"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici some beautiful paths can't be discovered without getting lost (savy) - Page 2 2979874845 some beautiful paths can't be discovered without getting lost (savy) - Page 2 1973890357
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some beautiful paths can't be discovered without getting lost (savy)

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Jake O. Cavendish
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() message posté Lun 24 Aoû 2015 - 11:34 par Jake O. Cavendish
Light is always more beautiful when it has to fight to be noticed, like sunlight fighting through the clouds after a rainstorm. ✻✻✻ Peu à peu, ils apprennent à se connaître. Ça prendra plus de temps, c’est certain mais c’est toujours un début. Un meilleur début que celui qu’ils avaient pris en début d’année. Bien sûr, la nuit avait été plus qu’appréciable. La suite, beaucoup moins. Tout ça pour découvrir qu’ils n’avaient aucune raison d’en faire toute une histoire. Après tout, ce n’était pas comme s’ils avaient échangé leurs numéros en se promettant de se rappeler. Ce qui les avait fait paniquer, c’était qu’ils n’étaient jamais sensé se revoir et pourtant, elle avait commencé à travailler au même endroit que lui.
« Je ne suis restée que deux ans en Croatie... Et New York n'est pas beaucoup plus exotique que Londres ! Même si ça me manque parfois. » Les seules fois où Jake a mis les pieds à New York, c’était lors d’escales entre Londres et la Nouvelle Orléans, quand sa famille allait chez les Marshall l’été. Autant dire qu’il ne connait pas beaucoup la ville. Bien sûr, il en a vu des photos, des vidéos et tout. La vie ne doit pas y être bien différente de celle à Londres. Après tout, les deux sont des villes gigantesques et très actives. « Ça ne t'a jamais tenté de vivre ailleurs ? » Bonne question. Il ne se souvient pas avoir eu envie d’une autre vie que celle qu’il avait à Londres. Il a toujours eu envie de découvrir le monde mais jamais de quitter définitivement sa ville natale. « Pas pour y vivre, non. Mais j’aimerais beaucoup voyager un peu partout, il y a de nombreux pays que je voudrais visiter. »
Et finalement, la conversation est interrompue par un arrêt soudain de la voiture. Etant donné qu’aucun d’eux ne s’y connait en mécanique, ils vont devoir demander de l’aide. A l’horizon, on ne voit que des champs à perte de vue et il n’y a pas de réseau. Aucune chance non plus qu’une voiture ne s’arrête pour les aider. Jake ne le ferait pas non plus, c’est bien trop dangereux. La seule solution qui se propose à eux, c’est de rejoindre une aire d’autoroute ou un endroit où ils pourront contacter une dépanneuse. « Au pire je monte sur ton dos. » Plaisante Savannah quand il évoque l’herbe dans laquelle ils vont devoir marcher. Elle pourrait, bien sûr, mais ça n’est pas certain que Jake tienne longtemps à ce rythme. Elle retourne à la voiture et revient avec son sac à main, d’où elle sort une pièce. Pile ou face alors. S’ils laissent le destin décider pour eux, au moins, il n’y aura personne à blâmer.
« Pile on fait demi-tour, face on avance. » Après tout, ils n’ont aucune idée de laquelle des deux est la meilleure solution. Il pourrait y avoir une sortie deux kilomètres plus loin. Comme il pourrait ne rien y avoir sur trente kilomètres. Sans GPS ou carte routière, impossible de le savoir. Et comme ils n’ont aucun des deux. La technologie, ça a beau être vraiment pratique, sans réseau ou énergie, ça ne fonctionne plus et on se retrouve dans de beaux draps. Il prend la pièce dans la main de Savannah et la lance en l’air. Il la retourne sur le dos de sa main et regarde le résultat. « Face. » Ils vont donc avancer. Ils ont décidé de suivre la décision de la pièce, c’est ainsi. Et ça pourrait très bien s’avérer être la bonne décision. « Tu penses qu'on peut laisser nos affaires dans la voiture ou le mieux c'est de tout prendre ? J'ai pas confiance mais traîner la valise sur dix kilomètres... On risque de vite en avoir marre. » Il ne s’était pas posé la question mais elle a raison. On ne sait jamais, quelqu’un pourrait s’arrêter en voyant une voiture abandonnée et s’arranger pour l’ouvrir. L’autoroute n’est pas très fréquentée mais on ne sait jamais.
« Si on prend tout, ça va vite être lourd, surtout qu’on ne sait pas pour combien de temps on en a. » Ce qui n’est pas non plus la situation idéale, avouons-le. « Je propose qu’on ne prenne que les objets de valeur, ça réduit les risques comme ça. » A nouveau, ils passent la barrière pour retourner à la voiture. Jake prend son ordinateur – heureusement qu’il a décidé d’en emmener un petit. Il a son portefeuille dans sa poche et c’est tout ce qu’il a de valeur. Il sort un sac en plastique pour que Savannah puisse mettre ses affaires, en espérant qu’elle n’en aura pas trop. Finalement, ils referment la voiture et retournent derrière la barrière. « Bon allons-y alors. » Elle porte son sac à main tandis que Jake porte le sac avec leurs affaires. Dans leur mauvaise fortune, ils ont tout de même de la chance : il ne pleut pas. Ça serait bien pire avec de la pluie qui leur tombe dessus. « Tu peux vérifier de temps en temps si on a du réseau ? Sait-on jamais. » A se demander comment font les habitants de la campagne. Sans doute utilisent-ils un téléphone fixe, il n’en sait rien.
Ils commencent à avancer en silence et rapidement, Jake réalise qu’ils vont vite s’ennuyer s’ils continuent comme ça. S’ils discutent, le temps passera peut-être un peu plus vite. « Peut-être qu’avec un peu de chance, on ne pourra pas aller jusqu’au concours d’équitation, finalement, c’est peut-être pas plus mal. » Même dans une situation comme celle-ci, il arrive à trouver un point positif. Ils ne savent pas quel est le problème de la voiture ni si elle pourra être réparée. L’endroit où ils se rendaient est encore loin et ils ne vont sûrement pas trouver de train par ici. « Toujours pas de réseau ? » Elle lui aurait sûrement dit si elle en avait trouvé. Ça ne coûte rien de vérifier.

✻✻✻
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() message posté Ven 25 Déc 2015 - 21:32 par Invité

Light is always more beautiful when it has to fight to be noticed, like sunlight fighting through the clouds after a rainstorm. ??? Je n'ai pas visité assez de pays à mon gout. J'aurais aimé voyager, passer plusieurs mois dans d'autres pays afin d'en apprendre plus sur leur culture, leur coutume mais j'ai oublié cette idée lorsque je suis tombée enceinte des jumeaux. C'était eux ma priorité dés l'instant ou j'ai su et il est hors de question de leur faire subir autant de déménagements - Miami / New York et Londres étaient déjà bien trop. Qui sait, peut-être que sans eux, je me serais évertuer à trouver une autre excuse par peur de quitter mes racines ! « Pas pour y vivre, non. Mais j’aimerais beaucoup voyager un peu partout, il y a de nombreux pays que je voudrais visiter. » Je souris et n'ai pas le temps de réagir à ses paroles. La voiture nous lâche complètement et Jake a tout juste le temps de la placer sur la bande d'arrêt d'urgences avant qu'elle ne s'immobilise. Génial.
Je décide de jouer notre destin - ou plutôt celui de nos pauvres jambes - à pile ou face et Jake m'annonce que nous allons aller de l'avant. Après tout c'est pas mal comme devise... Sauf si avancer signifie marcher 20 kilomètres, bien sûr. Malheureusement nous ne le saurons qu'une fois lancés. J'essaye de lever le bras avec mon téléphone, comme si ça allait miraculeusement capter un quelconque réseau, et fini par les laisser retomber le long de mon corps. Abandon. Ça ne sert à rien de toute façon, ce geste est juste un réflexe débile que nous avons tous et qui ne sert strictement à rien. Avec le temps, je devrais le savoir mais qui ne tente rien n'a rien, n'est ce pas? « Si on prend tout, ça va vite être lourd, surtout qu’on ne sait pas pour combien de temps on en a. Je propose qu’on ne prenne que les objets de valeur, ça réduit les risques comme ça. » Il n'a pas tord, bien que je ne sois pas fan de l'idée de laissé nos biens derrières nous. L'avantage est que je n'ai pas le moindre vêtement hors de prix dans ma valise... Mais quand même ! Après, je doute que qui que ce soit risque sa vie pour venir nous dérobé, mais sait-on jamais. Malheureusement, dans le monde actuel, plus rien ne me surprend... et certaines personnes seraient prêts à tout pour un maigre lot de récompense. J'attrape mon laptop, mon sac à main et regrette amèrement de ne pas avoir pris de baskets dans ma valise. Il faut dire que ça ne va franchement pas avec les tenues que je me suis prise pour couvrir ces deux jours de courses, mais tout de même. Juste parce qu'elles sont pratiques, j'aurais du y penser. Je place mon laptop dans le sac que Jake décide de transporter et garder mon sac à main dans le creux de mon bras. Je lui proposerais bien de changer de temps en temps étant donné que la moitié du sac contient mes affaires, mais il a l'avantage d'être à plat alors je le laisse faire... C'est pas comme s'il y avait 25 kilos dedans de toute façon. « Tu peux vérifier de temps en temps si on a du réseau ? Sait-on jamais. » Je lui fais signe que oui de la tête et continue de marcher en essayant de ne pas sursauter à chaque voiture qui passe à côté de nous comme s'il était sur un grand-prix de Formule1. Dre que des abrutis pareil n'ont jamais un accident de leur vie, alors que des personnes respectant le code de la route sont tués chaque jour... hun hun mauvaise idée. Je chasse Jeff de mes pensées et reporte mon attention sur Jake. Hors de question d'avoir des pensées noires quand la situation est déjà ' catastrophique '. Jake tente de relativiser sur la course et je lève les épaules. « Oh tu plaisantes! J'adore un petit défi du genre, un sujet dont je ne connais rien à traiter ! » J'exagère à peine les intonations dans ma voix et me met à rire. J'étais curieuse de voir la course et l'ambiance qui y règne mais j'avoue être soulagée de ne pas ruiné ma carrière en remettant à mon patron le pire papier qu'il soit. « Enfin, ne crions pas victoire trop vite... Qui sait un mécanicien-magicien va peut-être nous la réparer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.  » Si t'en est qu'on trouve une ville et un mécanicien, bien sûr.

On marche pendant près d'une heure et demi avant d'enfin voir une sortie vers laquelle j'ai envie de courir tant je suis heureuse de la voir. Même si je le voudrais, j'en serais incapable de toute façon, ces talons sont tout sauf des chaussures de marche et même si je ne me plains pas, je souffre le martyre là, tout de suite. La première chose qui se trouve à la sortie est un Mcdo et il ne semble pas y avoir grand chose autour mais ça me suffit pour l'instant. « Je propose qu'on s'y arrête quelques minutes... Je meurs de soif, puis ils pourront peut-être nous diriger vers un garage.  » Ça a l'air assez paumé comme coin, si garage il y a, tout le monde doit savoir ou il se trouve. Je me commande une boisson et m'installe - m'écroule - à une table en laissant mes chaussures glisser discrètement sous celles-ci. Bonheur suprême... libérée, délivrée... Jake continue de discuter avec le manager et je profite de ce moment pour appeler notre prénom et le prévenir de notre accident de parcours. Il ne saute pas de joie et s'inquiète surtout de savoir qui il va bien pouvoir envoyé à notre place si on ne redémarre pas dans l'heure, mais il fini tout de même par me souhaiter bonne chance et s'excuser pour son attitude. Jake revient vers moi et je lui adresse une petite moue. Si on avait su en démarrant que ce voyage se terminerait comme ça... juste si on avait su hier qu'on se retrouverait coincé tous les deux, l'un de nous se seraient surement fait porter malade aujourd'hui ! « J'ai prévenu le bureau. Il va tenter de trouver quelqu'un pour nous couvrir même s'il espère qu'on redémarre dans l'heure. J'y crois pas trop mais bon... » Pas du tout même. Le temps de trouver quelqu'un qui puisse nous aider, de retourner à la voiture et réparer la panne qui - et je n'y connais rien en mécanique - semble assez lourde. On est bloqués ici pour de longues heures. « Il a pu te renseigner? » Pitié, dis oui. Je ne pense même pas qu'il y aie un station de train pour rentrer sur Londres tant cette ville - ce village! - semble paumé.

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