"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici between dreams and reality (noa) 2979874845 between dreams and reality (noa) 1973890357
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() message posté Lun 27 Juil 2015 - 11:26 par Olivia Andrews

Hollowness: that I understand. I’m starting to believe that there isn’t anything you can do to fix it. That’s what I’ve taken from the therapy sessions: the holes in your life are permanent. You have to grow around them, like tree roots around concrete; you mold yourself through the gaps. ✻✻✻ C’est en poussant un soupir que Peter retire enfin sa tenue dans le vestiaire qui lui est réservé. Le service de ce midi a été éprouvant. Plus que d’habitude. Il y avait une conférence d’une centaine de personnes dans l’hôtel, en plus du service habituel. Il a bien mérité son après-midi de repos. Il finit de se changer avant de sortir, sans manquer de saluer ses collègues qui doivent rester tout l’après-midi. Heureusement, ça n’a jamais fait partie de son contrat puisque les clients qui viennent en dehors des heures de service ont droit à une carte réduite. Pas besoin de chef donc. Il se dirige vers sa voiture qu’il a sorti parce qu’il savait qu’il devrait faire des courses en rentrant.
L’intérieur de la voiture est presque aussi bordélique que l’appartement qu’il partage avec sa sœur. Il ne range presque jamais parce qu’il n’en a pas le temps alors les jouets, les papiers et tout le reste s’accumulent au fur et à mesure. Jusqu’au ménage qu’il fait trop peu souvent. Sa sœur doit déjà avoir récupéré Beth à la crèche normalement, ce qui est confirmé par un sms qu’il a reçu il y a quelques heures. Le message est accompagné d’une photo de sa sœur et de sa fille, tout sourire. Il sourit aussi en rangeant son téléphone pour démarrer.
Une fois les courses terminées, Peter s’attelle à ranger les sacs dans le coffre. C’est tout de suite beaucoup plus facile sans un bébé qui crie dans les bras. Heureusement, Hailey et lui se sont rapidement arrangés pour ne pas aller faire les courses avec Beth. Bien que ça puisse encore arriver de temps en temps. Il chantonne tout en transportant les sacs et, alors qu’il est en train de fermer le coffre, son regard est attiré par le visage d’une femme qui arrive vers lui. Ses traits lui semblent vraiment familiers. Ses cheveux blonds aussi. Leurs regards se croisent une seconde et, s’il pensait lire quelque chose sur son visage, ça n’est pas le cas. Elle se contente d’un sourire poli alors que lui, il est surpris de la revoir.
Parce que c’est elle. Comment pourrait-il en être autrement ? Il ne l’a pas vue depuis des années mais il est presque certain que c’est elle. Ses traits n’ont pas tant changés. Elle a grandi, c’est certain. Mais elle a toujours le même sourire, les mêmes pommettes et les mêmes cheveux couleur or. Il pourrait très bien confondre mais il n’y croit pas. Après tout, il n’avait pas pensé à Flora depuis des années, pourquoi aurait-il pensé à elle si ce n’était pas vraiment elle, juste devant lui. Il la regarde peut-être un peu trop, sans réaliser qu’il puisse la gêner. Elle détourne le regard lorsqu’elle passe à côté de lui et, même s’il est surpris qu’elle passe ainsi, sans un mot, il sait qu’il ne peut pas simplement la laisser continuer son chemin. « Excusez-moi ! » Elle se retourne, étonnée. A nouveau, elle le regarde mais c’est comme si elle regardait un inconnu. A-t-il tant changé que ça ? D’accord, il n’avait pas autant de barbe à l’époque mais quand même.
Un peu désarçonné, Peter sait tout de même qu’il doit dire quelque chose, sinon elle continuera simplement de marcher dans la direction opposée et il ne la reverra sans doute jamais. « Je… Vous avez l’heure ? » Et, discrètement, il baisse sa manche pour cacher la montre qu’il a au poignet. Il ne comprend pas qu’elle ne le reconnaisse pas. Alors il se dit que, peut-être, le timbre de sa voix va ramener ses souvenirs. Ou simplement de le regarder un peu plus longtemps. De son côté, il ne peut s’empêcher de la regarder fixement, comme s’il était devant un fantôme. « Tu ne me reconnais vraiment pas alors ? » Finalement, il ne résiste pas. Si elle sait qu’elle devrait, peut-être que ça lui reviendra. D’accord, ils n’avaient passé que quelques mois ensemble, il y a une dizaine d’années. Mais ne pas le reconnaître du tout, c’est quand même étrange. Sans doute est-il un peu vexé. Surtout que lui, il l’a reconnue presque instantanément, malgré le temps passé depuis leurs adieux, à la fin de cet été inoubliable. Du moins, pour lui. Pour elle, il n’en est plus si certain.

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() message posté Mar 28 Juil 2015 - 17:58 par Invité

Noa avait passé la soirée avec sa cousine dans un bar à Soho et il fallait bien avouer que ça n’avait pas été la meilleure idée qu’elle avait pu avoir. Dana n’était pas spécialement de bonne humeur depuis plusieurs jours déjà et la petite blonde ne savait plus quoi faire pour lui changer les idées. Pour le coup, sortir dans l’optique de tout simplement se mettre minable n’avait pas été dans les plans de Noa. Connaissant sa cousine, c’était pourtant une forte probabilité de fin de soirée. Non pas qu’elle flirtait vraiment avec l’alcoolisme, mais Dana ne tenait même pas une simple bière et elle finissait bien trop souvent dans son lit en priant pour qu’on l’achève. Toujours est-il que la soirée avait défilé à une vitesse folle et elle n’avait pas vraiment eu l’effet escompté. Peu après minuit, la jeune femme se sentie totalement vaincue par l’humeur de chien de sa cousine et décida tout bonnement de rentrer chez elle. Étant restée debout jusqu’à cinq heures du matin pour finir une robe, Noa n’était donc pas réellement disposée à sortir de sa tanière le matin suivant. Cela dit, la faim la tiraillait depuis bien une heure et l’envie de cuisiner n’était pas vraiment  présente. Ce qui était une grande première il fallait bien l’avouer. Ce ne fut vraiment qu’à partir de midi que blondie se décida de pointer le bout de son nez hors de son appartement. N’ayant dormi que trois heures, elle était pourtant de très bonne humeur et avait décidé de trouver un restaurant italien aussi vite que possible. Cela n’avait pas était une mince affaire étant donné qu’elle s’était retrouvée au beau milieu du centre de la ville sans même s’en rendre compte. Bien évidemment, la jeune femme ne savait absolument pas où elle se trouvait et pesta contre elle-même de ne toujours pas connaître les recoins de Londres. Noa passa alors à côté d’un homme qui semblait ranger quelque chose dans son coffre et lui souri poliment tout en continuant son chemin. « Excusez-moi ! » Perdue dans ses pensées, elle se retourna  quelque peu interloquée face à cet inconnu. Elle pouvait sentir qu’il était légèrement incrédule face à sa réaction et la jeune femme haussa les épaules en ne sachant pas trop quoi faire. Peut être avait il un problème quelconque et elle pouvait l’aider. « Je… Vous avez l’heure ? » Secouant positivement la tête, Noa farfouilla quelques secondes dans son sac à la recherche de son téléphone. « Il est deux heures et demi. » Répondit-elle avec un petit sourire. Cependant, la manière dont cet homme l’observait commençait légèrement à la mettre mal à l’aise. Non pas qu’il avait un véritable air de psychopathe, mais pour le coup il n’en était pas très loin. « Vous avez besoin d’autre chose ? » Demanda la jeune femme quelque peu sur la défensive. Elle ne voulait pas être désagréable, loin de là, mais elle ne comprenait pas spécialement ce qu’il était en train de ce passer. Elle avait la vive impression qu’il avait autre chose à dire mais qu’il avait une certaine retenu à son égard. « Tu ne me reconnais vraiment pas alors ? » Ouvrant de grands yeux, Noa croisa les bras sur sa poitrine en haussant un sourcil. « Parce que je devrais ? » Lâcha-t-elle d’une voix rauque après plusieurs minutes de silence pesant. Elle l’observa alors sous toutes les coutures mais la réponse restait négative. La jeune femme n’avait pas rencontré énormément de monde hors de son travail depuis son arrivée à Londres et il fallait avouer qu’elle se souvenait de chaque visage. Cet homme n’en faisait absolument pas parti. Pensant alors à une méthode de drague bien pourrie, elle lui lâcha un sourire narquois avant de passer une main dans ses cheveux. « Il va falloir penser à revoir ses techniques pour aborder une femme, ce n’est pas la meilleure le coup de la connaissance passée. » Noa venait de lui dire ça sur un ton relativement sarcastique mais ne pensait pas avoir été particulièrement blessante. Elle n’était juste pas vraiment habituée à être abordée en pleine rue de cette manière. « Passez une bonne journée ! » Lança-t-elle alors d’un ton enjoué avant de se retourner pour continuer son chemin. Déjà que cette situation était relativement étrange, Noa préférait couper court à cette discussion étant donné que non, elle ne savait pas du tout qui il était.

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() message posté Mer 29 Juil 2015 - 16:29 par Olivia Andrews

Hollowness: that I understand. I’m starting to believe that there isn’t anything you can do to fix it. That’s what I’ve taken from the therapy sessions: the holes in your life are permanent. You have to grow around them, like tree roots around concrete; you mold yourself through the gaps. ✻✻✻ Peter ne repense que peu souvent aux femmes avec qui il est sorti. A vrai dire, il ne l’a pas réellement fait depuis sa rencontre avec Kirsten. Il ne voyait pas l’intérêt de repenser au passé, à moins de le regretter. Bien sûr, il avait été heureux avec certaines de ces femmes mais jamais autant qu’avec Kirsten. Elle, il pense à elle sans cesse. Il voudrait arrêter pourtant. Parce qu’à chaque fois, il souffre. Pour autant, il ne veut surtout pas l’oublier. C’est là toute la difficulté de la chose. Peut-être qu’un jour, il sera capable de penser à elle sans être triste. Simplement nostalgique. C’est ce qu’on lui dit souvent. Lui, il n’est pas certain d’y parvenir.
C’était l’été de ses vingt-deux ans qu’il avait rencontré Flora. Entre eux, ça n’avait pas duré longtemps. Ç’avait été sérieux malgré tout. Assez pour qu’il se souvienne d’elle bien entendu. Il n’aurait jamais pensé la recroiser, encore moins à Londres. Il n’y avait jamais réfléchi à vrai dire. Leur histoire appartenait au passé. Et pourtant, il n’avait pas oublié les traits de son visage. Elle a changé, comme toute personne change en dix longues années, mais il la reconnait assez facilement. C’est ce qui fait qu’il ne comprend pas qu’elle, elle ne le reconnaisse pas. « Il est deux heures et demi. » Répond-t-elle simplement, sans doute étonnée de la façon dont il la fixe. Lui, il est surpris qu’elle ne le fixe pas à vrai dire. « Vous avez besoin d’autre chose ? » Réalisant qu’elle ne comprend pas ce qui se passe, il sait qu’il doit parler avant qu’elle ne reparte dans la direction opposée. Alors il décide d’être direct. Autant lui poser la question, tout simplement. « Parce que je devrais ? » Peter aurait envie de lui dire que oui, elle devrait. Qu’il trouve ça incroyable qu’elle ait pu oublier ce qu’ils avaient vécu ensemble et ne pas le reconnaître ainsi. Il n’a pas tant changé quand même.
Mais il reste silencieux pendant qu’elle l’observe. Il trouverait ridicule de lui dire ça. Bien sûr que son égo en prend un coup. Il pensait tout de même avoir compté pour elle. A chaque regard qu’elle pose sur lui, il espère la voir réaliser. Finalement comprendre qui il est. Mais il attend et ça ne vient pas. « Il va falloir penser à revoir ses techniques pour aborder une femme, ce n’est pas la meilleure le coup de la connaissance passée. » Peter n’avait même pas pensé à ça comme une technique. C’est vrai, c’est ridicule d’inventer quelque chose comme ça si ça n’est pas vrai. Est-ce que ça a seulement déjà fonctionné ? « Passez une bonne journée ! » Et il n’a même pas le temps de répondre qu’elle se retourne et s’éloigne. Il reste immobile quelques secondes, à se demander ce qui vient de se passer. C’est Flora, il en est presque certain. Peut-être est-ce le ‘presque’ qui fait la différence.
« Attendez ! » Il la rattrape en quelques pas pour se placer devant elle. A nouveau, la ressemblance le frappe mais il essaye de ne pas le montrer. « Je suis désolé, vous me faites juste penser à une fille avec qui je suis sorti, il y a dix ans. J’ai dû confondre. » Il est toujours persuadé que c’est Flora mais il ne veut pas lui faire peur. « Je vous le promets, ce n’est pas une technique de drague pourrie, je ne cherche à draguer personne en ce moment. » D’instinct, il porte ses doigts à son annulaire gauche, désormais démuni de son alliance. Non, il ne cherche pas à faire une nouvelle rencontre, parce qu’il n’arrive toujours pas à réaliser que c’est totalement terminé avec Kirsten. Non, il ne veut pas réaliser qu’il ne pourra pas la récupérer, qu’elle est partie définitivement. Il n’est pas prêt à passer à autre chose. Il est juste intrigué par cette femme qui ressemble tellement à Flora mais qui ne le reconnait absolument pas. « Je suis Peter et vous ? » Demande-t-il en lui présentant sa main pour la serrer. Là, si elle lui dit qu’elle s’appelle Flora, il n’y comprendra vraiment plus rien du tout.

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() message posté Sam 29 Aoû 2015 - 6:18 par Invité

Il fallait avouer que cette situation était plus que rocambolesque. Noa commençait à être réellement agacée par le flegme anglais et le fait qu’ils reconnaissent n’importe qui, n’importe quand. Après tout, elle ne pensait avoir un visage aussi commun. C’était la troisième personne à lui faire le coup, de l’accoster en pleine rue et de commencer à faire la causette comme si de rien n’était. Cela était plus que flippant pour la petite blonde qui songeait très sérieusement à se balader avec une pancarte ou son nom serait écrit dessus. En rose. Très gros. Avec des paillettes. Peut être qu’elle exagérait légèrement mais tout de même. La jeune femme observait cet homme qui semblait totalement outré de ses réponses, comme si elle venait d’égorger toute sa famille sous ses yeux. Faisant volte-face, Noa comptait prendre congé sans réellement chercher à comprendre plus que ça ce qu’il était en train de se passer lorsqu’il l’a rattrapa. « Je suis désolé, vous me faites juste penser à une fille avec qui je suis sorti, il y a dix ans. J’ai dû confondre. » Ah là oui, le pauvre confondais réellement. À moins que blondie ait eu un trou de mémoire de dix ans, cet homme ne faisait absolument pas parti de sa vie. « Ce n’est pas grave ! » Lâcha-t-elle alors avec un sourire qui se voulait rassurant. Et non pas celui qui disait : vous êtes un gros psychopathe et vous me faite vraiment, vraiment très peur. La jeune femme n’osait plus vraiment quoi dire ou bien quoi faire. Il y avait quelque chose dans le regard de cet homme qui semblait finalement être sincère. Après tout, il s’était peut être réellement trompé, c’était juste une sacrée coïncidence que cela arrive deux fois en l’espace de deux semaines. « Je vous le promets, ce n’est pas une technique de drague pourrie, je ne cherche à draguer personne en ce moment. » Dit-il alors d’une voix qui sortit Noa de ses pensées. Hochant la tête, elle esquissa un sourire sans vraiment savoir quoi répondre à ça. Après tout, ce n’était pas le rôle d’une inconnue de demander pourquoi, où, comment. « C’est juste un peu.. Étrange. » Répondit la jeune femme avec un petit sourire. Elle n’avait pas d’autre mot. « Je suis Peter et vous ? » Tendant sa main, Noa la lui serra sans dire un mot. « Noa. Je m’appelle Noa. » Prenant soin de détacher chaque syllabe, elle espérait que cela lui monterai au cerveau et qu’il comprendrait que non ils ne se connaissaient vraiment pas. C’était peut être stupide, mais elle cherchait au fond de sa mémoire si ce visage pouvait lui être familier. Ne serait-ce que pour savoir si elle était vraiment complètement dingue. Malgré toute sa bonne volonté c’était affirmatif, Peter ne lui disait définitivement rien. « Je suis désolée, mais je crois vraiment que nous ne nous sommes jamais vus. » Il y avait quelque chose pourtant qui semblait clocher. Peter avait semblait bien sûr de la reconnaître et il avait presque l’air attristé des réponses de la jeune femme. Ce n’était pas possible de se tromper à ce point là. Après tout, Noa n’avait personne qui lui ressemblait comme deux goûtes d’eaux et cette idée ne souhaitait plus quitter son esprit ce qui l’a rendait dingue. « Peut être avez vous eu à faire à une autre naine blonde ! » Dit-alors la jeune femme avec un sourire narquois. Ça, ce n’était pas vraiment difficile.


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Sans raison apparente sinon une ressemblance qu’il ne parvient pas à expliquer. Il a beau avoir compris que ça n’était pas Flora devant lui, il est toujours autant troublé. « C’est juste un peu.. Étrange. » Il réalise alors que ça doit être encore plus étrange pour elle que pour lui. Après tout, elle ne le connait pas. Et il l’a abordée de façon plutôt atypique. Ça n’est pas donc pas étonnant qu’elle ait voulu partir. Il espère juste qu’elle va le croire maintenant et qu’elle n’aura pas peur de lui. Il y a tout un tas de fous dans les rues de Londres mais il ne pense pas en faire partie. Non, en fait, il en est même sûr. Même s’il a agi assez bizarrement aujourd’hui. Mais c’était à cause d’une erreur sur la personne. « Noa. Je m’appelle Noa. » Noa. Pas Flora. C’est donc officiel, au cas où il en doutait encore. Il ne pense pas que Flora irait jusqu’à s’inventer un faux prénom pour l’éviter. Cette Noa semble sincère. Peter s’est tout simplement trompé, il faut le reconnaître. « Je suis désolée, mais je crois vraiment que nous ne nous sommes jamais vus. » Elle a quand même cherché, jusqu’au fond de sa mémoire. Mais en effet, ils ne se connaissent pas. Elle est juste une inconnue qui lui a fait penser à une ex. Situation assez peu fréquente, avouons-le.
« Peut être avez vous eu à faire à une autre naine blonde ! » Plaisante-t-elle. Elle n’est pas si petite pourtant. Plutôt dans la norme. Il est plus grand qu’elle mais il en a l’habitude après tout. « Je n’irais pas jusqu’à dire naine, tout de même. » Il rit, un peu gêné. Elle doit sûrement déjà penser qu’il est fou. Il n’a pas l’habitude d’être ainsi. D’être la personne qui rattrape l’autre. Récemment, il a plutôt été du genre à repousser les autres, à certaines exceptions près. « Elle s’appelait Flora et vous êtes un peu comme son sosie. » Après tout, il y a peut-être des personnes qui ressemblent à Peter, quelque part dans le monde, qui sait ? Certaines personnes croient aux sosies. Jusque-là, ça n’était pas son cas. Peut-être parce qu’il n’avait jamais connu ça. « Enfin ça fait dix ans que je ne l’ai pas vue donc tout est relatif je pense. » Sans doute Flora a-t-elle beaucoup changé depuis l’été où ils s’étaient connus, il n’en a aucune idée. « Je suis désolé en tout cas, pour la confusion. Et pour vous avoir fait peur. » Il se sent bête maintenant. Il était tellement persuadé qu’il venait de retrouver Flora qu’il ne sait plus quoi faire. Mais il devrait se sortir son ex de la tête et plutôt se concentrer sur celle qui est en face de lui. « Si je peux faire quelque chose pour vous aider, n’hésitez surtout pas. » Il peut au moins faire ça pour se faire pardonner sa maladresse.

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