"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici long live the walls we crashed through (bee) 2979874845 long live the walls we crashed through (bee) 1973890357
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long live the walls we crashed through (bee)

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() message posté Dim 2 Aoû 2015 - 16:56 par Invité
LONG LIVE THE WALLS WE CRASHED THROUGH
PHOEBE & AKSEL

Long live the walls we crashed through, all the kingdom lights shined just for me and you. I was screaming, "long live all the magic we made" and bring on all the pretenders. One day we will be remembered. ✻✻✻ Il était de retour en Angleterre. Sa terre natale, berceau d’Harry Potter – même si c’était plus l’Ecosse techniquement – et royaume de la reine Elisabeth II. Jamais Aksel n’aurait pensé revenir ainsi dans la ville de son enfance, Londres, qui recueillait à la fois tellement de bons et mauvais souvenirs. Et pourtant, il était bel et bien là. Il avait plié bagage, posé des congés et avait pris l’avion pour honorer la mémoire de son père. Il avait toujours du mal à croire à cette fameuse place sur le testament paternel, mais si ce dernier avait pris le temps de penser à lui, alors Aksel se devait de lui rendre la pareille, surtout que désormais, il n’était plus de ce monde. Certains auraient dit que justement, il ne s’en rendrait pas compte et que cela ne valait pas le coup de perdre du temps pour lui, mais Aksel y tenait, car il était quelqu’un de droit avec des valeurs et qu’il ne voulait pas déroger à ces dernières. C’était une façon de dire à son père « tu vois, toi tu m’as abandonné, mais pas moi. » C’était étrange, en fait, de savoir que son père était mort et de ne ressentir aucune tristesse. La raison était cependant simple. Aksel ne l’avait jamais considéré comme un père, sauf durant les premières années de sa vie. Cependant Alexander St Clair fut déchu de ce poste le jour où il décida d’abandonner son petit garçon aux mains d’une femme violente. Et visiblement, ce n’était pas la première fois qu’il faisait cela. Aksel avait eu une sacré surprise en débarquant chez le notaire, et en découvrant trois autres enfants, en plus d’une femme qu’il supposa être sa dernière épouse – supposition exacte par ailleurs. Il fit donc la rencontre d’une jeune femme blonde du nom de Elsa, qui elle aussi, avait été abandonné par cet homme. Elle était née un an avant lui, et Aksel se sentit bêtement coupable de lui avoir volé son père à un si jeune âge. Mais elle, au moins, elle eut droit à des lettres, des cadeaux, de rares visites. Aksel n’eut rien de tout cela, à son grand désespoir. Il ne comprenait pas pourquoi. Qu’avait-il fait de mal ? Pourquoi était-il différent ? Et puis, pourquoi les deux derniers enfants avaient eu droit à leur père toute leur vie, et pas Elsa et lui ? Il n’y avait aucune logique dans tout cela. C’était à se demander si leur père se rendait compte de l’importance d’avoir des enfants et des responsabilités qui en découlaient. Ce n’était absolument pas certain.

Quoiqu’il en soit, ce décès avait donc eu quelques conséquences bénéfiques. Déjà, cela avait forcé Aksel à s’éloigner de New-York et des souvenirs qui hantaient chacune de ses rues. Le fantôme de Sage, qui était parti il y a seulement quelques semaines, lui paraissait moins lourd à porter à Londres. Peut-être parviendrait-il à pleinement se ressourcer ici. En plus de cela, il s’était donc découvert une famille, et à sa plus grande joie, il avait bien accroché avec Elsa. Ils avaient prévu de se revoir quelques fois avant qu’il ne rentre en Amérique, et Aksel en était heureux. Pour la première fois, il rencontrait quelqu’un qui pouvait comprendre une partie de ce qu’il avait ressenti lors de cet abandon, pour une fois il pouvait se sentir proche de quelqu’un et se dire que cette personne partageait son sang et une partie de son histoire. Dans un sens, c’était réconfortant et c’était exactement ce dont avait Aksel avait besoin en ce moment. Puis finalement, ce voyage inattendu à Londres allait lui permettre de faire une surprise à une amie chère à son cœur, et qu’il avait également vu disparaître de sa vie. Enfin, pas complètement bien entendu, car même si Phoebe et lui ne se voyaient plus suite au déménagement de cette dernière, ils n’avaient jamais perdu le contact, renforçant leur amitié de plus en plus. De la même façon qu’avec Sage, Aksel s’était tout de suite sentit bien en présence de Phoebe – comme en présence d’Elsa d’ailleurs – et cela avait découlé en une très belle amitié qui faisait partit des plus importantes pour lui. La voir enfin et pouvoir la serrer dans ses bras allait lui faire un bien fou, il le savait, et il n’attendait que cela. Il avait dû subir un départ récemment, mais désormais il allait vivre des retrouvailles, et c’était bien plus agréable.

Heureusement pour lui, il se souvenait du nom du fast-food où bossait Phoebe en tant que mascotte – clairement pas une des choses dont elle était le plus fière – ce qui lui permettait ainsi de faire une surprise à son amie. Il était de notoriété publique que Aksel adorait faire des surprises et donc faire plaisir aux gens, alors il trépignait littéralement d’impatience alors qu’il quittait le rame de tram et se dirigeait finalement à pied vers le restaurant. Il était de nouveau dans son élément, ses anciens points de repère dans cette si jolie ville lui revenaient peu à peu et surtout, il allait être en terrain connu avec Bee. Lui qui n’aimait pas vraiment être en présence d’inconnus se trouvait immédiatement rassuré quand au moins un de ses amis était là, tel une ancre à laquelle se raccrocher. Main dans les poches, sourire aux lèvres, à peine Aksel avait il mit un pied dans le restaurant qu’il n’eut aucun mal à repérer son amie avec son costume ridicule. D’un pas léger, il alla se poster à côté d’elle, un grand sourire barrant son visage. « Dis, moi aussi j’ai droit à un câlin où c’est réservé aux enfants ? »



✻✻✻
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() message posté Dim 9 Aoû 2015 - 18:08 par Invité
- I used to think one day we'd tell the story of us, how we met and the sparks flew instantly, people would say, "they're the lucky ones", I used to know my place was a spot next to you, now I'm searching the room for an empty seat, 'cause lately I don't even know what page you're on...  - La journée risque d'être longue. C'est ce qu'elle avait grommelé à son amie Danny avant de partir donner la réplique à son partenaire au théâtre. Ils s'entraînent pour la pièce de samedi soir et pour réussir, ils ont mis le paquet. Toutefois, elle aurait préféré rester avec sa copine calée dans le fond du canapé à regarder les aventures trépidantes de la famille Kardashian. Aucune motivation, ce sont les vacances et au lieu de se prélasser au bord de l'eau à Brighton, elle doit continuer de travailler. Phoebe est éprise d'une immense flemme, un brin nostalgique de ses étés de globe trotteuse qu'elle vivait. Elle a peu de souvenirs matériels, mais ses souvenirs planqués dans un coin de son esprit sont presque restés intacts. Parfois elle se perd dans ses pensées, dans ce que Sherlock Holmes - le moderne - appellerait un palais mental et elle rejoint des endroits où elle était bien où elle a vécu des instants inoubliables. Elle a l'esprit totalement déconnecté, elle raconte n'importe quoi et au final, ils passent plus de temps à rire qu'à répéter. Phoebe n'arrive pas à être sérieuse. « Bon ok, on arrête tout, on se fait du mal. » dit-elle en s'adressant à son partenaire. « Concentre-toi au lieu de raconter des conneries, encore une heure et je te libère. » Il est trop sérieux et ça l'ennuie souvent. Quand ils commencent à peine à s'amuser, il est toujours celui qui la retient en plein vol. Heureusement qu'il a une conscience professionnelle parce qu'ils se ridiculiseraient à chaque représentation. Au bout d'une heure et demi, ils se séparent le cerveau remplit de répliques, de gestes, de postures à ne pas oublier. Phoebe se sent lessivée et à la fois, reboostée pour poursuivre sa journée. Ce qui est contradictoire, mais elle a surmonté la flemme qui s'était emparée de son corps et rien que ça, c'est déjà une victoire. En sortant du théâtre, elle part en direction du fast food. Elle se demande aujourd'hui dans quel costume elle allait devoir se pavaner à travers le lieu de restauration. Elle ouvre les paris par message à Maggie et Danny, elles mises toutes les trois à l’unanimité sur celui de la frite. Elle déteste ce job, mais elle doit avouer qu'elle ne savait jamais à quoi s'attendre. Au moins, elle ne pouvait pas dire ça se déroulait toujours de la même façon. Phoebe essaie de relativiser. En arrivant au fast food, elle pousse la porte qui émet sonnerie comme à chaque fois qu'un client entre dans le restaurant. C'est surement un des rares fast food qui a gardé ce type d'avertissement sonore qui a le don d'agacer Phoebe. Elle s'avance jusqu'à son casier et son costume est accroché sur un cintre à l'intérieur. Costume de frite. Bingo. Elle a envie de pleurer. La jeune femme n'arrive pas à trouver le positif à s'humilier ainsi, mise à part gagner de l'argent. Même le fait d'avoir un second salaire à la fin du mois ne la satisfait pas étant payée une misère. La jeune femme se change dans le vestiaire prévu à cet effet et enfile son costume de frite. En apparaissant dans la partie restaurant, elle devient automatiquement l'attraction des enfants. On la prend en photo, on lui demande de danser - ce qu'elle refuse catégoriquement dans un premier temps à cause de la chaleur que lui procure le tissu de son costume, mais elle finit par céder à cause des mines déçues des petits bouts. Ce qu'elle préfère, c'est leur chanter des chansons. Lorsqu'elle a des petits moments à elle, elle distribue des tracts devant le fast food, afin que les passants puissent bénéficier de supers bons de réductions. Phoebe s'absente dans les toilettes pour passer un coup de fil désespérée à Sam. Elle lui laisse un message semblable à un cri du coeur. « La prochaine fois, je t'en supplie, ne m'oublie pas dans tes valises. » « Phoebe retourne à ton poste, les enfants te réclament. » Vingt minutes qu'elle se plaignait sur son sort, il était simple de comprendre qu'il s'agissait de Phoebe dans les toilettes puisque l'on pouvait apercevoir le haut de son costume dépasser. Elle souffle discrètement et retourne auprès des clients. Les enfants lui sautent dessus, sans aucune once de pitié. Elle se met à sourire, elle fait des efforts. Jouant un des rôles de sa vie. Un jour ses efforts paieront. « Dis, moi aussi j’ai droit à un câlin où c’est réservé aux enfants ? » Cette voix. Cette voix familière lui colle instantanément des frissons. Elle regarde celui qui vient d'ébranler sa journée de manière significative. Aksel. Lorsque ses prunelles océan croisent celles de son ami, un sourire immense se colle sur son visage. Comme si toute cette joie qui était enfoui au fond de son coeur ressortait pour la première fois depuis des jours. Aksel Moriarty à Londres. Elle a l'impression que son esprit, son " palais mental ", lui joue des tours et qu'elle est transportée dans un monde parallèle. « Aksel. » dit-elle d'un souffle, comme si elle avait besoin de s'entendre pour s'en convaincre. « Akseeeeel, pince-moi, je rêve. » s'exclame t-elle on ne peut plus euphorique. Elle est tellement heureuse de retrouver son ami et le serre aussitôt dans ses bras. Aussi fort qu'elle peut étant gênée par son accoutrement. Elle n'arrive pas à croire qu'il se tient tout près d'elle, lui qui était resté si loin d'elle pendant si longtemps. Quelques années qui lui paraissaient maintenant une éternité. « Fais pas semblant, on sait très bien tous les deux que tu es encore un enfant. » Elle le taquine. La présence d'Aksel lui avait tellement manqué. Les yeux de Phoebe pétillent de bonheur, il venait de sauver sa journée et surtout de lui offrir la plus belle des surprises. Elle aurait préféré qu'ils se retrouvent dans une autre situation, mais l'important c'est qu'il soit là, tout près d'elle. Leur étreinte dure plusieurs secondes jusqu'à ce qu'elle se sépare de lui. « Je n'arrive pas à le croire, je suis tellement surprise de te voir à Londres. » Elle l'observe avec ce même sourire qui ne la quitte pas. Aksel a toujours eu ce pouvoir unique de la faire sourire constamment. C'est à ce moment précis qu'elle se rend compte à quel point elle se sent incomplète sans son ami. Plus rien autour d'elle ne compte n'entendant plus que les battements de son coeur. Soudainement les sollicitations des enfants résonnent dans son esprit et elle se retourne pour leur faire face. Elle attrape des sucettes au fond de sa poche et leur en donne une à chacun, afin d'être tranquille pour célébrer les retrouvailles avec Aksel. Ils n'allaient pas lui voler son moment, leur moment. « Je prends une pause ! » dit-elle en informant une de ses collègues se trouvant à la caisse. Phoebe attrape la main de son ami et l'entraîne avec elle vers les banquettes se trouvant du côté des fenêtres donnant vues sur la rue piétonne. La blonde galère à s'assoir correctement. « Je t'interdis de te moquer. » Elle sait qu'il n'est pas de ce genre-là, mais elle savait qu'à cet instant précis, elle était ridiculement amusante à essayer de loger son costume sous la table qu'elle trouvait étrangement trop proche de la banquette. Une fois bien installée, un brin essoufflée, elle dirige toute son attention vers Aksel. « Je veux tout savoir, dis-moi Aksel Moriarty, que fais-tu ici ? Si proche de moi, si loin de l'Amérique. »
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() message posté Dim 16 Aoû 2015 - 15:50 par Invité
LONG LIVE THE WALLS WE CRASHED THROUGH
PHOEBE & AKSEL

Long live the walls we crashed through, all the kingdom lights shined just for me and you. I was screaming, "long live all the magic we made" and bring on all the pretenders. One day we will be remembered. ✻✻✻ Que c’était bon d’être revenu et de pouvoir revoir des visages familiers. Aksel était une personne entière, qui aimait et détestait de tout son cœur. Il aimait bien plus qu’il ne détestait, d’ailleurs il était certains d’avoir du ressentiment que pour quelques rares personnes pouvant se compter sur les doigts d’une main. Il aimait tellement que cela lui jouait parfois des tours, car il en devenait capable de quasiment tout pardonner, et encore plus maintenant. Car il se rendait compte plus que jamais que la vie ne tenait qu’à un fil et qu’il fallait en profiter autant que possible, et donc que l’on n’avait réellement pas le temps d’en vouloir aux autres. La haine ne pouvait rien apporter de bon de toute façon, simplement malheur et désolation. Aksel aimait se considérer comme une personne du bien, malgré les blessures sur son corps et toutes les erreurs qu’il avait pu faire. Evidemment qu’il avait mérité tous les mauvais traitements de sa mère, elle lui avait suffisamment expliqué pourquoi, et c’était rentré dans son crâne à coups de ceinture, de gifles et de brûlures de cigarettes. Mais il ne pouvait supporter que l’on puisse faire du mal à une tierce personne, pour lui c’était tout simplement inconcevable qu’un autre être humain vive ce que lui avait vécu. Dans cette optique, il se considérait comme quelqu’un de bien, de bon, car il ne cherchait qu’à faire le bien autour de lui et à illuminer la journée des gens, à l’instar d’un Sim bienveillant. Pourquoi répandre la haine et les pleurs, quand on pouvait prêcher l’amour et récolter des rires ? On ne vivait pas suffisamment longtemps pour être malheureux. Il avait été malheureux une bonne partie de son enfance, et il le regrettait désormais. Il avait l’impression de ne pas avoir suffisamment apprécié ses amis, de ne pas avoir suffisamment serré Annalynn dans ses bras, d’avoir eu fondamentalement tort d’obéir à sa mère et de perdre Victoria de vue, de l’éloigner d’elle pour éviter quelques coups supplémentaires. Il avait envie de revoir toutes ces personnes. Peut-être étaient-elles encore à Londres ? Peut-être qu’il pourrait profiter du décès de son père, un fantôme de son enfance dévastée, pour renouer avec les bons souvenirs, les bons fantômes de cette période ?

Pour le moment, il allait pouvoir renouer avec un excellent souvenir de New-York, une personne qui l’avait marqué bien plus qu’il ne pourrait jamais vraiment s’en rendre compte. Elle était presque aussi importante que Sage pour lui, et l’excitation qui faisait bourdonner son corps et circuler son sang plus rapidement dans ses veines montrait à quel point il était attaché à Phoebe. C’était un peu comme s’il l’avait dans la peau en fait, ce qui dans le fond était bizarre car il n’avait jamais imaginé plus qu’une relation fraternelle entre eux, et jamais il n’imaginerait autre chose. Il l’aimait, profondément, mais c’était bien loin de l’amour rempli d’étoiles qu’il avait pour la jolie rousse. Elle, c’était comme se redécouvrir chaque jour, elle le faisait s’ouvrir et vivre d’une façon si facile et naturelle qu’il soupçonnait toujours qu’elle lui ait jeté un sort. Et seigneur, que cela pouvait être agréable. Il avait tellement hâte de retrouver cette sensation de liberté, qu’il n’avait pu retrouver – sous une autre forme – qu’avec Sage. Elle partit également désormais, retrouver Phoebe était inespéré. Et pour la retrouver, il la retrouva, dans un costume de frite absolument ridicule qui lui fit se rappeler pourquoi il l’adorait, l’aimait autant. Seul elle était capable de faire une telle chose, malgré tous les côtés négatifs de ce boulot. Elle était comme lui, dans un sens. Elle avait cette volonté qui ne le quittait pas, comme celle qui l’avait guidé pour s’échapper des griffes de sa mère. Ca les rapprochait, autant que leurs différences. « Tu veux vraiment que je te pince ? » Il haussa un sourcil, levant déjà le bras pour lui faire croire qu’il comptait le faire, mais elle l’attira dans un câlin ferme et réconfortant, et il fit de son mieux pour ignorer le costume stupide et bien trop imposant qui se dressait entre eux comme une barrière. Il éclata de rire à sa remarque, même si dans le fond ce n’était pas si drôle, mais il était simplement si heureux d’être là avec elle, que cela en devenait incontrôlable. « Seulement avec toi Bee, tu le sais bien. » Il sourit, l’observa s’occuper des enfants et haussa les épaules. « Je suis moi-même surpris d’être à Londres si tu veux tout savoir. » Il se demandait encore ce qui l’avait réellement poussé à venir ici, à l’enterrement d’un homme qui n’avait été présent que trois ans dans sa vie et qui avait ensuite envoyé aux oubliettes son rôle de père. C’était peut-être le Destin, qui sait. Tout était possible.


Ils allèrent s’installer à une table après que Phoebe décréta qu’elle prenait une pause et l’annonça à un quelconque collègue. Il eut un petit sourire en la voyant galérer à s’asseoir, mais il eut plus pitié d’elle qu’autre chose, car lui n’aurait jamais supporté d’être ainsi ridiculisé. Il voulait faire plaisir aux gens, mais il n’était pas certain, avec sa timidité, d’être capable de faire une telle chose. « Promis je ne dis rien, franchement je t’admire même. » Il était sincère, vraiment. De toute façon, c’était rare qu’Aksel ne soit pas sincère. Il poussa un petit soupir quand elle demanda les raisons de sa venue, car il se sentait un peu bête de raconter cela, surtout à elle qui connaissait pratiquement tous les recoins de sa vie. « J’ai reçu un appel, me disant que mon père était mort. Vingt ans que j’avais pas eu de nouvelles, mais bon. J’étais demandé chez le notaire, et puis à l’enterrement aussi. Je ne voulais pas venir, au début, mais on a fini par me convaincre. M’éloigner de New-York allait me faire du bien, surtout après le départ de Sage… » Il se stoppa un instant, le cœur soudain douloureux, et il se concentra sur le présence de son amie pour oublier sa peine. « Du coup, me voilà, alors j’ai décidé de venir te faire une surprise. Je vais certainement repartir dans une semaine, même si j’aimerai bien rester un peu plus car figure-toi que je me suis découvert une demi-sœur ! » Il eut un petit rire désabusé, son esprit vagabondant un peu vers Elsa. « Deux demi-sœur et un demi-frère, pour être exact. Mais bon, j’ai pas non plus les moyens de rester trop longtemps, je n’ai pas le choix en somme. » Il haussa les épaules, comme si cela ne l’atteignait pas vraiment, alors que c’était le contraire. Il voulait rester, mais il ne pouvait pas.



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