nobody said it was easy ▴ (annabelle)

nobody said it was easy

Annabelle Cheshire & Matteo Brown

“When it's dark your tears are few. It's just me and you. Give me what I need to live. Help me come to you. ” ✻✻✻ Cela devait faire trois semaines que Matteo n'avait plus songé à mettre les pieds dans son appartement. Depuis les récents événements, il préférait rester seul. Surtout que sa femme était juste invivable. Sa chérie, sa meilleure amie, sa soeur, n'était plus qu'une étrangère à ses yeux. Il ne la reconnaissait pas et ça lui faisait du mal mine de rien. Il ne comprenait pas ce changement soudain de comportement qui le dérangeait. D'habitude, c'était lui qui lui tenait tête, qui faisait sa loi, qui criait au et fort quand quelque chose ne lui plaisait pas. A croire que maintenant, c'était Annabelle qui avait pris son côté macho. Elle était désagréable, elle râlait beaucoup et le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'apportait plus le moindre petit attachement à Matteo. Même pas un petit signe d'attention, rien. C'était bonjour, au revoir. Le jeune homme savait bien que quelque chose n'allait pas dans le couple Annabelle et Robin. Et il avait l'impression qu'elle lui faisait payer, comme si Matteo avait été responsable de tout ça, alors qu'en somme, il n'avait rien fait. Certes, au tout début de leur fréquentation, Matteo a été assez jaloux car parallèlement, les mariés avaient couchés ensemble, s'imaginant qu'ils tomberont amoureux grâce au plaisir charnel. Mais rien, ce fut un échec total. Belle était toujours aussi folle de son Robin. Il y avait de plus en plus de distance entre eux, de son côté, Annabelle broyait du noir à se montrer désagréable, et de l'autre, Matteo s'intéressait de plus en plus à Maura. Trop de secrets allaient finir par tout détruire. Le détective était complètement attiré par la meilleure amie de sa femme. Ce qui était problématique. Ils devaient se voir en cachette pendant une courte durée. Matteo avait même invité Maura au bal en ne se gênant pas pour l'embrasser passionnément devant toute la salle. Il aimait prendre des risques. De toute façon, la compagnie de la jolie rousse était bien plus amusante que celle d'Annabelle. Voilà pourquoi le jeune homme avait été absent de la maison pendant un long moment. Mais avec le temps, il s'est dit qu'il ne pouvait pas laisser sa femme toute seule, il voulait s'assurer qu'elle allait bien et surtout, voir si son comportement était toujours le même. Bref, une grande discussion devait s'imposer.

Le détective n'avait pas prévenu sa présence mais il savait très bien qu'elle était là. Heureusement, il avait toujours les clés de l'appartement et il fut rassuré de voir qu'Annabelle n'avait pas changé la serrure. Sait-on jamais qu'elle ne voulait plus du tout le voir. Le garçon ouvra la porte et la claqua pour faire comprendre qu'il était là. Bizarrement, il y avait un grand silence. D'habitude, la radio ou la télé était allumée. Mais il n'y avait rien, pas de trace d'une personne. « Annabelle?! » l'appela-t-il en faisant le tour de la maison. Elle était surement partie faire des courses, en tout cas, elle n'était pas là. Matteo était un peu déçu et il hésita à faire demi-tour. Seulement, il savait bien que c'était l'occasion ou jamais de la voir et de parler sérieusement, car s'il reporte la confrontation à plus tard il sait très bien qu'il ne se donnera plus la peine de faire le premier pas. Il décida donc de rester ici à l'attendre. La nuit a été longue, il travaillait encore sur le même rapport de crime depuis la semaine dernière et il a fait des heures supplémentaires au bureau pour finaliser le dossier. Du coup, le pauvre jeune homme n'a pas beaucoup dormis et lorsqu'il entra dans leur chambre pour voir le grand lit douillet, il ne put s'empêcher de s'y glisser pour faire une petite sieste. Rien de mieux que de s'endormir avec le doux parfait de sa femme sur les draps.

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MATTEO BROWN & ANNABELLE CHESHIRE

“When it's dark your tears are few. It's just me and you. Give me what I need to live. Help me come to you.” ✻✻✻ Pour la première fois depuis des mois, Annabelle se sentait bien. Elle se sentait sereine, comblée, et protégée. Tout ce qu’elle avait toujours trouvé en la compagnie de son meilleur ami et mari, Matteo, et qu’elle avait perdu juste après la fausse couche et tout ça, elle l’avait retrouvé en la personne de Samaël. Depuis qu’elle l’avait rencontré, elle avait su qu’il était quelqu’un de spécial. Il avait ce petit quelque chose de différent des autres. De toutes ces rencontres qu’elle avait pu faire dans sa vie. De « tout » ces hommes qu’elle avait fréquentés plus ou moins sérieusement. Il avait ce côté sauvage qui plaisait terriblement à la jeune femme. Elle s’été donc jetée à corps perdu dans une relation qui, sans aucuns doutes, n’aboutirait jamais. Il ne fallait pas se mentir, leur vie ensemble finirait par les détruire tous les deux. Elle avait déjà bien gratté le caractère d’Annabelle, jusqu’à la changer dans certains de ses principes. Il était une nouvelle personne, une nouvelle expérience dans sa vie, mais il était également un poids d’influence. Malgré lui, il avait profité de la faiblesse émotionnelle de la jeune femme, faisant d’elle une fade copie de la personne avec qui il avait envie de vivre, c’est-à-dire une personnalité proche de la sienne. Et au final, il l'avait transformée. La faute n'étant pas entièrement à mettre sur son dos à lui, il fallait tout de même avouer qu'Annabelle avait une vision du monde bien différente depuis sa fausse couche.. Elle voyait le monde avec un œil particulièrement sombre. Elle qui avait toujours été si positif et foncièrement gentille, elle devenait tout bonnement méchante et irritante. Même au boulot, où elle se forçait à sourire et à paraître la plus joviale possible autour des mamans et des bébés, ses collègues avaient bien remarqué que quelque chose clochait. Et elle commençait d'ailleurs à doucement se faire détester. Les gens avaient de plus en plus de mal à la supporter et elle s'en rendait compte. Elle ne cherchait tout simplement pas à faire d'effort.
En tous cas, une personne qui parvenait bien à vivre avec elle était Samaël, et elle passait d'ailleurs le plus clair de son temps en sa compagnie.

Ce jour-là, ils avaient décidé de rentrer chez elle, après qu'il soit venu la chercher au boulot. Le trajet se passa dans la bonne humeur. Ils avaient ce don de toujours parvenir à s’amuser, dans n’importe quelle situation. L’auto dérision y était d’ailleurs pour beaucoup ! Ils décidèrent de passer par une épicerie pour s’acheter un pack de bière qu’Annabelle entama sans pression dans la voiture. Sachant qu’après une seule bouteille, elle avait tendance à boiter un peu, ça n’était pas la meilleure solution, mais ça n’était pas elle qui conduisait, donc tant pis !
Arrivés à l’appartement, et alors qu’ils riaient fort à se raconter des blagues à deux balles, Samaël attrapa la jeune femme par la taille, l’attirant brusquement auprès de lui, lui expliquant il avait envie d’elle, maintenant et tout de suite. La jeune femme pressa ses lèvres contre les siennes, avant de retirer son t-shirt. Elle prit ensuite appuie sur son cou, sautant et entourant sa taille de ses jambes. Toujours hilares, le couple se dirige vers la chambre à coucher où Samaël jette Annabelle sur le lit. Mais au lieu d’un atterrissage tout en souplesse et douceur, la jeune femme heurte une forme dure, lui arrachant un cri de douleur. Elle tente de se relever péniblement, mais une douleur lancinente s’empare de son dos entier. « Euh Annabelle, c’est normal qu’il y ai un gars dans ton lit ? » Samaël, planté devant le lit avait le regard rivé sur ce que la jeune femme venait de heurter. Elle se retourna et fut surprise de voir Matteo, allongé, juste en train de se remettre de son réveil plutôt brutal..

« Matteo… mais.. qu’est-ce que tu fais là ? Enfin, je… ça fait longtemps. » Abrutie par la douleur et la surprise, elle ne sut quoi dire de plus..
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Annabelle Cheshire & Matteo Brown

“When it's dark your tears are few. It's just me and you. Give me what I need to live. Help me come to you. ” ✻✻✻ Au lieu d'attendre sagement dans le salon, Matteo avait préféré sauté dans le lit pour se reposer un peu. Annabelle n'y verra pas d'inconvénients, espérons-le, il n'avait pas envie d'être réveillé brutalement. Qui sait? Peut-être qu'elle le réveillera en douceur, que quand il ouvrira les yeux, il verra son doux visage devant le sien. Mais ça, le détective n'y croyait plus. Elle avait trop changée, elle était méconnaissable. Sa meilleure amie lui manquait. Il en avait besoin dans sa vie, pas forcément en tant que femme, mais en tant que meilleure amie. Sans elle, il se sentait un peu déboussolé par moment. Annabelle était comme un support pour lui, elle lui rappelait les choses importantes qu'il avait l'habitude d'oublier, elle le remettait sur le droit chemin, un peu comme une maman protectrice sauf que c'était sa femme. Matteo n'avait plus son petit rayon de soleil et il ne s'attendait pas à en arriver là un jour. Il était venu pour parler, sans crier, sans pression - même si avec lui, ça finissait toujours par pété dans tous les sens - mais pour une fois, il allait prendre sur lui et essayer de garder son calme pour le bien de leur relation. Il n'était pas le seul à avoir remarquer le changement de comportement de la belle, et pourtant, il se retrouvait seul à essayer de la faire retomber sur terre. Il espérait y arriver, le jeune homme était venu le coeur rempli d'espoir. Il en fallait, de l'espoir, de toute façon.

L'anglais était profondément endormis dans les bras de Morphée lorsqu'il fut pris d'une secousse qui le réveilla illico-presto. Quelqu'un l'avait heurté. Il releva doucement la tête en se frottant les yeux gonflés, encore fatigués. Oh Annabelle! Avec un mec, super. Matteo avait l'impression de le connaître mais il s'en fichait un peu de son identité, il était venu pour sa femme par pour l'un des mecs qu'elle ramène. Le détective bailla et se redressa pour se mettre assis. Quel réveil. Il sourit à la question d'Annabelle. Oulala, elle était mal à l'aise. « Je dormais... dans mon lit. » c'était peut être pas la meilleure justification que sa femme attendait, mais ça en restait une. Matteo avait toujours le don de provoquer un peu les gens. Il lançait un regard narquois au mec qui pensait sauter sa femme. Il était fier de son coup, fier de briser leurs rêves de s'envoyer en l'air. « Je voulais te voir, pour discuter, pour voir si tu allais bien, ça fait partie de mon job de mari. » mister Brown fit un petit sourire maladroit et il passa son pouce sur la joue de la jeune femme pour lui montrer une petite touche d'affection, car oui, lui, il en avait toujours pour elle. Son regard bleu se posa sur l'homme qui les regardait et il ne mâcha pas ses mots. « Il va encore rester longtemps lui? » vire-le Annabelle. Le jeune homme avait du mal à suivre. Dès qu'elle n'était plus avec Robin, elle était avec un autre homme. C'était un peu trop rapide selon lui. Mais bon, elle était assez grande pour faire ce qu'elle veut de sa vie. Matteo soupira et retira le drap de son corps pour se rhabiller. Il enfila son pantalon et son t-shirt histoire d'être plus à l'aise, en attendant qu'Annabelle excuse le mec de devoir partir. No way, pas moyen que Matteo s'exprime avec le plan cul de sa femme devant les yeux. Il voulait la retrouver un petit peu, rien que pour lui.

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MATTEO BROWN & ANNABELLE CHESHIRE

“When it's dark your tears are few. It's just me and you. Give me what I need to live. Help me come to you.” ✻✻✻ Mon dieu e qu'il pouvait lui manquer. Annabelle tait consciente de la situation dans laquelle elle s'été mise. Elle savait très bien qu'elle en était la première responsable, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser aux dommages collatéraux. Matteo en faisait partie. Il avait toujours été une énorme partie de sa vie, et depuis toute cette histoire, il avait été comme gommé de sa vie. Elle avait beaucoup de mal à s'y faire. Il avait toujours été son confident, son meilleur ami. La personne vers qui elle revenait tous les soirs pour passer son temps libre avec. Il s'avait tout d'elle. Depuis tout petit, il partageait sa vie personnelle, ses émotions, ses relations. Il avait toujours été là, et cela ne paraissait pas comme étant de l'intrusion, justement parce que ça avait toujours été comme ça. Annabelle était habituée à l'avoir maintenant, et elle ne s'été encore jamais imaginée vivre entièrement sans lui. Bien sûr ils avaient réussi à trouver une certaine balance dans leur relation afin qu'ils puissent tout de même vivre chacun une vie indépendamment l'un de l'autre, mais ça n'était pas facile tous les jours..
Et finalement, dans toute cette histoire, elle avait l’impression de lui mentir au final. Il n’avait jamais su qu’elle était tombé enceinte, et qu’elle ne savait même pas si c’était lui ou Robin le père. Il avait su très tard qu’elle était tombée amoureuse de Robin. Elle ne lui avait pas dit tout ce qu’il se passait dans sa vie alors que c’était ce qu’ils avaient toujours fait. Alors elle s’en voulait, mais elle savait qu’après tout, c’était une situation exceptionnelle.

Le voyant ainsi dans leur lit, un mélange de sentiments vint emplir son cœur et sa tête. D’un coup, elle ne sut plus quoi faire. Elle bafouilla alors une question rapide, tandis que Matteo se leva, toisant Samaël d’un regard noir. Annabelle avait la vague impression que cette rencontre n’était pas vraiment la bienvenue.
Il lui expliqua d’abord qu’il venait tout simplement dormir dans son propre lit. Puis il ajouta qu’il avait envie de discuter un peu avec elle. En quelques sortes soulagée, Annabelle appréciait le contact de son pouce contre sa joue. Elle avait toujours aimé recevoir de l’affection de la part de Matteo, et elle était contente à ce moment-là qu’il ne lui en veuille pas à mort pour tout ce qu’elle avait fait.
Ce moment de douceur ne dura que quelques secondes puisque le regard du jeune homme se porta rapidement sur Samaël, demandant s’il allait encore rester longtemps. Annabelle se racla la gorge, se tournant finalement vers le musicien. « On remettra ça à une autre fois d’accord ? Je dois parler avec mon meilleur ami… » La jeune femme se rendit également compte que Samaël n’avait aucune idée du mariage arrangé, et que la scène dont il venait d’être témoin avait due lui paraître assez étrange.
Elle le raccompagna cependant jusqu’à la porte sans un mot, lui donnant un baiser rapide avant de refermer l’appartement à clé.

Elle retrouva Matteo dans la chambre, alors que celui-ci venait de se rhabiller. « Je suis si contente de te revoir ! » Annabelle ne put s’empêcher d’aller enlacer son meilleur ami. Elle se détacha finalement de lui, lui proposant d’aller discuter dans la cuisine tandis qu’elle leur faisait un bon capuccino. Tandis que le café coulait, la jeune femme se retourna vers Matteo. « Je sais pas ce que tu crois, mais sache que Samaël n’est pas qu’un gars comme ça. Du moins je pense.. »

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Annabelle Cheshire & Matteo Brown

“When it's dark your tears are few. It's just me and you. Give me what I need to live. Help me come to you. ” ✻✻✻C'était une scène que Matteo préférait vite oublier et il n'avait aucune envie de s'en rappeler. Celle où il se réveille dans son ancien lit qu'il partageait autrefois avec sa femme pour se rendre compte qu'il venait d'interrompre un moment intime entre elle et son nouveau mec, apparemment. C'était difficile à suivre, le garçon avait du mal avec les hommes d'Annabelle. Elle oubliait qu'il était avant tout son premier homme? Celui qui devait compter plus que n'importe quel autre, même si c'était le grand amour, ce qu'il avait du mal à croire car Annabelle ne semblait pas se décider entre Robin et le mec en face de lui. Le détective prenait son rôle de mari très à coeur mais encore plus son rôle de meilleur ami. Prendre des nouvelles, c'était ce qu'il était venu faire. Soit Annabelle le fout dehors, soit elle est contente de le voir. Heureusement que ce fut la deuxième option car Matteo se sentirait assez démuni si elle venait à lui demander de partir. Il attendait sagement dans la chambre le temps que la demoiselle dise au revoir à son tendre aimé. Il inspecta vaguement les lieux et une petite grimace se dessina sur son visage lorsqu'il capta qu'elle avait déjà fait l'amour avec des autres hommes sur les draps dans lesquels il venait de dormir. Okay, en même temps, elle n'allait pas faire ça par terre. Bref, il chassa vite cette pensée et il remettait soigneusement ses chaussures, assis sur le bord du lit.

La porte d'entrée se referma et Annabelle rejoignit son mari dans la chambre. Matteo sourit tendrement puis il serra sa meilleure amie dans ses bras. Comme ça faisait du bien de la toucher de nouveau, de sentir son odeur et de voir qu'elle semblait être heureuse de le voir. Voici un Matteo tout content. « Je t'ai manqué? » lança-t-il d'un air amusé en la suivant dans la cuisine. Le jeune homme s'installa près de la table en prenant une chaise puis il joignit ses mains en voyant nerveusement avec ses doigts. Nerveux? Oui il l'était un peu, après tout, il ne savait pas trop quoi lui dire, de peur qu'elle prenne la mouche et qu'elle lui pique une crise subitement. Il cligna des yeux comme pour se réveiller de ses pensées et il se rendit compte qu'il prenait du temps à répondre à Annabelle. Ah, Samaël, elle était obligée d'en parler? Matteo haussa les épaules et posa son dos contre le dossier de la chaise. « Mmh et Robin? » il n'y allait pas de main morte, directement il attaquait le sujet vif. Matteo finit par se lever car il ne pouvait pas rester assis à rien faire et il venait près d'Annabelle qui s'occupait du café. Il prenait ses mains pour qu'elle arrête de faire ce qu'elle était en train de faire et il la força à la regarder dans les yeux. « Et moi? » ce qu'il essayait de faire, c'était de retrouver sa sensibilité, sa douceur. Vous pouvez prendre l'image d'un gars qui essayait de faire revenir l'humanité d'un vampire si vous regarder Vampire Diaries, c'était à peu près ça. Matteo regarda ses lèvres et il avait subitement envie de les embrasser. Annabelle est une charmante jeune femme qui faisait de l'effet à beaucoup de garçon et Matteo ne sera pas le dernier à penser la même chose. Mais il se contenta de remonter son regard dans ses iris et il caressa la paume de sa main avec son pouce. « On est tous des gars comme ça? » répétait-il en affichant une petite mine triste pour essayer de la faire craquer. Allez Annabelle, redeviens comme avant, c'est insupportable d'être loin de sa meilleure amie.

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