"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Home is where I am with you - Milo 2979874845 Home is where I am with you - Milo 1973890357
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Home is where I am with you - Milo

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() message posté Mer 16 Sep 2015 - 15:40 par Invité
Milo & Ana-Eloa

   
Home is where I am with you
   

   Mon réveil n'avait pas sonné ce matin. Depuis un bout de temps, je n'avais pas pu dormir jusqu'à une telle heure. Aujourd'hui, j'avais décidé de faire une pause dans mes recherches, dans mes démarches. Mes projets pouvaient bien attendre une petite journée, que je remette mon esprit à neuf. Le soleil brillait, haut dans le ciel. Quelle chance ! Doucement, je m'étirais, me levais et m'habillais au son de la musique rythmant chacun de mes gestes. Quittant mon Soho d'accueil après un petit déjeuner bien garni, me rappelant mon Italie natale, j'avais décidé de prendre l'air. Il fallait que je me fasse à cette nouvelle ville, à cette nouvelle vie, et ce n'est pas en discutant avec les agents immobiliers et les banques que je pourrais arriver à mes fins.
Depuis le mois de mai, j'étais en vadrouille en Europe, ayant fixée mon arrivée finale à Londres pour début Septembre. Je voulais profiter un maximum de cette nouvelle liberté. Après avoir déposé mes valises dans mon petit appartement de Soho, quartier internationalement enrichissant de Londres, j'étais partie sur les routes de France, d'Allemagne, et même d'Estonie. J'avais parcouru une bonne partie de l'Europe, et été revenue m'installer dans mon nouveau chez-moi pleine de souvenirs, d'idées, d'envies, d'étincelles dans les yeux.

Dans les rues anglaises, je souriais. C'est simple, depuis mon retour, il ne s'enlevait jamais de mon visage. J'aimais par-dessus tout découvrir des choses, et j'en découvrais chaque jour davantage. Comme l'adresse de Milo, par exemple... En pensant à cet ami invisible depuis si longtemps, une ombre obscurcit mon sourire. Il me manquait terriblement. Alors que nous étions si proches, tellement inséparables, son absence me brisait le cœur. Encore plus lorsque je repensais à la façon dont nous nous étions quitté. Situation que je n'avais jamais avoué à Simone, même après notre dernière rupture. Un pincement au cœur. Les sentiments que je ressentais pour ces deux hommes se mélangeaient, et même si j'avais embrassé Milo aussi naturellement que cela m'était venu, Simone avait tenu une place bien trop importante dans ma vie pour lui faire autant de peine. Après tout, leur amitié mutuelle était bien trop importante à mes yeux pour être la cause de son écroulement.
Nous étions définitivement séparés, avec Simone. Pas comme les autres fois, où nous nous retrouvions quelques mois plus tard, trop attirés l'un par l'autre pour résister et oublier les erreurs. Cette fois-ci, je m'étais écoutée. Je savais que mes sentiments pour Milo étaient bien plus forts. Alors j'étais partie. Ce n'est pas une fuite. C'est une prise en main. C'est ce qu'il faut. Je ne suis pas hypocrite.

Je me suis donc retrouvée a Camden. Après un tour par la plage artificielle, je voulais me trouver une terrasse, un petit restaurant, un simple banc avec un sandwich, quelque chose pour nourrir mon estomac qui criait à perdre haleine. Un vendeur de hot-dog m'attira avec ses grands sourires, ses phrases accrocheuses et l'odeur de ses délicieuses merguez et fishs&chips. J'étais en Angleterre, oui ou non?
Vous faites bien, mademoiselle. Elles sont délicieuses. Mais dites moi, votre accent est tout autant délicieux, votre sourire enchanteur n'est pas d'ici, n'est-ce pas?

   
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() message posté Mar 22 Sep 2015 - 22:43 par Invité

I thought I'd never see you again.

Après de nombreuses semaines à glander sans aucun objectif en tête, Milo a décidé d’avancer. Il a décidé que ce serait peut-être une bonne chose que de considérer plus sérieusement l’offre de Riley. Ça lui épargnera les recherches sur le net, et la douloureuse réalité du chômage qui lui pend au nez. C’est peut-être trop tard, mais peu importe, Milo s’est mis en tête d’apprendre les ingrédients des cocktails les plus connus, parce que ce sera déjà un bon début. Dans le pire des cas, ce lui fera un petit bonus dans sa culture générale et il pourra se la péter à la prochaine soirée en avouant à ses potes que c’est un expert des cocktails. La matinée a donc été productive – si l’on pouvait réellement la qualifier de cette manière. La productivité de Milo est la même qu’un étudiant en pleine période de partiels. Autant dire qu’il tourne autour des recettes sans jamais poser un seul regard dessus. Il soupire, lève les yeux au ciel, passe une tête par la fenêtre en observant le quartier s’animer sans lui, en vient même à piquer deux-trois cigarettes dans chambre de Luna. Et quand il lui semble soudainement qu’il a bien avancé – plus qu’en début de matinée – il quitte enfin sa chambre pour rejoindre les rues de Camden. Midi sonne, il n’est pas prévu que Roxane et Luna reviennent déjeuner avec lui, ça l’arrange, il prévoit de manger dehors, puisqu’il est pris d’une profonde flemme de faire cuire des pâtes. Il profite du soleil pour s’éterniser dans les rues. Une cigarette à la main, Milo se promène sans but précis dans le quartier. Son estomac gargouille, mais il a encore du temps devant lui. Il jette quelques coups d’œil dans les vitrines de restaurants en lorgnant sur les plats que les serveurs commencent à déjà à poser sur certaines tables pour y découvrir furtivement le menu. Il préfère quelque chose de rapide à grignoter, qui lui permettra de remplir son estomac sans avoir à attendre trois heures avant. En balayant les alentours du regard, il remarque le stand de hot dogs et n’hésite pas une seule seconde à rejoindre la queue qui commence à se former. Devant lui, il y a cette jeune fille toute blonde à laquelle il ne fait même pas attention, perdu dans la contemplation des clients ravis par leurs commandes. Au fur et à mesure des pas qui le rapprochent du Saint Graal, l’odeur se fait plus alléchante, et son ventre crie un peu plus famine. Patience, ça arrive. Lorsqu’il ne reste plus que la blondinette à servir, Milo jette un coup d’œil vers les merguez du cuistot. Ce n’est qu’en attendant le fort accent de la jeune fille qu’il s’autorise à s’intéresser à elle, un léger sourire dessiné sur ses lèvres. Cet accent, il ne le connait que trop bien pour avoir le même. Et si les derniers mois lui ont permis de perfectionner son anglais, ses amis continuent de se moquer de lui quand il en vient parfois à chercher ses mots et à se perdre dans le vocabulaire italien. Milo lance un regard vers la cliente, fronce des sourcils en s’apercevant certaines similarités qui ne lui évoquent que trop bien son Ana, et finit par comprendre définitivement que c’est bien elle lorsqu’elle se tourne vers lui – sans doute après avoir remarqué comme il la cherchait des yeux. Faut dire qu’il n’est pas très discret. « Ana, » qu’il prononce en déglutissant péniblement. Ca lui écorche la bouche d’utiliser ce prénom qu’il a tenté par tous les moyens d’oublier depuis son arrivé à Londres. Il fallait pourtant qu’il le dise pour se convaincre que c’était bien elle et pas son sosie – ce qui aurait largement pu être plausible. « C’est bien toi ? » Qu’il lui demande en oubliant son anglais pour reprendre son italien adoré. Il recommence avec ses stupides questions. Bien sûr que c’est elle, ça ne peut qu’être elle. Elle est toujours la même, avec sa longue chevelure blonde et ses grands yeux qui font chavirer le cœur de Milo en moins de temps qu’il le faut pour prononcer un " oups ". Son cœur en a raté un battement, avant de reprendre dans un rythme effréné en la voyant dans le paysage anglais. « T’es pas à Rome ? » Bah non, sinon elle ne serait pas en face de toi, trou duc. Il bat le record des questions les plus cons. Au moins, elle ne pourra pas dire qu’il a changé de ce côté-là, il est toujours aussi maladroit à ses côtés.
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() message posté Sam 26 Sep 2015 - 11:09 par Invité
Milo & Ana-Eloa

   
Home is where I am with you
   

   On dit souvent que les choses arrivent pour une raison. Le hasard rend les choses d'autant plus surprenantes, d'autant plus belles que l'on ne contrôle rien. Oui, le destin place les choses sur notre chemin comme bon lui semble, sans se préoccuper un seul instant des conséquences que cela pourrait avoir sur notre quotidien, sur notre vie entière. Alors évidemment que je savais que Milo était ici. Évidemment que je savais qu'il vivait tout près d'ici. Bien sûr que je savais que je finirais pas le croiser. Peut-être était-ce même pour ça que j'avais choisi plus ou moins consciemment cette rue pour me balader ce matin. Mais jamais je n'aurais réellement imaginé tomber sur lui ce matin. Mais il se trouve que le destin s'en est mêlé. Si j'avais continuer à travailler à mon projet aujourd'hui encore, je ne serais jamais venue par ici. Si j'avais eu plus de monnaie sur moi, je serais probablement allée manger sur une terrasse, même celle juste en face. Si ce vendeur de hot-dog s'était trouvé à quelques mètres plus loin...  Si tout cela n'avait pas été exactement comme cela, jamais je n'aurais vu Milo aujourd'hui.

Je souriais alors que le petit vendeur grassouillet au sourire accrocheur me complimentait, tout en gérant ses merguez à merveille. Mais je n'eus pas le temps de lui répondre que déjà, je sentais un regard sur ma nuque. Vous savez, cette sensation que l'on vous fixe, que l'on vous détail d'une telle force que tous vos sens le remarque. Sans même le voir. D'habitude, je n'y prête pas attention. On ne sait jamais, il ne suffit que d'un regard pour que des mecs louches ne vous lâchent plus. Mais là, j'ai cédé. Probablement à cause d'une odeur familière. Un sentiment particulier. Ou simplement le destin.  
Une main sur ma bouche, les yeux écarquillés, je regardais le jeune homme qui venait de prononcer mon prénom. Je n'en revenais pas. Sa voix, son accent, ses mots firent vibrer mes tympans, me faisant presque frissonner. Alors qu'il restait bloqué sur mon visage, aucun son ne sortait de ma bouche. Je ne pouvais rien dire, trop surprise de le voir ici, devant le stand de sandwichs, devant moi. Je le laisse me détailler, incapable de quoi que ce soit. Je ne savais pas quoi faire, tout simplement. Sourire, lui sauter au cou, hurler de joie? Mais je ne pouvais rien faire de tout cela.Ce serait presque si, émue par la surprise, les larmes pouvaient me monter aux yeux.

Mais au lieu de ça, je mis à rire. D'un rire que je n'avais pas connu depuis longtemps. Un rire clair, cristallin, sincère. Alors que je retrouvais ses manières gauches, ses questions idiotes, je ne pouvais pas m'en empêcher. Un rire presque nerveux. Mais j'étais réellement heureuse. J'avais retrouvé l'autre partie de moi, l'autre partie de moi, qui se trouvait juste devant mes yeux. Mon cœur battait la chamade, mais je souriais. Timidement, maintenant que mon rire s'était évaporé autour de nous, mais mes lèvres restaient étirées en un croissant de lune resplendissant. Milo, je n'en reviens pas... , trouvais-je à dire, alors que les mots ne me venaient à moi aussi plus qu'en italien. Instinctivement, je saisis ses mains dans les miennes, avide de ce contact perdu depuis si longtemps. Muette de stupeur juste avant, je me retrouvais désormais muette sous le nombre de choses que j'avais envie et besoin de lui dire. Je ne savais pas par où commencer.
Mais me rappelant d'un coup ce qu'il s'était passé entre nous, avant son départ, je m'écartais et le lâchais. Je ne savais d'un coup plus comment agir avec lui. J'avais envie de me blottir contre lui et le laisser me serre aussi fort qu'il le faisait, à chaque fois que nous nous séparions pour rentrer chez nous. J'avais envie de ne plus jamais lâcher ses mains si douces et si rassurantes, mais je ne savais pas ce qu'il en était. Je ne savais pas où il en était. Je ne savais plus réellement qui j'étais pour lui.

Je l'ai quitté en mai dernier, Rome précisais-je, l'unique chose que je pouvais réussir à dire. Passant une mèche de cheveux blonds derrière mon oreille, je le regardais, mes yeux clairs essayant d'attraper les siens. Je ne réalisais toujours pas qu'il était réellement là, en face de moi.

   
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