"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici The bet is taken ft sexy Walt  2979874845 The bet is taken ft sexy Walt  1973890357
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The bet is taken ft sexy Walt

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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 15:29 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” Je m'avançais à pas lents dans l’obscurité. Les pales lueurs de la lune se réfractaient sur les vitres des bâtiments avant de s’évanouir dans la ville agonisante. Mes pensées se bousculaient dans ma tête ; j’étais à la fois émerveillé et effrayé par un sentiment de plénitude étrange. J’avais vécu dans la panique perpétuelle de perdre Eugenia pendant des années, et maintenant que nous étions enfin en harmonie, je réalisais que ma peur faisait partie intégrante de notre relation. Je ne pouvais pas me libérer de son emprise. Je m’inquiétais malgré moi ; et si elle tombait en utilisant ses déambulateurs ? Et si elle se fatiguait et qu’elle perdait connaissance ? Elle pouvait si facilement perdre équilibre et heurter sa tête à nouveau.  La vision de la prise d’otage de la banque me percuta de plein fouet. Je sentis mon souffle s’embraser dans ma gorge avant de s’engouffrer dans ma poitrine douloureuse. Il fallait que je fasse le vide, autrement mon humeur serait insupportable pendant toute la soirée. Je joignis mes mains pendant quelques secondes, avant de laisser mes bras tomber ballants de part et d’autre mon corps. J'avais l’impression de marcher sur la voie lactée, bien au-dessus des chemins étroits que les autres mortels avaient bien pu fouler auparavant. Un sourire timide se traça sur mon visage tandis que je longeai la rue menant jusqu’au Nightjar. Je me penchais avec recueillement sur mes souvenirs, puis dans un geste las je sortis mon paquet de cigarettes. Qu’est-ce qu’un journaliste désabusé sans les volutes de fumées grises qui ornent ses paroles niaises et torturées ?  Je me donnais un peu de contenance en suçant mon filtre avec passion. Je m’attelais à la tâche comme si mon existence toute entière reposait sur ma dose quotidienne de nicotine – parfois j’avais l’impression que c’était le cas. Je soupirai en grinçant des dents lorsque l’insigne lumineux du bar se dessina devant moi.  Je relevai la tête, les traits étirés par une onde de malveillance soudaine. Cet endroit était identique à l’antre du démon ; toutes les âmes excédées de Londres se retrouvaient entre ces murs afin de s’abandonner à l’ivresse euphorique d’une rencontre et plus si affinités. Je me frayai un chemin parmi la foule jusqu’au comptoir, là où Walt m’attendait déjà. C’était notre coin favori pour discuter de la ligue de football et draguer les créatures maléfiques qui rodaient en ces lieux. Nous avions élaboré un plan de séduction parfait. Je me déguisais sous l’identité d’un sportif téméraire tandis qu’il se contentait d’être beau et charmeur à souhait - et ça marchait ! Je posai ma main sur son épaule en m’asseyant à ses côtés. Son petit air arrogant transperçait les corps agglutinés et les fluctuations de la musique de fond afin d’attirer mon attention. Son charisme faisait toute la différence dans la pièce, et même si je le connaissais depuis plusieurs années déjà, je ne pouvais m’empêcher d’être grisé par sa présence à chaque rencontre. Le mec vivait le rêve de tous les célibataires de la planète ; il butinait dans attache, s’amusait sans contrainte et sombrait dans l’insouciance totale. J’arquai un sourcil d’un air amusé. « Alors, M. est tout seul. Aurais-tu perdu la main ? Ne casse pas le mythe, j’aurais du mal à m’en remettre.  » Le taquinai-je en commandant une bière. Connaissant Ellie, il devait certainement être au courant de ma relation avec Ginny, et comme tous les autres, il ne perdrait pas une seule occasion de me charrier. Je préférais donc prendre de l’avance. Ma bouche s’étira, dévoilant mon expression malsaine. J’étais amoureux de ma copine, mais je n’en perdais pas mon répondant pour autant. Le barman me servit ma boisson. Je le gratifiai d’un signe de la tête avant de me perdre entre les nuances ambrées qui vacillaient au fond de mon verre.
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() message posté Lun 20 Avr 2015 - 22:14 par Invité
En découvrant que Rhys et Julian s'étaient rendus au Mexique sans l'inviter ou même lui en parler, Walt l'avait eu un peu mauvaise. Il n'aurait pas dit non à quelques folies avec des potes, ce n'est pas lui qui aurait dit à se faire des shots tequilas sur le corps de jolies mexicaines. Cependant, son énervement s'était vite dissipé, impossible d'être fâché avec des potes pareils pour des broutilles pareilles. Surtout avec l'événement traumatisant qu'il avait tous subi récemment, c'était fou le nombre de personne dans l'entourage de Walt qui avait été affecté par ces braqueurs fous. À croire que le sort s'était acharné sur eux. Alors, quand Julian lui avait donné rendez-vous dans leur bar habituel, Walt avait accepté dans la même seconde, trop soulagé que rien de grave ne soit arrivé à son pote. Puis, il venait d'apprendre par Ellie que Julian venait tout juste de se mettre en couple avec Eugenia. Walt n'avait pas demandé les détails, il ne s'était jamais vraiment intéressé aux histoires de couple de son ami, plus intéressé par le moment où il pouvait enfin le récupérer pour aller draguer. Toutefois, de ce qu'il avait compris, ce nouveau couple était important, la fille la plus importante pour lui ou un truc du style, Walt avait levé les yeux en l'air en entendant Ellie parlait en ces termes. Ça ne l'a pas empêché de se rendre au bar comme demander, il était secrètement emballé par l'idée de se foutre de la gueule de Julian s'il commençait à se comporter comme un canard. Le seul truc qui l'emmerde c'est qu'il a préféré ne pas prendre la voiture, jamais un bon plan quand il commence à boire. Du coup il se retrouve à marcher un peu comme un boiteux à cause de son genou, dont la douleur s'est réveillé puissance dix à cause de cette maudite attaque de son chien. Il fait une sombre imitation du docteur House, bien qu'il soit trop fier pour un jour accepté de marcher avec une canne. Lorsqu'il pénètre enfin dans l'établissement, il ne sait pas vraiment où donner de la tête des nouvelles jeunes femmes se dressant devant ses yeux à chaque instant. Julian aurait pu être déjà présent qu'il ne l'aurait pas forcément remarqué. Par chance, il aperçoit des places assises au niveau du comptoir du bar, après la marche qu'il a fait subir à son genou, il a bien besoin de le faire reposer une minute. En prime, il constate que l'établissement a une nouvelle barman qui n'est pas du tout désagréable à regarder. C'est sans difficulté qu'il réussit à attirer l'attention de celle-ci afin de se commander une bière. Une petite voix lui demande timidement si le siège à côté de lui est libre et doit se retenir d'éclater de rire, une jeune fille qui ne devait même pas avoir l'âge légal de boire le regardait avec des yeux pleins d'espoirs. Hors de question qu'il se coltine un scandale pour pédophilie, alors il l'envoie gentiment sur les roses, ce n'est pas un mensonge de toute façon, le siège est pour Julian. En attendant qu'il daigne lui faire l'honneur de sa présence, Walt admire la marchandise de ce soir, espérant en trouver une à son goût. Chasseur de femmes peut-être, mais ce n'est pas pour autant qu'il ira se taper un laideron juste pour tirer son coup. Son attention est attirée par une pression sur son épaule et il sourit à pleine dent en constatant la présence de Julian à ses côtés. « Alors, M. est tout seul. Aurais-tu perdu la main ? Ne casse pas le mythe, j'aurais du mal à m'en remettre. ». Walt secoue la tête, il ne perd vraiment pas une seconde pour lancer les hostilités celui-là. Heureusement, il a quelques munitions dans sa manche avec cette histoire de grand amour. « Qu'est-ce qui te dit que j'ai pas déjà eu le temps de m'envoyer en l'air aux toilettes ? ». L'anecdote n'était pas si improbable, il lui était déjà arrivé de s'envoyer en l'air avec une parfaite inconnue dans les toilettes d'un bar semblable à celui-ci. Pourtant, il n'était pas certain d'en ressentir le même plaisir si la situation venait à se reproduire. C'était sans doute ça de vieillir. « Et comment ça fonctionne maintenant que tu fais partie du club de ceux qu'on juste le droit de toucher avec les yeux ? Tu vas pas me laisser jouer tout seul quand même ? ». Walt le regarde avec un air enfantin et plein de malice. Il espère vraiment que Julian ne s'est pas ramolli au point de refuser de draguer, même s'il ne doit pas conclure derrière. Au pire il pouvait toujours préparer le terrain pour que Walt en profite derrière. Il se saisit de son verre de bière pour le tendre en direction de Julian, pour trinquer à cette soirée qui s'annonce pleine de promesses.
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() message posté Mer 22 Avr 2015 - 0:42 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” Les rires des jeunes demoiselles tambourinaient au creux de mes oreilles, mais je ne prêtais pas attention à leurs présences séductrices. Ce n’étaient que des chimères fugaces, des fantômes sans aucun intérêt. J’observais leurs silhouettes aguicheuses se fondre gracieusement dans le décor du bar, mais je ne jurais que par les souvenirs que je partageais avec Eugenia. Son teint pâle, les arabesques de ses boucles brunes, l’éclat de tendresse dans ses yeux olive et le dessin de sa bouche voluptueuse… Putain, elle me manquait déjà. Mon cœur se serra dans ma poitrine en songeant que je m’aventurais peut-être au-delà des limites. Il y avait des règles de bienséances à respecter dans une couple, mais je ne m’étais jamais encombré avec ces foutaises. Mes conquêtes avaient toujours été frugales et libertines – Pas que je sois friand de tromperies, mais mises à part quelques exceptions, j’avais toujours eu du mal à m’attacher aux femmes. J’haussai les épaules en scrutant les lieux d’un air profond. Au-delà, de ma conscience vicieuse et de mon attachement démesuré pour ma meilleure amie, je ressentais toujours la frénésie de la chasse grouiller dans ma poitrine. L’expression malicieuse de Walt suffisait à déclencher les versants prédateurs de ma personnalité. Je le rejoignis en riant. Il m’avait répondu au tac au tac ; c’était plaisant de voir qu’il n’avait rien perdu de son répondant. La fusillade de l’hôpital ne l’avait pas réellement changé. Je suppose qu’il en fallait beaucoup plus pour faire entrer un type aussi désinvolte et charmeur dans les rangs. « Qu'est-ce qui te dit que j'ai pas déjà eu le temps de m'envoyer en l'air aux toilettes ? » Je fis la moue en détaillant sa posture ; cela m’étonnerait beaucoup. Ses vêtements étaient irréprochables, ses cheveux s’ondulaient suavement sur sa tête et ses mains jointes sur le comptoir ne portaient aucun signe de baise fougueuse. Je le savais capable de s’embarquer dans des aventures ahurissantes mais clairement, ce n’était pas le cas ce soir. « Tu t’ai déjà envoyé en l’air dans des chiottes. Tu devrais innover. » Je ris avec légèreté avant de saisir mon verre. Je pris une première gorgée d’alcool en fixant le décolleté prononcé de la nouvelle barmaid ; joli ornement, mais pas de quoi me faire perdre mon sang froid. Je déglutis en sifflant la moitié de ma bière. Le liquide ambré glissait le long de mon œsophage afin de griser mes viscères engourdis. « Et comment ça fonctionne maintenant que tu fais partie du club de ceux qu'on juste le droit de toucher avec les yeux ? Tu vas pas me laisser jouer tout seul quand même ? » Je fus pris par une crise de quinte soudaine. Comment ? Il parlait de Ginny là ? Je m’étouffai en riant à plein poumons. Walt, tu es si vicieux ! Je me retournai presque machinalement vers lui, les doigts crispés sur mon paquet de cigarettes fétiche. « Je peux toujours te toucher c’est déjà ça … » Sifflai-je en me penchant vers lui avec une expression vile. « Personne n’a dit que jouer était interdit. Je te paris que même en couple, je rentre chez moi avec plus de numéros que toi. Je me sens juste désolé pour tes performances. On m’a dit pour l’attaque du chien – il ne t’a pas pris un bout j’espère. » Je le bousculai avant de claquer mon verre contre le sien. Je savais que je pouvais prendre mes aises avec lui sans avoir peur de le vexer, et il pouvait certainement faire de même. Il n’y avait aucune bordure entre amis. Je me tortillai en coinçant une cigarette entre mes lèvres pincées. Si j’écoutais mon esprit compétiteur, je risquerais de faillir à mes devoirs envers Ginny, mais si je reste planté comme un pantin au bar alors qu’il enchaine les flirts sous mes yeux écarquillés, je me sentirais si mal. Quel dilemme !
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() message posté Mer 22 Avr 2015 - 17:26 par Invité
Pas besoin d'être un génie pour constater que quelque chose avait changé chez son ami, même si on ne l'avait pas prévenu au préalable, il était presque certain qu'il aurait reconnu les signaux quand même. Un certain dédain pour la gent féminine, un regard qui se pose plus souvent sur Walt que les sur les paires de fesses qui passent dans le coin. On pouvait reconnaître sans difficulté les ravages de l'amour. Ce fameux amour qui lui avait déjà volé tellement de ses potes. Bizarrement, les copines étaient rarement ravies de voir leurs copains traînaient avec un type comme Walt, trop souvent considéré comme une mauvaise influence. Il ne connaissait pas la copine de Julian au moins, moins de chance qu'elle se méfie et commence déjà à le tenir en laisse. La vision des couples du jeune homme était peut-être réductrice, mais c'était toujours comme ça qu'elle lui était apparue, castratrice et déprimante. « Tu t'ai déjà envoyé en l'air dans des chiottes. Tu devrais innover. ». Il est un tantinet déçu de voir que sa répartie n'avait pas réussi à lui clouer le bec, l'un et l'autre cherchant toujours à avoir le dernier mot. Bien trop visuel pour son propre bien, Walt commence à s'imaginer où il pourrait bien assouvir ses envies dans cet environnement. À part une allée le long du bar, les alternatives étaient maigres et encore il n'était pas convaincu que son genou résiste à l'ardeur de ses ébats. Il s'extirpe de ses pensées sexuelles avec difficulté, sinon il risquait bien d'abandonner son pote au bout de cinq minutes. Puis, il y a beaucoup plus important à faire pour l'instant, évoquer cette fameuse copine en taquinant un peu le jeune homme. La scène de Julian manquant de s'étouffer avec sa bière entre deux éclats de rire est magique, entraînant son propre rire tout naturellement. Il pourra remercier Ellie pour l'info. « Je peux toujours te toucher c'est déjà ça ... ». Walt hausse nonchalamment les épaules, même s'il ne quitte pas le brun du regard, au cas où. Il se trouvait particulièrement beau, parfait et d'autres synonymes tout aussi gratifiant, mais ce n'était rien en comparaison de la joie de toucher le corps d'une femme. « Personne n'a dit que jouer était interdit. Je te paris que même en couple, je rentre chez moi avec plus de numéros que toi. Je me sens juste désolé pour tes performances. On m'a dit pour l'attaque du chien - il ne t'a pas pris un bout j'espère. ». Le chenapan ose choisir ce moment-là pour venir entrechoquer son verre contre le sien, bien qu'il ne le mérite clairement pas. Surtout qu'un frisson le parcours en s'imaginant la mâchoire du chien se resserrer sur son sexe, c'était encore pire à s'imaginer que tous les ballons qu'il avait pu se prendre dans les parties génitales pendant sa carrière de footballeur. « T'es vraiment grave comme type ! ». Après avoir pris une gorgée de son verre, il le repose sur le comptoir et sa main vient se poser instinctivement sur son autre bras qui est recouvert de magnifiques bandages. Un véritable cache misère, le chien n'y avait pas été de main morte. « Figure-toi que cette histoire de prise d'otage est la meilleure chose qui me soit jamais arrivé pour draguer. Suffit de leur raconter comment t'as cru que ta vie allait se finir, que t'as eu peur de ne plus jamais pouvoir toucher le corps d'une femme. Emballer c'est pesé, direct au fond des filets. ». Il ne peut pas s'empêcher d'ajouter une petite métaphore footballistique, c'est plus fort que lui. Sourire carnassier sur le visage, il reprend une longue gorgée de son verre avant de pivoter légèrement sur son siège un air tout de suite plus sérieux sur le visage, scannant ses potentielles cibles. « Montre moi que tu sais faire autre chose qu'écrire... Bon par contre faut que ce soit minimum un 8. ». Il marque une pause d'une demi-seconde pour ménager son effet dramatique. « Quoi que disons 7, histoire que t'ai une chance. ». Aussi bien lui que Julian n'aurait aucun problème pour obtenir le numéro de certaines jeunes femmes moins loties par la nature, juste en pointant leurs yeux bleus devant elle et leur adressant un petit sourire. Définitivement pas un défi à la hauteur de leurs talents.
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() message posté Dim 26 Avr 2015 - 18:45 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” Je savais me délecter de la présence de la gente féminine en temps normal, mais ce soir, l’aura sexuelle qui se dégageait de l’attitude de Walt et l’éclat flamboyant de sa chevelure lisse, suffisaient à accaparer toute mon attention. Si je me focalisais assez sur une rencontre anodine entre potes, peut-être que mes mauvais instincts finiraient par s’évanouir comme par enchantement. Je ne voulais pas ébranler la confiance de ma petite amie. A vrai dire, je n’avais même pas envie de toucher ou d’embrasser une autre, mais la tentation de jouer avec le feu était sans appel. J’avais vécu en prédateur pendant des années, renoncer à cette part d’ombre me semblait trop difficile sans transition. Je me moquais de l’attaque du chien en me penchant vers le comptoir, mais je m’étais beaucoup préoccupé de l’état de santé du jeune homme. Ellie m’avait certifié qu’il s’en était sans trop de dommages mais je détaillais discrètement les courbures de sa silhouette. J’avais moi-même un genou défectueux, je connaissais la douleur inhérente aux mouvements brusques et l’atonie musculaire après une longue nuit de sommeil. « T'es vraiment grave comme type ! » J’éclatai de rire en haussant les épaules. Ce n’était pas un scoop. Mon sens de l’humour avait toujours été particulier. Il posa son verre avant de frôler son bandage d’un air pensif. Je suivais ses gestes avec application ; quoi ? Il avait déjà mal ? Soudain, je songeais que j’étais en désavantage s’il sortait ses longues tirades héroïques aux jeunes demoiselles. Le connaissant, il ne perdrait pas une telle occasion de marquer. « Figure-toi que cette histoire de prise d'otage est la meilleure chose qui me soit jamais arrivé pour draguer. Suffit de leur raconter comment t'as cru que ta vie allait se finir, que t'as eu peur de ne plus jamais pouvoir toucher le corps d'une femme. Emballer c'est pesé, direct au fond des filets. » En plein dans le mille ! Je fis une moue boudeuse en buvant une nouvelle gorgée de ma bière. C’était déloyal, mais j’avais plus d’un tour dans mon sac. Je savais être vil et manipulateur moi aussi. Je pouvais dévoiler certaines de mes cicatrices et parler de mon enfance déchue. Je pouvais m’inventer tout un personnage et rentrer dans toute une théorie sur les raisons de mon désespoir potentiel. Je souris d’un air machiavélique à mon tour, suivant le regard inquisiteur de Walt dans la pièce. Il cherchait de nouvelles cibles pour commencer la partie alors que j’avais déjà posé tous mes espoirs sur la jolie barmaid. « Montre moi que tu sais faire autre chose qu'écrire... Bon par contre faut que ce soit minimum un 8. Quoi que disons 7, histoire que t'ai une chance. » Je louchai des yeux. Décidément, il ne perdait pas une seule seconde celui-là. Je crispai mes mains autour de mon verre avant d’avoir un éclat de génie. « Tu es en état d’enchainer les conversations ? » M’enquis-je en calant une cigarette entre mes lèvres d’un air hautain. Je voulais lui proposer une seule partie décisive. « On se fait la barmaid en simultané. Celui qui l’attire dans ses filets en premier, est déclaré winner. Tu es là depuis plus longtemps ça te laisse un avantage, et comme elle a dû intercepter tes conneries sur ton bandage – ton petit récit mensonger sur ta vie qui a défilé devant tes yeux, rend le challenge plus équitable. » Mes yeux brillaient sous le crépuscule afin dévoiler ma résignation à lui clouer le bec.
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() message posté Mer 29 Avr 2015 - 23:23 par Invité
Quasiment rien n'était équivalent à l'adrénaline de la chasse, le round d'observation pour trouver la ou les proies idéales. Le frisson d'anticipation quand il commençait à discuter avec une femme, bizarrement ça ne le dérangeait pas d'avoir à ramer un peu, cela ne rendait la prise que plus belle à ses yeux. Plaire, charmer, prendre quelqu'un dans ses filets, c'était son moteur, sa source d'énergie. Walt vivait pour qu'on le désire, qu'on l'admire. Sans trop savoir pourquoi, il avait transféré l'adrénaline que lui procurait sa carrière de footballeur sur la conquête des femmes. Pendant des années, il n'avait vécu que pour ces 90 minutes où il pouvait entendre les supporters chantés à pleins poumons, ce rush d'adrénaline indescriptible qu'il n'avait jamais retrouvé quelle que soit la femme ou la situation. Rien ne pourrait jamais détrôner la sensation d'entendre un stade de 60 000 personnes scander votre nom après avoir marqué le but vainqueur. Certes, il aimait déjà les femmes à l'époque, mais il ne se nourrissait pas d'elle de cette façon. Voilà comment il se retrouvait aujourd'hui à traîner dans les bars à l'affût de la moindre demoiselle qui fait frétiller son intérêt. Pas étonnant que les gens le traitent parfois d'obsédé sexuel, pourtant il n'avait pas l'impression d'en être un, ce n'était pas l'acte sexuel a tout pris qu'il recherchait. L'enjeu d'un défi l'opposant à Julian était toujours agréable, même si Walt rabaissait gentiment son ami, il n'en demeurait pas moins un adversaire de poids. Il n'y a que face à un adversaire de bon niveau qu'on peut juger de ses propres performances. « Tu es en état d'enchaîner les conversations ? ». Walt hausse les épaules, pas certain de comprendre ce qu'il sous-entend. Il pourrait tchatcher toute la population regroupait dans le bar, si seulement il s'agissait de jeune femme à son goût. Son regard se fixe sur la cigarette du jeune homme qu'il observe d'un air dédaigneux. Loin de lui l'idée de lui faire un discours sur les dangers de fumer, mais le sportif en lui ne pouvait s'empêcher de désapprouver. De la même manière qu'il désapprouvait les personnes mangeant des pizzas et des fast-food à longueur de temps. « On se fait la barmaid en simultané. Celui qui l'attire dans ses filets en premier, est déclaré winner. Tu es là depuis plus longtemps ça te laisse un avantage, et comme elle a dû intercepter tes conneries sur ton bandage - ton petit récit mensonger sur ta vie qui a défilé devant tes yeux, rend le challenge plus équitable. ». Julian la fourberie à l'état pur, mais Walt n'est pas du genre à se défiler devant un peu d'adversité, loin de là. Ses yeux se dirigent automatiquement vers la serveuse, c'est vrai qu'il aurait pu choisir bien pire. « Ça roule, l'histoire se souviendra que je t'aurais laminé malgré un handicap de départ ! ». Sans réfléchir Walt empoigne son verre qui est encore sacrément remplie et le vide d'une traite, sans même en renverser une goutte sur lui, pas comme ces poivrots qui traînent dans les pubs et qui finissent par avoir autant de bière sur leurs vêtements que dans leurs gosiers. « Regarde et apprend jeune padawan ! ». Dans un geste fluide, il descend de son siège, empoignant toujours solidement son verre. D'un pas rapide, il fend la foule agglutinée autour du bar, poussant un peu du coude un groupe de types à l'opposer de là où ils étaient assis et qui avaient eu la mauvaise idée de monopoliser l'attention de la barmaid. Walt vient se poser juste devant la jeune femme, déposant son verre sur le comptoir et affichant son grand sourire conquérant. « Une autre bière s'il vous plaît. Si j'avais su que la plus belle femme de Londres bossait ici tous les soirs, j'aurai arrêté d'écumer tous les bars de Londres dans l'espoir de la trouver depuis bien longtemps. ». C'est typiquement le discours de lover qui lui donne envie de vomir et dont il se moque dès qu'il a l'occasion d'en entendre, mais ils sont sacrément efficace avec certaines demoiselles. Cependant, la barmaid ne semble pas du tout impressionnée, à cet instant il maudit Julian de tout son être, parce qu'il est clair qu'elle a dû entendre des brides de leur conversation précédente. Par conséquent, elle n'est pas du tout incline à tomber dans le panneau du jeune homme. « C'est gentil, je vous apporte ça à votre place de suite. ». Elle fait un geste de tête vers l'endroit où se trouve Julian et son siège qui l'attend de l'autre côté du comptoir. Comment se faire remballer de manière plus que claire. Un peu résigné, il fait le chemin retour jusqu'à sa place, se relaissant tomber piteusement sur sa place. « Laisse tomber je lui ai sorti un truc digne de prince charming et elle a à peine sourcillé, elle doit être mariée ou lesbienne... Choisis quelqu'un d'autre ! ». S'il n'avait aucune chance avec elle, dans son esprit c'était impossible que Julian puisse arriver à un résultat positif.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 18:56 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” Je n’avais que faire de la tension sexuelle. Jouer avec le feu me conférait une sensation de puissance illusoire dont je ne pouvais que me délecter. J’avais besoin d’une trêve dans le chaos étouffant qui enlaçait mes pensées. J’avais besoin de rechercher la beauté à travers les tracés aguicheurs d’une inconnue sulfureuse. Je ne comprenais toujours pas cet engouement maladif pour les femmes. J’avais peut-être envie d’avoir un peu d’attention pour me sentir vivant. Mon visage s’allongea alors que je regardais Walt au coin. Dans un univers dépravé et complètement véreux ; il était mon meilleur allié. Il ne s’agissait pas seulement des enjeux du pari ou de la frénésie de la chasse, mais de cette amitié un peu étrange qui nous reliait depuis des années. Je lui souris d’un air carnassier. C’était un sportif, il connaissait les valeurs de l’équipe mais il était aussi animé par les brasiers de la compétition – c’était sa passion dévorante pour la victoire que j’aimais le plus chez lui. Ma langue claqua vicieusement contre mon palais, alors que j’énumérais les règles du jeu. Je savais que mon ami n’allait pas se dérober malgré mes tentatives mesquines. Il plongea son regard abyssal dans le visage de la jeune barmaid d’un air séducteur. Sa posture était éloquente malgré une inflexion bizarre de son genou. Putain, ce type avait tout le temps la classe ! « Ça roule, l'histoire se souviendra que je t'aurais laminé malgré un handicap de départ ! » Je ris avec légèreté. Il rêvait en couleurs fluo. J’avais une petite amie, mais je savais m’amuser sans tromper, surtout que mon égo était mis à rude épreuve. Il allait se moquer de moi pendant des semaines si je succombais à la lâcheté. Il but son verre d’une traite, comme pour se donner du courage avant de me regarder avec flegme. « Regarde et apprend jeune padawan !» Je levai les yeux au ciel, peu convaincu par son cirque alors qu’il se dirigeait vers le comptoir avec arrogance. Sa démarche irrégulière ne gâchait en rien son charme, bien au contraire, elle auréolait sa silhouette d’une part de mystère charmante. Il donna du coude avant d’atteindre la jeune demoiselle que je lui avais désigné. Je ne pouvais pas entendre son discours, mais je pouvais deviner en observant les fluctuations de sa chevelure dorée et les mouvements de ses lèvres qu’il avait sauté à pied joint dans l’océan déchainé. Soudain, ses épaules se dressèrent. L’expression de son visage changea. Il me regarda froidement avant de revenir à sa place – la queue entre les deux jambes. S’était-il fait remballé ? Je savourais secrètement sa défaite alors qu’il s’installait de nouveau à mes côtés. Les fumées grises qui ornaient mon menton aigu dansaient autour de mon souffle alors que je me retenais de le taquiner. « Laisse tomber je lui ai sorti un truc digne de prince charming et elle a à peine sourcillé, elle doit être mariée ou lesbienne... Choisis quelqu'un d'autre ! » J’arquai un sourcil légèrement offusqué par son manque de considération pour mes talents avant de secouer la tête. « Tu es peut-être rouillé. J’ai lu quelque part que les expériences traumatisantes affectaient le charme de certaines personnes. » M’enquis-je en faisant la moue. « Je pense que je vais quand même essayer. » Déclarai-je, en lui donnant ne tape dans le dos pour signifier que la barmaid venait en notre direction. Elle déposa le verre de Walt et je la regardais avec amusement. « Mais qu’est-ce que tu racontes Walt, elle a pas du tout l’air lesbienne ! » Déclarai-je d’une voix moqueuse. Elle fronça les sourcils, n’appréciant pas mon humour décalé. Je suçai le filtre de ma cigarette avec insouciance avant de lui adresser un sourire taquin ; « Puis-je être resservie, Mlle ? Un whisky coca. » Elle hocha la tête en silence sans donner d’importance à mes élans insolents. Je me penchai dangereusement vers elle avant de chuchoter ; « Est-ce que l’un de nous deux peut avoir votre numéro ? On voudrait savoir si on continue notre pari ou pas … » Elle parut choquée. Sa main se leva afin de s’écraser contre ma joue sans que je ne m’y attende. « Je vous ramène votre boisson. » Siffla-t-elle entre ses dents avant de tourner les talons, me laissant hilare sur mon siège. « Au moins je l’ai fait sourcillé … » Raillai-je en me frottant le visage. « Contact physique 1 – 0. » Mon torse vibrait sous mes éclats de rires euphoriques. « Tu penses qu’elle va cracher dans mon verre ? » Je m’oubliais complètement dans l’ambiance rythmique du bar. Je scrutais de nouveau les lieux sans trouver une proie digne de ce nom. « J’aime bien la brunette au fond de la salle mais elle semble accompagnée. » Lançai-je, pensif.
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() message posté Mer 20 Mai 2015 - 19:12 par Invité
Walt déteste se faire rembarrer par une femme, surtout quand elle ne lui a même pas laissé l'occasion de lui montrer toute sa palette de talents. Sa fierté et son ego en prennent un coup et c'est encore pire quand il doit se soumettre au regard moqueur de Julian juste derrière. Il aurait aimé pouvoir revenir vers lui fier comme un paon après avoir au moins réussi à récupérer son numéro, à défaut d'autres choses. « Tu es peut-être rouillé. J’ai lu quelque part que les expériences traumatisantes affectaient le charme de certaines personnes. ». Walt le fusille du regard comme s'il venait de le traiter de supporter d'Everton ou du Manchester united, la pire insulte aux yeux de cet originaire de Liverpool. Rien que parce qu'il a osé remettre en doute son effet sur les femmes, il a envie de repartir à la charge de suite pour ne pas rester sur une défaite. « Je pense que je vais quand même essayer. ». Il hausse les épaules, toujours mécontent qu'il ait douté de lui. Si Julian voulait se casser les dents lui aussi, c'était son problème après tout. Walt était prêt à mettre sa main au feu que son ami n'obtiendrait pas plus de résultats que lui, tout du mois il l'espérait sinon la pilule aurait beaucoup de mal à passer. Son verre apparaît devant lui et il a à peine le temps de s'y intéresser que le show Fitzgerald commence. « Mais qu’est-ce que tu racontes Walt, elle n'a pas du tout l’air lesbienne ! ». Il se claque la main sur le front, tout en rigolant, ce qu'il pouvait être con celui-là quand il s'y mettait. Déjà que ses chances avec la jeune femme étaient proches de zéro, le brun venait d'anéantir tous ses espoirs. Il essayait de cacher son rire derrière sa main pour ne pas s'attirer encore davantage le courroux de la jeune femme. La pauvre devait se demander ce qu'elle avait fait pour se coltiner deux idiots pareils. Tant qu'elle ne leur annonçait pas que le type baraqué à l'entrée était son mec, ils devraient s'en sortir sans trop de dégâts. Après tout, elle est assez pro pour leur resservir leur boisson sans faire de scandale ou demander à une autre personne de prendre le relais. Walt s'apprêtait à prendre une gorgée de son verre qu'elle lui avait déjà servi, quand il voit Julian se pencher dangereusement vers elle, avec le bruit des gens autour il n'est pas en mesure d'entendre ce qu'il dit et rien que pour ça il a envie d'insulter tous les gens aux alentours. Un peu comme quand vous regardez votre show préféré et que quelqu'un décide de vous parler juste à ce moment-là. Moment magique où Julian se prend une baffe et cette fois il ne peut se retenir de rire, surtout en constatant la marque que la gifle a laissée sur son visage. « Au moins je l’ai fait sourcillé … ». Au moins ça ne lui avait pas fait perdre son humour, Walt en riait de plus belle, attirant sur eux quelques regards méprisants. À croire qu'on ne pouvait plus rigoler et draguer tranquille dans un bar. « C'est con, elle a l'air sauvage j'aime ça moi ! ». Il essaye de se calmer, mais son rire repart de plus belle et les remarques qu'il continue de lui sortir n'aide vraiment pas à faire disparaître son rire. « Contact physique 1 – 0. Tu penses qu’elle va cracher dans mon verre ? ». Tout d'un coup, Walt redevient plus sérieux, observant son propre verre d'un air méfiant, après la baffe qu'elle lui avait calée, il n'était plus sur de rien. « Si y a un truc qui flotte inquiète toi ! ». Il prend un air sérieux pour foutre le doute à Julian, mais du coin de l’œil il scrute son propre verre à la recherche d'un possible crachat, ce qui s'avère assez difficile à cause de la mousse de sa bière. « J’aime bien la brunette au fond de la salle mais elle semble accompagnée. ». En entendant ces mots, Walt se dresse sur son siège pour obtenir une claire vue de la jeune femme à laquelle il parle. Pas mal du tout, c'est qu'il a l’œil le petit Padawan. Il l'observe quelques secondes de plus, avant de prendre des risques et boire une gorgée de sa bière. « Julian Julian, c'est pas parce que y a un gardien, qu'on peut pas essayer de marquer un but ! ». Les métaphores footballistiques, Walt en a pour toutes les situations, il pose son regard bleu azur sur son ami, une flamme étincelante dans ses yeux. La perspective d'un nouveau défi le remettant tout de suite d’aplomb. « Puis le mec a tellement l'air dans la friend zone, j'en ai mal pour lui, si c'est son mec je te laisse me teindre la tête en rouge sérieux ! ». Walt était persuadé d'avoir un sixième sens, comme le fameux gaydar des homosexuels, il pouvait détecter les hommes qui n'avaient aucune chance de conclure avec une femme. « Allez faut vivre dangereusement, puis on arrivera à rien au bar de toute façon. ». Il saute de son siège et se met à marcher directement vers la table occupée par la brunette et le type qui était clairement en train de ramer. Par chance, les autres tables étaient également prises, ce qui ne soulevait pas trop de suspicions sur eux. « Bonsoir, ça vous dérange si on se joint à vous le temps d'un verre ? ». Walt montre son verre avec un grand sourire amical, même s'il ne regarde que la jeune femme et ne calcule même pas l'autre type. En plus d'être jolie, elle accepte tout de suite de les accueillir à leur table de façon agréable. Toutefois, Il doit se retenir de rire en voyant le type se rapprocher d'elle comme pour marquer son territoire face aux menaces qui venaient d'arriver, Walt échange un regard complice avec Julian en pinçant les lèvres. « On est des joueurs de foot, pour l'équipe de Millwall, je sais pas si vous connaissez ? ». Avec le temps, ils avaient perfectionné leur technique d'approche, ils ne prétendaient plus venir d'un grand club pour ne pas prendre le risque de se faire démasquer par des amateurs de football. Soudain il montre Julian du doigt. « Lui c'est Julian, on le surnomme "jambe de fer", on n'a jamais perdu un match quand il était sur le terrain. ». Walt se stop dans son récit pour prendre une gorgée de sa bière, de peur de se remettre à rire, parce qu'il a utilisé un surnom tiré tout droit du film Shaolin soccer.
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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 19:35 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” Je bougeai frénétiquement la mâchoire avant de presser mes doigts sur mon menton. Ma joue gardait les traces de la gifle comme une blessure de guerre, un moyen de me rappeler que je m'étais vaillamment battu malgré la défaite cuisante. Je relevai la tête en arborant une expression désinvolte. Walt riait de plus belle et je ne tardai pas à le rejoindre dans son hilarité. Quand à l'objet essentiel de notre défi, il avait tourné les talons, indigné par notre comportement puérile. Mais je m'en fichais. Je ne portais pas d'intérêt aux jugements des autres. La vie n'était qu'un jeu, une succession d'épreuves amusantes auquel je n'opposais aucune résistance. Ma langue claqua contre mon palais alors je me penchai vers le comptoir pour attraper une bouteille à la volée. Il ne fallait plus compter sur la jolie barmaid. Je fis signe au serveur de nous facturer plus tard, lorsque la salle serait plus silencieuse et que les vapeurs de vins auraient fini par couvrir l'odeur de la sueur. Je battis des cils en me servant d'un geste lent. Ma relation avec Eugenia n'était pas dérisoire. J'étais invité à partager le quotidien d'une jeune femme étonnante. L'importance de notre couple me semblait si évidente, qu'elle en devenait parfois effrayante. J'attendais tout d'elle. J'étais capable de lui sacrifier tout ce que je possédais, sans pour autant me détacher de ma personnalité. La séduction. Le charme. La frénésie. Tous ces petits pêchers que j'adorais, faisaient partie de mes attributs. Je me renfrognai dans le col de ma chemise. Le vide envahissait mes pensées et je plongeai dans l'engourdissement total. Les saveurs amères de la bière tapissaient le fond de ma gorge et je souris en me tournant vers mon ami. Je refusais de faiblir devant lui, de lui prouver que j'étais devenu à l'image de tous ces chiens affamés dont la laisse se faisait de plus en plus courte. Tous les regards étaient tournés vers nous. Le spectacle devait continuer encore. Je me mordis la lèvre inférieure en écrasant les épis de ma barbe naissante. « C'est con, elle a l'air sauvage j'aime ça moi ! » Il était tellement cliché. J'haussai les épaules en le bousculant légèrement. Elle était plus que sauvage, elle avait une sacré force dans le poignet ! Je préférais les filles plus douces. Je préférais Eugenia. Mon cœur se serra. Je me rendais compte de mon état avec une lucidité absolue, brutale : J'étais trop amoureux. Mon angoisse face à cette constatation était terrible. Ma situation me semblait détestable. Je ressentais une tension insupportable s'installer entre mon incapacité à aimer sainement, et mon incapacité à draguer ouvertement dans un bar. Je fronçai les sourcils, puis je me forçai à rester dans la partie. Impossible de laisser Walt me doubler. J'en entendrais parler pendant des mois, comme à chaque fois que la chance lui souriait. « Tu aimes tout ce qui a une chatte, fais pas le difficile maintenant !  » Me moquai-je en le fixant d'un air vicieux. Soudain, son regard s'assombrit. Walt devenait sérieux. Il se redressa nonchalamment et je suivis ses mouvements avec une application particulière. « Si y a un truc qui flotte inquiète toi !  » Putain, j'avais des doutes ! Je me concentrai sur le contenu de mon verre, faisant tourner les parois pour étudier l'aspect du liquide ambré. Il ne semblait pas trouble mais... « Dis, la mousse c'est normal ?  » M’enquis-je avec gravité. Au bout de quelques minutes, je finis par rejeter ma boisson. Je préférais jeter mon dévolu sur la bouteille de scotch. « Ne soyons pas trop fous. Le seul moyen de me faire avaler de la salive c'est le bouche à bouche. Et encore, des fois je smacke en mode furtif si j'ai pas confiance. » De toute façon c'était le mieux à faire. Je me retournai pour observer la salle en détail. Je fis mentalement éloge de la disposition des fauteuils, de la décoration et de la tenue des serveuses avant de me concentrer sur un couple. La jeune femme, une brune typée coupée cabriolet, se frottaient les cuisses sous la table, apparemment ennuyée par les discours pompeux de son compagnon ; un blond dont le teint était tellement pâle qu'il était possible d'apercevoir ses veines se ramifier sous sa peau. Je fis la moue, plongé dans mes observations. La voix de Walt faisait écho à mes pensées. « Julian Julian, c'est pas parce que y a un gardien, qu'on peut pas essayer de marquer un but ! » Encore ses comparaisons footballistiques ! J'étais scié. Néanmoins, il n'avait pas totalement tord. « Puis le mec a tellement l'air dans la friend zone, j'en ai mal pour lui, si c'est son mec je te laisse me teindre la tête en rouge sérieux !  » Je pouffai de rire. Je n'étais même pas étonné qu'il ait choisi le rouge. Même pendant une humiliation, il voulait porter les couleurs des Reds. Il fallait avouer que je saluais sa dévotion pour Liverpool. Je portais moi même une affection particulière pour cette ville, où j'avais étudié et appris à me contenter des plaisirs de la chair. «  Allez faut vivre dangereusement, puis on arrivera à rien au bar de toute façon. » Il se leva brusquement et je fis de même, emporté par la frénésie de la chasse. J'avais une copine. Je draguais dans un bar. J'avais failli me faire déboîter la mâchoire, et c'était à moi qu'il disait de vivre dangereusement ? Sacré Walt. Je trimballai avec moi ma bouteille d'un air jovial. J'étais impatient de voir la manœuvre d'approche du grand Fowler. Il s'approcha de la table en glissant suavement entre les chaises, comme un serpent ondulant au gré des chants du fakir. «  Bonsoir, ça vous dérange si on se joint à vous le temps d'un verre ?  » Je connaissais son sourire de crooner. C'était mon préféré. Je retins un gloussement en hochant la tête, approuvant ses paroles. La jeune femme nous accueillit avec enthousiasme. Elle était presque contente qu'on s'incruste dans son rendez-vous. Le jeune homme quant à lui demeura silencieux, les traits tirés et les lèvres pincées. Il ne devait pas être content. Tant pis pour lui. «  On est des joueurs de foot, pour l'équipe de Millwall, je sais pas si vous connaissez ?  »  J’acquiesçai d'un air bien entendu. Bien sûr que nous étions les joueurs de foot vedettes d'un club paumé en banlieue. Je tirai une chaise, prêt à m'installer lorsque ; coup de grâce : «  Lui c'est Julian, on le surnomme "jambe de fer", on n'a jamais perdu un match quand il était sur le terrain. » Je me tournai vers Walt. Shaolin Soccer ? Je dû me mordre l’intérieur de la joue pour retenir une pulsion de folie. Je souris en joignant les mains sur la table. « Oui, notre capitaine est d'origine hongkongolaise. Il est fan du film. Walt me flatte trop, mais en vrai c'est lui la star. On raconte qu'il a des pouvoirs magiques … Il parle au ballon et il lui obéit ...  » Murmurai-je sur le ton de la confidence. « Et vous ?  » Demandai-je suavement. La jeune femme gloussa en jouant avec la paille qui flottait dans son cocktail. « Je m'appelle Ginny et lui c'est Steve. » J'effectuai un mouvement de recul. Ginny ... Elle remarqua mon hésitation. « C'est pour Virginia. » Je souris en grinçant des dents. Mes muscles se crispèrent alors que je tentais de chasser mon appréhension. Je m'accoudai au bord de la table avant de passer mes doigts dans ma frange. « Et vous êtes frères et sœurs ? » Demandai-je afin de provoquer le jeune homme et de reporter mon attention sur autre chose que le prénom de ma petite amie. « Oh non. » Ria-t-elle. « On est seulement à la faculté ensemble. » J'haussai les épaules en faisant la moue. « Vous vous ressemblez c'est pour ça…  » Répliquai-je d'un air innocent.
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() message posté Dim 26 Juil 2015 - 13:42 par Invité
Ce qui était bien, lorsqu'il était en présence de Julian, c'est qu'ils étaient sur la même longueur d'onde pour draguer. Leur équipe était rodée, bien qu'ils soient souvent en train de se lancer des défis et de s'affronter, ils faisaient également une paire redoutable. S'ils étaient fort séparément, ils étaient encore meilleurs quand ils alliaient leurs talents, à leurs yeux aucun obstacle ne pouvaient leur résister et surement pas la présence d'un blondinet à l'allure frêle. Avec Julian, la technique était bien huilée, Walt n'avait pas besoin de s'inquiéter qu'il lâche une connerie révélant leur vraie identité comme certains de ses potes l'avaient fait par le passé. Le brun était de loin le meilleur copilote qu'il n'ait jamais eu, assez sûr de lui et éloquent pour ne pas être impressionné par la présence charismatique de Walt. Sous certains aspects, Walt l'admirait, outre le fait qu'il était beau (même lui devait l'admettre), il était également éduqué et occupé un métier intellectuel. Alors, que Walt était plus bestial, ses discours étaient plus proches de ceux qu'on entend dans les pubs les jours de foot que de ce qu'on entend à l'université. Malgré ses connaissances plus intellectuelles, cela ne l'empêchait pas de connaître des classiques plus populaires comme Shaolin Soccer. ll évite d'ailleurs de croiser le regard de Julian quand il évoque le film de foot asiatique, sinon il aurait bien du mal à contenir son rire. « Oui, notre capitaine est d'origine hongkongolaise. Il est fan du film. Walt me flatte trop, mais en vrai c'est lui la star. On raconte qu'il a des pouvoirs magiques … Il parle au ballon et il lui obéit ...  ». Walt fronce un sourcil un peu amusé, tournant cette fois son regard vers lui en constatant qu'il en remet une couche. Même si ces flatteries sont purement fictives, il ne se prive pas pour bomber le torse affichant encore plus son mètre quatre-vingt-dix. « Et vous ?  ». Walt repose son attention sur la jeune fille, ignorant volontairement l'autre type présent autour de la table. C'était presque trop simple de voler son attention, elle n'avait plus d'yeux que pour eux. S'il n'avait pas été si égocentrique et intéressé par son propre intérêt, il aurait presque pu ressentir de la pitié pour le garçon qui avait vraisemblablement voulu la courtiser ce soir. « Je m'appelle Ginny et lui c'est Steve. ». Sans même avoir besoin de le voir, il sent la réaction de Julian à côté de lui. Le surnom ne m'était pas étranger et à lui non plus. « C'est pour Virginia. ». Malgré la clarification, son malaise était palpable. Comme s'il avait besoin qu'on lui rappelle l'existence de sa petite-copine maintenant. Même s'il clamait que le fait qu'il se mette en couple ne changeait rien à leurs jeux de séduction. Walt ne pouvait s'empêcher d'en douter. C'était toujours le même refrain, on commençait par lui dire que le nouveau statut amoureux ne changeait rien, puis on annulait une soirée poker par-ci par là, pour finir par ne plus sortir du tout. Au final, il finissait par recevoir une invitation pour un anniversaire bien emmerdant avec petits fours et verres de vins, le genre de soirée où on ne trouve que des couples. Non, quand votre pote se met en couple avec la fille dont il a toujours été amoureux ce n'est jamais bon signe. « Et vous êtes frères et sœurs ? ». Walt sourit, parce que malgré tout Julian conserve les apparences et continue de faire la conversation. « Oh non. On est seulement à la faculté ensemble. ». Pas vraiment étonnant, le pauvre type avait dû confondre un verre entre amis avec un rencard. « Vous vous ressemblez c'est pour ça…  ». Si en plus Julian se mettait à l'enfoncer, il n'avait plus aucune chance de s'en sortir face à eux. L'occasion de se moquer de Julian est trop belle pour qu'il ne s'en saisisse pas, après tout il avait affirmé que d'être en couple avec Ginny ne changeait rien, Walt avait bien le droit de tester un peu cette affirmation. « C'est fou quand même. Julian est un grand fan d'Harry Potter, sa préféré a toujours été Ginny ! ». Il prend un air tout à fait innocent, après tout c'était bien connu qu'en Angleterre pour aborder une fille de cet âge, il y avait deux sujets infaillibles : Harry Potter et la famille royale. Sauf que cette fois, c'était uniquement dans le but de taquiné son ami. « Oh moi aussi, j'ai lu tous les bouquins des dizaines de fois. ». Walt regarde alternativement "Virginia" puis Julian avec un grand sourire au visage, tout content de diriger la nana vers son pote plutôt que lui pour une fois. Simplement pour voir sa réaction et la façon dont il allait se comporter, pour le moment il donnait parfaitement le change, mais Walt comptait bien lui mener la vie dure. « C'est vrai que vous vous ressemblez quand même, Steve ça te dérange pas si je t'appelle Ron ? On a un pote qui s'appelle Steve et il va bientôt se marier, on a pas encore fait notre deuil tu vois. Puis Ron et Ginny c'est bien plus simple à retenir. ». C'était le coup de grâce, le type semble tellement gêné et vexé qu'il rougit n'osant rien dire. Les trois autres rigolent volontiers et Walt ne peut s'empêcher d'imaginer le visage de Ron Weasley parsemé de taches de rousseurs en train de rougir comme dans les films. C'est presque trop simple de faire tomber cette fille dans leurs filets, l'opposition n'est pas de taille. Dommage pour lui qu'au foot on lui ait appris que pour respecter son adversaire, il faut toujours jouer à son maximum. Pour séduire une fille pas bien compliqué, il faut l'écouter et la flatter, peu importe que les compliments soient vrais ou pas. « Sinon vous étudiez quoi ? Laisse-moi deviner, le stylisme non ? Quoi que je te verrai plus sur des podiums... ». Il lui adresse son plus grand sourire charmeur, sans se soucier de l'énervement qui commence à se faire sentir du côté de Steve ou plutôt Ron. Un peu normal, Walt avait quasiment sous-entendu que celui-ci était gay, tout le monde sait que les hommes qui étudient le stylisme ne sont pas hétérosexuels.
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