cobrastyle + samabelle

Ten haffi use so mi get di next dozen

SAMAËL PELLEGRINO & ANNABELLE CHESHIRE

“My style is di bom digi bom di deng di deng digigi” ✻✻✻ « Merci à tous, ce fut un plaisir de jouer pour vous ce soir, à la prochaine j'espère ! » Annabelle salut son public une dernière fois, bras dessus bras dessous avec les membres de son groupe, puis les lumières se tamisent, et ils quittent la mini scène qui avait été installée pour eux dans ce petit bar de Londres. A peine arrivée en coulisses, l'air renfrogné d'Annabelle reprend le dessus sur ce doux visage qui la définissait autrefois. Cela faisait maintenant plusieurs mois que ses traits doux et agréables s'été transformés en des traits durs et tristes. La jeune femme avait vécut deux ruptures plutôt graves, et avait perdu un bébé. Sa vie était donc un enfer, mais elle avait fini par se dire qu'elle devait aller de l'avant et ne surtout pas rester bloquée dans ce tourbillon de déprime. Elle avait donc repris les répétition avec le groupe assez tôt, et il s'agissait aujourd'hui du premier concert qu'ils effectuaient depuis février dernier. Annabelle n'était pas des plus agréables, et cela se répercutait automatiquement sur les répétitions et forcément, sur le concert actuel. La jeune femme n'était jamais de bonne humeur, et son perfectionnisme avait prit le pas sur toutes ses remarques. Il n'y avait plus d'amusement lorsqu'ils jouaient, plus de parties de rigolades entres deux notes. Il ne s'agissait que de jouer, encore et encore, jusqu'à atteindre ce qu'Annabelle considérait comme étant la perfection. En gros, c'était l'enfer. Et le concert qu'ils venaient de faire, qui en soit n'avait pas été si mauvais que ça, avait parut complètement nul aux yeux de la jeune femme, qui ne se gêna pas pour le faire savoir à ses collègues. « Bon, ben voilà. Je pense que vous pouvez tous revenir sur la merde qu'on vient de faire. Du début à la fin, il avait des choses qui n'allaient pas. Mia, je veux bien que tu sois douée pour l'improvisation, mais ça fait des mois qu'on travaille ton passage, tu n'as pas du tout suivi la partition. Et puis toi David, un temps sur deux. T'as pris le forfait -50 ou comment ça se passe ? Bref, je suis dégoutée, ya intérêt que ça soit mieux la prochaine fois ! » Belle s'entendait parler, et elle ne se reconnaissait pas. a n'était pas elle. Jamais elle n'aurait parlé à ses amis de la sorte. Mais il y avait quelque chose de changé en elle, qui la rendait mauvaise en quelques sortes. Elle ne parvenait tout simplement pas à s'en décoller.

Les reste du groupe, non sens une bonne séance de ralage fini par quitter le bar, la haine dans leurs regards pour Annabelle. La jeune femme s'occupait de régler les détails administratifs avec le bar. Ce n'était pas la première fois qu'ils jouaient ici, elle connaissait donc le patron qui lui dit à nouveau qu'il aimait beaucoup ce que le groupe faisait et qu'ils avaient été particulièrement bons cette fois aussi. Annabelle le remercia poliment, pestant intérieurement. Elle s’apprêta ensuite à rentrer chez elle, lorsqu'elle se rendit compte qu'un jeune homme venait tout juste de prendre leur place sur la scène, une guitare à la main. Intriguée, la jeune femme prit une chaise et en écouta un peu plus. Elle avait déjà vu ce garçon plusieurs fois. Mais pas dans ce bar. Il était souvent dans le public lorsque les Double Infinity de produisaient. Annabelle attendit donc qu'il finisse sa prestation, puis retourna en coulisses. Alors qu'il rangeait sa guitare tranquillement, elle s'accouda à la porte. « Alors comme ça tu essais de nous voler la vedette ? » Un sourire narquois illuminait son visage.

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“My style is di bom digi bom di deng di deng digigi” ✻✻✻ Annabelle n'avait jamais vraiment été douée pour la drague. En réalité, le fait d'être officiellement présentée comme étant en couple ne l'aidait vraiment pas. Elle se sentait en quelques sortes bloquée par cette information et se sentait toujours mal quand elle savait qu'elle ne pouvait pas raconter toute l'histoire. Il s'agissait donc de mentir, tout le temps, ce qui l’embarrassait au plus haut point. Sans compter le mal que cela faisait aux personnes qui l'intéressaient. La théorie se confirmait d'ailleurs parfaitement lorsque l'on regardait ce qu'il s'était passé avec Robin. Le mensonge avait anéanti une relation qui partait pourtant très bien. Annabelle se demandait même si cela faisait encore plus mal car elle en était amoureuse de son Robin. C'était fort probable. En tous cas, depuis sa rupture, elle n'avait jamais vraiment ressenti l'envie ou le besoin de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes et de draguer. Parce qu'elle n'avait pas trouvé mieux ou même juste aussi bien que Robin ? Parce qu'elle devait d'abord faire le deuil de sa relation ? Elle n'était pas certaine, et tout se mélangeait dans son cerveau. Mais ce jour-là, elle s'été sentie comme pousser des ailes. Ce jeune homme, qu'elle avait croisé quelques fois maintenant, elle sentait qu'il y avait quelques choses dans la profondeur de ses yeux bruns. Cela lui donnait envie de creuser. Elle savait parfaitement que cela ne finirait pas comme avec Robin. Elle ne ressentait pas du tout les mêmes sensations. S'en était des nouvelles, différentes, excitantes. Elle avait donc avancé, par instinct, engageant la conversation.

Elle sentait qu'un jeu de séduction s'installait entre les deux, et c'est tout naturellement qu'elle opta pour la taquinerie. Il semblait que c'était la tactique à adopter entre eux. ça paraissait même évident. Elle se rendit compte que son arrivée dans la pièce surpris le jeune homme et elle étouffa un rire nerveux. « Vous faire de l'ombre non. En revanche, je voulais que tu me remarque. Ce qui a l'air d'avoir fonctionné. » Son sourire s'agrandit, ça c'était dit. Il était plein de franchise, et pour le coup, elle aimait ça. A l'écoute de cette phrase, la jeune femme ressenti un petit quelque chose dans le ventre. Son assurance s'effrita un peu, alors qu'elle commençait doucement à fondre. « Mais c'était déjà peut-être le cas avant que le tonnerre d'applaudissement de mon public déchaîné ne retentisse, non ? » La jeune femme pencha la tête sur le côté. Il était vraiment très sûr de lui comme garçon. Habituellement, elle aurait trouvé ça particulièrement irritant et aurait tourné les talons en grognant. Mais elle trouvait ça plutôt séduisant à ce moment. « Ouh, je te trouve bien sûr de toi ! Surtout que tu as trouvé la grande partie de ton courage dans mon regard ! » Il avait chanté en cherchant le contact visuel avec elle, et elle l'avait soutenu. Elle s'été d'ailleurs demandé comment il avait fait pour ne pas être déstabilisé. « Mais je dois avouer que tu es douée. Tu pourrai même peut-être remplacé un des incapables qui joue dans mon groupe... » Une pointe d'énervement se fit sentir dans ses paroles, mais elle décida de se calmer immédiatement. « C'est quand même assez culotté de chanter du Sia en acoustique dans un bar. Tu as gagné ton pari ! » La jeune femme se redressa alors, commençant à retourner sur ses pas. Elle se retourna au dernier moment « Un verre ? »

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“My style is di bom digi bom di deng di deng digigi” ✻✻✻ Plus que de draguer d'autres personnes, ce qu'Annabelle aimait par dessus tout c'était d'être draguée. Elle aimait qu'on s'intéresse à elle. Même s'il s'agissait du mec le plus lourd du monde, qui s'y prends comme un manche à balais pour tenter de la séduire, elle déchiffre principalement le fait qu'elle plaît. Etant plutôt grande, avec de longues jambes fines et pourtant bien sculptées, un visage d'anges aux traits parfaits entouré de cheveux toujours bien coiffé, c'est le genre de fille à attirer le regard, mais pas du premier coup. On la regarde une fois, curieux, puis on la détaille un peu, et on se rend compte à quel point elle peut être jolie. Alors la phrase de Samaël ne pouvait que faire rougir la jeune femme. Tandis que ses pommettes prenaient une couleur légèrement rosée, la jeune femme affichait un sourire coquin. « Je comprends, je comprends. » Dit-elle, prenant un air de fausse modestie. Elle aimait bien se sentir légèrement prétentieuse et sûre d'elle de temps en temps, tout en restant bien sûre d'elle, précisant qu'elle plaisante.

Le jeune homme lui fit finalement remarquer que la prestation qu'ils avaient effectué juste avant, avec les Double Infinity n'était pas si mauvaise que ça. Sur ce point, il était impossible pour la jeune femme de changer d'avis. Elle était bien trop sur les nerfs pour ne plus en vouloir à ses camarades. Pour elle, la prestation n'était largement pas à la hauteur des répétitions, et du temps qu'elle avait investi là-dedans. « On a passé tellement d'heures à bosser ces morceaux, ils continuent à faire les même erreurs qu'au début. J'ai l'impression de perdre mon temps. Tout ce que je veux, c'est faire de la bonne musique. » Elle fini par secouer la tête. « Mais passons, je ne veux pas m'attarder là-dessus, j'ai besoin de me détendre après ça. » Elle sourit à nouveau. « Et moi je ne sais pas si j'arriverai à jouer seule sur scène. On devrait chacun essayer de se mettre dans la peau de l'autre un de ces jours ! » Et le voilà qui se vantait à son tour. Au final, ils avaient peut-être de gros points en commun. Annabelle se sentait à l'aise, malgré le fait qu'elle ne connaissait le garçon ni d'Adam, ni d'Eve. Et il semblait également apprécier la conversation. C'état agréable.
Et le voilà qui se mettait à parler de son amour pour la musique, et surtout celle de Sia. Annabelle fondait lentement mais surement. On finirait certainement par la transvaser dans un bol d'ici sous peu. Annabelle avait aussi cette connexion avec la musique. il y avait longtemps qu'elle l'avait découverte, et plus les années passaient, plus son expérience grandissait, plus sa relation avec la musique évoluait dans le sens positif. La musique faisait partie intégrante de sa vie. c'était un peu comme une personne dont elle ne parviendrait pas à se passer. « J'ai parfois l'impression qu'une chanson raconte mes pires moments comme les meilleurs. ça en est même effrayant parfois ! »

Le jeune homme accepta son invitation à prendre un verre. Bizarrement, elle se doutait bien qu'il n'allait pas dire non si vite. Ils s'installèrent donc autour d'une table, attendant qu'on vienne prendre leur commande. Annabelle espérait surtout que le jeune homme se montrerai galant. C'est alors qu'il prit la parole, proposant à Annabelle de jouer à un petit jeu pour apprendre à se connaître. Evidemment, la jeune femme ne pouvait refusait. Il montait ça sous forme de jeu en plus, ce qui la rendait d'autant plus impatiente. Elle fit donc signe à un serveur, lui demandant une bouteille de Tequila qu'il leur servit assez rapidement. Elle versa la liqueur dans chacun des deux verres que le serveur avait posé sur la table et en saisit un pour elle. « Très bien, je commence: est-ce que tu es émotionnellement pris ? » La question ne voulait pas seulement dire: as-tu une petite amie ? mais également: as-tu quelqu'un en tête déjà ou est-ce que le chemin est libre ?

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“My style is di bom digi bom di deng di deng digigi” ✻✻✻ Annabelle se sentait tellement sûre d'elle. Si confiante et fière de chacune de ses paroles et actes. Elle n'avait pas cette habitude, elle qui rougissait et bafouillait à la moindre erreur de jugement ou d'appréciation de la situation. Elle a toujours été plutôt gauche comme fille, et cela lui avait toujours desservi. Elle mettait ça sur le compte de ses parents qui lui ont toujours appris à faire bien attention à chacun de ses mouvements, et à chacune de ses paroles. Elle devait toujours choisir ses mots avec attention et surtout, l'erreur n'était pas permise. Ou du moins, elle n'était pas très appréciée.. « Oui c'est pareil pour les films, j'ai l'impression qu'on a copié ma vie pour en faire un scénario tout net. Bon, ma vie est bien moins excitante que la plupart des fictions qui passent au cinéma en ce moment, mais l'idée est là. » Bien que, récemment, Annabelle avait plutôt l'impression d'avoir été directement téléporté à la place de Jennifer Lawrence dans un de ses films romantique/dramatique. Si on lui avait dit, alors qu'elle entrait tout juste en école de sage-femme, qu'un jour elle tomberait amoureuse d'un autre homme que son mari (avec qui elle avait encore un peu l'espoir de vivre réellement à cette époque-là), qu'elle serait enceinte de l'un des deux, et qu'en couchant avec un troisième après la pire rupture de sa vie, elle ferait une fausse couche. C'était certainement la dernière chose à laquelle elle s'attendait dans sa vie future. Elle qui s'imaginait plutôt tomber finalement amoureuse de Matteo après qu'il lui ai fait un enfant.  

Les deux jeunes gens s'étaient finalement assis à une table du bar. Annabelle se trouva particulièrement excitée lorsqu'il lui proposa ce petit jeu. La jeune femme se sentait tellement libre à cet instant. Elle avait l'impression que des ailes avaient poussé dans le haut de son dos et qu'elle pouvait en faire ce qu'elle voulait. Elle souriait de façon malicieuse, sans vraiment le contrôler. En même temps, elle avait le sentiment permanent de vouloir faire passer un message à Samaël. Et ce dernier, avait l'air tout aussi excitée qu'elle. Elle détailla alors son sourire. Il avait les dents si blanches qu'elles paraissaient presque fluorescentes dans la lumière tamisée du bar. Mais surtout, il partait de côté. La commissure droite de ses lèvres accueillait son sourire de façon si amusée que cela faisait craquer Annabelle à chaque instant.
La jeune femme se sentant si sûre d'elle, elle n'y alla pas par quatre chemins pour sa première question. Elle voulait savoir si le jeune homme était célibataire, et donc si elle avait une chance avec lui. Même si elle n'en doutait que très peu. Le jeune homme montra son étonnement, mais Annabelle savait que cela lui faisait plaisir. Mais la réponse qu'il lui offrit, ne plu pas spécialement à la jeune femme. Il avait quelqu'un d'autre en tête. Mais qu'est-ce que cela voulait dire ?! La jeune femme pris une mine faussement fâchée. Sur le moment, cela ne lui plu pas, mais il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte de sa bêtise. Il lui retourna d'ailleurs la question. « J'ai également.... quelqu'un en tête. » Elle hésita. Elle n'avait pas qu'une personne en tête, c'était certain. Mais sa situation était tellement compliquée qu'elle décida de ne pas aller plus loin. « Nous avons tout les deux quelqu'un en tête, et nous cherchons tout les deux à s'en évader. C'est parfait non ? » Elle lui fit un clin d’œil, s'approchant de la même façon que lui en appuyant ses coudes sur la table. Ils se trouvaient ainsi tous les deux extrêmement proches l'un de l'autre.

Alors que le jeune homme posait une nouvelle question, Annabelle attrapa son shooter et le bu cul-sec. « C'était juste parce que j'avais soif, je vais quand même répondre à ta deuxième question, même si techniquement tu n'avais le droit qu'à une question. Tu triches, je triche ! » Elle rempli à nouveau le verre qu'elle venait tout juste de vider. « J'aime les bébés. » Elle se choqua elle-même avec cette phrase, des images de cette nuit où elle avait perdu une part d'elle-même lui revenant en tête. Elle se ressaisit tout de même assez rapidement. « Je suis sage-femme depuis bientôt un an, et c'est une véritable passion pour moi. Mais si tu parles plus de loisirs, je fais un peu de sport, surtout de la natation, je lis beaucoup et je suis une fan de séries télévisées. J'aime aussi faire des voyages et découvrir de nouvelles cultures, même si je n'en ai pas spécialement l'occasion à tout moment. » Rien de bien excitant, mais Annabelle était plutôt du genre à avoir une vie posée.

« Quel âge as-tu exactement, et que fais-tu dans la vie à part la musique ? » Elle avait d'autres questions plus dans le genre de la première en tête, mais elle décida d'en poser une plus simple pour commencer.

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“My style is di bom digi bom di deng di deng digigi” ✻✻✻ Il était plutôt direct comme homme, et cela plaisait à la jeune femme. Elle aimait cette passion qui se dégageait dans chacune de ses paroles. Il avait les yeux rivés sur la jeune femme, buvant ses mots si intensément qu'on avait l'impression que l'expression pouvait être prise au pied de la lettre. Mais elle tentait de garder ses émotions bien cachées en elle. Elle jouait un jeu à ce moment-là, mais elle ne s'en rendait même pas compte. Elle avait tout simplement d'être elle-même. Mais une nouvelle elle-même. Une jeune femme plus confiante, plus directe et plus audacieuse. Elle renaissait comme un phœnix. C'était agréable. Et inattendu.
Samaël répondit à sa remarque quant au fait qu'il avait clairement triché. Evidemment, il ne voulait absolument pas l'avouer. Annabelle s'y attendait, et elle était pressée de connaître son excuse. Excuse qui arriva sans beaucoup de mal. Il réinventait les règles en cours de jeu, et cela ne plaisait pas à Annabelle. Par contre, le fait qu'il se morde les lèvres machinalement lui plaisait beaucoup au contraire ! Il avait ce sourire qui partait d'un côté, qui la faisait craquer. Il dévoilait ainsi ses dents merveilleusement blanches et brillantes dans un sourire absolument craquant. « Oh ben d'accord, si on invente les règles au milieu du jeu alors.. » Elle le regarda avec un air coquin, attrapant son verre pour le vider à nouveau. Elle ne le quittait pas des yeux, même quand le liquide vint lui brûler la gorge et qu'elle aurait habituellement fermé les yeux très fort pour qu'il passe avec un peu moins de douleur.

« Tu me parait plutôt intéressante. » Avait-il dit alors qu’elle lui racontait un peu plus de sa vie. Elle sourit, à peine gênée, le remerciant timidement. La vraie Annabelle n’était donc pas totalement partie. Elle était toujours là, planquée derrière des traits de caractère trop forts pour être vrais. Et elle apparaîtra toujours lorsque quelque chose la mettrai mal à l’aise, c’était certain. Mais elle décida d’être maitresse de ses émotions et posa ses prochaines questions à Samaël.
Elle rit doucement à sa blague, avant de l’écouter à son tour très sérieusement. Il parla du fait qu’il était lui aussi sportif, mais aussi du fait qu’il était un inconditionnel de Disney. C’était parfait pour la jeune femme, qui était également fan de ces films. Mais attention, seulement des plus anciens, car la Reine des Neiges, elle ne pouvait plus se la voir en peinture, même elle qui avait un esprit d’enfant sortie de la crèche.
Elle ne su quoi répondre, avant qu’il ne finisse la liste des choses qu’il aimait, par un merveilleux compliment, plutôt subtile. La jeune femme sourit avec entrain. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’elle se rendit compte qu’elle avait la tête qui lui tournait drôlement. C’était peut-être pour ça qu’elle avait autant d’assurance au final. Mais cela ne l’empêchait pas de se servir un autre verre, même si elle savait qu’elle allait finir un peu mal. Elle n’avait pas l’habitude de boire.

C’était alors au tour du jeune homme de poser sa question. Et sans qu’elle ne puisse comprendre le cours des choses, elle senti ses lèvres se poser sur les siennes. Cela dura quelques secondes, et c’est ainsi qu’elle comprit comment ils en été arrivés là. Et lorsqu’elle fini par comprendre, c’est le moment que choisis Samaël pour s’écarter. Un peu déçue, elle resta quelques secondes sans rien dire, à le regarder. « J’ai un autre truc encore plus fou à te proposer ! » Elle posa à nouveau ses lèvres contre celle du musicien, l’embrassant cette fois langoureusement, avant de stopper net et se lever. Elle se tourna alors vers le jeune homme, un air de défis dans le regard « Tu m’accompagnes jusqu’aux vestiaires ? » Elle tourna alors les talons, un grand sourire aux lèvres, direction les vestiaires.

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CODES © LITTLE WOLF.