(✰) message posté Ven 11 Déc 2015 - 13:02 par Invité
YOU'RE NOT ALONE, CAUSE YOU'RE HERE WITH ME
AMELIA & MAIREAD
I would hold you in my arms, I would take the pain away, Thank you for all you've done, Forgive all your mistakes ✻✻✻ Depuis mon retour à Londres, je n’avais pas vu grand monde. J’avais préféré prendre mon temps, me ré-acclimater à la ville, prendre un peu de temps pour réfléchir à ce que j’allais faire maintenant que j’étais là. J’avais commencé par aller voir Olivia, puis je m’étais décidée à prendre des nouvelles de Maisy. La dernière fois que je lui avais parlé c’était au printemps. Je ne savais toujours pas si elle m’en voulait d’être partie et cette période de silence radio n’avait pas était facile à vivre. Surtout venant de celle que je considérais comme une sœur. J’avais tenté de l’appeler plusieurs fois, sans réponse. Puis j’étais tombée sur une infirmière qui m’avait dit qu’elle dormait. Je n’avais pas compris. L’infirmière m’avait alors brièvement expliqué que Maisy avait eu un accident et qu’elle avait passé les cinq derniers mois dans le coma. J’étais restée sans voix. Si j’avais su, je serais rentrée il y a bien plus longtemps. En apprenant cela, je m’étais dépêchée de prendre mes affaires et avait quitté mon appartement. Je m’étais rendue à l’hôpital puis l’on m’avait indiqué la chambre de Maisy. J’avais frappé pour que ma présence soit connue puis j’étais entrée. « Maisy… » Commençais-je en avançant vers elle. « Je suis… Je suis désolée... » Dis-je sur le point de pleurer. « Je savais pas… Je serais rentrée avant… » La voir aussi affaiblie me faisait mal. J’aurais voulu être présente alors qu’elle était inconsciente. Etre là dès son réveil. Je ne voulais pas la laisser seule comme je l’avais été. Je pris sa main dans la mienne et la serra légèrement. « Je viens de rentrer, et je voulais savoir comment tu allais. Une infirmière à répondu à ton téléphone. J’ai eu peur sur le coup, et puis je suis venue ici directement. » Je reprenais mon souffle peu à peu. J’avais eu si peur. La voir saine et sauve me rassurais, même si elle était clairement dans un sale état. Au moins, elle était en vie. Je la regardais les larmes aux yeux, et serrai sa main pour la sentir présente. J’avais rarement eu si peur dans ma vie. La seule fois où cela m’était arrivé, c’était lorsque j’avais fait le malaise qui a conduit à la mort de ma fille. Ce jour-là, j’avais cru mourir, la douleur avait été si horrible que j’avais eu envie de mourir, j’aurai préféré que tout s’arrête plutôt que de souffrir autant. J’avais prié pour que la douleur s’arrête, prié pour que mon enfant ne la ressente pas. Et puis, je m’étais évanouie, le monde s’était effacé et je n’avais plus rien ressenti. La peur était revenue lorsque je m’étais réveillée, et que je m’étais rendue compte que j’avais accouché, alors que j’étais inconsciente. Je m’étais réveillée seule et effrayée et aujourd’hui, je ne voulais pas que Maisy vive ce que j’avais vécu.
(✰) message posté Dim 13 Déc 2015 - 14:30 par Guest
❝ you're not alone,cause you're here with me ❞
Je n'arrive pas à me concentrer. Je veux reprendre mes études le plus tôt possible, j'étais à deux doigts de pouvoir valider mon doctorat et l'université m'accorde un droit de repassage pour les quelques partiels que je n'ai pas pu obtenir. Je pense qu'ils savent que je suis capable de l'obtenir largement ce doctorat, j'ai toujours été leur meilleure élève alors ils ne font pas me faire partir comme ça et puis ils savent qui sont mes parents je crois. Des êtres sans pitiés qui pensent à leur intérêt avant les mieux mais il faut savoir que si je n'obtiens pas cette année qui validerait toutes mes études, alors ils seraient capable de payer ou d'intimider pour que je l'obtienne et que personne ne sache que j'ai pu échouer. Non merci, ce n'est pas envisageable, je ne veux même pas qu'ils sachent que je vais reprendre mes études, même si je n'ai pas beaucoup de temps, je dois passer mes partiels finaux fin janvier, j'ai donc un peu plus d'un mois. Je dois lire des livres pour commencer des fiches de lectures et tout ce qui va avec, heureusement qu'à l'hôpital je n'ai pas grand chose à faire. Je suis plutôt tranquille pour travailler et j'ai même des infirmières qui tentent de m'aider à réviser. En tout cas je m'en sors pas trop mal. Sauf aujourd'hui où je n'arrive pas à me mettre dans le travail. Je ne sais pas vraiment pourquoi, ma tête est loin, mes pensées ailleurs... n visage se dessine en permanence dans mon cerveau. Matteo hante mes pensées. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à nos retrouvailles. Comme si le destin nous pousser dans les bras l'un de l'autre. Je n'ai pas tellement compris au début pourquoi il était si absent depuis 5 mois alors qu'on avait vécu cela ensemble. Je ne peux pas m'empêcher de douter, j'ai l'impression qu'il m'a à la fois dit la vérité mais pas tout à fait. Je devrais demander à mon père si vraiment Matteo a demandé à me voir, parce que je suppose que tout ce bordel vient de lui, pour sa campagne politique il protège sa fille mais surtout ses intérêts et ma mère a dû suivre le mouvement et en a fait parler dans les journaux, histoire de récolter un peu de compassion, encore une fois ils n'ont pas pensé à moi, ils n'ont pas imaginé que j'aurais besoin de lui, mais ils ne pouvaient pas savoir combien je tenais à Matteo puisqu'ils ne s'intéressaient pas à moi plus que ça. Donc ils ont encore décidé pour moi et je commence à en avoir sérieusement marre. Matteo m'a pourtant dit qu'il ferait tout son possible pour qu'on puisse se revoir sans être hors la loi, sans qu'il ne risque de perdre son boulot. Je ne lui demanderais jamais de choisir entre sa vie, son boulot et moi, je comprends parfaitement. Seulement je suis perdue et du coup je n'arrive à rien.
Je referme mon livre de Fitzgerald, j'ai toujours adoré cet auteur, l'un de mes livres préférés n'est autre que Gatsby le magnifique. Je souffle en reposant ma tête sur mon oreiller. Je suis fatiguée à cause des doses de morphines pour ma jambe, certes de jour en jour elles diminuent mais cela m'assomme toujours un peu. Je pose mon livre sur ma table de chevet et je ferme un moment les yeux. Je tente de ne penser à rien. Seulement rapidement une personne fait irruption dans la pièce comme une furie Je reconnais immédiatement la voix, comment l'oublier, elle a percé mon enfance ! " Amy ?! " Je me redresse tout de suite, peut-être trop vite, ma tête tourne un peu. Elle semble à bout de souffle et totalement paniquée, mais elle n'était pas en Russie ? Bon sang, j'aurais dû la prévenir, elle a dû l'apprendre par une autre personne. Et ce n'est pas loupé, elle m'annonce qu'une infirmière a répondu à mon téléphone et lui a expliqué la situation. J'ai demandé aux infirmières de répondre lorsque je suis en rééducation ou quand je dors parce que je dors pas mal faut l'avouer et en rééducation je n'ai pas le temps de m'arrêter pour parler au téléphone et puis elles sont plus douées que moi pour renvoyer piètre des journalistes qui sont vicieux et qui arrivent à appeler jusque sur mon portable. Moi je suis tellement blasée que j'ai envie d'en pleurer ou de jeter mon portable à l'autre bout de ma chambre. C'était un bon compromis mais elles ont dû oublier de me dire pour l'appel d'Amélia. Elle est totalement désolée, totalement perturbée, je comprends, elle vient d'apprendre que j'étais dans le coma pendant 5 mois, que je suis tout juste réveillée, elle a dû avoir peur. Je tente de la rassurer, je lui souris et je l'attire contre moi sur mon lit. " Calme toi, je vais bien, presque bien ! " même si je progresse avec ma jambe, elle n'est toujours pas guérie, Julia m'a dit que cela serait long, je commence à devenir impatiente mais je sais que je ne pourrais pas faire avancer cela plus vite. " Tu ne pouvais pas savoir, j'aurais dû te prévenir mais tout s'est passé si vite que j'ai prévenu peu de personne au final, c'est rien, regarde je suis réveillée " même si je me suis réveillée seule et que j'aurais voulu serrer sa main, je ne peux pas lui en vouloir et je ne lui en veux même pas. " le principal c'est que tu sois là maintenant ! " C'est les rôles qui s'inversent, je la réconforte et elle pleure dans mes bras limite par l'angoisse de tout cela.
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(✰) message posté Dim 13 Déc 2015 - 17:45 par Invité
YOU'RE NOT ALONE, CAUSE YOU'RE HERE WITH ME
AMELIA & MAIREAD
I would hold you in my arms, I would take the pain away, Thank you for all you've done, Forgive all your mistakes ✻✻✻ J’étais partie tellement vite en Russie, que je n’avais prévenu certaines personnes qu’une fois que j’y étais. J’étais partie vite, un peu sur un coup de tête, mais j’en avais eu besoin. Tout me rappelait ce que j’avais perdu. Je n’avais même pas pris le temps d’annoncer mon départ à Maisy. Je l’avais appelée une fois sur place. Je lui avais brièvement raconté ce qui avait motivé mon besoin de changement et elle avait compris. Je m’en étais un peu voulue de l’abandonner seule dans le monde de requins où nous avions grandis. Revenir sans savoir ce qu’il lui était arrivé était un électrochoc. Je ne me serais jamais doutée qu’il lui arriverait un tel accident. Alors la voir ainsi, me faisais mal au cœur. Elle s’empressait de me rassurer, mais cela ne marchait pas vraiment. " Calme toi, je vais bien, presque bien ! " Presque bien. Donc elle n’allait pas totalement bien. Donc elle avait surement mal partout et vivait un enfer à se remettre sur pied. Et moi ? J’étais arrivée après tout. J’aurais voulu être avec elle dès son réveil, et pouvoir la rassurer. " Tu ne pouvais pas savoir, j'aurais dû te prévenir mais tout s'est passé si vite que j'ai prévenu peu de personne au final, c'est rien, regarde je suis réveillée " C’était moi qu’elle rassurait, ça aurait dû être l’inverse. Au moins, elle était en vie, et je remerciais le ciel pour cela. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si je l’avais perdue elle aussi. " le principal c'est que tu sois là maintenant ! " C’était moi qui pleurais tellement j’avais eu peur en entendant l’infirmière, la connaissant, elle n’avait pas du retenir longtemps ses larmes non plus, en découvrant son propre état. Je hochais la tête et essuyais mes yeux. « Oui. Tu vas bien. Mais cinq mois !! Quelqu’un aurait dû me prévenir ! J’arrive pas à croire que tu aies passé tout ce temps ici, dans les vapes, et toute seule ! » Je détestais l’idée de la voir allongée sur son lit d’hôpital, sans personne à ses côtés. « Mais je suis là maintenant, et je vais t’aider. Dis-moi ce dont tu as besoin et paf, je te l’apporte. Je suis à tes ordres ! » Je riais doucement, espérant la voir sourire, mais ce n’était pas pour autant que je lui mentais. J’avais bien l’intention de l’aider dans sa rééducation ou dans quoi que ce soit qu’elle ait besoin. J’aurais eu besoin que quelqu’un soit là pour me forcer à affronter la réalité lorsque je m’étais moi-même réveillée de mon coma, mais j’avais repoussé toute aide extérieur et m’étais entêtée dans ma dépression. « Vraiment, Maisy. Je suis là maintenant. Je vais te bichonner jusqu’à ce que tu sois remise sur pied. » Je lui promettais d’être là pour elle, et je comptais bien tenir ma parole.
(✰) message posté Lun 25 Jan 2016 - 21:28 par Guest
❝ you're not alone,cause you're here with me ❞
La situation pourrait être comique. Oui oui elle pourrait être drôle. Enfin je sais aussi qu'elle est vraiment touchante, parce que oui les deux ne sont pas incompatibles, n'est-ce pas ? Amy a toujours été un modèle pour moi, dans beaucoup de domaine. J'aurais aimé avoir une mère comme elle, même si elle a plutôt l'âge d'être ma grande-soeur, elle a été plus proche d'une mère pour moi à un moment, enfin un peu entre la soeur et la maman. Là, dans ma scène comique, elle pourrait être la maman poule qui panique pour sa fille, ce que ma mère ne semble pas connaître, elle se trouve sûrement protectrice à m'empêcher de voir l'homme que j'aime. Je suis vraiment heureuse de savoir que Amy est là. Je me souviens qu'elle a vraiment adouci mon enfance, sans elle, j'aurais souvent pleuré sans personne pour me consoler, elle me narrait des histoires, des contes de fées que je transformais en beaux rêves. Parfois lorsque mes cauchemars me faisaient vraiment peur, elle se plaçait au piano et me berçait doucement avec ses doigts qui jouaient rien que pour moi, pour nous. Amy est une formidable grande soeur de coeur, et je regrette qu'elle ne soit pas de ma famille, ou plus que moi je sois de la sienne, je ne veux pas lui imposer celle que j'ai, elle est déjà trop affreuse et personne ne devrait les avoir comme parents ceux que j'ai. Qu'est-ce que j'ai fait lors de ma création pour mériter une famille telle que la mienne ? Le mystère demeurera ! J'ai dû être une vilaine personne dans une vie antérieure, je ne vois pas d'autre chose. Alors je me fais une nouvelle famille, je les sélectionne pour être sûre ne pas avoir mal dans mon coeur encore et toujours. Je ne m'ouvre pas à tout le monde, beaucoup m'imagine comme la fille que les journaux montrent sans savoir qui je suis vraiment, c'est permis à tellement peur de monde. Amy est une des personnes présentes dans le top 5 comme on dit.
Alors la voir débouler dans ma chambre comme si je venais de ressusciter tel un nouveau messie, cela me fait sourire, je suis vraiment contente de voir aussi que je compte à ce point pour la mettre dans tous ses états, elle est juste adorable ! Je me demande comment elle va prendre la nouvel pour ma jambe, je vais tâcher d'y aller doucement, je ne vais pas la regarder faire une syncope. Je serre sa main et je la regarde tendrement, béate rien qu'à la voir, où alors c'est le peu de morphine qu'on me met toute la journée, allez savoir. " Je suis bien contente que tu n'es rien su, tu aurais beaucoup trop stressé et tu serais rentrée ! je n'avais pas besoin de toi quand j'étais dans le coma mais j'ai besoin de toi maintenant ! et tu es là, alors arrête de paniquer, je ne vais pas bouger, je te promets. " cela va être facile à tenir, je ne peux pas trop me déplacer. " tu vois ce que je veux là tout suite c'est un immense câlin qui pourrait recoller tous les morceaux brisés de mon corps, je crois que tu es l'une des seules qui pourraient y parvenir ! c'est ta nouvelle mission ! " je tente de la faire plus rire, je vois l'inquiétude ans son regard, elle ne supporte pas l'idée que je sois seule ici. " Amy, je suis sûre que tu vas être une excellente coach mais il faut que tu saches une chose, l'accident n'a pas été sans séquelles... je.. " je tire un peu sur mon drap et je lui montre ma jambe sous atèle. " j'ai une jambe en rééducation, elle est pour le moment paralysée, mais je progresse et je suis sûre que je remarcherais et puis tu vas être derrière moi alors je sais que j n'aurais pas le choix " Je souris mais malgré moi, tout la pression sur cette rééducation tout l'espoir que je mise..Je veux remarcher, cela me fait peur, l'échec me fait peur. Mes yeux s'embuent de larmes et une l'échappent. " j'avoue que je suis soulagée que tu sois là, tout ça, c'est effrayant, je rêve d'être chez moi mais je ne peux pas rester seule tant que je ne peux pas me débrouiller, autant dire pas tout de suite, je suis épuisée, on dort assez mal ici, mais bon ce n'est rien tu es là et tu as plein de chose à me raconter, comme 5 mois ! je veux tout savoir, rien loupé, je suis prête " je tente de changer de sujet, pas sûre que cela fonctionne, je connais Amy.
HS: olalah j'étais persuadée d'avoir posté puis j'ai vu ce soir que non ! mais j'avais fait le rp en plus, il était dans mes dossiers, je sais pas ce que j'ai boutiqué xD mais désolée du coup !!