(✰) message posté Mar 25 Aoû 2015 - 2:56 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” ✻ Walt était un prédateur. Un carnivore féroce, prêt à tout pour assouvir son besoin de chair. Il était beau, mais au delà de sa plastique avantageuse et de sa carrure athlétique, il cachait un réel talent de stratège. Il savait manipuler les femmes. Il était capable de revêtir le masque du caméléon et de déformer la réalité. Je lui souris en tournant la tête vers le comptoir. Je l'avais connu grâce à Ellie. Ils avaient été au lycée ensemble, et parfois lorsque j'entendais leurs anecdotes sur une époque lointaine et révolu, je me sentais presque familier à leur amitié. Walt me donnait l'impression que nous étions amis depuis l'enfance. J'arrivais toujours à me greffer dans son passé, à m’intéresser à ses anciennes passions. Je fouillais parfois dans l'historique de sa carrière de footballer. Il était bien lancé mais une blessure au genou avait brisé ses rêves. Et pourtant, malgré ses déceptions, il restait égal à ses principes. Je voyais en lui, un monde habité par des pensées, une culture populaire, une nature domptée et sublimée. Mais aussi une certaine brutalité, des instincts, de la sauvagerie, une nature brute qui n'avait rien de sublimée. Walt était une opposition entre deux extrêmes. Il était fidèle dans son infidélité. En amitié par exemple, il faisait toujours passer ses potes avant le reste. Je savais que je pouvais compter sur son aide quelque soit les circonstances. Peut-être même pourrait-il m'aider à enterrer le corps de Rhys, lorsque ce dernier aurait fait une ultime connerie. Je ris à ma pensée avant de reporter mon attention sur la jeune femme assise à mes côtés. J'observais son visage avec une lueur charmeuse dans les yeux. Nous étions trois à cette table, nous avions le même objectif, mais un seul d'entre nous pourrait obtenir ses faveurs. Je savais que je ne pourrais pas rentrer au bras de Virginia ce soir. Walt le pouvait, mais ce n'était pas une raison pour perdre mon défi. J'haussai les épaules en pinçant les lèvres. J'entrais dans l'arène le torse bombé, et j'en sortirais la tête haute. Puis elle prononça les mots magiques. On la surnommait Ginny. Super ! Je marchais sur une corde raide, mais je tentais de me maintenir en équilibre. J'avais affirmé que mon couple ne changerait rien à mes habitudes. Je ne voulais pas devenir quelqu'un d'autre et sombrer dans une routine ennuyeuse. J'avais besoin de mes petits vices, de mes petites extravagances et de mes soirées anodines avec Walt. Je ressentais de l'amour pour Eugenia. Aucune femme ne pouvait l'égaler, j'en étais pleinement conscience. Mais j'avais besoin d'attention, de reconnaissance. C'était ma marque de fabrique en tant que journaliste analyste, c'était de cette manière que je m'étais vendu auprès de ma maison d'édition, et c'était ainsi que je continuerais de gravir les échelons. Je me mordis l'intérieur de la joue. Je fixais le fond de mon verre, le regard assombri, puis je glissai ma main sur la poche de ma veste. J'avais besoin de toucher mon paquet de cigarette, pas pour fumer ou pour faire l'intéressant, mais simplement pour sentir qu'il était toujours là. Que certaines choses étaient toujours pareilles. Je plissai le front avant de me redresser sur mon siège. Je pouvais sauver les apparences. Cette Virginia n'était pas ma Ginny. Ce Steve n'était qu'un crooner, incapable d'avouer ses sentiments pour sa meilleure amie. Exactement comme je l'étais. Une part de moi, le méprisait, exactement tel que je m'étais méprisé moi-même pendant des années. C'était certainement pour cette raison que je l'attaquais de manière aussi directe. Parce que je n'aimais pas ce reflet de ma personnalité dans ses yeux. Parce que je n'aimais pas les mèches reluisantes de sa chevelure rebelle. « C'est fou quand même. Julian est un grand fan d'Harry Potter, sa préféré a toujours été Ginny ! » Je regardai Walt au coin. Il essayait de me provoquer. Son petit air innocent ne pouvait pas me tromper. J'arquai un sourcil avant de rire jaune. Un frisson parcouru mon échine mais je tentai de rester impassible, ça lui ferait trop plaisir que flanche maintenant. « Tout à fait. On devait être destinés ou un truc. J'adore Ginny, tu t'appelles Ginny … » Je souris avec désinvolture. Il venait de me tendre une perche et je ne perdais jamais le nord quand il s'agissait de gagner. Le regard de Virginia s'illumina. Elle semblait conquise, comme si mon affirmation était un signe divin. Elle était trop jeune, trop jolie pour son propre bien. Elle affirma avoir lu les livres à plusieurs reprises et j'hochai la tête avec entendement. Je connaissais la saga, elle était intéressante mais ce n'était pas mon genre de lecture favorite. « C'est vrai que vous vous ressemblez quand même, Steve ça te dérange pas si je t'appelle Ron ? On a un pote qui s'appelle Steve et il va bientôt se marier, on a pas encore fait notre deuil tu vois. Puis Ron et Ginny c'est bien plus simple à retenir. » Déclara Walt avec un air sérieux. On ne connaissait aucun Steve, tant bien même il aurait fini par quitter notre cercle d'amis, excédé de notre manie de l’appeler Urkel. Néanmoins, je ris à sa remarque. Ginny et Ron, c'était un bon compromis. Le jeune garçon semblait gêné, je me sentais presque coupable de le faire tourner en bourrique mais il ne se défendait pas. « Sinon vous étudiez quoi ? Laisse-moi deviner, le stylisme non ? Quoi que je te verrai plus sur des podiums... » Il enchaînait les compliments. Walt prenait de l'avance et il fallait que je réagisse. Virginia quand à elle gloussait comme une pintade, apparemment flattée par ses remarques. Toutes les femmes complexaient sur leur poids ou leur apparence. C'était normal qu'elle rêve de se pavaner sur un podium. Steve quand à lui, ne semblait pas beaucoup apprécier l'analogie. Il serra les poings. Je l'avais remarqué parce que ses ongles avaient gratté le rebord de sa chaise. Il supportait de moins en moins notre intrusion dans son idylle imaginaire avec Ginny. Je souris d'un air narquois. Je le jugeais, puis l'instant d'après je me foutais royalement de lui. « Ah non on étudie l'art à l'université. J'aimerais tellement poser mais on m'a pas encore demandé. » Elle couina en déposant ses doigts sur sa bouche. Steve se racla la gorge. « Tu devrais poser pour moi alors. » Aoutch. Il était pas aussi niais que ça. Je secouai les épaules avant de tendre mes bras vers la jeune femme. Il était temps d'établir un premier contact. Doucement, je frôlai le bouton de sa manche de chemisier. Je souris puis je fis une moue adorable. « Tu sais, si tu étais mon amie et que tu étais aussi belle, je n'aimerais pas partager. Je ne sais pas c'est peut-être macho, mais je suis comme ça. » Je me détachai lentement. Certaines femmes aiment la possessivité modérée et Virginia avait le bon profil. « Walt est déjà sorti avec une miss. Parfois, c'est mieux de garder son intimité. Pas vrai ? » Et voilà le travail, j'étais presque fier d'avoir fait cette allusion sur sa relation avec Remy Baldwin. Il ne perdait rien pour attendre.
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(✰) message posté Dim 13 Sep 2015 - 22:49 par Invité
Ce qui est bien quand on sort draguer avec quelqu'un comme Julian, c'est qu'il vous force à rester en permanence sur vos gardes, à sortir votre meilleure performance. Les femmes ne s'intéresseraient probablement pas à lui s'il ne se mont pas sous son meilleur jour, quitte à mentir en enjoliver un peu la réalité. Il vendait une meilleure version de lui-même. Son pote était un concurrent de poids, il ne pouvait le nier, moins beau que lui évidemment, mais il savait y faire avec les mots et les femmes. C'était les mecs comme Julian qui le poussait à être toujours meilleur, parce que lorsqu'il était dans un bar Walt ne voulait pas être le numéro 2. Il voulait être le type qui fait rêver toutes les femmes, qu'elles chuchotent sur son passage et qu'il soit le seul avec lequel elles aient envie de repartir à la fin de la soirée. Quand une femme lui plaisait, Walt ne reculait devant rien, sauf si elle était visiblement mariée ou en couple. La femme qui occupait actuellement toute leur attention était belle certes, mais pas de quoi le faire saliver et perdre complètement la raison. Avec sa passion pour les livres d'Harry Potter, elle paraissait tout de suite trop sage, trop douce, elle les laissait mener la danse sans opposer aucune résistance. Bien que le cliché de la bibliothécaire sexy et cochonne existe, Walt savait qu'il était bien souvent faut. Alors, ce n'était absolument pas la mort dans l'âme qu'il tournait volontairement la jeune femme vers Julian. « Ah non on étudie l'art à l'université. J'aimerais tellement poser mais on m'a pas encore demandé. ». Plus elle parlait, plus il avait l'impression d'avoir affaire à un cliché ambulant. S'il n'y avait pas eu Julian et l'envie croissante de l'emmerder, il l'aurait probablement laissé à ce pauvre Steve. « Tu devrais poser pour moi alors. ». Walt tourne soudainement la tête vers celui qui venait de s'exprimer, il avait presque oublié le son de sa voix à celui-là. Walt observait calmement, pour voir comment Julian allait gérer la situation. Du coin de l'oeil, il le voyait se rapprocher de la jeune femme et il devait se retenir pour ne pas rigoler devant la scène. Tous ses mouvements semblaient sortir tout droit du manuel du parfait dragueur. « Tu sais, si tu étais mon amie et que tu étais aussi belle, je n'aimerais pas partager. Je ne sais pas c'est peut-être macho, mais je suis comme ça. ». C'était trop pour Walt, il devait se mordre l'intérieur de la bouche pour ne pas exploser de rire, surtout quand il voyait le regard noir que Steve envoyait dans la direction de Julian. Le blondinet était en train de bouillir intérieurement et cela ne l'aurait pas étonné qu'il saute sur Julian pour l'étrangler d'une minute à l'autre. Bien qu'il ait encore un peu mal au genou et au bras, Walt ne serait pas contre un peu d'action, il n'hésiterait pas à sauter dans le tas pour venir en aide à son pote. La drague et la castagne allaient souvent de paire, surtout quand l'alcool coulait dans leurs veines. Quand il s'agissait de se battre, il savait pertinemment que Jules n'était pas le dernier non plus. « Walt est déjà sorti avec une miss. Parfois, c'est mieux de garder son intimité. Pas vrai ? ». Celle-là il ne l'avait pas vu venir, sa relation avec Remy n'avait duré qu'un mois et cela remontait à longtemps. Il toise Julian du regard pour essayer de comprendre pourquoi il la mentionnait maintenant. Peut-être était-il au courant de quelque chose, après tout Remy et Walt avaient été plutôt proches ces derniers temps, mais bien loin de se dire en couple comme Julian et sa Ginny. Walt n'aimait pas que l'attention se focalise d'un coup sur lui, surtout lorsqu'il s'agissait de parler de Remy. Il détestait qu'on l'interroge sur sa relation avec Remy et Julian profitait juste qu'il ait un public pour le mettre de l'embarras. Cela ressemblait à sa vengeance pour avoir mentionné avec si peu de subtilité sa nouvelle relation avec Eugenia. Sentant tous les regards sur lui, Walt hausse les épaules, comme si sortir avec une miss était monnaie courante pour lui. « Il a jamais été question d'intimité entre elle et moi si tu vois ce que je veux dire. ». Leur relation à eux n'était que physique, dès qu'il était question d'intimité et de sentiments, Walt fuyait à la vitesse de la lumière. Ce n'était pas son genre de s'étendre sur ses relations avec les femmes, quelle quel soit et il n'allait pas commencer maintenant. « Mon prochain objectif c'est de séduire une princesse, je monte en gamme. ». Petit regard appuyé en direction de Julian pour lui faire comprendre qu'il fait bien référence à son ex à lui. Walt pour sa part était loin d'être attiré par le stress et les paillettes. Il avait eu son moment de gloire et de célébrité au pic de sa carrière de footballeur et il s'était brûlé les doigts. C'était un engrenage dans lequel il ne voulait pas retomber. Il était d'ailleurs assez content que Remy ne soit que Miss Australie et que la presse anglaise ne se soit jamais intéressé à eux. Avec ce petit jeu, il donnait l'impression d'être un type qui passe d'une femme à une autre sans s'en soucier et ce profil ne plaisait pas à toutes les femmes malheureusement. Parfois, il fallait vendre le cliché du prince charmant pour avoir une chance de réussite. Cette fois, la jeune femme qui constituait leur auditoire semblait plus du genre à croire au grand amour. « Ce que je veux vraiment c'est trouvé l'amour... ». Ce speech il le connait par cœur, mélancolie dans la voix et battement de cils, on croirait presque voir un personnage de comédie romantique. « ... mais j'ai pas encore trouvé la bonne personne faut croire. ». Il ne lâche pas des yeux Ginny avec un sourire charmeur. Le pire dans tout ça c'est qu'il fasse autant d'efforts pour une femme qui ne l'intéresse même pas, l'amour de la chasse était toujours plus fort. Même s'il avait envie de mettre mal à l'aise Julian et voir jusqu'où il était capable d'aller, il n'avait pas envie de le laisser gagner pour autant.
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(✰) message posté Sam 7 Nov 2015 - 15:48 par Invité
“Sex was a practiced art to him. Each move calculated. His brain always worked while he performed, his body seducing his prey with ease, noting each response of his target. But in one moment, everything had changed. She swept him into a tidal wave of pure sensation, and he willingly let go and let her take him with her.” ✻ Quel était mon véritable atout ? Le physique ou la manipulation ? Je souris d'un air prédateur en penchant la tête vers ma bière. Probablement les deux. Il suffisait de si peu d'efforts afin de sonder l'esprit d'une femme. Je gravitais en orbite autour de Walt et il faisait de même, perpétuant les mêmes pas de danses et les mêmes mouvements rotatoires. J'ouvris les yeux alors que l'éclat des lampes commençait à surgir au fond de la salle. Tant que nous respections les règles, notre jeu d'acteur demeurait convaincant aux yeux de Virginia et de son ami. Le jeune homme resta muet mais j'apprenais de son silence. J'analysais ses pensées rageuses et sa posture gênée. Il n'aimait pas partager. Mais ce n'était pas important. Aucun de nous, à cette table, ne voulait partager l'attention de la petite artiste. Il n'y aurait qu'un seul gagnant. Probablement Walt. Elle regardait avec envie. Elle pinçait les lèvres avant de lui adresser un sourire timide ou de le fixer avec coquetterie. Je soupirai en buvant le fond de mon verre d'un air blasé. Le compétition manquait de frénésie. J'aspirais à une forme quelconque d'excitation ou d'adrénaline. Si mes pronostics étaient bons, je risquais de supporter les discours fanfarons de Walt pendant au moins une semaine. Je me redressai avec nonchalance, mon regard glissant sur le profil aigu de Steve, le sourire lumineux de Ginny et l'air imperturbable de Walt. Ma tentative afin de le déstabiliser n'avait pas réellement marché. Il se détachait de sa pseudo relation avec Remy en arborant une expression hautaine. Pour lui, elle n'existait pas. Tout du moins, à cet instant. «Il a jamais été question d'intimité entre elle et moi si tu vois ce que je veux dire. » Je fronçai les sourcils. Il prenait de l'avance. Je venais de réveiller la bête et à présent, je retournais ma veste. Nous n'étions plus coéquipiers mais deux prédateurs affamés, claquant violemment les crocs en jaugeant la même proie. Il était hors de question que je le laisse s'en tirer aussi facilement. « Comment ça ? C'est pendant cette période que tu as eu le truc ? » Me moquai-je en haussant les épaules. Techniquement, je n'avais fais aucune affirmation. J'avais simplement induit notre auditoire en erreur. Le truc. Il pouvait s'agir de n'importe quoi, notamment d'un problème de machinerie. Il pourrait me remercier plus tard. « Mon prochain objectif c'est de séduire une princesse, je monte en gamme. » Je levai les yeux au ciel. Il rétorquait de la pire manière qui soit. Je n'aimais pas parler de ma relation avec Athénaïs. Je n'aimais pas me souvenir de son attitude enchanteresse et de ma dépendance malsaine à son univers. Je me raclai la gorge avant de rire avec euphorie. « Crois-moi, c'est ennuyeux les hautes sphères. » Je me tournai vers la jeune femme sans m'étendre sur le sujet. Elle semblait quelque peu perdue, mais elle continuait d'afficher un sourire aimable. Je l'observai en souriant. Mes fossettes se creusaient sur mes joues alors que je glissais ma chaise vers elle. Puis au moment de chuchoter à son oreille, Walt m'interrompit. « Ce que je veux vraiment c'est trouvé l'amour... mais j'ai pas encore trouvé la bonne personne faut croire. » Je secouai les épaules. Il en faisait des tonnes. Je dû me mordre le bout de la langue afin de réprimer un rire moqueur. Il n'avait pas froid aux yeux et c'était précisément ce qui faisait toute la différence. L'amour. Il employait un bien grand mot. J'avais trouvé le mien et je n'avais rien trouvé de mieux à faire que de me lancer dans un marathon de drague douteux. Je plissai le front en ébouriffant ma frange bouclée. Je m'assis correctement sur mon siège, puis mon regard croisa le visage pâle de Steve. C'est à ce moment là que j'eus une illumination. Si je ne pouvais pas avoir Virginia pour des raisons morales. Walt n'était pas obligé de la conquérir non plus. « Parfois, le grand amour se trouve juste sous notre nez. Mais on est trop stupide pour le voir. » Murmurai-je sur un ton solennel avant de croiser les bras. « Vous vous connaissez depuis longtemps ? » M'enquis-je en hochant la tête. « Depuis le lycée je pense. » Répondit Virginia. Je souris en feignant l'émerveillement. Walt pensait que ma relation amoureuse était une faiblesse, mais elle constituait en cet instant notre perte à tous les deux. Quitte à perdre le pari. Autant l'entraîner dans ma chute. « Peut-être que vous seriez bien en couple. Je connais ma petite amie depuis le lycée, moi aussi. Au bout d'un moment, j'ai fini par réaliser qu'elle était spéciale. » Je fis la moue. Bon peut-être que mon récit risquait de prêter à confusion étant donné mon attitude aguicheuse mais je pouvais toujours justifier mon comportement. « Je traîne encore dans les bars. Ce n'est pas très loyal, mais je considère que la vie est une fête. Seul importe le moment que nous sommes entrain de vivre. » Je souris. Steve semblait tout à coup plus détendu. Il ne me fusillait plus du regard, mais dirigeait toute sa hargne contre Walt. Ce n'était pas vraiment l'effet attendu mais c'était un bon début pour faire tomber le footballer.