie avait la tête remplie de questions et de scénarios qui ne voulaient pas passer ses lèvres et qui encombraient son cerveau. Et si, elle n’était effectivement pas la fille de ses parents, qu’elle leur en parler et qu’ils la reniaient. Cela voudrait dire qu’elle avait passé vingt trois années de sa vie à essayer de plaire et surprendre un homme qui n’était même pas son père. Elle devrait trouver un emploi assez vite, car elle n’aurait plus l’argent de ses parents pour lui permettre de vivre correctement. Elle devrait peut-être déménager. Aller en zone 5 et travailler en tant que caissière. Elle aurait un nom de famille mais ne serait plus de cette famille. Elle se marierait à un gars du coin et finirait mère au foyer. Tout ça parce qu’elle avait osé fouiner dans des affaires qui ne la regardait pas. Ouais. Au final elle avait eu une enfance presque heureuse et elle n’avait jamais manqué de rien. Jamais. Alors pourquoi tout remettre en question.
Minnie commençait à rire nerveusement toute seule.
Toujours dans les bras de Delsin, effrayée par tout ce bruit, elle s’écarte quand il finit par lui dire qu’il ne sait pas réellement s’ils ont le droit d’être là ou non. Quel genre de détective ne demande pas pour ses investigations ? Peut-être qu’au final, elle était tombée sur un gros con qui ne résolvait jamais d’enquête. Elle fait les gros yeux. Elle a tellement raison de se méfier de tout le monde au début…
 « Donc si je comprends bien on est rentré par effraction ? »
Elle se retient de faire tout un blabla juridique sur tout ce qu’ils encourent, mais au final, ce qu’elle avait fumé avait de venir n’avait rien de légal non plus alors elle ferait mieux de la fermer.
 « Diana ... Diana Turner. » lui répond-t-il lorsqu’elle lui demande comment s’appelle sa mère.
Elle aurait donc pu s’appeler Minerva Turner. Ou plutôt Quelque-Chose Turner. Rien ne disait que sa possible mère biologique aurait voulu lui donner un prénom aussi… vieux. Malgré tout, ce nom de famille sonnait presque faux aux oreilles de Minnie. Et si… Et si pourtant elle était une Turner ? Après tout elle n’avait que le choix d’accepter le fait qu’elle aurait du sang Turner dans les veines. Ça semblait tout de suite moins prestigieux que celui des Van Halen.
Van Halen -ou Turner- se mit à feuilleter les pages du trombinoscope. Une de ces femmes pouvait être sa mère. Peut-être que la ressemblance serait frappante. Peut-être que non. Peut-être qu’elle serait le portrait craché de cette femme, ou alors, si elle la retrouvait, elle lui dirait qu’elle était le portrait craché de son père. Et puis son père au fait… Delsin ne savait rien sur lui apparemment. M’enfin : il n’avait pas l’air de savoir grand chose.
Un cintre tomba, les surprenant tous les deux. Le coeur de Minnie bat à deux mille à l’heure, elle a l’impression de frôler l’arrêt cardiaque. Peut-être que c’est une force supérieur, le destin, qui lui dit qu’elle n’a rien à faire ici. Qu’elle doit arrêter de chercher ce qu’elle ne devrait pas chercher. Mais elle n’est pas comme ça Minnie. Si elle n’était pas un minima persévérante, elle serait comme son petit frère : sans avenir.
« On devrait peut-être partir d'ici ... En plus, il va faire tout noir … Prends ce que tu veux et on y va.»
Froussard. Ce mec est un froussard de première. Elle a reprit ses esprits depuis qu’elle a réalisé que le cintre devait sûrement être déséquilibré puisqu’ils avaient fouillé dans les costumes. Minnie n’avait eu peur que sur le coup.
Elle soupire et prend le trombinoscope.
 « C’était juste un cintre. On va pas partir pour un cintre quand même. »
Il s’avance alors vers la porte, avant de remarquer qu’elle était fermée.
« Tu vas rire ... La porte est fermée ... »
Non, Minnie ne rigole absolument pas. D’ailleurs elle ne trouve pas d’explications logiques et fondées sur le pourquoi du comment cette porte se serait fermée puisqu’ils ont réussi à rentrer. Son esprit, déjà occupé à se créer des scénarios sur ce que sa vie aurait pu être si elle avait vécu avec sa dite-mère, devait en plus de cela chercher une explication au fait qu’il était coincé. Elle sort alors son téléphone de sa poche : pas de réseau. Pour Minnie c’était logique : de nombreux brouilleurs étaient installés dans les salles de cinémas et de théâtre pour empêcher les téléphones de déranger le film ou la représentation. Mais là, elle avait juste l’impression que le sort s’abattait sur eux.
 « Pas de réseau. » constate-t-elle à voix haute.
Elle glisse le long du mur afin de s’assoir par terre, le trombinoscope contre elle, puis invite son détective à la rejoindre.
« Je crois qu'on va devoir passer la soirée ici en attendant que quelqu'un vienne nous sauver ... Enfin si quelqu'un nous retrouve. »
Elle soupire. Ils n’allaient pas mourir tout de même. Cette pièce était utile. Et puis au pire du pire, ils taperaient contre la porte et l’affaire serait réglée.
« Je suis curieuse quand même. Comment tu en es arrivé à trouver cette Diana Turner ? C’est intéressant comme travail détective privé et je me demande toujours les méthodes que vous avez. »
Elle a d’ailleurs déjà été amené à travailler avec des détectives privés lorsqu’elle s’occupait d’enquête de divorce au sein du cabinet. Pour prouver telle ou telle infidélités, plus généralement. Le genre de truc pas passionnant. Alors que là, elle pouvait limite écrire un polar avec toute son histoire.
Elle continue alors de feuilleter le trombinoscope.
 « Elle a fait partie d’une troupe ou quelque chose comme ça ? »


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