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Kaoru Satô ~ Stolen Paradise

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Invité

(✰) message posté Lun 6 Juil 2015 - 0:56 par Invité

Kaoru Ayame Satô

London calling to the faraway towns

NOM(S) : Satô PRÉNOM(S) : Kaoru Ayame ÂGE : Vingt-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 17 mai 1988, à Kyoto NATIONALITÉ : Japonaise STATUT CIVIL : Amoureuse. MÉTIER : Barmaid TRAITS DE CARACTÈRE : Impulsive, coriace, généreuse (peut être un peu trop d'ailleurs), passionnée, méfiante, artiste, rêveuse, distante, travailleuse, amoureuse, sensible, débrouillarde GROUPE : The Tube.

My style, my life, my name

Musique : Pour moi, la musique est plus que vitale. C'est ma nourrice qui commence à me l'apprendre lorsque je suis encore une enfant et je reste passionnée en grandissant. Je joue de trois instruments : le piano, la guitare et le violoncelle. Je chante aussi. J'aimerais d'ailleurs en faire mon métier. Histoire: Je suis passionnée par l'Histoire. La petite comme la grande. J'ai travaillé durant un moment comme guide à Tokyo. Celle que je préfère, c'est l'Histoire de la France. Elle me fait rêver. Végétarienne : Je ne mange aucune viande. Je me contente de poisson. C'est la façon dont j'ai toujours été élevée alors c'est comme une seconde nature pour moi. Chats: J'adore les chats. Ces petites boules de poils m'aident à déstresser et à faire baisser la pression après une longue journée de travail. J'en ai d'ailleurs deux : un noir nommé Cole, et le second Cali, entièrement roux. Études : J'ai fait de longues études dans l'économie en cumulant plusieurs petits boulots pour me les payer. Lorsque j'arrive à Londres, je postule pour plusieurs postes mais décide finalement de rester barman comme je l'avais été pendant plusieurs années. Origine: Comme vous le savez sûrement, je suis japonaise. Je parle pourtant très bien anglais avec un seul petit accent qui ne s'entend presque pas. Mes origines restent très importantes pour moi. Je garde toujours dans mon appartement des objets qui me rappellent mon pays d'origine. Parents: Je n'ai quasiment pas grandit avec mes parents. Ils sont dirigeants de deux des entreprises les plus importantes du Japon et partaient souvent en déplacement pour leurs affaires. C'est ma nourrice qui m'élève. Je la considère comme ma vraie mère. Argent: Même si je suis issue d'une famille extrêmement riche, mes parents veulent que je m'assume seule. C'est pourquoi j'ai dû travailler pour payer mes études. Ma nourrice essaie de m'aider comme elle le peut. Héritage: Je sais que je suis destinée à hériter des entreprises de mes parents. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis partie du Japon. C'est une chose que je ne veux absolument pas. Ils essaient constamment de me convaincre mais je dois le tenir tête. Frère : Je n'ai pas d'autre famille qu'un petit frère, d'un an mon cadet. Je m'entends très bien avec lui et c'est peut être la seule chose que je regrette dans ma décision de venir vivre à Londres.

PSEUDO : Charlie PRÉNOM : Gaëlle ÂGE : 18 ans, bientôt 19. PERSONNAGE : Inventé AVATAR : Inoue Mao.CRÉDITS : La boîte à avatars COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Par hasard, Google est un héros. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Non.

At the beginning

« La fille prodige enfin de retour !

Après des mois d'attente et de recherches interminables, nous avons enfin pu interviewer la fille du leader industriel japonais Satô. Quelques mois ont passés depuis son départ précipité du Japon et la jeune fille ne semble toujours pas s'être décidée sur l'avenir de la société familiale.

Journaliste : Bien que votre installation au coeur de Londres nous donne une vague pensée de ce qu'il en résultera, pouvons nous espérer un retour à la raison ?

Mlle Satô : Je ne me suis pas encore décidée comme vous le savez sûrement déjà mais je ne ressens pas encore de besoin de revenir vivre au Japon. Je suis à la recherche d'une vie simple et je l'ai trouvé à Londres. Je compte d'ailleurs bientôt y faire déménager mon petit frère pour le rapprocher de sa famille.

J : Sa famille. Vous exprimez cela comme si vos parents ne faisaient pas partie de votre famille. Comment expliquez vous ce sentiment ?

S : Je pense que c'est une chose que très peu de personne peuvent connaître. Nous avons tous deux été élevés par une nourrice engagée par nos parents. Cet environnement n'est pas propice aux enfants, c'est pourquoi nos parents nous en ont éloignés. Mais ils ont aussi oublié ce qu'était une vie de famille. Pour moi, ce sont des étrangers. Je n'ai même pas le souvenir d'avoir passé un seul de mes Noël ou anniversaires avec eux.

J : Si vous refusez la proposition de vos parents, quel carrière entameriez vous ? Vous avez très peu de possibilités après l'arrêt de vos études.

S : J'ai arrêté mes études à la fin de ma troisième année ce qui me donne un diplôme correspondant à quelque chose tout de même. Mais je travaille aujourd'hui dans un petit bar de Londres où je me sens bien. Pour la première fois, je me sens chez moi, à ma place.

J : N'avez vous jamais redouter la vie dans cette ville ?

S : Non. On m'a très vite appris à parler l'anglais. Il ne faut pas oublier que j'étais destinée à reprendre une société internationale !

J : Était ? Alors vous abandonner totalement ce projet de carrière ?

S : Je ne sais pas si je me sens vraiment prête à affronter ce monde là. Je n'ai jamais vraiment été à l'aise dans ce genre de carrière. J'ai fini mes études pour obtenir mon diplôme mais sans cette motivation, je ne les aurais même jamais entamée ! (rires) J'aurais aimé avoir le droit de choisir les études que j'aurais fait, mais lorsqu'on m'a imposé cette école, toutes mes autres possibilités s'envolaient.

J : Si vous aviez pu choisir, qu'auriez vous fait ?

S : Sans hésitation, de la musique. Je ne pourrais vivre que de cela. C'est un monde qui m'attire inexorablement et j'espère trouver à Londres les voies qui me permettront d'entrer dans ce monde là.

J : Une dernière question Mlle Satô. Vous êtes célèbres au Japon. Comment gérer vous cette célébrité à l'étranger ? Ce ne doit pas être facile tous les jours, surtout quand l'on travaille dans des endroits très fréquentés.

S : Je vais être franche. Là bas, personne ne me connaît. Je suis célèbre au Japon parce que mon nom évoque tout de suite Mr et Mme Satô des entreprises Satô. Mais en dehors de la City de Londres et des gros quatiers des Affaires, très peu de gens me reconnaissent. Quelques touristes japonais parfois mais cela ne va pas plus loin !

J : Merci de nous avoir accordé ce temps sur votre séjour Mlle Satô. »

Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant cet article. Je ne peux que me souvenir de la pression que j'avais mis à la journaliste ce jour-là. Je n'avais aucune envie de faire cette maudite interview, mais j'adorais tout de même voir les gens se crisper sous la terreur. Je suis pourtant quelqu'un de très agréable. De moins, je crois. Mais la peur de froisser mes parents leur donnait toujours un comportement qui me faisait rire. Et puis, il est vrai que me faire servir tout et n'importe quoi selon mes désirs seulement parce que l'on est « important » est assez agréable.