"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 2979874845 FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1973890357
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FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ;

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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 9:44 par Invité

Finnegan Richard-Damian Stanford

London calling to the faraway towns
NOM : Stanford. PRÉNOMS : Finnegan Richard-Damian. ÂGE : 23 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 28.07.1992 NATIONALITÉ : Franco-Américain. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER  : Jeune Comédien, Acteur & Étudiant. TRAITS DE CARACTÈRE : joueur, drôle, avenant, frivole, extraverti, cynique, doux, gentil, solidaire, optimiste, sarcastique, obéissant, actif, ouvert, espiègle, pitre, délicat, blagueur, courtois, sage, curieux, raffiné, bien élevé, persévérant, influençable, gourmand, farceur, humble, généreux, efféminé, souriant, enfantin, trompeur, imperturbable, candide, spontané, séducteur, perspicace, débrouillard, malicieux. GROUPE : Black Cabs.



My style, my life, my name

sis.ter
('sis.ter) n.1. A best friend for life. 2. Player of dress up. 3. Teller of stories. 4. Keeper of secrets.


Sa sœur jumelle lui a toujours dicté sa vie • Au point de choisir ses vêtements • Est un peu le pantin et le faire-valoir de sa sœur • Mais ne s'en est jamais plaint • N'a jamais appris à faire des choix • Sa sœur décide pour lui • A été éduqué de manière à toujours lui obéir • Le tempérament de cette-dernière l'exaspère souvent, mais il l'adore • Elle le trimbale partout et lui fait faire ce qu'elle veut • Ça ne le gêne pas plus que ça, ils ont presque tout fait ensemble • A donc appris à céder aux caprices des filles, comme un vrai gentleman • Mais ne se gêne pas pour lancer une remarque cynique ou lever les yeux au ciel, parfois • Bien que parfois sceptique, il finit toujours par rentrer dans les délires de sa sœur malgré lui • Ils ont tendance à se chercher quand ils ne sont pas ensemble • Ils ne sont pas fusionnels, malgré leurs centres d'intérêts communs, mais ils ne se séparent que très rarement, par habitude plus que par nécessité.

our family put the fun in dys.fun.ctional

Dernier né d'une fratrie de trois enfants • Est choyé et pouponné par sa mère et sa sœur depuis sa naissance • Gosse de riches millionnaires, supporterait difficilement un mode de vie plus modeste • C'est le « petit bébé caneton d'amour » à sa Maman • Et le « fiston chéri » à son Papa • Très distant avec son frère aîné • N'a tenté de lui adresser la parole qu'une seule fois • Et s'est fait froidement envoyer promener • Les deux garçons s'ignorent purement et simplement depuis • Leur jeune cousin orphelin de treize ans vit avec eux • La fortune de sa famille s'approche petit à petit du milliard, depuis quelques années.

show me how you move

Homme de théâtre, sait simuler des larmes, une mort ou un malaise à la perfection • Participe à des concours de jeunes talents et des shows depuis l'âge de quatre ans, avec sa sœur • Ils ont également été mannequins et figurants dans plusieurs films quand ils étaient bébés, avant de se tourner vers le show • Est donc assez connu, à Londres et un peu partout aux États-Unis, bien que sa sœur soit la réelle vedette de leur duo • Le théâtre est sa passion • Très théâtral, adore se donner en spectacle • Est un as avec une raquette de tennis, un club de golf ou une batte de baseball dans les mains • Mais ne peut s'empêcher de danser, peu importe ce qu'il est en train de faire • Joue du piano depuis ses six ans.

individuality ; thinking differently

A tendance à s'éclipser lorsque deux personnes de son entourage haussent le ton • Fuit les responsabilités • Passe son temps à rire, blaguer et jouer la comédie • Sait mettre le doigt sur les faiblesses des autres, mais ne s'en rend quasiment jamais compte • Espiègle, adore taquiner ses proches, mais jamais méchamment • Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il sait s'y prendre avec les filles, et est d'ailleurs plus joueur que romantique, malgré sa bouille d'ange • Ne mange rien d'autre que les petits plats de ses cuisiniers • Mais voue secrètement un culte aux « sodas des pauvres » • Est assez délicat, coquet et raffiné, presque efféminé • Est diagnostiqué hyperactif, comme sa sœur • Suit d'ailleurs un traitement pour ça, bien que ce soit assez peu efficace • Ne juge jamais les autres • Très avenant, il vit sa vie au jour le jour sans prises de tête • N'est donc pas habitué aux conflits et aux dilemmes • N'est pas vraiment très courageux • Mais répare souvent les pots cassés quand sa sœur fait des scandales • A la fois efféminé et beau parleur, semble défier les différences des genres.

fun.facts

A toujours été considéré comme une poupée vivante • Sa garde-robe est d'ailleurs remplie de vêtements hors de prix, Papa et Maman ont les moyens • A une peur panique des araignées • Ne peut pas manger de viande tant qu'elle n'est pas cuite à point, la viande rouge et rosée l’écœurent • Accro aux pâtes de fruits, pourrait en manger toute la journée • Parle couramment anglais, français et espagnol • Est gaucher, comme sa sœur et sa mère • A un spitz nain blanc du nom de Whippy • C'est une femelle • Ainsi que l'énorme matou de la famille, Moussaillon • Joue avec les cheveux de sa sœur quand il est nerveux • Met du temps à mettre un nom sur un visage • Peu démonstratif niveau affection • Ne supporte pas d'être touché • Encore moins qu'on lui touche les cheveux • Seuls sa sœur et ses parents y arrivent • A manqué de se noyer en tombant dans la piscine quand il avait trois ans • A une cicatrice sur le crâne, cachée par ses cheveux, lorsqu'une étagère lui est tombée dessus le jour de ses onze ans • Ainsi qu'une cicatrice sur la lèvre supérieure, à cause de sa sœur • Mesure à peine 1m70 et ne semble pas en être complexé.
PSEUDO : Pas de pseudo particulièrement défini. PRÉNOM : Célia. ÂGE : Seize ans dans moins d'un mois. PERSONNAGE : Inventé.  AVATAR : Benjamin Eidem. CRÉDITS : avatar © sweet disaster (bazzart) ; gif de profil © tumblr & gif de signature ©.cranberry (bazzart), merci à eux ♥. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : J'ai oublié, désolée. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Non, mon Finnou est mon fils unique, pour l'instant ♥.



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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 9:46 par Invité
At the beginning

Un garçon. Une fille. Un garçon. Voilà l'ordre dans lequel vous êtes arrivés, vous, les enfants Stanford. Et tu es, légalement, le dernier. Dans les esprits, tu es en quelques sortes ex-aequo avec ta sœur. Mais tu seras toujours le seul et unique dernier fils, dernier garçon. Celui qu'on chérie, qu'on pouponne, qu'on infantilise, l'éternel bébé qui ne grandit pas pour faire plaisir aux parents. Et, sur les photos, tu souries, coincé entre une sœur rose bonbon qui monopolise l'attention, et un frère qui ne t'a jamais regardé et qui t'adresse à peine la parole. Dans l'ombre de ta sœur, tu souries, malgré tout, car tu n'es pas très contrariant, car tu n'as pas besoin de beaucoup d'attention, car tu te contentes de ce que tu possèdes, et tu possèdes déjà beaucoup.

Vous naissez, ensemble, deux mois avant terme, le vingt-huitième jour du mois de Juillet mille neuf cent quatre-vingt douze, à sept heures quinze du matin, en même temps que le soleil, et vos caractères respectifs sont déjà bien distincts. Dans ta couveuse, tu observes calmement le monde qui t'entoure, les sages femmes qui se pressent autour de vous, tandis que ta sœur, rouge écrevisse, des larmes plein les yeux, hurle à s'en décrocher les poumons, dans la couveuse d'à côté. Vous vivez depuis quinze minutes seulement, et cette fille fait déjà trembler les murs de la maternité.

« C'est qui le bébé caneton à sa Maman ? C'est Finny !
Aller, fiston, dis Pa-pa. Encore une fois ! »

Les premiers mois de ta vie suffirent à poser le décor : tu vivras dans un monde de rose et de paillettes, entouré, choyé, pouponné par ta sœur, ta mère et ses amies. Tu apprendras la coquetterie, la délicatesse et le commérage typiquement féminins, tu sauras apprécier le rose, les fleurs et les paillettes, mais surtout, tu feras tout ce que ta sœur t'ordonnera de faire. Tu la laisseras te traîner n'importe où, t'embarquer dans ses coups de folie, tu la suivras jusqu'au bout du monde si elle le veut. Elle t'habillera selon ses goûts, qui seront aussi les tiens, elle te fera faire ce qu'elle voudra. Tu n'oseras ni la contredire, ni l'interrompre, tu t'écraseras lorsqu'elle te l'ordonnera, et elle ne se gênera pas pour te remettre à ta place si tu venais à la contrarier. Mais surtout, tu l'aimeras. Pour toujours.

Par habitude, elle te traînait par le bras comme on promène un chien en laisse, et tu la suivais sans vraiment chercher à te débattre. Tu as grandi avec cette dépendance, comme si tu ne pouvais rien faire sans que ta chère sœur ne te le dicte. Comme si tu n'étais pas capable d'aller quelque part sans qu'elle ne te tienne par la main, ou qu'elle t'impose le chemin que tu devrais prendre. Et elle te couvrait de paillettes, de rose et de froufrous, dès ton plus jeune âge. Tu ne t'en plaignais pas, tu étais même plutôt à l'aise lorsqu'elle t'entraînait sur la piste de danse et qu'elle te collait, de force, un micro entre les mains. Vous aviez six mois lorsque vous êtes apparus pour la première fois sur le grand écran, dix-huit mois sur la première page d'un magasine de mode pour bébé, et quatre ans sur le devant de la scène, aveuglés par la lumière des projecteurs. Ça ne t'a jamais vraiment déplu, tu étais même assez coopératif...

« Hé, Charlie !
Mon nom est Charles, Monsieur Finnegan.
Okay, Charlie, regarde un peu mon dessin !
Oh, Seigneur... »

Tu es né avec une cuillère en argent dans la bouche, tu possèdes un certain nombre de résidences dispersées sur tout le globe, tu portes des vêtements sur mesure, hors de prix et qui n'existent qu'en un exemplaire, tes parents sont propriétaires d'un hôtel de luxe et d'un country club, ton père se déplace en hélicoptère et vous avez toujours été servis par vos employés de maison. Tes années de primaire, tu les as passées chez toi, à étudier avec ta sœur sans jamais vous mêler au commun des mortels. Tu n'as jamais été très réceptif, préférant chanter au lieu de faire des mathématiques, danser au lieu de réviser ton Histoire, et composer ou arranger toi-même des morceaux de piano au lieu de travailler ton orthographe. Ton précepteur s'est tué à te faire rentrer les tables de multiplication dans le crâne, quitte à te les faire chanter...tu ne les connais toujours pas.

Tes dix premières années se résumèrent à naviguer entre toutes vos résidences, aux États-Unis. Vous ne sortiez du continent que pour les vacances. Vous êtes allés en Inde, en France, pays natal de ta chère mère, en Italie, au Japon... Hors des vacances, vous ne restiez pas trois mois dans la même résidence. Los Angeles, New York, Miami, vous suiviez des cours à domicile, changer de demeure ne vous perturbait pas vraiment. Vous avez participé à des concours de jeunes talents dans presque tous les états d'Amérique, et vous n'en avez jamais perdu un seul, ta sœur ne l'aurait pas supporté. Vous n'avez jamais eu l'habitude de perdre ou que l'on vous dise « non ». On vous répétait depuis toujours que vous étiez beaux, mignons, talentueux, parfaits. Et vos trophées s'entassent encore aujourd'hui dans les vitrines de vos multiples résidences.

« Victoria, mange tes légumes, ma princesse.
Moi j'ai tout fini, Maman.
C'est bien, mon caneton d'amour, tu es un bon garçon ! »

Vos parents n'ont jamais travaillé. Votre père, parfois, signait des papiers ou recevait des coups de téléphone importants, mais tu ne t'es jamais intéressé à la paperasse, aux coups de téléphone et aux affaires. C'était le travail de ton frère. Vos parents partaient parfois en voyage sans vous, mais ils demeuraient tout de même très présents dans votre enfance. Un peu trop couveurs, quelques fois, et vous en profitiez. Ils vous ont toujours infantilisé, couvert de bisous, de câlins, de cadeaux et de niaiseries. La vingtaine passée, vous restez toujours le caneton et la princesse de vos parents. Vous aviez la chance de pouvoir faire beaucoup d'activités avec eux. Aussi loin que remontent tes souvenirs, ils ont toujours été de très bons parents. Un peu trop couveurs, passifs et niais, mais de bons parents, présents et constamment à l'écoute. Votre frère aîné n'a jamais eu cette chance.

Tu as appris avec joie que toi et ta sœur alliez intégrer un des établissements privés les plus réputés de Londres pour vos années de collège et de lycée, lors de vos onze ans. Bien que ta sœur ait vécut la nouvelle avec moins d'enthousiasme, c'est de bon cœur que vous vous êtes envolés pour l'Europe, où vivait déjà votre frère aîné, en internat dans un autre établissement londonien. Tu n'avais que de vagues souvenirs de lui, tu ne le voyais que sur les photos que vos parents recevaient de temps à autre, tu l'avais sûrement croisé, quelques fois, lorsque vous étiez plus jeunes, mais vous ne vous étiez jamais adressé la parole.

« Salut ! Tu dois être W-J. Junior... Hum... Moi c'est Finnegan...ton frè-...
Je sais. »

Furent les seuls mots que vous vous fussiez adressés. Tu venais de fêter tes onze ans, à Los Angeles, avec une grande partie de ta famille. Une belle fête, comme chaque année, avec des ballons, un beau gâteau, et une décoration rose et bleue, comme ta sœur le voulait. Ton frère allait sur ses seize ans, qu'il fêterait seul ou avec ses amis. Il passera la journée à recevoir des appels auxquels il ne répondra pas et des cadeaux qu'il n'ouvrira pas, comme chaque année. Et il s'endormira, le soir, en rêvant que sa famille soit là, avec lui comme avec vous. Voilà la différence entre vous et lui. Et tu n'y étais pour rien, toi, Finnegan. Ce pincement dans ton cœur lorsque tu te disputes avec ta sœur, tu ne l'a pas ressenti lorsque ton frère ta envoyé balader. Bien que tu n'aies jamais eu l'habitude d'être rejeté, tu n'avais jamais eu l'impression d'avoir un frère, non plus. Son indifférence à ton égard te gêne, t'humilie, te rend mal à l'aise, mais ne t'a jamais attristé.

Tes années de collège, puis de lycée, furent laborieuses. Ta sœur fut très vite étiquetée « peste la plus populaire du campus », de plus en plus désirable au fur et à mesure que les années passaient, de plus en plus inatteignable, aussi. Elle avait ce sale caractère capricieux et exigeant, avalait difficilement les refus, n'avait pas l'habitude d'échouer. Elle réussissait à obtenir ce qu'elle voulait, quand elle le voulait, bien souvent avec ton aide, malgré toi. Sa voix faisait trembler les murs de l'établissement comme les murs de la maternité avaient tremblé des années auparavant. On vous entendait venir de loin, elle te hurlant dessus et toi, levant les yeux au ciel, encaissant les reproches sans chercher à te défendre.

« Ça ne va pas, il faut plus de paillettes sur ma jupe, sur la cravate de mon frère, et sur son chapeau aussi. Et, s'il vous reste des paillettes, rajoutez-en sur le manche de mon micro...
Victoria ? Tu m'as appelée ?
Oui, vas me chercher Finnegan, il va manquer les répétitions. »

Entre les cours, ta sœur et le club d'art dramatique où vous obteniez chaque année les premiers rôles, tu avais assez peu de temps pour toi. C'est pour cette raison que tu finissais par rompre avec tes amourettes de collège, puis celles de lycée, avant qu'elles ne le fasse à ta place. Comme ta sœur, les échecs et les refus te faisaient l'effet d'une douche d'eau glacée. Tu préférais mettre un terme aux relations que tu avais avant que tes petites amies ne le fassent. Et les voir se ruer aux toilettes ou à l'infirmerie du campus pour y pleurer toutes les larmes de leur corps te brisait le cœur, mais enchantait ta sœur. Ta mère te disait pourtant de ne jamais faire pleurer les jeunes filles. Mais ta sœur t'ordonnait le contraire...

Du haut de tes quinze ans, tu étais pourtant un bon garçon. Doux, serviable et gentil, tu vivais dans l'ombre de ta sœur. Tu étais « le frère de Victoria », rares étaient les personnes à se rappeler de ton prénom. Tu n'as jamais eu énormément d'amis, lorsque l'on exclue les copines de shopping de ta sœur qui passaient leur temps à la complimenter sur son vernis, sa coiffure ou sa tenue, et les quelques guignols qui tournaient autour d'elle dans l'espoir d'attirer, en vain, son attention. Tu passais tes journées entouré par la gente féminine, le rose et les paillettes comme tu en avais l'habitude, à suivre ta sœur et ce qu'on pouvait considérer comme ses amies. De véritables amis, toi, tu en avais quelques uns avec qui tu pouvais te moquer et te plaindre de ta sœur comme bon te semblait, et qui te soutenaient dans ton calvaire quotidien.

« Salut.
...Salut.
Euh...fais pas attention à ce que Vic' a dit, tout à l'heure, elle le pensait pas... Tu... Tu veux faire quelque chose ? Lire des comics..? regarder un DVD..?
T'as déjà eu l'impression que ta vie était et resterait une succession d'échecs ?
Euh, non. Jamais. »

Il n'était pas bien vieux, Oliver, quand il a perdu ses parents dans un incendie. Tu n'avais jamais réellement rencontré ce cousin qui te semblait si éloigné. Ses parents et lui ne venaient que très rarement pour les fêtes, les réunions de famille et les anniversaires, et vous deux, ta sœur et toi, étiez bien trop occupés à jouer les vedettes de la famille pour accorder le moindre regard à vos cousins. C'était un enfant du cirque, il avait huit ans, tu en avais dix de plus, et il venait de perdre sa famille et ses repères dans un incendie qui avait ravagé chapiteau, animaux et employés. Tout ce que cet enfant aimait était parti en fumée et, alors que ta sœur ruminait de rage après avoir appris que vos parents avaient accepté la garde du petit, tu tentais maladroitement de consoler ce cousin inconnu. Tu n'as jamais réellement su faire preuve d'empathie. Presque aussi égoïste que ta sœur, tes tentatives de réconforts et de compliments se soldaient par un échec. Mais ça le faisait rire.

Vous étiez tous les deux assez différents, il était difficile de déterminer lequel d'entre vous faisait office d'aîné. Enfant surdoué, Oliver t'a très souvent étonné, choqué, voire déstabilisé, malgré son caractère naturellement bon. Il avait beaucoup de talents, avait les capacités de faire ce qu'il voulait, de devenir qui il voulait, il s'entendait bien avec vos parents, avec vos quelques amis, il s'adaptait très vite à son environnement, volant presque la vedette à ta sœur lors des réunions de famille. C'était un garçon très indépendant, et tu te surprenais parfois à envier cet enfant...

« Finn ! Dis à ta sœur de me foutre la paix !
Victo-...
On mélange pas les carreaux et les rayures, Finnegan, dis-lui, toi !
Oliver, si tu veux pas déclencher la Troisième Guerre Mondiale, vas te changer. »

Tu ne t'es jamais senti aussi petit, Finnegan, écrasé par ta sœur depuis le jour de ta naissance, ignoré par ton frère pour une raison que tu ignores, et désormais surpassé par ton jeune cousin depuis qu'il vit à vos côtés. Les hurlements de Victoria n'ont jamais été aussi fréquents, avant l'arrivée d'Oliver dans votre résidence londonienne. Tes deux abominables petits monstres avaient du coffre, du caractère, une âme de leaders et un certain entêtement qui te faisait souvent esquisser un demi-sourire. Victoria avait toujours dû faire d'énormes efforts afin d'apprendre à partager avec toi. Elle ne partageait pas sa maison, elle ne partageait pas ses affaires, elle ne partageait pas ses parents, elle ne te partageait pas. Ainsi, elle vécut très mal l'arrivée d'Oliver dans la famille, et les forts caractères respectifs des deux cousins n'arrangeaient pas les choses.

Bien que l'enfant ait une capacité d'adaptation impressionnante, il mit beaucoup de temps avant d'apprendre à céder aux caprices de ta sœur. Il parvint peu à peu, après deux ou trois ans de cris et de larmes, à comprendre que sa cousine avait été élevée de cette façon, et que rien ni personne ne pouvait la changer. Il fit des efforts surhumains afin de la supporter, et, de son côté, elle lui laissa une petite place dans son cœur un peu trop étroit. Comme toi, il commença à s'effacer, à s'éclipser dans l'ombre de Victoria, à lui laisser la vedette lors des réunions de famille. Vous étiez « Victoria, son frère, et son cousin ». Son indépendance en prenait un coup, mais tu savais que, contrairement à toi, cet enfant pouvait devenir qui il voulait.

« Hé, mec, viens par-là... A ce qu'il paraît, tu t'es tapé Alexia Coleman, c'est vrai ?
Wow. Hé, comment tu sais ça, toi ?
Mec, t'es un génie ! T'as eu la plus belle fille du lycée –après ta sœur...
Vas-y, crie-le plus fort...et laisse ma sœur en dehors de ça.
Comment t'as fait ça ? T'es une crevette, tu danses et tu portes des paillettes...
Arrête...
T'es un fils de riche, toi, non ? J'parie que tu lui as offert un truc bien cher, en échange.
Ça va pas ou quoi ? On appelle ça du chantage, j'crois bien que c'est pas accepté par la loi.
C'était comment ?
T'es lourd...
T'inquiète, ma poule, j'dirai rien, tu m'connais !  »

La nouvelle fit le tour du lycée en une semaine. Tes amis n'étaient pas spécialement doués pour garder discrète ta vie privée, si bien que tu n'essayais même plus de les empêcher de parler. Et ce, même lorsque les dits-ragots étaient susceptibles de faire sortir ta sœur hors de ses gonds. Tu pouvais alors entendre ta très chère sœur hurler à l'autre bout du couloir et tentais d'échapper à son courroux, de fuir, de te planquer quelque part et de te faire tout petit. En vain, elle finissait toujours par te trouver, faisait un scandale et te faisait passer un sale quart d'heure. Les rumeurs en elles-mêmes ne la dérangeaient pas, excepté lorsque tes actes compromettaient ses propres plans. La plupart du temps, elle était seulement vexée de ne pas avoir été la première à être au courant. Ta sœur était pourtant plus digne de confiance que tes amis, mais elle t'ignorait ou te coupait la parole lorsque tu tentais de lui confier quelque chose, et se vexait lorsque tu ne lui disais rien. Quoi que tu fasses, elle n'était jamais satisfaite.

Tu n'as jamais connu le calme et le répit, et tu n'as jamais cherché à passer un moment paisible une fois dans ta vie. Diagnostiqué hyperactif depuis l'âge de sept ans, tout comme ta sœur, tu t'es toujours très vite ennuyé. Tu passais tes rarissimes moments de calme durant lesquels ta sœur ne te hurlait pas dessus en t'ordonnant d'aller chercher telle ou telle chose, à chanter, danser, pianoter quelques notes sur le piano du salon, jouer au tennis avec ton père, au baseball avec ton cousin, ou faire du fitness avec ta mère. Même dans un spa, tu as toujours eu du mal à rester calme et inactif.

« Ils sont à toi tous ces trophées ?
A moi, et à ma sœur.
Ça te gêne pas de devoir tout partager avec elle ? Même les prix ? Sérieusement, mec, quand est-ce que tu t'émancipes de ta sœur ? A croire que vous prenez encore des bains ensemble...
Ben...
Non, la ferme, Finn ! Oublie-ça, j'veux rien savoir ! »

Après le lycée, vous intégrez sans soucis la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Ta vingt-et-unième année, la majorité aux États-Unis, fut rythmée par un mal du pays difficile à supporter que tu parvins finalement à vaincre grâce à ta sœur qui ne te laissait même pas le temps de broyer du noir. Elle se fit plus exigeante, plus encombrante, et tu la soupçonnais presque de te couver ainsi pour te faire oublier ton mal du pays. Elle ne t'en parla jamais explicitement, vous n'abordiez même pas le sujet. Tu passas cependant deux semaines de vacances à Los Angeles, en compagnie de ta sœur et de ta mère, tandis que ton père emmenait Oliver à Las Vegas. Ces vacances dans ton pays natal te firent le plus grand bien, et c'est en pleine forme que tu regagnas Londres, rassuré que les États-Unis n'aient pas changé depuis la dernière fois.

Tes années d'université ne différèrent pas énormément des années précédentes, bien que ta sœur se soit assagi avec le temps et se révèle moins peste qu'au lycée, elle conservait tout de même sa voix qui faisait trembler les murs et son joli minois qui faisait tourner les têtes. Vous restiez et resterez toujours des fils et fille à papa, snobs, prétentieux et égoïstes, la reine et le roi du bal de promo, les petites stars de la scène, les vedettes du campus, avec vos manières, vos paillettes et votre ton condescendant de gosses de riches parfaits. Parfaitement insupportables, surtout. Vous étiez étudiants en arts dramatiques, et toujours habitués aux premiers rôles.

« Tu restes pas ?
J'ai promis à Vic' que je l'accompagnais faire les boutiques, ce matin.
Elle peut pas te laisser un peu tranquille juste une fois ? Aller, tu vas passer ta journée à porter des sacs pleins à craquer et à donner ton avis sur des vernis à ongles alors qu'on pourrait faire...totalement autre chose...
Désolé, je tiens mes promesses. Elle va pas être contente si je la laisse tomber au dernier moment.
Finn ? Quoi que tu fasses, cette fille n'est jamais contente... »

Tu tentes vainement de t'échapper de son emprise tandis qu'elle défait les boutons de ta chemise au fur et à mesure que tu les reboutonne. Tu parviens finalement à l'écarter, non sans un bougonnement de sa part. Elle enfile rapidement un peignoir puis t'accompagne finalement jusqu'à la porte de son appartement. Pas de câlin, ni de baiser, juste un sourire doux, presque timide, de ta part. Tu as fais une overdose d'affection, cette nuit, tu as encore les marques de ses ongles dans ton dos et de ses dents dans le creux de ton cou. Tu ne veux plus être touché pendant un bon moment, mais tu la laisses déposer sur ton front un dernier baiser.

Tu aimes bien cette fille, comme tu as su aimer toutes les autres avant elle, mais tu sais qu'à cause de ta sœur, aucune de tes relations ne pourra jamais durer éternellement. Tu es toi-même trop attaché à l'amusement et aux enfantillages pour envisager une vie stable avec quelqu'un. Trop joueur, trop frivole, la banalité du mariage et de la paternité te faisait froid dans le dos. Tu avais des envies de grandeur, de voyages, d'amusement, de fêtes, de shows et de célébrité, que t'inculquaient ta sœur. Elle seule était capable de t'entraîner dans ses idées les plus folles, de t'emmener partout, de t'embarquer avec elle où ses petits pieds princiers daignent bien aller, et tu n'as jamais eu vraiment le choix. Vous voyez et vivez la vie en grand, vous deux, avec des rêves plein les yeux, des envies de gloire et, surtout, d'amusement. Vous voulez faire la fête jusqu'au petit matin, parcourir le monde, mettre le feu à la scène, soulever des foules, toucher les étoiles et vivre la vie à cent à l'heure, comme vous l'avez toujours fait. Vous n'avez pas le temps pour le mariage et les bébés, vous n'avez pas l'envie non plus. Vous voulez simplement être elle, toi, et vous.
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 9:52 par Invité
oh j'ai d'abord cru quec'etait Christensen x)

bienvenue et bon courage pour ta fiche ;) FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1973890357
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 10:07 par Invité
C'est vrai qu'ils se ressemblent un peu FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1765539251

Bienvenue ici, bon courage pour ta fiche FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 208687334
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 10:22 par Invité
han comme il est chou :sandrine: le prénom aussi ! FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1973890357
et puis j'aime bien comment tu as écris ton début de fiche, j'en veux plus ! FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1942225346 et je veux un lien aussi FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1499450316
bienvenuuuue FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1922099377
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 11:06 par Invité
Il est beau Benjamin FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 878725457
Bienvenue parmi nous FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1973890357
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Alycia Hemsworth
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 11:30 par Alycia Hemsworth
Il est pas moche celui-là FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 2637431331.
Bienvenue FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1922099377, bon courage pour ta fiche FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 208687334.

En attendant d'être validé tu peux venir papoter sur la cb ou faire un tour dans les jeux & le flood pour faire plus ample connaissance avec nous FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 2336905461.
Et si tu as besoin, n'hésite surtout pas FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1973890357.
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 12:01 par Invité
Bienvenue I love you
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 12:34 par Invité
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1973890357
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 12:43 par Invité
Il est si beauuu FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 1922099377
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour la suite de ta fiche FINNEGAN ☆ scènes de panique tranquille ; 3209449636
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