"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici come and goes. (topale) 2979874845 come and goes. (topale) 1973890357
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() message posté Sam 27 Juin 2015 - 16:05 par Invité
✻ THEN I'D TRADE ALL MY TOMORROWS FOR JUST ONE YESTERDAY. Devant le miroir, Tomas s'observe, se dévisage à la recherche du moindre défaut, de la moindre imperfection. Vêtu d'une veste de smoking noire, d'un tee-shirt col v blanc et d'un jean slim noir, Tomas se prépare à assister à un anniversaire. Celui d'un copain de longue date, le genre qu'il n'a pas vu depuis des lustres, mais qui l'invite quand même à l'occasion. Il a toujours gardé un contact avec ses amis de lycée, un petit sms, une petite conversation skype ou un petit mail de temps en temps, histoire de ne pas s'oublier tout en avançant chacun de son côté. Cela aurait été un mensonge que de se promettre qu'ils se côtoieront toujours de façon régulière, qu'ils ne lâcheront pas quand bien même tout les sépare. Il garde de très bons souvenirs de ses années de lycée, au point de lui coller un sourire en coin lorsqu'il se remémore certains passages palpitants qu'ils ont pu vivre. Le problème avec ce type de soirée, c'est lorsque l'on s'y présente seul. Tomas aurait aimé avoir une jolie jeune femme perchée à son bras, afin de montrer qu'il est allé de l'avant, qu'il a été capable d'aimer quelqu'un d'autre après sa rupture avec Opale. Ce qui a été plus ou moins le cas, avec des intensités toutes différentes, mais jamais aussi forte que ce qu'il a pu connaître avec la blonde. Tomas évite de " trop " penser à elle. Il a appris à vivre avec sa connerie, celle de l'avoir laissée filée entre ses doigts, de l'avoir abandonnée, et par la suite, le manque que cela avait engendré. Comme à chaque fois qu'il consacre toutes ses pensées pour elle, son coeur se noue, son corps tout entier réagit parce qu'il sait que si l'histoire se répétait, il ferait la même bêtise. Pour elle, pour sa soeur. Son réconfort, ce qui panse cette plaie, comble ce vide, c'est de la savoir près de lui. Le sportif aurait pu supplier son amie Remy, si elle n'était pas blessée, ou encore Riley de l'accompagner, mais il n'avait aucune envie de lui devoir encore quelque chose en retour. Surtout, il se méfiait de sa colocataire (Riley) qui pourrait se venger de lui dès la moindre ouverture, rien que d'imaginer cette éventualité, Tomas préférait se protéger et accepter sa situation de célibat.
C'est d'abord d'un pas hésitant que Tomas rejoint les festivités. La soirée se déroule à Notting Hill, le copain avait trouvé le bon plan puisqu'il allait se marier à une fille de bonne famille dont le père possédait plusieurs lofts dont ce jolie cadeau non loin du centre de Londres. Il y en a qui sont plus chanceux que d'autres dit-on. Malgré cette petite once de jalousie, le brun ne peut que être heureux pour lui. Parce qu'ils n'ont plus dix-sept ans, mais qu'ils vont fêter ses trente ans et qu'à cet âge-là, c'est ainsi que l'on doit réagir envers ses amis. Par contre ce qui le fait jubiler, c'est d'assister à son trentième anniversaire et de savoir également que toute une liste de copains vont le faire avant lui. La pilule passe mieux ainsi. « Tu boiras un verre en mon honneur, pour la famille. » Neal devait l'accompagner, mais ce dernier a eu le malheur de choper un sale truc qui l'a cloué au lit. Il a promis à Tomas de lui tenir compagnie si ce dernier se sentait trop seul. Trop gentil. Trop mignon. Trop Neal. « Lâcheur. » qu'il lui envoie, sans pression, sans culpabiliser sur son état. Lorsque le sportif pénètre les lieux, un tas de mecs se jettent sur lui en donnant une tape sur son épaule, une autre dans le dos, il y en a même un qui l'attrape par le coup et qui lui frotte la tête comme pour lui donner un " savon ". La vieille équipe. Ces choses-là ne lui avaient pas manquées, lui qui avait pris le temps de bien se coiffer, d'être au top sur son 31, voilà qu'il se retrouvait tout ébouriffé. Il hausse les épaules, fait la moue puis il se rappelle à quel point sa vie avait pu être ennuyante sans ces crétins. « Alors les rumeurs étaient vraies, je vous manquais. » plaisante t-il. Évidemment il se fait chambrer, il pourrait dire n'importe quoi qu'on essayerait de le faire taire par une autre connerie. Des sportifs, tout comme lui, sauf qu'il a été le seul à percer réellement dans son propre domaine. « Que l'on commande un verre pour la vedette. » s'exclame Nate - l’organisateur de la soirée -à travers la pièce. Ils sont fières de lui et surtout de la réussite de Tomas, même après toutes ces années, ils ne s'oublient pas. Il n'est pas en avance et l'appartement est submergé par les invités. Il a du mal à savoir s'il connait d'autres personnes que sa bande de copains. Tout le monde danse, suit le rythme de la musique et il est certain qu'ils frôlent le tapage nocturne. Vite fait, mais bien fait, il tente de remettre ses cheveux en place. Quelques secondes de répits pour redevenir le gentleman qu'il était en arrivant à la soirée, avant de sentir le bras d'un de ses copains se poser autour de ses épaules.  « Allez tu as au moins dix verres de retard, tu l'avales cul-sec. » il attrape le petit verre que lui tend son ami et joue le jeu sous l'acclamation des autres qui se sont regroupés autour de lui. « Je vous déteste, tous. »
Il s'éloigne de ses copains ne voulant pas faire un coma éthylique, trois verres qu'il vient d'avaler en l'espace de quelques minutes, Tomas regrette de ne pas s'être entraîné pour ces retrouvailles. C'est avec eux qu'il a fait les plus grosses conneries, du type programmer une soirée illégale au gymnase, à la piscine ou encore ramener un lama à l'université et raconter à tout le monde que c'est la nouvelle mascotte, des dingues. Des purs dingues. Alors qu'il se balade à travers les invités, Tomas il percute quelqu'un. Heureusement le restant du contenu de son verre est resté là où il devait sauvant la robe de la fille qu'il vient de bousculer. « On a eu de la chance. » s'exclame t-il. Lorsqu'il relève les yeux, c'est la douche froide. Tomas a l'impression de tomber de plusieurs étages, son coeur reçoit un électrochoc. Il a du mal a le croire, il aimerait qu'on le pince pour savoir s'il est encore en train d'imaginer sa présence. Il aimerait parler, pas s'enfuir, juste lui dire quelque chose. N'importe quoi. Même un truc complètement débile. Il lâche son verre, celui qu'il avait serré si fort l'espace d'un court instant. Aussi incroyable que ça puisse l'être, elle est bien là. Elle se tient devant lui, aussi surprise par ces brusques retrouvailles. Celles qu'il attend depuis bien trop longtemps, celles qui font mal. Parce qu'il l'a laissée, parce qu'il a fait la plus grosse connerie de sa vie. « Opale » souffle t-il. L'amour avec un grand A, celui qui donne l'impression de toucher les étoiles du bout des doigts, de planer constamment dans les nuages sans pour autant être perdu dans ses rêves - elle qui lui a fait tourner la tête, celle à qui il a mis la tête à l'envers - Se tient devant lui. « Qu'est-ce que tu fais-là ? Je veux dire, tu ne devrais pas... Je. » décontenancé, il n'arrive pas à aligner la moindre phrase. Il se demande pourquoi Luke, l'hôte de la soirée, ne lui avait pas dit qu'elle viendrait. Il aurait pu se préparer psychologiquement. « Je suis stupide, on a fréquenté les mêmes personnes pendant des années. » Il l'a pensait loin de lui, à des kilomètres, vivant une jolie vie à la française. Il se demandait si elle lui en voulait encore, si elle le détestait pour avoir lâchement tout abandonné - encore une fois. « C'est toujours aussi beau la France ?  »
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() message posté Lun 29 Juin 2015 - 15:12 par Invité

Come and goes
tomas sullivan featuring Opale P.-Keynes
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J'en avais marre. Je n'entendais parler plus que d'une seule chose depuis mon retour en ville: mon mariage. Si j'étais censée me réjouir de voir le jour-j s'approcher à grand pas, je réagissais à l'inverse. J'étais effrayée, un peu plus chaque jour tant dit que j'évitais de penser à ce doute qui m'envahissait. Se voiler la face était devenu tellement plus facile. Tout ce que j'avais besoin pour le moment, c'était de me changer les idées, de penser à autre chose que ce stress constant qui me nouait l'estomac. Si tout mon entourage s'agitait dans tous les sens pour s'activer dans les préparatifs, je ne me préoccupais de rien. Ce n'est pas pas hasard si j'avais refilé la tâche à ma mère qui se faisait une joie de jouer l'organisatrice des festivités. Bon évidemment, elle était conseillée par une professionnelle dans le métier, histoire de ne pas me retrouver dans un truc trop extravagant qui la ressemble plus elle que moi. Bref, la journée d'aujourd'hui avait été plutôt calme pour moi. Je m'étais isolée de tout et de tout le monde, m'improvisant une petite sortie des plus anodines. En réalité, je faisais tout pour éviter d'être chez moi et de me sentir oppressée inutilement. Prendre l'air en me retrouvant un peu seule ne pouvait que me faire du bien, surtout que j'étais sous pression vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'avais d'ailleurs un bon plan d'échappatoire pour ce soir, étant invitée à une soirée d'anniversaire. Les trente ans d'un ancien ami du lycée allait être un bon mobile pour moi. J'avais une bonne excuse pour être partout, sauf chez moi. Après tout, ce n'était pas un crime de participer à un événement du genre. J'allais au moins avoir l'occasion de souffler un peu et de mettre en pause cette histoire de mariage. L'heure du rendez-vous s'approchant tout doucement, je m'éclipsais dans la salle de bain pour me préparer. La demeure était vide pour mon plus grand plaisir, m'évitant de devoir faire face à n'importe quel imprévu. Vue la vie agitée que je menais pour le moment, plus rien ne m'étonnait. Sauf que cette fois, je ne changerai pas mes plans, quelque soit la raison qui se tramerait derrière. Il me semble avoir fait assez de sacrifices pour le moment, obligée d'annuler plusieurs divertissements pour un rendez-vous à gauche ou à droite. Ce soir, c'était mon soir, celui qui me permettrait de me retrouver avec moi-même et de m'amuser un peu. Je n'avais plus assister à une seule soirée depuis mon retour. D'ailleurs, j'avais du mal à me rappeler de la dernière qui remontait en date. « Tu vas où comme ça? » m'interceptait ma mère tant dit que je m'apprêtais à quitter la maison, vêtue d'une robe élégante. Apparemment, la maison n'était pas si vide que je pensais. « J'ai un anniversaire au soir, je pensais t'en avoir parlé. » Ou peut-être pas en fait, mais elle n'était pas non plus obligée de tout savoir. Ce n'est pas parce que j'étais revenue emménagée quelques temps dans la maison familiale qu'elle reprenait ses droits de contrôle. « Tu comptes rentrer tard? » Je pouvais voir distinguer ce petit regard qu'elle lançait. Ca ne lui plaisait pas vraiment que je sorte comme ça, mais son avis m'importait peu.  « Il y a des chances, oui. » concevais-je en haussant les épaules, passant la porte pour la refermer derrière moi. Je n'avais pas envie que la conversation ne s'attarde inutilement, je savais comment elle était et je ne voulais pas lui laisser l'occasion de me faire la morale. De toute façon, ce n'est pas comme si je comptais revenir alcoolisée jusqu'à la moelle. Empruntant mon véhicule, je roulais jusqu'à l'endroit indiqué: Notting Hill. Une fois garée, je m'avançais vers la soirée qui semblait déjà avoir bien commencé. A peine avais-je fait un pas pour entrer au coeur de la fête que plusieurs visages familiers m'interceptaient. C'était étange de retrouver tout le monde comme ça alors qu'il y a trois mois, j'étais partie à des kilomètres sans prévenir personne. Un année, ça parait minime comme ça, mais ça a surement été la plus longue année de ma vie. Le maigre sourire planté sur les lèvres, je sympathisais avec tout le monde, heureux de me revoir. Des souvenirs de nos années lycée s'immisçaient très vite dans la conversation. Ca faisait du bien de se remémorer de bons moments, et d'éviter les mauvais. La conversation se terminant, je quittais ce petit groupe d'amis afin d'aller à l'encontre de l'hôte de la soirée que je n'avais même pas encore croisé. Sauf que par faute d'inattention et de maladresse, mon coude cogna quelqu'un. « On a eu de la chance. » Il devait surement parler de son verre qui était restait intact et qui avait éviter le drame. Relevant les yeux vers lui, un énorme frisson me traversa tout le corps en réalisant à qui j'avais affaire. Tomas, il se tenait là, juste devant moi tant dit qu'un ouragan s'emparait de mon être tout entier. J'avais espéré qu'il ne soit pas présent ce soir, oubliant de penser à cette éventuelle rencontre qui pourrait avoir lieu ce soir. Pourtant il était bien en face de moi, et aucune issue possible de ne s'offrait à moi pour l'éviter. « Opale » Je ne savais pas quoi dire, et encore moins comment réagir. J'étais partagée entre la colère et la joie, j'étais contente de le voir, mais aussi trop rancunière pour l'admettre. « Tomas... » Aucun mot supplémentaire ne sortait de ma bouche, je restais statique face à ces retrouvailles auxquelles je voulais échapper. « Qu'est-ce que tu fais-là ? Je veux dire, tu ne devrais pas... Je. » Il avait l'air déstabilisé, autant que je l'étais. Ne me laissant même pas le temps de répondre, il trouvait réponse à sa question. « Je suis stupide, on a fréquenté les mêmes personnes pendant des années. » Oui, c'est vrai, et c'est pourquoi je figurais sur la liste des invités, tout comme lui. Mais peut-être était-il juste étonné de voir que j'étais de nouveau à Londres. « C'est toujours aussi beau la France ? »« Hum oui, c'est toujours aussi beau... » répondais-je d'une voix hésitante. Je ne savais pas quel comportement adopté avec lui. Je ne me sentais pas à l'aise, le mal qui m'avait fait me pesait toujours sur le coeur.  « Tu n'aurais pas vu Luke, je le cherche depuis tout à l'heure? » enchaînais-je aussi tôt dans l'unique but de pouvoir partir de là et l'éviter. Je ne voulais pas lui parler, la rancune prendrait très vite le dessus et rendrait cet instant trop désagréable.
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() message posté Ven 3 Juil 2015 - 19:09 par Invité
Fêter les trente ans d'un copain à la base c'est un acte anodin. Le genre de soirée qui fait prendre un coup de vieux, surtout lorsque le copain en question projette également de se marier prochainement. C'est dans ces moments-là qu'il se rend compte à quel point le temps lui échappe. Il passe à une vitesse incroyable, le genre de vitesse utilisée par les étoiles, celle de la lumière, que l'on voit passer un court instant et qui s'estompe aussi vite qu'on a pu l’apercevoir. Le sportif fait souvent des comparaisons aux astres, se sentant si insignifiant, minuscule par rapport à ce qui l'entoure. Lorsqu'il se remémore les moments qu'il a passé avec Luke et ceux qu'ils n'ont pas vécus ensemble, il ressent un vide. Un sentiment de nostalgie l'envahie. N'ayant pas eu un instant pour se remettre de leurs dernières conneries, leurs dernières cuites ou encore leurs coups de gueules. Parce que ce serait mentir que de dire qu'ils aient été des amis sans histoires. Au final, c'est quoi trente ans dans ce monde qui en possède plusieurs milliards à son compteur ? Une des raisons pour lesquelles qu'un évènement aussi important doit se fêter dignement. En se perdant au milieu de ses pensées, de cette foule d'amis, de ce qu'il appelait autrefois son "monde", qu'il a l'impression de se retrouver, de se sentir entier. Comme si son pansement collé dans sa poitrine lui semblait inutile maintenant qu'il était ici, ce pansement qui lui fait se sentir mieux, celui qu'il a collé à chaque fois qu'il avait l'impression de lâcher prise. Il le maintient, le protège de toute forme de sentiment. Tomas a toujours été de ceux qui aiment surprendre. En allant à l'anniversaire de son copain Luke, il n'aurait jamais imaginé qu'on lui jouerait un tour. Ils se retrouvent, tentent de rattraper le temps perdu et enchaînent les verres. Comme toujours, ils ne perdent pas de temps et la tête de Tomas se met légèrement à tourner. Au point qu'il bouscule une jeune femme. Pour lui, il s'agit d'un simple contact malheureux, la suite logique d'une soirée qui commence à tenir ses promesses. Si seulement on l'avait prévenu. Le coeur Tomas s'emballe, tambourine fortement, résonne comme un écho dans son esprit, sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Actuellement tout lui échappe. Il plonge ses yeux dans ses prunelles émeraudes. Instantanément, son pansement se décolle, s'envole. Dans son regard, il arrive à retracer toute leur histoire. Du rire aux pleurs, de cette passion transcendante à leurs prises de têtes agaçantes, de ce qu'ils formaient ensemble et de ce qu'ils ne sont plus, séparément. Le seul mot qui sort de sa bouche est son prénom. Il s'entend et il a l'impression que ça fait des années qu'il ne l'a pas prononcé, qu'il se l'est interdit. Un an, cela fait tout juste un an qu'ils ne sont plus ensemble et le vide qu'il ressentait il y a quelques minutes ne fait que de s'agrandir. La présence d'Opale lui a manqué. Le fait de savoir qu'elle est là, pas très loin et non à des kilomètres de lui, poursuivant sa vie sans qu'il n'en fasse partie. « Tomas... » piqué en plein coeur. Il essaie d'enchaîner, bafouillant quelques mots. Il tente de lui demander dans un premier temps ce qu'elle fait là pensant qu'elle s'est amourachée de la Tour Eiffel, de la gastronomie française et surtout d'un beau parisien, qui peut-être, lui ferait tourner la tête tant elle a de choses à découvrir de cette nouvelle culture. Même si, il a eu du mal à se dire qu'elle pourrait en aimer un autre. Égoïstement. Et être égoïste c'est ce qu'il a toujours été malgré lui envers elle. Soudain, Tomas se souvient qu'au-delà de la France, de leur rupture, de toutes ses incertitudes, pendant plusieurs années ils ont fréquenté les mêmes personnes. Alors tout d'un coup sa présence lui semble normal. Il en veut à Luke de lui avoir caché le fait qu'elle viendrait, même si on est jamais entièrement préparé pour ce genre de surprise, il aurait au moins essayé de faire en sorte que la Terre tourne dans un seul sens. « Hum oui, c'est toujours aussi beau... » Deux étrangers. Deux inconnus. Il comprend tout à fait qu'elle ne veuille pas lui parler. Il l'a abandonné. Tomas s'est laissé sombrer sans même remarquer la lumière qu'elle aurait pu provoquer dans sa vie, au moment où il avait besoin d'aide, il n'a pas su saisir sa main, cette main qu'elle lui tendait à chaque fois qu'il déraillait. « Ça fait longtemps que tu es rentrée ? » Étonnement, Tomas il étouffe. Il a besoin d'air ou peut-être besoin d'aide pour recoller les morceaux. Une sorte de colle, de scotch qui lui viendrait en aide, réclamant toujours ce qu'il ne mérite pas. Cette situation lui est insupportable. « Tu n'aurais pas vu Luke, je le cherche depuis tantôt? » Luke. Il l'avait oublié. Lui et tout ce qui les entoure. Elle seule est capable d'avoir cet effet sur lui. Elle et ces douze mois. « Il était avec moi avant que je tombe sur Nate et sa bouteille. Il est de ceux qui n'ont pas changé. » Nate, il l'a rencontré à l'université et en sa compagnie, il n'est jamais rentré sobre chez lui. C'est d'ailleurs par sa faute que parfois, le père d'Opale lui tombait dessus et le raccompagnait. Le sportif lui en a voulu parfois d'avoir été l'un des facteurs qui ternissait son image auprès des parents de la blonde, même s'il est conscient qu'il aurait pu faire n'importe quoi, ça n'aurait jamais été assez. Tout d'un coup, il sent brusquement un bras passer autour de ses épaules le rapprochant subitement d'Opale. Et pour cause Luke encercle ses deux amis comme au bon vieux temps. « J'espère que tu as apprécié la surprise Tomii. Je suis vraiment, vraiment content que vous soyez-là, tous les deux, aujourd'hui. Ça n'aurait pas été pareil sans vous.» Un complot, il avait été l'objet d'un complot. Il n'y a jamais rien eu de réglo entre eux et c'est ce qui faisait partit du charme de leur amitié. Avec son meilleur ami Rhys, il avait su relativiser face aux " surprises ". Il aimerait sortir une vanne, se moquer de lui pour détendre l'atmosphère, mais cette proximité avec Opale le dérange. «  Ça te dérange si je te l'emprunte ?.» Comme s'il y avait encore un " nous " d'existant pour qualifier leur relation actuelle. Il sait que c'est compliqué et pourtant, comme à chaque fois, il joue aux ignorants. « Elle ne m'appartient pas Luke, tu as encore oublié ? Je vous laisse, je vais voir si Nate tient toujours debout. » Un mensonge. Tomas se détache de son ami et s'éloigne. Lui qui ne voulait pas fuir, qui voulait rester avant qu'il ne s'aperçoive des conséquences de ses actes. Avant qu'il ne ressente de nouveau ce mal qui l'avait traversé lors de son départ. Il cherche un endroit où s'échapper sans pour autant disparaître. Le sportif voit des personnes entrer et sortir du côté de la terrasse. Il se dirige vers l'extérieur et s'appuie contre les rambardes. Avalant une bouffée d'air frais face à la vue qui s'offre à lui, remplissant ses poumons d'oxygen jusqu'à sentir sa respiration se couper, se saccader, l’essouffler. Il a du mal à réaliser que tout est réel, qu'il n'est pas encore coincé dans l'un de ses rêves.
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() message posté Dim 5 Juil 2015 - 22:58 par Invité

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tomas sullivan featuring Opale P.-Keynes
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Le temps passait vite, tellement vite que je n'avais pas vu les choses défilées. J'avais l'impression que ces histoires que l'on se racontait ne remontait qu'à quelques mois, et non pas quelques années. Il était difficile de se rappeler de tous ces moments, la mémoire ayant besoin d'être remise à vif de temps en temps. Ces années passées avec toutes ces personnes avaient été les meilleures, le genre de moment qui avait pu me libérer de cette emprise étouffante qu'exerçait mon père sur moi. C'est à cette époque que je me suis doucement forgée un caractère de rebelle, que j'avais eu cette soif de découverte et d'adrénaline. Ca faisait du bien de se souvenir du passé, de cette épisode de ma vie qui m'avait permis de me dévergondée un peu. Et dire que ce soir nous allons fêter les trente ans d'un ami qui annoncerait un futur de plus en plus sérieux. Personnellement, ça ne me faisait pas peur de voir mon tour venir tant dit que d'autres en était malade rien qu'à l'idée. On ne pouvait pas éternellement être jeune, vivre de ce qu'on veut et de ce qui nous plait et j'étais bien la première à le savoir. Encore un mois et je serai mariée, faisant bientôt définitivement partie de ceux qui sont prêts à construire leur propre avenir. Si cette annonce enchantait tout mon entourage, ce n'était pas forcément mon cas. C'est tellement devenu facile de sourire devant tout le monde et de paraître heureuse, tant dit que mon coeur tente de survivre. Bref, les sujets de conversations s'enchainaient tellement que j'espérais éviter celle qui demanderait ce que je devenais. C'est normal après autant de temps d'absence de s'intéresser, mais je n'avais pas envie d'aborder ma situation. Ce n'est pas pour rien si je décidais de m'éloigner du groupe pour m'aventurer dans la soirée. Je partais en quête de d'autres visages connus, dont celui de l'hôte plus précisément. Ma venue ici s'adressait à lui, alors autant le voir avant la fin de la soirée. Sauf que l'inespéré se présenta, tombant nez à nez avec celui que j'aimais autant que je détestais. Je venais soudainement de perdre tous mes moyens, sentant mon corps se décomposer littéralement lorsque nos regards se croisèrent. Mon coeur se mit à s'accélérer dans une course folle qui était devenue incontrôlable. Je n'en revenais pas de le voir là devant moi, même si sa présence ici était évidente. J'aurais juste voulu l'éviter, ne pas le voir pour ne pas ressentir ces sensations qui étaient inhabituelles. J'étais comme tétanisée, paralysée, les mots restant au travers de ma gorge. Aucun son, aucune réaction. J'étais devenue une statue en un quart de secondes, sentant mon esprit s'embrouiller comme si des interférences s'y trouvaient. S'il lançait un début de conversation qui sautait d'un sujet à un autre, je ne montrais aucun enthousiasme dans mes paroles. La colère me rattrapait vite, trop obsédée par cette rancune qu'il méritait. « Ça fait longtemps que tu es rentrée ? » Cette question des plus anodine était soudainement devenue compliquée. C'est comme si j'avais du réfléchir à sa question, me concentrer sur ses paroles pour me souvenir depuis combien de temps j'étais de retour. « Oui, hum, ça va faire trois mois. » Trois mois que j'étais à Londres et que j'avais tout fait pour ne pas le croiser. Trois mois qui n'avaient désormais servi à rien puisque je me retrouvais confronter à lui aujourd'hui. Son visage, sa voix, sa présence... Je sentais une douleur venir me peser sur le coeur, je me rappelais ce qu'il m'avait fait, toutes ces larmes que j'avais versé pour lui. Je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était, c'était au delà de mes capacités. Il fallait que je parte, que je m'éloigne à tout prix de lui. L'ambiance était étrangement devenue lourde et irrespirable. « Il était avec moi avant que je tombe sur Nate et sa bouteille. Il est de ceux qui n'ont pas changé. » Nate, je ne savais même pas c'était qui. Enfin si, bien sûr que j'avais c'était qui, mais pas là tout de suite. Alors je me contentais simplement de hausser les épaules. J'avais juste envie de prendre mes jambes à mon coup et instaurer de la distance avec lui. Je ne voulais pas l'approcher, je ne voulais pas qu'il m'approche, il était ma plus grande menace. Ma détresse actuelle ne semblait pas suffisante puisque Luke débarqua, ne manquant pas de se soutenir à nous. « J'espère que tu as apprécié la surprise Tomii. Je suis vraiment, vraiment content que vous soyez-là, tous les deux, aujourd'hui. Ça n'aurait pas été pareil sans vous.» Je me sentais tellement mal à l'aise, là, tout de suite. J'étais sur le point de regretter d'avoir répondu présente à cette invitation, d'avoir été obligée d'être tombée sur lui. « Ça te dérange si je te l'emprunte ?.» Luke posait cette question à Tomas comme s'il avait besoin de son autorisation pour me prendre à part. Je haussais un sourcil, m'apprêtant à riposter tant dit que Tomas me devançait. « Elle ne m'appartient pas Luke, tu as encore oublié ? Je vous laisse, je vais voir si Nate tient toujours debout. » Ce fut comme un soulagement lorsque je le vis s'éloigner de moi. Sa présence était devenue insupportable, désagréable à un point que je sentais mes jambes tremblées. Il n'y avait que lui pour me mettre dans un tel état. « Tu aurais pu me prévenir qu'il serait là. » lui lançais en lui lançant un regard accusateur. J'étais un peu en colère, déstabilisée d'être tombée sur lui si soudainement. « Tu ne vas pas me dire que tu ne t'en doutais pas. » Je soupirais longuement, il n'avait pas tord. Evidemment que je m'en doutais, mais j'avais espéré une réalité inverse.  « Ecoutes, je n'ai pas envie de le voir, et encore moins de lui parler. Si je suis venue ici, c'est pour toi et pas pour lui. » Je voulais mettre les choses au clair, lui faire comprendre que je n'avais aucune autre intention que fêter son anniversaire. « Oh arrête de faire genre Opale, je suis certaine que tu es contente de le voir. Vous pourriez laisser vos petits différents le temps d'une soirée, non? C'est mon anniversaire après tout! » Je le savais insistant à l'époque, mais j'aurais espérer que ce trait se soit estompé avec le temps. Sauf que non, il restait toujours le même et ne lâcherait pas l'affaire tant qu'il aurait pas eu ce qu'il voulait. Je ne pouvais rien lui refuser et encore moins ce soir en ce jour exceptionnel. Je soupirais une fois de plus, m'avouant vaincue face à sa requête. « Promis, je te revaudrai ça plus tard. » S'il fêtait ses trente ans, Luke gardait toujours la même âme d'enfant. J'allais bien être obligée de prendre sur moi-même et de supporter la présence de Tomas. Sans me laisser le temps de réfléchir une seconde de plus, Luke me tira par le bras et m'extirpa hors de la pièce pour m'emmener sur la terrasse. Il semblait chercher quelque chose, ou plutôt quelqu'un. « Un beer pong, ça te dit? On a trente ans qu'une fois dans sa vie. » demanda-t-il en déposant sa main sur l'épaule de Tomas qui semblait pensif. « Vous serez dans la même équipe, comme au bon vieux temps. » dit-il en jetant un oeil vers moi tant dit que je lui avais promis de ne m'opposer à rien. Sauf qu'intérieurement, je me retournais dans tous les sens, redoutant déjà ce moment qui allait probablement trourner en chaos. « Je suppose que je n'ai pas le choix. » marmonnais-je entre mes dents alors que je n'avais nullement envie de participer à ce petit jeu avec lui. Je pouvais voir ce sourire que Luke portait fièrement, devinant très vite ce qu'il avait en tête.
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() message posté Jeu 16 Juil 2015 - 21:58 par Invité
Opale. Seulement cinq lettres composent son prénom et au simple son de sa voix, ce sont des centaines de coups invisibles qui martèlent son corps. Tomas il s'est fait son mal tout seul. Les personnes qui font parties de son entourage n'oseront pas le lui dire, mais il en a pris conscience avec le temps. Le pire a été de l'abandonner, c'est ce qu'il se répétait jusqu'à ce que son chemin croise de nouveau le sien. Il ne sait pas comment réagir et se sent complètement esclave de ses anciens sentiments. Ceux qu'il a essayé d'oublier sans pour autant les effacer. Il s'est tué petit à petit, s'est consumé comme une feuille de papier et ne s'est jamais pardonné. Pendant ces douze mois, cette année qui lui a semblé une éternité, il ne s'est jamais confié. Il s'est contenté d'avancer un pas devant l'autre, parce que faire semblant c'est ce qu'il sait faire de mieux. Se cacher derrière son sourire d'idiot, faire croire que rien ne l'atteint, qu'il est invincible. Presque immortel. Intouchable. Quand il essaie d'engager la conversation, Tomas il a l'impression d'être un étranger. Il est maladroit et ne sait pas quel comportement adopter. Sachant pertinemment qu'elle le déteste tout en faisant du déni. Son cœur refuse qu'elle puisse le haïr et pourtant c'est le cas. Comme aveuglé par le temps, par ces minutes passées loin de l'autre. Le sportif est vulnérable, elle peut choisir à son tour de lui briser son petit coeur, celui qu'il tente de protéger coûte que coûte. Malgré les tentations, malgré les occasions de pouvoir aller réellement de l'avant. Dans un moment de curiosité, Tomas il lui demande si ça fait longtemps qu'elle est revenue. « Oui, hum, ça va faire trois mois. » répond t-elle simplement. Trois mois. C'est beaucoup trois mois sans qu'il ne soit au courant. Tout d'un coup, Tomas il ressent un tas de douleurs provenant de ces coups qui ne cessent de le faire souffrir sous chaque parcelle de sa peau. Comme s'il venait de prendre conscience qu'il les a foutu en l'air, qu'il les a négligé. Il manque de s’étouffer avec les souvenirs qui lui reviennent en pleine figure lorsque ses prunelles croisent les siennes. Il n'ose même pas ajouter quoi que ce soit. Après tout, elle ne lui doit rien. Elle pourrait le renvoyer balader, lui dire ce qu'elle a sur le coeur, le briser autant qu'il l'a abimée. C'est surement l'effet de surprise qui l'en empêche et qui l'a rend indulgente. Il pourrait miser sur un coup de chance. Elle essaie de changer de conversation en lui demandant où se trouve Luke. Tomas il voit en cette question, un échappatoire. Lui qui ne voulait pas fuir, qui voulait faire le beau, il perd tous ses moyens. Luke les attrape, les rattrape, s’immisce entre eux comme il a toujours eu la fâcheuse habitude de faire. Pour le meilleur et pour le pire. Grâce à lui, il s'échappe. Se faufile à travers la foule. S'éloigne jusqu'à l'extérieur. Ses poumons se remplissent d'air. Enfin, il se sent plus léger. Comme si son coeur pesait lourd depuis quelques minutes. Le sportif ne veut plus rejoindre l'intérieur, il ne veut pas s'approcher d'elle à nouveau. Trop d'intensité, d'électricité. Ensemble, ils s'électrocutent. Autrefois, il y avait du positif, un sentiment d'adrénaline, maintenant, rien n'est plus comme avant. Soudain, alors qu'il observe le ciel à la recherche d'une constellation, d'un élément qui serait capable de lui changer les idées, une main se pose contre son épaule. Instinctivement, il se retourne. Ses yeux croisant le regard fuyant d'Opale. « Un beer pong, ça te dit? On a trente ans qu'une fois dans sa vie. » Trente ans. Cet évènement dont il se joue pour le prendre par les sentiments. Son excuse pour obtenir exhausser ses vœux les plus fourbes. Un beer pong. Tomas n'y a pas joué depuis quelques années. Il a l'impression de penser comme un ancien, surement parce que c'est lui qui avait ramené cela d'Amérique et que sans lui, les autres n'avaient pas oser poursuivre la tradition du beer pong. Tomas est fort à ce jeu même s'il manque d'entraînement actuellement. Dans le passé, ils ont joué des parties mémorables et il a toujours été un des rares à tenir debout à la fin de la partie. « Vous serez dans la même équipe, comme au bon vieux temps. » Opale a souvent été sa coéquipière, formant ensemble un tandem de choc. Bien qu'ils ont souvent été en désaccord, lorsqu'il était question de compétition, les deux jeunes gens étaient très complices. C'est différent maintenant. Il peut le lire dans les yeux d'Opale qu'elle n'est nullement emballée par cette idée. Le sportif ne peut pas lui en vouloir. Lui aussi, il trouve cette situation trop bizarre. Il n'arrive même pas à réaliser tout ce qui est en train se passer depuis une dizaine de minutes. « Je suppose que je n'ai pas le choix. » s'exclame t-elle discrètement. Face à sa réflexion, Tomas n'a aucunement envie d'être un fardeau. Il est vexé. Il devrait accepter cette situation, mais il n'arrive pas à se faire une raison qu'elle le déteste. Le brun n'a jamais pu se résoudre à croire une telle éventualité et pourtant, malgré le temps qu'il a eu pour atterrir ses pieds sur terre, il commence tout juste à comprendre où ils en sont. Opale et Tomas dissociable. « Tu peux choisir un autre partenaire s'tuveux. » « Allez, un peu de motivation, j'suis sur que vous allez vous amuser. » ils trainent des pieds et Luke les pousse jusqu'à la table où un beer pong improvisé s'est installé. Ils sont face à Nate et Elena qui sont déjà très joyeux, ils les provoquent pour les mettre dans le bain. Tomas et Opale ne répondent pas, il est plus gêné qu'autre chose. Il déteste être comme ça. Luke lui tend une balle de ping pong qu'il saisit, il essaie de se concentrer et lorsqu'il l'a lance, il loupe sa cible.  « Je te déteste Luke. » qu'il glisse dans son oreille. Il se gratte le derrière de sa tête, intrigué par le tire que Nate va effectuer. Il gesticule dans tous les sens pour les déstabiliser. Ridicule, il est ridicule, mais ça ne lui a jamais vraiment gêné de se ridiculiser devant un public. Contre toute attente, ce dernier réussi son tire. Il tombe dans le verre qui se trouve entre Tomas et Opale. Ils essaient tous les deux de prendre le verre, leur main entrant en contact l'une contre l'autre. Face à ce contact électrique, elle retire instinctivement sa main. Tomas se dévoue. Ne laissant pas paraître sa déception quand à ce contact trop rapide à son goût, désireux toujours d'en avoir plus. « Allez j'inaugure le premier et dernier verre que va boire notre équipe. » Curieusement, le sportif se motive pour se mettre à fond dans le jeu, pour rendre cette partie intéressante. En espérant ne pas être le seul à avoir cet état d'esprit, en priant pour qu'elle puisse mettre un peu sa rancoeur de côté. En prenant le soin d'enlever la balle lancée par Nate, il avale d'une seule traite le gobelet remplit de vodka et d'un autre ingrédient dont il ne saurait définir le nom. Tomas en recrache une partie. « Omg, c'est dégueulasse ! » s'exclame t-il, en essuyant sa bouche avec la manche de sa veste. Un sourire narquois se dessine sur le visage de leur adversaire tandis que tout le monde autour d'eux se met à rire. « J'ai pimenté un peu le jeu, j'espère que tu apprécies l'un de mes petits cocktails fait maison, parce qu'on va vous écraser. » L'esprit de compétition s'empare des pensées de Tomas. Comme les adversaires qu'il rencontre sur les terrains, il a envie de les ridiculiser. Il veut gagner et pour cela, il doit réussir à convaincre Opale d'être de son côté. Le brun tend la balle à la blonde et lui glisse à l'oreille : « Je sais que je ne suis pas en position de te demander quoi que ce soit, mais on ne peut pas les laisser gagner. Je t'en demande déjà trop, je sais. Peut-être qu'on pourrait juste leur montrer de quoi on est capable, ensemble. » Eux deux, lui et elle. Reformer ce nous qu'ils ne sont plus le temps d'une partie. S'il n'était pas déjà un peu éméché, il n'aurait jamais osé lui demander quoi que ce soit. Les circonstances font qu'il est un peu plus audacieux, un peu moins fier. « Crois-moi tu n'as pas envie de boire ce que je viens de boire, en plus je suis quasiment sur qu'il a craché dans l'un des verres. » Rien ne pourra justifier ses derniers propos, mais il ne fait pas confiance à son ami et cela depuis qu'il l'a rencontré. Actuellement proche l'un de l'autre, Tomas s'éloigne un peu, afin de pouvoir l'observer. Le sportif attend une réaction de sa part, quoi que ce soit, même un battement de cil lui ferait plaisir, même si elle n'est pas là pour ça. Lui faire plaisir. Il soutient son regard pour qu'elle craque, il ne l'a quitte pas des yeux. Lorsqu'elle attrape la balle, il sent un objet se crocheter sa main. Tomas baisse les yeux et aperçoit une bague à son annulaire gauche. Instinctivement ses prunelles grises croisent ses yeux émeraudes. Les coups reviennent, le martèlent.
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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 16:24 par Invité

Come and goes
tomas sullivan featuring Opale P.-Keynes
mise en page par mad love
Prise au piège. Voilà ce que j'étais. Cette soirée que j'avais attendue toute la journée venait subitement de bifurquer vers un autre chemin. Tant de questions, d'incompréhension se bousculaient dans mon esprit. Ca avait été tellement plus facile de l'éviter pendant une année entière que de tomber sur lui en un fragment de seconde. Un malaise avait vite pris place entre nous, électrifiant cette atmosphère qui nous entourait. Je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas me retrouver devant lui, alors que je sentais la rancune me monter aux lèvres. Celui que j'avais autre fois aimé plus que tout était désormais devenue celle que je détestais. Je le détestais de m'avoir laissée partir sans même bouger le petit doigt. Ca avait été douloureux, tellement que croiser son regard me rappelait à quel point il m'avait du mal. Mon père avait eu raison à l'époque, mais naïve comme j'étais, je me suis brûler les ailes toute seule. Il fallait que je parte, que je trouve un prétexte qui m'éloignerait de lui. Sa présence était devenue comme insupportable et m'étouffait un peu plus. Il était devenu un vrai poison, celui qui me ferait mourir que par un simple contact. Je n'avais pas envie de lui parler, je n'avais pas envie de l'écouter. Il avait largement eu le temps pour le faire, et pourtant il n'a jamais pris le temps de le faire. Ou peut-être que si, et que c'était moi qui me résignait à filtrer ses appels. Mais peu importe, je ne voulais plus rien savoir de lui. Si Luke débarquait et apparaissait comme mon sauveur de la situation, je m'étais complètement trompée. Non, lui ce qu'il voulait, c'était ressassé le passé et nous rappeler à quel point nous étions proches. Pourtant ce temps était révolu depuis longtemps déjà. J'avais même des doutes sur la véracité de nos moments passés ensembles. Peut-être qu'au final notre relation n'avait été qu'un jeu pour lui. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je n'ai pas envie de penser à ça, et encore moi à ce nous qu'il y avait eu tout un temps. Ca faisait trop mal. Lorsque Luke s'accaparait de ma présence pour parler avec moi, Tomas en avait profité pour s'éclipser. C'est tout ce que je voulais, qu'il s'en aille et qu'il me laisse respirer. Je n'aimais pas cette sensation désagréable, celle qui m'avait consommée et qui me consumait encore aujourd'hui. Je comprenais rapidement les intentions de Luke, cette idée qu'il avait en tête et qu'il n'était pas prêt de laisser tomber. Il voulait s'amuser, mais je n'avais plus la tête à la fête. Je ne m'étais pas préparée à le croiser ici, parce que ça avait été plus facile de se dire qu'il ne serait pas là. Je ne pouvais rien lui refuser, encore moins en cette soirée d'anniversaire qui lui est entièrement dédiée. Je suppose que je n'avais plus qu'à prendre sur moi, et le suivre. J'aurais voulu éviter qu'il nous ramène de nouveau jusqu'à Tomas, qui lui était sur la terrasse à observer les constellations. Je faisais tout pour éviter de croiser son regard. Je posais à peine mes yeux sur lui, je cherchais toujours un autre droit à regarder. Un béer pong. Encore une idée de génie de Luke qui, malgré ses trente ans, gardait une amie d'adolescent. On ne le changerait définitivement jamais. Mais le pire dans tout ça, c'est les équipes qu'il constituait. Evidemment, il avait fallut que je me retrouver avec Tomas, la dernière personne avec qui j'avais envie de m'allier. « Tu peux choisir un autre partenaire s'tuveux. » Oh que oui, c'est ce que je voulais. Sauf que Luke, lui n'était pas du même avis et s'était proclamé le maître des décisions pour ce soir. « Allez, un peu de motivation, j'suis sur que vous allez vous amuser. » La motivation n'y était absolument pas. En réalité, j'avais juste envie de rentrer chez moi, là, tout de suite pour éviter de me retrouver dans cette situation cocasse. Sans dire un mot de plus, je suivais le mouvement. Après tout j'avais promis à Luke de faire un effort et j'étais donc bien obligée de me plier à ses envies. La joie n'était pas visible sur mon visage. J'avais plus l'air de subir ma vie qu'autre chose. C'était un peu ce qui se passait en fait. Je prenais place au bout de la table qui avait été installée pour l'occasion. J'étais là sans vraiment être là. Si nos adversaires semblaient bien décidés à nous mettre notre raclée, je n'avais pas l'envie de jouer. Alors j'observais, de là où j'étais, rigolant quand il le fallait pour paraître moins reloue. Lorsque Nate réussissait son premier tire, c'était venu à nous de boire d'une traite le verre. Tendant la main, je sentis celle de Tomas toucher la mienne. Comme si ce contact avait été brûlant, je me reculais aussi tôt et lui laissait l'honneur de boire le verre. « Allez j'inaugure le premier et dernier verre que va boire notre équipe. » Au moins il y en avait un de nous deux qui se plaisait à ce jeu et qui le vivait à fond. D'une traite, il vidait le contenu du verre avant de tirer une grimace. L'alcool que contenait ces verres n'avaient rien de faciles à boire. Il ne suffisait qu'à senti l'odeur pour comprendre qu'ils les avaient corsés. Pour le coup, Tomas m'évitait une première ridiculisation. « J'ai pimenté un peu le jeu, j'espère que tu apprécies l'un de mes petits cocktails fait maison, parce qu'on va vous écraser. » Nate ne manquait jamais une occasion pour nous défier, et Tomas plus précisément. Il connaissait son esprit de compétiteur, et semblait vouloir le réveiller un peu. Il n'en fallait d'ailleurs par plus pour qu'il décide de me motiver.  « Je sais que je ne suis pas en position de te demander quoi que ce soit, mais on ne peut pas les laisser gagner. Je t'en demande déjà trop, je sais. Peut-être qu'on pourrait juste leur montrer de quoi on est capable, ensemble. » Faire semblant, voilà ce qu'il me demandait de faire. Il n'y avait plus "d'ensemble" qui tenait entre nous. Ce petit rien qu'il me demandait d'accomplir était beaucoup pour moi. Mais j'allais bien devoir prendre sur moi-même. Je n'allais pas me gâcher la soirée pour lui. Les autres finiront bien par se rendre compte que quelque chose n'allait pas, et je n'avais pas envie de me faire mitrailler de questions. « Crois-moi tu n'as pas envie de boire ce que je viens de boire, en plus je suis quasiment sur qu'il a craché dans l'un des verres. » Il était déjà bien lancé, il ne suffisait qu'à jeter un oeil dans sa direction. Il restait fidèle à lui-même, et ce même si les années défilent. « Ok, je crois que je peux le faire si ça permet de terminer ce jeu plus rapidement. » Et de ne plus devoir être sa partenaire de jeu. Ca semblait être un bon compromis finalement. Je n'avais pas spécialement envie de passer ma soirée à être sa partenaire de jeu. Et puis c'est connu, les beer pong peuvent durer une plombe si les verres ne se vident pas rapidement. « Maintenant si tu pouvais t'écarter, ça m'arrangerait. » concevais-je sur un ton presque agréable. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas faire semblant.  Je soupirais légèrement, attrapant alors cette balle qu'il me tendait. A cet instant, il l'avait vue. Cette bague que je portais à la main gauche et qui signifiait que j'étais fiancée. Je levais les yeux vers lui, sa réaction défilant en une vitesse éclaire dans son regard. Je tournais alors la tête, décidant de me concentrer sur le jeu en faisant comme si de rien n'était. Je me vidais l'esprit en un coup de vent et visais un de verres qui se trouvait à l'autre de bout de la table. Nos adversaires commençaient à se faire impatients. D'un geste, je lançais la balle qui touchait le rebord du verre mais qui atterrissait à côté. Ce n'était pas faute d'essayer, même si au final je ratais mon tire. « J'aurais essayé. » dis-je en me tournant vers Tomas, pas plus désolée que ça. En réalité, là, je redoutais surtout ce qu'il allait me sortir. S'il allait décidé de continuer le jeu, ou d'aborder ce sujet qu'il venait de découvrir. Parce que personnellement, je n'avais pas envie de parler de quoi que ce soit. Pas avec lui.  « C'est à ton tour. » Ou du moins, surtout ceux d'en face de lancer la balle, et de rater avec un peu de chance. Le prochain verre m'était adressé, et si je pouvais l'éviter, ça m'arrangerait.
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() message posté Dim 16 Aoû 2015 - 18:36 par Invité
Tomas aurait aimé trouver une solution dans les étoiles, qu'elles le conseillent. Trouver l'étoile la plus brillante dans le ciel et se reposer sur elle. Luke s'est immiscé entre eux telle une collision entre deux astres. Il aimerait que tout soit simple plutôt que cette complexité qu'est devenue leur relation. Le sportif a conscience qu'il a toujours été maladroit avec elle et qu'il n'a jamais été à la hauteur de ses attentes. Cette année les a éloigné, ils sont redevenus deux étrangers avec un passé chargé. L'enlèvement de Chase en Afghanistan l'a changé, Tomas a souffert de son absence et grandit à la suite de cette épreuve. Il repense aux dernières paroles qu'elle lui a confiées avant son départ, les doutes qu'a eu sa soeur sur leur relation, celle de Tomas et Opale. Il aimerait dire qu'il aurait fait les choses différemment, que s'il avait la chance de revenir en arrière, il aurait laissé Opale le soutenir dans cette épreuve. Il se rend compte aujourd'hui, que le problème est qu'il aurait répété la même erreur, comme un disque rayé qui s'épuise à diffuser les mêmes notes constamment. Sans n'avoir aucun pouvoir de se réparer restant perpétuellement condamné à rester tel quel. Tomas sait qu'il les aurait brisé et que les étoiles ne l'aurait pas aidé. Elles ne l'aurait pas sauvé de cette collision certaine. Ce n'est pas la faute de leurs étoiles. Luke essaie de les rapprocher, parce que c'est ce qu'il sait faire de mieux -  enfin c'est ce qu'il pense - et les force à faire équipe autour d'un bon vieux beer pong. Cette partie a d'avance un goût amer, Luke essaie de faire raviver de vieux sentiments qui ont été jetés à la mer. Perdus dans des vagues, embarqués dans des rouleaux, sans aucun espoir d'un jour pouvoir les retrouver et les faire remonter à la surface. Au fond de son petit coeur, Tomas en revoyant Opale à cette soirée d'anniversaire, il sait que ces sentiments sont toujours présent, là quelque part et ça lui fait mal. Mal de se prendre ces sentiments, ses sentiments à lui, en pleine figure, après tout ce temps passé loin de l'autre, ce temps qu'ils ont perdu. Pour elle, il aimerait ne  rien ressentir à son égard, avoir un cœur fait uniquement de pierre et qui aurait été pétrifié par le temps. Assumer ses choix. Redevenir celui qui envoyait des dessins à ses exs en guise de provocation. Le beer pong commence mal pour leur équipe. Le problème c'est qu'ils n'en forment pas une, alors ils vont tout droit vers une défaite certaine et Tomas, il refuse de perdre face à Nate. C'est viscéral, pour lui c'est inconcevable. Le plus dur est de convaincre Opale de reconstituer le temps d'une partie, ce nous qui n'existe plus. Déjà éméché, son état l'aide à faire un pas vers elle et surtout ravaler sa putain de fierté. Il est nostalgique de ces bons moments qu'ils ont vécu autour d'une table comme celle-ci, en étant indétrônables et surtout redoutés par leurs adversaires.  « Ok, je crois que je peux le faire si ça permet de terminer ce jeu plus rapidement. » Elle accepte sa proposition en exprimant son envie de vouloir se séparer de lui rapidement. C'est ainsi qu'il l’interprète, elle subit cette situation. « Merci. » souffle t-il, ce remerciement presque inaudible. « Maintenant si tu pouvais t'écarter, ça m'arrangerait. » Après plusieurs secondes d'hésitations, elle attrape la balle qu'il lui tend afin qu'elle puisse faire l'engagement. La main de Tomas se heurte à un obstacle. Une bague plus précisément située à son annulaire gauche. Il sent aussitôt son coeur, ce petit organe, tambouriner fortement dans sa poitrine. L'américain ne pensait pas qu'un si petit objet pourrait lui faire autant de mal. Des fiançailles. Généralement, on se doit d'être heureux pour ce type d'évènement, éprouver une sensation de bonheur à l'égard de l'heureuse élue. Tomas ressent de la peine et de la colère. Un tourbillon de sentiments qu'Opale peut lire dans ses yeux qui la fixent. Elle tourne aussitôt la tête sans prendre le temps de lui dire quoi que ce soit. Il n'y a rien à dire même si lui il attend quelque chose. Tandis qu'Opale essaie d'honorer son engagement en essayant de finir la partie le plus vite possible, le sportif voit flou. Il reste choqué. Tout ce qui est autour de lui n'est plus aussi net qu'il y a vingt secondes. Chaque seconde résonne dans sa tête comme si elles avaient un son particulier. « J'aurais essayé. » Elle lui parle, il n'entend rien. Tomas ne veut pas l'écouter, son cerveau ne l'écoute pas intentionnellement. Son regard est vague, ses prunelles grises restent fixes. « C'est à ton tour. » C'est à ce moment-là qu'il percute qu'elle a perdu et que ça ne la touche pas plus que ça. Tomas il hésite. Doit-il aborder le sujet maintenant ? Pour une fois, il n'agit pas de manière impulsive et prend le temps de réfléchir. Surement l'état de choc qui lui permet d'avoir un peu plus de temps pour réfléchir avant de balancer une connerie. Il attrape la balle sans dévoiler aucune expression sur son visage. Elena la partenaire de Nate entre en action. Tomas espère sincèrement qu'elle va réussir son tire. L'état d'esprit du sportif est contradictoire par rapport à sa requête émise auprès d'Opale. Elena se concentre, elle ferme même un œil pour se donner un peu plus de chance de bien viser. Elle lance finalement la balle et cette dernière atterrit dans un verre pile en face d'Opale. L'équipe adverse saute de joie et les personnes autour de la table sont en ébullition. « C'est à ton tour. » dit-il sans même lui adresser le moindre regard, il se montre froid. Piqué en plein cœur. Tomas ne se sacrifiera pas pour leur "équipe". « Toutes mes félicitations. » C'est au tour du sportif. Il souffle. Il essaie de se concentrer malgré les nombreuses tentatives de Nate pour le déstabiliser, il ne démord pas. Normalement ça ne devrait pas être aussi long, Tomas a toujours été sur de lui et surtout il ratait rarement sa cible. Une partie de beer pong pouvait durer longtemps, mais surtout lorsqu'il enchainait avec d'autres parties en prenant la gagne. Il lance finalement la balle et cette dernière atterrit dans l'un des verres qui fait face à Nate. Aucun sourire, rien, pourtant il devrait être content, tous les deux devraient l'être, Tomas ainsi qu'Opale. Ce sont les autres qui s'expriment pour eux. « Je peux au moins savoir qui est l'heureux élu ?  » Ça le démangeait. Il ne s'est pas montré impulsif, plutôt cordial, mais ça le démangeait de lui demander qui est la personne qui a fait chavirer son cœur au point qu'elle accepte de lier sa vie à la sienne. Il devait vraiment être fort pour qu'elle accepte aussi vite ou alors elle s'est vite remise de leur rupture. Tomas ne pouvait pas la blâmer pour ça, mais il est déçu. « Je dois dire que je suis surpris, mais je ne peux pas t'en vouloir d'avoir, aussi vite, tiré un trait sur notre histoire. » Tomas est toujours obligé de déclencher des raz de marées, de se montrer provoquant. Tel un astre percutant un autre astre.
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