“he's so tall and handsome as hell, he's so bad but he does it so well. i can see the end as it begins. my one condition is: say you'll remember me standing in a nice dress, staring at the sunset, babe. red lips and rosy cheeks, say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams.” ✻✻✻ Silas avait tout emmené. Une vraie femme qui apporte sa maison pour partir en vacances. Dès qu'il avait su qu'il s'envolait pour Brighton avec Elliana, il n'avait pas arrêté. Il avait été tellement excité de pouvoir s'en aller, ne serait-ce qu'une semaine. Partir de cette vie quotidienne, qui ne lui déplaisait pas finalement, mais qui allait certainement le lasser à un moment. Il préférait donc partir, se déconnecter du travail, des histoire familiale, et de colocation, pour s'évader avec une jeune femme qui comptait déjà beaucoup pour lui. Enfin, c'était un peu grands comme mots à utiliser pour définir ce qu'elle était pour elle. C'était peut-être le cas, mais il ne souhaitait pas analyser ses pensées afin de savoir ce qu'il ressentait exactement. il préférait vivre le moment au jour le jour, profitant de chaque instant passé avec elle. Oui car chaque moment avec elle était en or. Ils avaient cette relation où ils étaient proches, ils le savaient, mais ils ne se prenaient pas la tête. Leurs discussions s'éloignaient le plus possible des discussions sérieuses, et Silas n'avait jamais autant rigolé depuis longtemps. Elle avait ce quelque chose de différent qui le faisait vibrer. Alors il profitait de l’enrichissement qu’elle lui offrait au quotidien. Le problème Michael/Lisa n’avait étonnement pas fait son apparition depuis un moment. Silas en était heureux, mais il avait peur de la surprise que son autre personnalité risquait de lui faire.
Alors il avait pris la plus grosse valise qu’il avait trouvé, et y avait fourré une tonne de fringues, dont certaines qu’il ne mettrait certainement jamais, mais tant pis. Et au final, avec la chaleur qu’il faisait à peu près sur la terre entière, ils avaient passé la majorité du temps en maillots de bain.
Le problème quand on est roux, c’est que la couleur de la peau va avec la couleur des cheveux : il était blanc comme un cul. Alors la première fois qu’il s’été aventuré sur la place avec pour seul habillement un short, il s’été senti comme le caniche blanc dans la portée de caniches bruns. Mais ne préférant pas avoir honte de son corps, il avait vécu sa vie, ne tenant pas compte de la différence de bronzage avec Elliana. Et au bout de deux jours, il avait pris un petit peu de couleur.
Et après une journée d’intense bronzage où Silas avait oublié de mettre de la crème solaire, le « couple » avait passé la nuit sur une serviette sur la plage après un pique-nique certes tout simple, mais très bon.
Ils se réveillaient donc, allongé dans les bras l’un de l’autre. Silas soupira de bien être, sentant le vent marin lui fouetter doucement le visage. Il était bien. Il sentait les bras de la blonde se resserrer autour de lui. Il déposa alors un baiser sur son front.
« L’hôtel fait certainement des brunchs ! On peut y aller quand tu es prête. Enfin, pas trop tard non plus, qu’on le loupe pas. Mais j’avoue que j’ai pas envie de bouger pour l’instant. Je suis trop bien ! » Il commença à s’étirer doucement, veillant à ne pas bousculer la blonde.
A peine eut-elle exprimé son désir de manger, Elliana commença à parler d’aller faire de la grande roue ou e tous cas aller à la fête foraine. Silas sourit avec un air malicieux.
« Je te gagnerai toutes les peluches que tu voudras. » Il la repoussa gentiment, se relevant.
« Mais avant… » Il s’été agenouillé juste à côté d’elle, la regardant avec une idée bien précise derrière la tête.
« On va se réveiller un peu ! » Il l’avait attrapée, la portant comme le marié le fait pour rentrant dans la chambre pour la nuit de noce. Et il s’été mis à courir en direction de la mer. Une fois l’eau lui arrivant un peu au-dessus des genoux, il s’arrêta, embrassant la jeune femme doucement. Puis il plongea avec elle dans les bras. L’eau était froide, mais les deux jeunes s’amusèrent quelques minutes avant de remonter se sécher.
✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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he's so tall and handsome as hell, he's so bad but he does it so well. i can see the end as it begins. my one condition is: say you'll remember me standing in a nice dress, staring at the sunset, babe. red lips and rosy cheeks, say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams. ✻✻✻ L’air frais de Brighton fouettait mon visage. La ville s’éveillait doucement alors que je n’avais pas dormi de la nuit. J’avais mis le pied dans la ville il y a quelques jours et mes heures de sommeil s’étaient considérablement réduites. Et ce n’était non pas pour me déplaire. J’avais passé les derniers six mois sur une roulette russe géante. Entre les voyages à l’autre bout de l’Europe, la maladie de mon père, les départs de chacun sans parler des arrivées d’autre dans ma vie. J’avais la tête en compote doubler d’un vrai gruyère. Et quelques semaines de vacances me feraient le plus grand bien. Et j’étais bien trop feignante pour franchir les barrières du Royaume-Uni. On avait choisi d’aller à Brighton pour passer du bon temps et tenter de perfectionner notre bronzage. Et quand je dis « on », je parle de Silas et moi. Sy et moi avions passé les dernières semaines dans les bras l’un de l’autre, à s’amuser comme des adolescents. J’étais bien avec lui, c’était sans prise de tête et spontané. Il n’y avait pas de discussion sur des sujets sérieux, on était juste deux jeunes adultes qui passaient du bon temps ensemble. Sans se préoccuper des conséquences de nos actes. On profitait. Purement et simplement. On avait passé la nuit sur la plage, allongé sur une grande serviette, on avait pique-niqué, discuté et passait la nuit dans les bras l’un de l’autre à regarder les étoiles. C’était cliché mais je m’en fichais. J’avais besoin de me vider la tête et Silas était la personne parfaite pour ça. Il me rendait heureuse comme je ne l’avais été depuis une éternité. Il ne devait pas être plus de six heures du matin et le soleil commençait à se lever colorant le ciel de millions de notes roses et rouges. Je soufflai et resserra ma prise autour de la taille du roux. Son corps chaud contre le mien me réchauffait de la froideur de cette matinée. « Alors.. qu’est ce qu’on fait aujourd’hui ? Je meurs d’envie d’un brunch avec des œufs brouillés » demandais-je, plongeant mon regard dans le sien. Je posai un doux sur ses lèvres douces et sucrées. En sa présence, je ne pensais plus à rien. Ni à la maladie de mon père qui était resté à Londres, rejoint pas ses deux frères, ni même à Theodore a qui je n’avais pas parlé depuis notre retour de Copenhague, j’avais promis de le plus le contacter et j’avais tenu ma promisse. Aussi, je ne pensais plus au départ de Salomea qui avait décidé de retourner chez ses parents en Irlande me laissant seule dans la capitale. Et je ne pensai encore moins au rachat du centre de fitness, menaçant peut-être mon travail. J’avais posé mes vacances et je comptai largement en profiter. Je ne pensai à rien d’autre qu’à Silas, à nos vacances sans souci. Il empiétait dans toutes mes pensées et avait apporté un vent de fraicheur dans ma vie. J’avais développé des sentiments pour lui, mais j’étais incapable de les nommer avec clarté.