"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici when my time comes around, lay me gently in the cold dark earth (flora) 2979874845 when my time comes around, lay me gently in the cold dark earth (flora) 1973890357
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() message posté Jeu 17 Sep 2015 - 9:15 par Olivia Andrews
People have all sorts of pasts, sometimes dark or dreary, but perhaps the actions they choose in the present are the ones that carry the most weight. ✻✻✻ « Hailey, t’as pas vu mes clés ? » Pour la énième fois, il retourne les papiers sur la table basse, espérant trouver ses clés de voiture sous le bordel permanent. Il est pourtant certain de les avoir laissées accrochées dans l’entrée en rentrant hier soir. Sauf que les clés n’y sont pas et qu’il n’arrive pas à les trouver. Avec tout ça, il va finir par arriver en retard pour son premier jour. On lui a proposé il y a quelques temps de venir donner quelques cours de cuisine dans un centre spécialisé là-dedans. S’il n’a jamais vraiment voulu être prof, il a décidé de tenter l’expérience quand même. Après tout, tout ce qu’il a à faire, c’est apprendre les bases et quelques recettes à des novices en cuisine. Bien sûr, il espère pouvoir transmettre un peu de sa passion. S’il arrive à toucher une seule personne, sans doute que ça lui suffira.
Plus que tout, il a saisi cette occasion pour s’occuper encore un peu plus l’esprit. Avec ses deux emplois, il n’aura que quatre jours entiers de congés au mois de septembre. Et ça n’est pas plus mal. Peter préfère se tenir occupé, pour empêcher les ténèbres de venir lui rendre visite. Pour éviter de penser à tout ce qui ne va pas. Peter déplace tous les objets dans la cuisine, espérant trouver ses clés derrière l’un deux. Mais toujours aucunes traces de celles-ci. Il aurait mieux fait de partir à pied quand il était prêt. Maintenant, il faut absolument qu’il trouve ses clés pour espérer arriver à l’heure. « Hailey ! C’est toi qui a mes clés de voiture ? » Demande-t-il en passant la tête dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre. Celle-ci dort encore à moitié. « Hum ? Ah oui, Beth a joué avec hier soir, elles doivent être sur la table à langer. » Pourquoi n’y a-t-il pas pensé avant ? C’est vrai que sa fille adore jouer avec les clés et tout ce qui brille à vrai dire. Il entre dans la chambre de Beth, en prenant soin de ne pas la réveiller et trouve ses clés du premier coup. Il s’arrête une seconde pour la regarder dormir. Elle a cet air serein sur le visage. Il voudrait l’embrasser mais il sait qu’Hailey va lui en vouloir s’il réveille Beth. C’est elle qui s’en occupe ce matin et elle préférerait dormir le plus longtemps possible. Il finit par ressortir de la chambre, prend ses affaires et quitte l’appartement, bien plus tard qu’initialement prévu.
A cause des embouteillages, il arrive tout de même un peu en retard. Ne connaissant pas encore bien les lieux, il demande à la réceptionniste où se trouve la salle où il doit aller. Apparemment, la cuisine lui a été attribuée pour le mois, pour qu’il puisse faire ce qu’il veut sans qu’un autre chef vienne tout déranger. Ce qui n’est pas plus mal parce que Peter a toujours eu ses habitudes spécifiques en cuisine. Sûrement comme tous les autres chefs. « Excusez-moi, je suis en retard, la circulation était plus importante que prévu. » Dit-il en entrant dans la pièce. A l’intérieur, une femme blonde lui tourne le dos. C’est vrai qu’il commence par un cours particulier. Il avait demandé à connaître le nom de la personne mais il y avait eu quelques problèmes de transmission. « On va commencer si vous vou… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase que la femme se retourne et qu’il la reconnait. C’est cette femme qu’il avait confondu avec Flora. Noa, s’il se souvient bien. Encore une fois, il ne peut qu’être frappé par la ressemblance. Il avait voulu trouver des photos de cet été pour se persuader que ça ne pouvait pas être Flora mais n’en avait trouvé aucune. Sans doute étaient-elles rangées au fond d’un carton. « Je… Promis, je ne vous suis pas, je suis chef et je viens de commencer à travailler ici. » Peut-être que la prévenir qu’il ne la harcèle pas, ça donne justement l’impression inverse. Mais c’est la vérité, il ne s’attendait vraiment pas à la trouver ici. « Qu’est-ce que vous souhaitez apprendre alors, Noa ? » La meilleure chose à faire, c’est encore d’agir en professionnel. Même s’il ne peut s’empêcher de la regarder, toujours aussi troublé.

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() message posté Mar 22 Sep 2015 - 14:35 par Invité
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PETER & FLORA

Où est-ce qu’elle avait mis cette foutue enveloppe ? Flora lâcha un soupire exaspéré. De nature assez organisée – tout avait une place, tout était rangé dans des endroits appropriés, c’était rare quand quelque chose traînait – elle ne comprenait pas ce qu’elle avait pu en fait, de cette enveloppe. Ce n’était pas n’importe quelle enveloppe, non. Dedans contenaient les informations concernant les cours de cuisine qu’on lui avait offert. Flora avait été un peu offensée, au début. Elle ne se considérait pas comme une piètre cuisinière, loin de là. Elle pensait avoir de bonnes bases dans le domaine, se ventant même parfois de ce qu’elle a concocté. Seulement voilà, son domaine c’était plus la pâtisserie qu’autre chose. Flora était gourmande, elle adorait les gâteaux. Elle adorait tout ce qui était sucré. Malheureusement, on ne pouvait pas se nourrir de sucré toute la sainte journée. Si c’était le cas, elle pèserait au moins vingt kilos de plus qu’aujourd’hui, malgré le sport qu’elle pratique quotidiennement. Sa mère lui a souvent reproché sa gourmandise, lui rabâchant sans cesse que c’était un mauvais défaut qu’elle payerait plus tard en diabète. Dieu merci, elle n’en souffrait pas. Elle avait appris à gérer ses envies de gâteaux et puis, de toute façon, son alimentation quotidienne était assez équilibrée. Elle se disait qu’une pâtisserie de temps en temps ne pouvait pas faire de mal. Et si elle achetait un cheesecake toutes les deux semaines, et bien, personne n’était là pour lui faire la morale.
Les cours de cuisine qu’on lui avait gracieusement offert étaient donc pour des cours de cuisine salée. C’était l’occasion, pour Flora, de pouvoir apprendre de nouvelles recettes. Une occasion qu’elle voulait à tout prix saisir. Si seulement elle pouvait retrouver l’enveloppe avec les informations. Elle avait complètement oublié où se trouvait ces fameux cours et avec qui. Elle avait fouillé dans tous les tiroirs dans l’entrée, dans le salon, dans sa chambre. D’un pas décidé et énervé, elle se rendit dans la cuisine, où elle commença à fouiller partout. Après quelques minutes de recherche sans succès, elle se planta au milieu de la cuisine, les mains sur les hanches et les sourcils froncés. Elle pourrait toujours appelé son cousin. C’est lui qui les lui avait offert pour son anniversaire, en mai. Bien trop occupée, elle n’avait pas eu le temps de s’accorder quelques heures dans une journée pour assister à ces cours. Elle lâcha son énième soupire avant de repérer l’enveloppe, aimantée sur le frigo. Evidemment, elle aurait du y penser. Ça paraissait être un choix logique. Elle lit rapidement que les cours se trouvaient dans un établissement à North London, et qu’ils commençaient dans un peu plus d’une demie heure. Jetant un rapide coup d’œil à sa montre, Flora en déduit que si elle partait maintenant, elle arriverait à l’heure. Après tout, Flora n’avait pas pour habitude d’être en retard, et ce n’est pas aujourd’hui que ça commencerait.
L’établissement était assez simple, rien de trop prétentieux et Flora en était ravie. A l’accueil, on l’avait informé qu’elle ferait ses cours avec un chef qu’ils venaient d’engager et qu’ils espéraient que ce n’était pas un souci. A vrai dire, Flora n’avait aucune idée de qui était le chef précédent, alors ça ne changeait pas grand chose pour elle. Quand elle rentra dans la cuisine, Flora découvrit que la pièce était vide. Le chef n’était pas encore arrivé. Et elle se souvenu que son cousin l’avait inscrite pour des cours particuliers. Elle décida de se mettre à l’aise, de poser son sac dans un coin et de retirer sa veste. Quelques minutes plus tard la porte s’ouvrit et se ferma alors que Flora avait le dos tourné à cette dernière et les yeux rivés sur son téléphone. « Excusez-moi, je suis en retard, la circulation était plus importante que prévu. On va commencer si vous vou… » Flora rangea son téléphone puis se tourna pour faire face au chef. Ses sourcils se haussèrent tellement haut qu’elle était sûre qu’ils étaient au moins à la naissance de ses cheveux. « Peter ? » Ça alors ! Elle n’en croyait pas ses yeux. Peter et Flora, ça remonte à loin. L’été de ses seize ans, en Italie. Qui aurait cru qu’ils se retrouveraient dix ans plus tard dans une cuisine de Londres. « Je… Promis, je ne vous suis pas, je suis chef et je viens de commencer à travailler ici. » Comment ça ? Elle fronça les sourcils. Elle ne voyait pas où il venait en venir. Avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit, il continua. « Qu’est-ce que vous souhaitez apprendre alors, Noa ? » Ah, tout s’explique. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres et ses yeux brillaient avec malice. « Je vois que tu as rencontré ma sœur jumelle. » Visiblement, elle n’avait pas été la seule à être victime des ex du passé. Flora n’oubliera sûrement jamais la soirée dans un des bars de Londres où cet homme était persuadé qu’elle était Noa. Son regard se posa sur Peter. Il n’avait pas changé. Il était plus âgé, ses traits étaient plus ceux d’un homme maintenant, mais au final, il était toujours pareil. « T’as pas changé, c’est incroyable ! » S’empressa-t-elle de lui dire.


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() message posté Mer 23 Sep 2015 - 17:40 par Olivia Andrews
People have all sorts of pasts, sometimes dark or dreary, but perhaps the actions they choose in the present are the ones that carry the most weight. ✻✻✻ C’est quand même un sacré hasard de la retrouver à nouveau. Il n’aurait jamais pensé qu’elle serait sa première élève dans ce nouveau travail. Quelles étaient les chances sérieusement ? On lui avait attribué des cours particuliers pour commencer, pour qu’il commence à s’habituer, qu’il trouve ses marques. Il ne doit commencer les cours en groupe que dans plusieurs semaines. Mais parmi tous les habitants de Londres, quelles étaient les chances qu’il tombe sur Noa ? Surtout qu’il avait déjà dû lui faire peur la première fois alors retomber sur lui, ça ne doit pas être rassurant pour elle. Surtout après qu’il ait promis ne pas être un dragueur très lourd. Là, il pourrait presque passer pour un psychopathe qui la suit partout alors que pas du tout. C’est juste le hasard qui les fait se croiser à nouveau.
« Peter ? » Il est un peu étonné qu’elle se surprenne de son prénom. Aussi étonné parce que cette fois, sa voix lui fait encore plus penser à Flora. Ce n’est pas possible, il doit vraiment avoir un problème. Il sait bien que ça ne peut pas être elle pourtant. Mais dès qu’il la regarde, c’est tout ce à quoi il peut penser. Vraiment très perturbant. Il aurait préféré ne pas la recroiser en fait. Pas seulement pour ne pas passer pour un psychopathe mais aussi pour ne plus être aussi troublé par cette ressemblance. Alors qu’il essaye de changer de sujet, pour éviter cette gêne, elle le regarde étrangement. Pas du tout comme la dernière fois. « Je vois que tu as rencontré ma sœur jumelle. » Quoi ? Il ouvre de grands yeux, ne s’attendant pas du tout à ça. Alors… s’il a bien compris, c’est vraiment Flora ? Il n’est pas devenu fou ? Même s’il n’est pas sûr de tout comprendre, il est soulagé. Et il sourit en regardant Flora. Bien sûr que c’est elle. Il n’avait pas rêvé cette ressemblance. « T’as pas changé, c’est incroyable ! » Aucun doute, c’est bien elle. Elle le reconnait et elle a le même sourire qu’elle avait l’été où ils étaient sortis ensemble. « Flora, c’est bien toi ! » Fait-il en s’avançant pour la serrer brièvement dans ses bras. Il s’écarte un peu pour la regarder, sans cesser de la toucher. Oui, ce sont bien ses traits. Il l’avait parfaitement reconnue. Sauf qu’apparemment, ça n’était pas la bonne. C’était une sœur jumelle. « T’as une sœur jumelle alors ? J’ai cru devenir fou.. » Et quel soulagement d’apprendre qu’il n’a pas imaginé cette ressemblance. Malgré les dix années qui ont passées, il avait reconnu ses traits.
Sauf qu’il ne se souvient pas du tout qu’elle lui ait parlé d’une sœur jumelle. Si ç’avait été le cas, il s’en serait souvenu après avoir rencontré Noa, tant il s’était torturé l’esprit. Et il y a un autre problème. « Mais pourquoi elle ne m’a pas expliqué ? J’veux dire, elle m’a presque traité de pervers, elle aurait juste pu me dire qu’elle était ta jumelle. » Et ç’aurait été tellement plus simple. Peut-être même qu’elle aurait pu remettre Peter et Flora en contact comme ça. Non, vraiment, il ne comprend pas. Il s’écarte un peu de Flora, jugeant que la proximité peut être gênante. Après tout, ils ne sont plus ensemble depuis longtemps. « C’est quand même dingue, de te retrouver comme ça. J’ai failli refuser le poste en plus, j’ai bien fait de ne pas le faire. » Son premier jour, sa première élève. Il essaye de se souvenir si Flora cuisinait bien ou non. Mais il ne se souvient pas d’une seule fois où elle ait fait la cuisine pendant qu’ils étaient ensemble. En même temps, c’était lui qui cuisinait tout le temps, pour tester des recettes et d’autres fantaisies. « Qu’est-ce que tu deviens alors ? » Bien sûr qu’il est curieux. En dix ans, il a pu s’en passer des choses. Dans sa vie, il s’en est passé un paquet en tout cas.

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() message posté Dim 25 Oct 2015 - 20:40 par Invité
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PETER & FLORA

Une chose était sûre : le hasard faisait bien les choses. Depuis quelques temps déjà, le hasard avait prouvé à Flora que justement, rien n’était dû au hasard. Les chances pour que Peter se retrouve en face d’elle, qu’il se retrouve à être le chef pour ces cours de cuisine particuliers, étaient quasi nulles, et pourtant. Mais surtout, qu’elles étaient les chances pour qu’il tombe d’abord sur Noa ? Sûrement quasi nulles également. Quoiqu’en y repensant, beaucoup de gens semblaient avoir croiser sa jumelle, les confondant et provoquant des confusions générales. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres en pensant à l’impression que sa jumelle avait du laisser sur Peter. Sa remarque suggérait qu’elle avait du le prendre pour un fou, mais elle doutait que ce soit le cas vu qu’il connaissait son prénom. Elle nota dans un coin de sa tête qu’il fallait qu’elle lui demande, plus tard. Curiosité oblige. En tout cas, la surprise était évidente sur son visage, ainsi que la réalisation qu’il faisait face, cette fois-ci, à la fille qu’il avait connu il y a dix ans, pendant un été particulièrement chaud en Italie. « Flora, c’est bien toi ! » Fait-il en l’enlaçant brièvement. Ses mains sont partout à la foi, comme si il voulait s’assurer qu’elle était vraiment en face de lui, ce qui fit rire Flora. « Oui, c’est bien moi. » Affirma-t-elle avant de poser une main sur son biceps. « T’as une sœur jumelle alors ? J’ai cru devenir fou…» Elle fit une petite grimace. C’est vrai que la ressemblance était frappante et qu’il était vite facile de s’y perde. « J’imagine. Rassure-toi, tu n’es pas le seul. » Confia-t-elle, repensant à l’ex de sa jumelle avec qui elle a eu une première rencontre intéressante. Se faire embrasser par un inconnu ivre n’était pas le dans top dix des meilleures rencontres pour la jeune femme. Bien sûr, il s’est excusé, mais tout de même.
« Mais pourquoi elle ne m’a pas expliqué ? J’veux dire, elle m’a presque traité de pervers, elle aurait juste pu me dire qu’elle était ta jumelle. » Elle se retint de rire. C’était bien le genre de Noa. Elle secoua la tête, un sourire sur ses lèvres, en imaginant la scène. Elle croisa le regard de Peter, confus. Il fallait qu’elle lui explique. «  T’as du la rencontrer quand on ignorait encore l’existence de l’autre. C’était autant une surprise pour moi, que ça la été pour tout le monde. » Et quelle surprise. Ce n’est pas tous les jours qu’on apprend l’existence d’une sœur jumelle. « T’as fait quoi pour qu’elle te traite de pervers ? » S’enquit-elle, amusée.
Flora se souvient de l’été qu’ils ont passé comme si c’était hier. Elle était jeune, et naïve, et elle l’avait bien berné sur son âge. Au final, ça n’aurait pas changé grand chose. Flora était bien plus mature pour son âge. Ce qui la beaucoup marqué, néanmoins, c’était l’amour de Peter pour la cuisine. Il cuisinait dès qu’il en avait l’occasion, faisant goûter ses plats à Flora. Si elle était honnête, avant Peter, elle n’avait jamais compris ce qui était attirant chez un homme qui faisait la cuisine. Après Peter, elle a tout de suite compris. « C’est quand même dingue, de te retrouver comme ça. J’ai failli refuser le poste en plus, j’ai bien fait de ne pas le faire. » C’est vrai que c’était dingue. Et dire que si elle avait pris ses cours quand on lui avait offert, elle ne serait jamais tombée sur Peter.  « Et moi j’ai failli ne jamais venir. J’avais trop de boulot. » Confia-t-elle. C’est vrai que dès qu’elle a eu des vacances, elle avait pris la direction de la Grèce. Elle avait même oublié ces cours jusqu’à il y a quelques jours. Comme quoi, le hasard faisait vraiment bien les choses. « Qu’est-ce que tu deviens alors ? » Tellement de choses s’étaient passées en dix ans. « Je pense que l’histoire de la jumelle est le plus intéressant. » Plaisanta-t-elle. « Je suis devenue architecte d’intérieur, malgré l’envie de ma mère que je devienne chirurgienne. » Flora ne savait plus si elle lui en avait parlé, cet été là, mais c’était fort possible. C’était un secret pour personne que Flora n’avait pas envie de suivre le chemin que sa mère avait tracé pour elle. « Et toi alors, Chef, hein ? » C’était impressionnant. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de rencontrer un chef.


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() message posté Lun 26 Oct 2015 - 10:55 par Olivia Andrews
People have all sorts of pasts, sometimes dark or dreary, but perhaps the actions they choose in the present are the ones that carry the most weight. ✻✻✻ Avant de croiser Noa, qui s’avère être la sœur jumelle de Flora, il n’avait pas repensé à la jolie blonde avec qui il avait partagé un été depuis bien longtemps. Après tout, il n’avait pas eu de raison de le faire. Elle lui avait manqué, au début, juste après leur rupture. Et il était passé à autre chose. Elle aussi, certainement. Ça fait tellement longtemps, c’est tout à fait normal. Depuis, la vie de Peter a radicalement changé. A l’époque, il avait vingt-deux ans, faisait beaucoup trop la fête et ne prenait pas grand-chose au sérieux. Son histoire avait Flora avait été aussi intense que brève mais il en gardait un très bon souvenir. Elle avait été le point central de sa vie pendant tout un été, même si ça n’était pas fait pour durer plus longtemps.
« T’as du la rencontrer quand on ignorait encore l’existence de l’autre. C’était autant une surprise pour moi, que ça la été pour tout le monde. » Aussi abracadabrant que ça puisse paraître, ça explique pourtant bien des choses. Lorsqu’il l’avait appelée Flora, elle avait été vraiment surprise. Alors elle ne la connaissait pas. Elle ignorait que, quelque part dans le monde, une femme lui ressemblant point pour point existait. C’est assez étrange comme situation. Le genre d’histoire qu’on n’entend qu’à la télé, dans des émissions chocs. Pas le genre d’émission que regarde Peter d’ailleurs. « T’as fait quoi pour qu’elle te traite de pervers ? » Bon elle ne l’a pas dit ainsi mais elle ne semblait pas rassurée au début. En même temps, si un inconnu vous accoste en vous prenant pour quelqu’un d’autre, que vous ne connaissez pas, ça ne peut pas être rassurant. « Je crois qu’elle a cru que c’était une technique de drague bien nulle. Je ne savais pas même pas que certains hommes le faisaient vraiment, faire semblant de connaître une femme pour flirter. » Dans quel monde est-ce que ça pourrait fonctionner ? La femme sait bien si elle vous connait ou pas. En tout cas, ce n’était pas du tout ce qu’essayait de faire Peter avec Noa.
« Et moi j’ai failli ne jamais venir. J’avais trop de boulot. » Décidemment, un sacré coup de chance. Comme un coup de pouce du destin. Comme s’il était prévu par une entité supérieure qu’ils se retrouveraient ici, dans ces conditions. Et la revoir ainsi, ça fait sincèrement plaisir à Peter. Des souvenirs joyeux qui lui reviennent. Une ancienne simplicité qui lui manque, sans qu’il la regrette pleinement. « Je pense que l’histoire de la jumelle est le plus intéressant. Je suis devenue architecte d’intérieur, malgré l’envie de ma mère que je devienne chirurgienne. » Architecte d’intérieur. Oui, il peut facilement l’imaginer s’occuper de la décoration de certains lieux. Il se souvient de sa manie de tout rendre parfait, tout le temps. Peter se fichait pas mal de ranger mais elle repassait toujours derrière lui, pour tout bien ordonner chez lui. Finalement, les deux ex ont suivi le chemin qu’ils devaient suivre. « Chirurgienne, elle avait de l’ambition ta mère dis donc. Mais l’important, c’est que ça te plaise. Ça te plait hein ? » Il aimerait bien voir de quoi elle est capable, il est certain qu’il serait impressionné. « Et toi alors, Chef, hein ? » Comment a-t-elle pu deviner ? La tenue ? Les lieux où ils se trouvent ? C’était déjà ce pour quoi il travaillait quand ils étaient ensembles. Il était en stage dans un restaurant traditionnel italien et ses journées étaient bien souvent divisées entre son travail et Flora. Une routine qui fonctionnait bien. « En effet, j’ai plutôt bien réussi. Je travaille au Hilton pour le moment et je viens de commencer à travailler ici, on m’a demandé de venir donner des cours alors j’ai décidé d’essayer. » Raconte-t-il, assez fier. A l’époque où il était avec Flora, il était bien loin d’avoir tant réussi. Pourtant, en dix ans, il a fait un sacré chemin. « Je suis papa aussi. Elle s’appelle Beth et elle aura deux ans en décembre. » Ça aussi, il en est fier. Dès qu’il se présente ou parle de lui, il est obligé de parler de sa fille. C’est elle la personne la plus importante dans sa vie après tout. Mais, comme à chaque fois, il ne parle pas de sa situation, de la raison pour laquelle il s’occupe seul de Beth. Il devrait sûrement le faire pourtant. Mais il n’en a toujours pas la force. « Alors dis-moi, comment est-ce qu’on fait pour ignorer qu’on a une sœur jumelle alors qu’on approche de la trentaine ? » Si c’est ça, l’histoire la plus intéressante dans la vie de Flora, alors il veut bien écouter des détails. « Si tu veux, on peut en parler en cuisinant. C’est mon premier cours, ça serait bête de me faire renvoyer parce que je ne t’ai rien appris. J’ai préparé une liste de plats faciles pour débuter, tu n’as qu’à choisir. » Il en avait presque oublié la raison pour laquelle il était là au départ. Et rien ne les empêche de rattraper le temps perdu tout en apprenant à Flora à cuisiner.

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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 23:14 par Invité
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PETER & FLORA

Pour être honnête, elle n’aurait jamais pensé qu’elle recroiserait Peter. Après tout, il n’était pas de Londres, il était Canadien. Mais en soi, ça ne devrait pas être si étonnant. Quand ils se sont rencontrés, il était en Italie pour apprendre la cuisine, pour s’enrichir de la culture italienne et en tirer le meilleur de cette dernière. Avant ça, il lui avait raconté qu’il avait été dans d’autres pays, pour faire de même. Flora se souvient avoir été fascinée par ses récits, fascinée par la liberté qu’il possédait, tous ces voyages, tous ces pays où il avait mis les pieds seul, parce qu’il l’avait décidé. Elle en avait presque même été jalouse, elle qui était coincée sous les griffes manipulatrices de sa mère. Peter lui avait permis de s’évader un été entier, d’oublier qu’en rentrant à Londres, tout serait différent. Mais il avait été un tournant dans sa vie, une évasion brève mais qu’elle n’oubliera jamais. Donc oui, elle n’aurait pas pensé recroiser Peter, et surtout pas à Londres. Ils s’étaient quittés et ne s’étaient pas donnés de nouvelles après ça. Vraiment, une histoire de vacances. Cela dit, c’était une agréable surprise. Non pas que découvrir qu’elle avait une sœur jumelle était une mauvaise surprise…c’est que c’était beaucoup plus surprenant et inattendu, que de retomber sur un ex dix ans après. D’ailleurs, parfois, elle n’y croyait qu’à moitié. Mais bon, on ne pouvait pas lutter contre la ressemblance physique et, si Flora devait être honnête, mentale. Elle avait appris à connaître sa sœur, et elle avait appris à l’adorer. Elle n’imaginait plus sa vie sans sa sœur, bien qu’elles ne se connaissent que depuis quelques mois. Alors, évidemment, la réaction de Noa face à Peter l’avait fait sourire. « Je crois qu’elle a cru que c’était une technique de drague bien nulle. Je ne savais pas même pas que certains hommes le faisaient vraiment, faire semblant de connaître une femme pour flirter. » C’est sur que, comme technique de drague, il y avait mieux. Mais ce n’était tant surprenant que ça. Certains hommes étaient prêts à tout pour attirer l’attention d’une femme. « Tu serais surpris. » Murmura-t-elle. Flora ne se considérait pas comme la plus belle femme du monde, mais elle était consciente de ses atouts. Des hommes qui l’abordaient avec des prétextes bidon, elle en avait croisé des tas. Heureusement pour elle, Peter n’en avait pas fait partie.
« Chirurgienne, elle avait de l’ambition ta mère dis donc. Mais l’important, c’est que ça te plaise. Ça te plait hein ? » De l’ambition, ça, elle n’en avait jamais manqué. Elle en avait eu même un peu trop au goût de Flora, ce qui l’avait oppressé pendant des années et des années. Jusqu’à ce qu’elle décide de voler de ses propres ailes. Une décision qu’elle n’a jamais regrettée. « Oui, oui. J’ai tellement de possibilités…des tas d’espaces vierges pour en faire ce que je veux. J’aime tellement ! » L’enthousiasme la gagnait toujours quand il s’agissait de son travail. Une chose dans sa vie dont elle était assez fière. Quand ils s’étaient rencontrés, Flora ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait faire de sa vie, mais elle savait que ce n’était pas chirurgienne. Elle n’aurait jamais pensé qu’elle aurait un parcours aussi satisfaisant. Et à en croire la façon dont Peter lui raconte qu’il travaille pour le Hilton et qu’il a plutôt bien réussi, il est aussi fier de son parcours. « Le Hilton, hein ? Je suis contente pour toi. » Déclara-t-elle, en posant une main sur son biceps. « Je suis papa aussi. Elle s’appelle Beth et elle aura deux ans en décembre. » La surprise devait se lire sur son visage. Elle ne s’attendait pas du tout à ça. Après tout, elle n’avait connu que le Peter nomade. L’imaginer stable et posé, père de famille, n’était pas quelque chose qui lui avait traversé l’esprit à l’époque. Maintenant, oui. La fierté et l’amour brillaient dans les yeux de Peter. « C’est génial ! Je suis sûre que t’es un papa poule. » Plaisanta-t-elle. « T’as une photo d’elle ? »  Flora adorait les enfants, et encore plus quand ils étaient petits comme ça. Ils étaient tellement adorables. C’était inconcevable pour elle de ne pas avoir d’enfants. Encore faudrait-il qu’elle trouve le futur papa. Ce qui était bien compliqué qu’il n’y paraît, malheureusement. « Alors dis-moi, comment est-ce qu’on fait pour ignorer qu’on a une sœur jumelle alors qu’on approche de la trentaine ? » La trentaine ? Elle fronça les sourcils. Elle avait encore un peu de temps devant elle, la trentaine n’était pas au coin de la rue…Son expression changea complètement quand elle réalisa que Peter n’était pas au courant de son vrai âge. Elle se mordilla la lèvre, se sentant un peu coupable. « Si tu veux, on peut en parler en cuisinant. C’est mon premier cours, ça serait bête de me faire renvoyer parce que je ne t’ai rien appris. J’ai préparé une liste de plats faciles pour débuter, tu n’as qu’à choisir. » Elle hocha simplement la tête, attrapant la liste que Peter avait fait. Cette dernière était remplie de recettes que Flora ne connaissait absolument pas. Après tout, elle était là pour ça. Son truc à elle, c’était plus la pâtisserie. Elle scanna les différents noms, avant de se racler la gorge. « Oh tu sais, des histoires de famille. On n’a pas encore eu l’occasion de demander à nos parents, on n’était pas spécialement prêtes à entendre mensonges sur mensonges. » C’était la vérité. Puis aussi, elles voulaient apprendre à se connaître tranquillement avant aux démons du passé de leurs parents. « J’ai encore quelques années devant moi avant la trentaine… » Elle croisa rapidement son regard avant de reporter le sien sur la liste. « J’ai pas été spécialement honnête avec toi sur mon âge cet été là…j’avais, um, j’avais en réalité seize ans. » Finit-elle rapidement, d’une seule traite, sans reprendre sa respiration. C’était il y a dix ans, il y a prescription, non ?  « Et si tu m’apprenais à faire du bœuf Stroganoff ? »


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when my time comes around, lay me gently in the cold dark earth (flora) Tumblr_mt6xdfvLsP1r8v0pno7_250
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() message posté Sam 26 Déc 2015 - 19:09 par Olivia Andrews
People have all sorts of pasts, sometimes dark or dreary, but perhaps the actions they choose in the present are the ones that carry the most weight. ✻✻✻ Revoir Flora, ça parait étrange, presque comme s’il retournait dans le passé. Un passé qu’il avait quitté depuis longtemps. Il y a dix ans, il était un autre homme. Un jeune homme encore insouciant, qui ne s’inquiétait pas pour le futur, qui voulait seulement voyager et cuisiner autant qu’il le pourrait. Et il l’avait fait. Il avait profité de sa liberté pendant de longues années, sur tous les continents et dans chaque ville qui lui faisait envie. Il avait adoré chaque moment. Certaines villes moins que d’autres, forcément. Certains stages moins que d’autres également, selon l’ambiance et les tâches confiées. Mais il prenait tout comme ça venait, parce que chaque expérience lui apprenait quelque chose. Aujourd’hui, il n’est plus cet homme. Certains événements l’ont changé. Pas complètement, l’ancien Peter est toujours là, au fond. Il est toujours là mais en plus responsable, en plus calme, en papa.
Revoir Flora, ça parait étrange parce qu’il n’est plus la même personne. Et sans doute est-ce vrai pour elle aussi. Elle a changé physiquement déjà, un peu. Ils ne sont plus les mêmes et pourtant, c’est comme s’ils étaient replongés au milieu de ce fameux été. Mais, à la fois, le temps passé est visible. Peter ne se souvient pas d’avoir déjà ressenti une gêne face à Flora, même légère. Il ne se souvient pas vraiment de quoi ils discutaient quand ils sortaient ensemble. Ils ne parlaient pas beaucoup ou alors de choses futiles mais ça ne les dérangeait aucunement. Aujourd’hui, ils sont un peu plus gênés. La bulle dans laquelle ils étaient à l’époque a explosé depuis bien longtemps. Et finalement, Peter ne connaît plus Flora. « Oui, oui. J’ai tellement de possibilités…des tas d’espaces vierges pour en faire ce que je veux. J’aime tellement ! » Elle semble vraiment passionnée par son travail, c’est le principal. A leurs âges, beaucoup de personnes sont coincées dans un travail qu’ils n’aiment pas et qui les ennuiera sûrement jusqu’à l’âge de la retraite. Peter n’a jamais voulu ça. Il a toujours voulu que son métier lui vienne d’une passion. Il avait pensé au sport au début. Et finalement, c’était la cuisine le choix qu’il lui fallait. « Si ma sœur accepte, tu pourras peut-être nous donner des conseils pour mon appartement. » La décoration, ça n’est pas vraiment le truc de Peter. Surtout que l’appartement est en bazar la plupart du temps – voire tout le temps – alors le décorer, il ne voit pas trop l’intérêt. Il y a quelques photos accrochées au mur par Hayley, un ou deux tableaux et affiches mais c’est tout. Peut-être que Flora réussirait à rendre l’endroit plus attrayant.
Après avoir parlé de son travail, Peter passe tout naturellement à Beth. Il ne peut pas se présenter sans parler d’elle, comme elle est la partie la plus importante de sa vie. « C’est génial ! Je suis sûre que t’es un papa poule. » Alors ça se voyait déjà à l’époque qu’il serait comme ça ? Parfois, il se demande s’il l’aurait été autant sans les événements qui l’avaient amené à être père célibataire. Peut-être l’aurait-il moins été s’il avait eu Kirsten à ses côtés. Mais ça, il ne peut pas le savoir. « T’as une photo d’elle ? » Quelle question ! « Bien sûr. » Fait-il en sortant son téléphone pour ouvrir le dossier contenant les photos. Comme il n’est pas vraiment connecté et tout ça, il ne prend que peu de photos et la plupart sont bien évidemment de Beth. Il le tend à Flora, tout sourire. « La photo date d’il y a deux jours, avec sa nouvelle maison de poupées. »
Ensuite, il l’interroge sur sa sœur jumelle, dont elle ignorait l’existence. Ça paraît tellement fou comme histoire, et pourtant. « Oh tu sais, des histoires de famille. On n’a pas encore eu l’occasion de demander à nos parents, on n’était pas spécialement prêtes à entendre mensonges sur mensonges. » Alors ça serait la faute de leurs parents ? Pourquoi séparer deux enfants ? Enfin il doit sûrement y avoir des raisons mais il comprend que Flora ne souhaite pas les entendre pour le moment. « J’ai encore quelques années devant moi avant la trentaine… » Il fronce les sourcils alors qu’elle baisse le regard. Il ne comprend pas vraiment. Il a toujours été doué en maths pourtant, il ne peut pas se tromper. « J’ai pas été spécialement honnête avec toi sur mon âge cet été là… j’avais, um, j’avais en réalité seize ans. » Pour être surpris, il l’est vraiment. Jamais il ne l’aurait soupçonné. Il ne s’était même jamais posé la question. Il n’est pas certain que ça aurait changé les choses. Peut-être un peu. Six ans d’écart au début de la vingtaine, c’est beaucoup. Maintenant, ça paraît presque ridicule. « Et si tu m’apprenais à faire du bœuf Stroganoff ? » Elle change de sujet, comme si elle avait peur de sa réaction. Pourtant, il ne voit pas pourquoi il s’énervait. Pas aussi longtemps après les faits. « Va pour le bœuf Stroganoff alors, tu en as déjà mangé ? » Il pose la question parce que ça n’est pas rare qu’en Angleterre, on ne goûte pas à tous les plats. Même lui, il a sûrement encore des choses à découvrir. « Ma recette est… ici. Tu n’as qu’à sortir ce qui est au frigo, la viande, les champignons et la crème. » Fait-il en lui tendant la recette. Au moins, la recette est assez simple pour débuter. Il avait prévu sa liste pour ça après tout. « Tu sais, c’est pas grave pour ton âge. Ça ne change rien. » Deux ans, c’est peu de différence après tout. Surtout qu’elle était aussi mature qu’une jeune femme de dix-huit, comme elle lui avait dit. « Donc là, tu n’as que vingt-six ans, tu es encore toute jeune en fait. » Fait-il pour la taquiner. Finalement, les choses ne sont pas si étranges que ça entre eux. Il prend un tablier au porte-manteau et l’attache autour de son cou. Quand on cuisine souvent, on arrête de trouver ça ridicule et on pense simplement aux tâches qu’on va éviter. « Alors dis-moi, comment tu t’en sors avec un couteau ? » Il est rare que les amateurs sachent couper bien et rapidement mais elle est là pour apprendre après tout. Et lui, pour découvrir s’il peut transmettre sa passion correctement. C’est un coup d’essai pour tous les deux et l’avantage, c’est qu’ils se connaissent déjà.

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