(✰) message posté Ven 21 Aoû 2015 - 16:02 par Destiny Tynged
have you met, Edna ?
Edna M. Rosemond & Nolan T. O'Connell
Vous (Edna) vous promenez dans la rue, de bonne humeur pour prendre l'air. Après avoir fait quelques boutiques, vous êtes sur le point de rentrez chez vous, quand vous pensez reconnaître un pote de dos. Vous pouvez bien rentrer chez vous un peut plus tard et vous ne voulez pas laisser votre ami partir. Vous décidez de lui claquer les fesses en guise de bonjour, sauf que vous faite erreur sur la personne. Ce n'est pas votre ami, mais un total inconnu (Nolan) qui cherche à comprendre ce qui se passe.
Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle".
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(✰) message posté Jeu 27 Aoû 2015 - 20:52 par Invité
Have you met ?
Fade into view. Oh, it's been a while since I have been heard from you.
Nolan ✧ Edna
Quand on est responsable d’un rayon d’un magasin, qu’on occupe ce statut depuis un certain moment et qu’on ne trouve rien à redire sur ton travail, on peut en général se permettre de se prendre une après-midi. Edna tournait en rond dans son bureau et, contrairement à ses habitudes, elle n’avait pas voulu rester en salle de pause à s’enfiler les cafés insipides de la machine ni aller derrière le magasin pour fumer quelques cigarettes. Non, elle avait besoin de quelque chose de plus thérapeutique, quelque chose de bien féminin. Edna sentait sa carte bleue l’appeler. Elle sentait sa chaleur irradier à travers les tissus du portefeuille et du sac. Elle s’était arrêtée un instant de faire les cent pas et avait regardé ce qu’elle appelait sa caverne d’Ali Baba. Ni une ni deux, elle avait quitté le magasin et s’était engouffrée dans l’artère qu’est Brompton Road. Elle voyait les bâtiments s’étirer tout le long de la rue et le bal incessant des londoniens mêlés aux touristes. Rien qu’en voyant ça, elle sentit sa bonne humeur l’envahir de nouveau. Oui, de nouveau car, en se levant le matin-même, Edna s’était sentie… Bien, comme si elle flottait, comme si elle était invincible et qu’elle pouvait dominer sans aucun souci le monde qui s’étendait à ses pieds. Cette journée, c’est la mienne, s’était-elle dit avec un entrain non feint au saut du lit. Elle avait fait chauffer son café, beurré des tartines de pain et s’était tenue devant l’une des fenêtres de son salon et longuement regardé les citadins aller et venir. C’était son train de vie quotidien, sa petite routine matinale. Quand il faisait beau, elle aimait pester contre ces gens qui semblaient si heureux et ces touristes qui envahissaient les rues, mais quand il pleuvait, au final, elle pestait quand même, contre ces personnes qui courraient sous la pluie, un journal sous le bras, ou hélaient un taxi avec leurs attachés-cases au dessus de la tête. Quand elle s’était détournée pour vaquer à des occupations bien plus intéressantes, la radio diffusait Run the world, de Beyoncé. Ce n’était pas la chanson préférée de la future quinquagénaire, mais elle s’adaptait parfaitement à son humeur du jour. Alors, telle un chef de guerre s’en allant sûr de lui au champ de bataille, Edna s’aventura sur les trottoirs, défilant devant les magasins, pénétrant dans certains bâtiments, en ressortant victorieuse, quelques sacs dans les bras. Mais, le Saint-Graal des magasins l’attendait sur Oxford Street. Là, elle pourrait dégainer sa carte bleue, telle la Lucky Luke des boutiques. Elle se traîna jusqu’à la station de métro Knightsbridge avant de s’engouffrer dans un wagon du métro. Elle resta debout à observer les citadins qui, comme elle, préféraient les transports en commun que de braver par eux-même la circulation londonienne. Et puis, cela lui donnait un petit avantage, celui de regarder les vêtements des personnes pour détecter les possibles prochaines tendances, voir ce qui pourrait plaire. C’était aussi ça son travail. Observer, repérer, acheter et gagner. A Greenpark, elle changea de ligne et s’arrêta une station plus loin. Son périple pouvait enfin commencer. Après avoir fait trois magasins et acheté un miroir pour l’entrée de son appartement, Edna remarqua à quelques dizaines de mètres d’elle une silhouette qui lui semblait bien familière. Un sourire se dessina sur son visage tandis que, d’un pas résolu, elle se dirigeait vers elle. Elle lui claqua les fesses, comme elle avait l’habitude de le faire avec certains de ses proches. « Alors mon cochon, c’est maintenant qu’on se décide à sortir ? Ça fait un moment que je t’ai pas vu ! » Pour une fois qu’elle croisait quelqu’un de sa connaissance en faisant du shopping, elle n’allait certainement pas se priver pour faire un brin de causette avec lui !
(✰) message posté Dim 30 Aoû 2015 - 8:22 par Invité
WHO ARE YOU ?
Nolan s'était levé avec une gueule de bois terrible, pire que ces habituelles gueule de bois du samedi matin, un de ses collègues entraineurs venait de fêter ses trente-ans, quelque chose qu'il ne pouvait pas rater, évidement ça avait tourner en beuvrie, et comme toute beuvrie irlandaise, ça avait finit en bagarre, et Nolan s'était encore pris un coup sur la joue. Une belle marque se dessinait progressivement sur son visage, et la douleur se réveillait tout aussi doucement, il avait mal ... très mal. Mais en tout cas, il ne se souvenait pas de grand chose, seulement qu'il avait passé une bonne soirée et qu'il avait rit. En jetant un coup à son téléphone, il vit 5 appels en absence et se demanda ce qu'il pouvait bien se passer, le premier provenait de sa sœur, Siobhan, qui lui demandait s'il voulait passer la soirée avec elle, son fiancé était absent pour le week end, et sa petite sœur détestait rester seule. Il haussa les épaules à cette idée, et se dit qu'une soirée au calme ne lui ferait décidément pas de mal, et ça lui permettrait en passant de faire soigner son bobo par sa petite infirmière préféré, casse coup comme il était, avoir une sœur médecin c'était vraiment génial. Siobhan l'engueulerait surement, mais ça ne lui prendrait pas plus de cinq minutes. Les trois autres appels étaient ceux de sa deuxième petite amie Eléonore qui datait de la vieille au soir, au début elle était plutôt calme, elle voulait savoir comment il allait et lui disait tendrement qu'il lui manquait, et puis le suivant changer de ton, plus jalouse, elle le soupçonnait d'être avec Elsa, sans avoir été invité, et lui expliquait pendant quatre longues minutes pourquoi cette situation la dérangeait. Nolan leva les yeux au ciel, il était fou amoureux de ses deux demoiselles, mais elles le rendait complétement fou en même temps avec leur jalousie respective. Le dernier, le pire, il sentait qu'elle se retenait de ne pas hurler, mais elle lui faisait comprendre qu'elle voulait le quitter. Énième menace de sa rouquine, à ne pas prendre au sérieux, à cette heure ci elle devait déjà être calmée, il se dit qu'il l’appellerait en début de soirée. Enfin le cinquième message était sa grand mère, il sourit à nouveau au son de sa voix, elle lui manquait terriblement, son pays lui manquait terriblement, le gaélique lui manquait terriblement. Nolan se leva de son lit et se dit qu'il devait la rappeler impérativement, il en profiterait quand il irait en ville en faisant son shopping.
Arrivé sur Oxford Street en métro, il entrait dans la première boutique, une librairie, dans sa tête il se faisait une petite liste des cadeaux à faire pour se faire pardonner, sa sœur, sa petite amie, son autre petite amie par la même occasion, sinon ce gift entrainerait forcément la jalousie de l'autre, et sa grand-mère. Une énorme pancarte à l'entrée faisait la promotion d'un dictionnaire consacré à l'ancien anglais, en prenant l'exemple du terme Cagot, Nolan fronça les sourcils : "Cagot, au féminin cagote, est le terme dépréciatif qui désigne des groupes d'habitants frappés de répulsion et de mépris dans leurs villages surtout en Gascogne " Mais qu'est-ce qu'on s'en fou ? dit il en jetant un coup d'oeil autour de lui, il soupira brièvement et se dit que ça ne serait décidément pas une mince affaire. Il en ressortis presque aussitôt qu'il en était entré. En sortant son téléphone de sa poche, il chercha le numéro de sa grand mère et porta le téléphone à son oreille, elle avait toujours de très bon conseil. " Allo Seanmháthair ! cad é mar atá tú ? " Il descendait la rue sans même regarder où il allait, il avait presque perdu l'habitude de parler irlandais, presque 15 ans qu'il n'y avait pas mis les pieds, trop de mauvais souvenir, sa sœur et sa mère, son père, ce pays lui avait porter malheur depuis tout jeune, et il n'était pas encore prés ... Il lui avait promis de revenir un jour.
En passant devant Victoria ' Secret, au détour de Oxford Street, il ne se rendit pas tout de suite compte qu'il était suivit jusqu'à qu'on lui pelote violemment les fesses. Il crut d'abord à une mauvaise blague, en se retournant et croisant le regard de cette parfaite inconnue, il en perdit le file de sa conversation téléphonique, complétement interloqué, il lui demanda :
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