(✰) message posté Dim 7 Juin 2015 - 18:03 par Invité
❝ On boit le thé pour oublier le bruit du monde.❞ Dawkins & Brythe
Stratton Street Hyde Park était incroyablement calme ce matin; quelques sportifs foulaient de leurs pieds le parc vert et fleuri, traversant la brume du matin et faisant face au froid typique de Londres. On pouvait entendre le souffle court de ces coureurs dont un en particulier, concentré dans son jogging. Tête basse, écouteurs aux oreilles, la capuche de son sweat recouvrait la moitié de son visage; ce vêtement était recouvert d'un sigle, celui de HEC, faculté universitaire parisienne de renom. Les jardins longeaient Mayfair, quartier résidentiel très chic ou vivait l’individu en question. Il ralentit soudainement le pas quand il déboucha sur la vingt-septième Upper Brook Street, son ancienne rue, sortant alors de Hyde Park. Son rythme cardiaque avait pris une cadence effrénée mais elle devînt encore plus importante lorsqu’il passa devant la maison de son enfance; rien n’avait changé. Les mur étaient toujours aussi blancs, les barrières mi-hautes censées protéger des intrusions se terminaient en pointes dorées élégantes. Il y avait encore cette passerelle verte au-devant recouverte d’arbustes de pivoines sous les fenêtres. La porte d’entrée était d’un bois clair et était situé sous un perron, qui n’était qu’en fait un balcon. Les rideaux étaient tirés à toutes les fenêtres: personne n’occupait les lieux, ce fut donc un soulagement. Gabriel s’arrêta un instant devant ce logement, fit glissé sa capuche et admira les fines moulures, d’une discrétion typiquement anglaise.
La tête du jeune Brythe était tombée lâchement contre le cuir du siège conducteur et la porte de la voiture fut claquée avec vigueur. Le temps avait beau s’écouler à vu d’oeil, les choses étaient semblables ici. Un énième soupir s’échappa de ses lèvres et le moteur gronda, la voiture de sport anglaise s’embarquait dans les rues bondées londoniennes. Le jeune homme habitait un appartement au 20 Bolton street. Les lieux n’étaient pas aussi grands qu’à Upper Brook Street mais cela lui suffisait amplement. La Jaguar ne prit pas cette rue même mais se dirigea vers une allée à sens unique qui débouchait alors sur une porte de parking; la lumière s’immisça dans les fentes de la porte qui ouvrait alors le chemin, une cours intérieur apparue. Plusieurs voitures de sport dormaient sagement. Gabriel rangea le boîtier dans sa poche de jogging et s’engagea dans l’espace. Une fois garé, il ne tarda pas à sortir de son bolide et à se diriger vers son logement. Il ne se doutait pas une seconde qu’une belle surprise l’attendait. En insérant sa clé d’appartement dans la serrure, il pu déceler des bribes de conversations, ce qui le fit froncer les sourcils. Personne n’occupait encore les lieux, mis à part cette fille de la nuit dernière… Etait-elle au téléphone? Il balaya cette curiosité par un haussement d’épaule et franchit le pas de la porte. Un sac à main gisait sur le parquet ébène et bizarrement, il le reconnu. Dawkins était donc présente. Un sourire s’installa sur ses lèvres, un immense sourire même. Avançant avec précaution, à pas de loup, il pu observer la scène improbable. Son air bienheureux se transforma en sardonique. Sa conquête d’hier soir était enveloppé d’une de ses chemises- quelle effrontée. Quant à April elle dévisageait presque cette gourgandine qui préparait du café. Il ne lui fallu pas plus pour deviner ses pensées: se prenait-elle pour son épouse? Certainement. Le londonien se fit cette fois-ci plus bruyant en toussotant. Les deux jeunes femmes se retournèrent vers lui. _ Eh bien, souffla-t-il en laissant tomber son épaule gauche contre le mur à ses côtés. Ses bras se croisèrent avec naturel. La brunette lui sourit de toutes ses dents, presque fière d’elle, ce qui ne fut pas le cas de Gabriel. Ce dernier s’avança vers elle, lui ôta la cafetière des mains et la posa sur ce le bar. _ Je croyais avoir congédié mes employés de maison, trancha-t-il de sa voix cinglante. Prends tes affaires et appel un taxi, ta présence est de trop. Elle baissa la tête et couru presque vers la chambre, l’héritier toujours les bras croisés l’observa se précipiter. _ Ah et enlève ma chemise, merci. Il posa enfin son regard sur son amie et rit doucement. Je vais prendre une douche, fais comme chez toi bébé. Il lui déposa un baiser sur la joue et prit la direction de sa salle de bain.
Les rôles avaient été inversés en une fraction de seconde, la proximité qu’il entretenait avec April était singulière mais étrangement ils n’avaient que des rapports amicales. Alors que l’eau de la douche venait fouetter ses muscles endoloris, la porte d’entrée claqua. L’inconnue était enfin partie, car oui, elle restait une inconnue. Quelques minutes plus tard, il enfila un caleçon, un jean et déposa sur ses épaules une serviette qui lui servirait à égoutter ses cheveux ébouriffés. Pieds nus, il rejoignit enfin la jeune femme qui patientait avec- il fallait le lui reconnaître- une gentillesse innée. _ Tu préfères peut-être du thé? demanda le jeune homme en prenant place derrière le comptoir. Il fallait l’avouer, Gabriel avait un culot disproportionné, cette scène était-elle si banale à ses yeux?
(✰) message posté Dim 7 Juin 2015 - 22:18 par Invité
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
Gabril
Ce matin c’est un réveil en douceur auquel j’ai le droit puisque Pompon vient se blottir contre moi en miaulant. Bon finalement il veut juste bouffer, pour la douceur on repassera. Bien qu’au moins ce n’est pas Avalyn qui me balance par-dessus le bord du lit. Oui, elle vient squatter mon lit et fait ça lorsque mon réveil sonne et que je le laisse sonner, ou que je le fais sonner plusieurs fois, ça ne lui plaît pas à madame. Mais moi, il me faut le temps pour me réveiller. Du coup ça la soûle, alors elle me pousse du lit, réveil très agréable oui, j’adore la délicatesse de ma meilleure amie. Et puisqu’on est dimanche matin elle n’est pas dans mon lit elle à du découché encore. Bref du coup, je m’étire en prenant plaisir à prendre toute la place dans mon lit. Bon sauf que mon chat me rappelle à l’ordre. Oui, oui. Je me lève. Rooh même le dimanche on n’est pas tranquille c’est fou ça ! Donc je finis par me lever, c’est le chat qui décide, on aura tout vu ! Je sers donc monsieur qui ronronne pour me remercier, je souris et le caresse. Pff. Je râle, mais heureusement qu’il est là, je me sentirais bien seule sinon. Je me tourne pour préparer mon petit déjeuner à moi, je balaie la cuisine du regard en soupirant. Et on changeait ? Ouais. J’ai envie d’autre chose que de mon thé et de ma tartine de nutella. Oh mon diiiiiieu je crois que je suis malade. April qui ne mange pas de nutella quoi, à marquer dans les annales. Bref, j’opte pour des muffins à la myrtille. Miam. J’espère qu’ils seront aussi bon que ceux que je prend au Starbucks et dont je raffole tant. Je cherche une recette sur internet et me met au travail. Une fois chose faite, j’enfourne au four pour vingt-cinq minutes voir une demi-heure. Le temps de prendre une bonne douche. Même si je meurs de faim. L’idée de cuisiner le petit déj’ c’est bien, mais faut prévoir ça le soir quoi, le matin c’est long d’attendre ! Même si je serais bien capable de les manger le soir au final, gourmande comme je suis. Je file donc sous la douche qui me fait avoir une super bonne idée. Et si j’allais partager mes petits gâteaux avec mon bébé ? Bin tiens, j’uis sûre qu’il se foutrait de ma gueule, avant de tous les bouffer ce con. Bon aller, faisons ça de toute façon on est dimanche il ne va rien avoir de prévu. Et même si il a un truc, April passe en prio’. Eh ouais, surtout avant les plans cul de monsieur. Fière de mon idée, je sors souriante de ma douche et file m’habiller avant de sortir mes muffins du four pour ne pas qu’il crame, non ils sont parfait. Je serais une super pâtissière. Mes chevilles ? Elles vont bien merci. Je les installe dans une boîte pour le voyage, j’attrape mon sac, enfile mes chaussures et sort aussitôt. Je descends les escaliers a folle allure et marche jusqu’au métro. Oups. J’ai oublié mon téléphone pour le prévenir. Oh bah tant pis, surpriiiise. Je sors du train souterrain et me dirige vers chez lui, lorsque je sonne, c’est une voix féminine qui me répond. Tiens qu’est ce que je disais, monsieur à encore fait des folies de son corps cette nuit. Je lève les yeux au ciel, secouant la tête blasée d’avance par cette blonde au corps pulpeux qui va m’ouvrir la porte. La porte s’ouvre effectivement, mais je suis surprise d’y découvrir une jolie brune. Ah ? Gabychou aurait-il changé de goûts ? Je souris à cette fille, qui a quand même bien le corps pulpeux auquel je m’attendais, et puis j’ai de quoi l’apercevoir puisqu’elle porte simplement un string et une chemise, qui n’est pas la sienne à première vue. Elle me fait entrer comme si elle était chez elle, je pose mon sac et retire mes chaussures à l’entrée. Elle me demande si je veux un café. What ? T’as cru que tu habitais ici en fait ? Ahah, tu vas vite déchanté ma belle. Au lieu de répondre je demande ou est passé Gabriel, elle me répond tout sourire que monsieur est parti faire son jogging. J’aurais dû m’en douter. Elle me demande ensuite qui je suis, j’hausse un sourcil. « Ce serais plutôt à moi de demander ça, mais bon. » glissais-je tout sourire. Et oui ma jolie, t’es ici un peu chez moi. Pas que ce soit chasse gardé mais c’était quand même mon Gabychou, pas le tien espèce de bimbo. Elle va pour me répondre quand il apparaît derrière nous, on se retourne toute les deux, je m’assois sur le plan de travail pour profiter du spectacle. Comme prévu, Gabriel devient vite froid alors qu’elle avait un sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’elle l’a aperçu. Ohh le vilain. Franchement, j’ai de la peine pour cette fille tout de même, les mecs sont vraiment des porcs avec nous. Il me regarde et rit, idiot. Tu ne perds rien pour attendre. Je ne dirais rien pour le moment puisqu’elle est la. Faudrait pas qu’elle pense que je sois copine avec elle en la défendant non plus. Il embrasse ma joue et s’échappe à la douche. La jeune femme repart, je me dirige vers la porte pour fermer derrière elle. Tiens je ne connais même pas son prénom… Bof, ce n’est pas comme si j’allais la revoir en fait. Je lui dis au revoir gentiment et lui souhaite tout de même une bonne journée. Ouais, je sais trop gentille. Je retourne dans la cuisine et ouvre ma boîte à gâteaux. Pff, je ne sais pas s’il les mérite du coup... Pas gentil garçon. Il revient en jean, et torse nu. Je l’avoue, si ce n’était pas Gabriel, mon ami d’enfance, mon bébé, bin je baverais peut-être devant. Mais là c’est juste… Un frère pour moi, alors son corps ne me fait pas d’effet contrairement à toutes les autres, comme Brunette de tout à l’heure j’imagine. Du thé ? Non, mais normol. Le mec vient de virer une fille comme si c’était une moins que rien et lui il me demande si je préfère le thé. En plus, il sait que oui, soit dit en passant. Je soupire roulant des yeux, tout de même énervée par son comportement de macho, il pouvait être si adorable quand il le voulait. Comme avec moi quoi. Bon. Sauf quand il s’amuse à me faire chier, des fois c’est tout sauf adorable. « Gabriel !! » je prend ma voix de méchante. « T’aurais pu être un peu plus gentil avec cette fille quand même… Bon je sais que tu n’aimes pas les garder mais quand même. Vous les mecs, vous êtes vraiment des gros cons quand vous vous y mettez. » Bien sûr je ne parle pas que de lui, il y a bizarrement un autre prénom qui me vient tout de suite en tête. Austin. Crétins tiens. « Bref, sinon je veux bien du thé oui… » je répond quand même à sa question. Et puis j’étais là pour ça après tout. « Et puis t’as vu chéri ? Je t’ai fait des muffins à la myrtille, avec tout mon amour. » expliquais-je en me moquant quand même un peu de cette fille que je venais à peine de défendre et en lui montrant les gâteaux qui trônaient sur son comptoir. Bon j’étais peut-être aussi une grosse vache, mais tant pis, je jouais à la parfaite épouse. Chose que je ne serais jamais puisque tous les mecs sont des putains de cons.
(c) Colyn
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(✰) message posté Lun 8 Juin 2015 - 15:50 par Invité
❝ On boit le thé pour oublier le bruit du monde.❞ Dawkins & Brythe
Lorsque le jeune réapparaît la voix de April s'indigne soudainement, sa colère tout sauf convaincante le fit rire. Il haussa alors tout simplement les épaules en réponse à son sermon et commence à se munir d'une théière blanche design au style asiatique inimitable. C'était un des service que Dawkins lui avait offert quand elle s'était outré qu'il n'avait pas de quoi faire du thé. Les tasses étaient aussi blanches mais toujours dans le style asiatique, de ce fait elles n'avaient pas de anse. _ S'il te plaît April, évite de prendre cet air condescendant à son égard. J'ai bien vu la manière dont tu la dévisageais, la coupa-t-il en remplissant la théière d'eau. À sa prochaine remarque- quant aux hommes et leur comportement- il arqua un sourcil et un sourire moqueur vînt se placer sur ses lèvres. Oui moqueur. "Les hommes sont tous les mêmes" par pitié, il ne fallait pas qu'elle ouvre une telle conversation dès le matin. Gabriel savait que cela ne le concernait pas, enfin pas directement du moins. Une conquête de plus et une déception qui s'ajoutait pour elle. _ Laisse moi deviner, ajouta-t-il en allumant le gaz, tu t'es encore fait jetée? demanda-t-il de sa voix typiquement froide. Brythe n'était en effet pas délicat, c'était un de ses principal défaut. Il se tourna vers elle avec air presque désenchanté. Croisant les bras il s'avança avec nonchalance vers le comptoir. _ Ce n'est pas comme si je t'avais prévenu April, soupira-t-il en disposant ses coudes sur la surface plane. Il planta son regard dans le sien et un sourire désolé vînt remplacer l'hautain d'auparavant. Les émotions et pensées de Gabriel étaient ardues à comprendre ou tout simplement connaître mais April avait su le décoder au fil du temps et le jeune homme ne se battait plus pour dissimuler ce qu'il pouvait ressentir dans l'instant. À ce moment là, il était plus qu'agacé. Combien de fois l'avait-il sermonner? Malheureusement, son amie était sauvage et n'écoutait que sa propre loi à son plus grand regret par la suite. _ T'as couché avec lui le premier soir, conclue-t-il en se redressant. Je t'ai déjà dit qu'on était avare de saveur. Une fois le fruit croqué on souhaite découvrir autre chose. Il porta enfin son regard sur les muffins et fut méfiant; espérons que cette fois-ci ils allaient être meilleurs. _ Laisse moi deviner, tu as mis de l'arsenic? Demanda-t-il un ton moqueur avant d'en prendre un et de le porter- avec hésitation- à ses lèvres et de le croquer. Bon, il fallait l'avouer, ils était bons. Les muffins à la myrtille, c'était bien une des seules sucrerie qu'il aimait. Malgré cela il ne les finirait certainement pas. L'appétit, il en avait peu. _ Mes conquêtes vont adorer, merci, répondit-il la bouche pleine.
(✰) message posté Mar 9 Juin 2015 - 11:39 par Invité
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
Gabril
Et ça le fait rire. J’ai été encore moins convaincante que ce que je pensais… Je soupire alors qu’il hausse les épaules, signe qu’il fout complètement de ce que je raconte. Je finis par sourire, oui parce que je ne peux faire la tronche a Gabriel plus de deux secondes, je ne sais pas comment il fait mais c’est comme ça depuis que l’on est tout petits. Mais la je souris grâce à ce qu’il utilise, oui parce que Monsieur n’avait pas de service à thé avant que je ne lui en offre un. Comment je fais moi si je ne peux pas boire de thé d’abord ? Donc du coup, j’fais les courses pour lui, mais j’achète que du thé. Donc au final que pour moi ouais. Mais comme ça j’en ais toujours lorsque je viens ici. Je ris doucement, il n’avait pas tord, je l’engueulais mais au final elle ne m’avait pas réellement plu cette fille. « C’est pas ma faut aussi, elle voulait prendre ma place. J’ai dû lui faire comprendre que c’est moi la femme de ta vie. » expliquais-je avec ma moue angélique qu’il connaissait par cœur avec le temps. Je perds mon sourire deux secondes après vu ce qu’il me sort. Grossier personnage. Je croise les bras sur ma poitrine, sur la défensive. « Je ne me suis pas fait « jetée » comme tu dis. C’est moi qui l’ai mis à la porte. Après une bonne claque, qu’il méritait. » Je fais à nouveau la moue mais pas exactement la même puisqu’il se met dans son rôle de grand frère protecteur. Je sais qu’il m’avait prévenu, je m’étais prévenue toute seule, mais je ne sais pas… Je n’ai pas réussi à tenir. Et je suis la première déçue par moi, je n’ai pas envie de le lire dans ses yeux, même si je sais qu’il est désolé pour moi. « Oui… » avouais-je, même si ça ne servait pas à grand-chose puisqu’il l’avait compris de lui-même. « Non, mais c’est pas que ça aussi ! Il savait qu’il partait, et puis il ne va pas genre a 20lm, non il part a New-York tu vois. C’est lui ! Il savait mais il a quand même couché avec moi ! » Je rejette la faute sur lui, mais c’est la mienne. Je n’aurais pas dû craquer, pas devant sa gueule d’ange du moins. Je lui tire la langue, comme si j’avais l’habitude de l’empoissonner tiens. Il fait mine d’avoir peur avant de croquer dedans, je roule des yeux. Débile. Je fronce les sourcils. « Tu crois que je cuisine pour elles en plus ? Garde la pèche tiens ! » dis-je en en prenant un à mon tour. Non mais il manquait plus que ça tiens. Que je cuisine pour ces pauvres filles qui veulent juste coucher, celle qui prennent le mec des autres. Bon, Gabriel n’est pas en couple, mais ce n’est pas le cas de tous les mecs qu’elles sautent.
(c) Colyn
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(✰) message posté Mar 9 Juin 2015 - 23:14 par Invité
❝ On boit le thé pour oublier le bruit du monde.❞ Dawkins & Brythe
"Prendre ta place" souffla-t-il en secouant négativement la tête amusé et désespéré à la fois. Il déposa le muffin sur le comptoir et finit par récidiver sur ce fait: elle n'était certainement pas la femme de sa vie mais sans elle son monde serait bien vide. Après réflexion on pouvait la confondre avec sa potentielle épouse: à l'annonce de son retour à Londres et connaissant Gabriel par coeur, elle avait pratiquement tout organisé dans l'aménagement de cet appartement: décoration, linge de maison, meubles... Quand ils s'étaient rendus dans les différentes boutiques - au plus grand désarroi de Gabriel qui ne souhaitait que s'échapper- les vendeurs les avaient pris pour un couple et ce de nombreuses fois. Trop au goût du jeune homme! Qu'elle ait donc cette pensée- qu'une inconnue puisse prendre sa place- était totalement absurde. Quand son interlocutrice se justifia l'avoir jeté et non l'inverse il s'arrêta dans la préparation du thé un instant, se tourna vers elle avec un air qui disait "C'est ça et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu" Le brun retourna à sa besogne, il laissa infuser la boisson. _ Justement il savait qu'il partait à New-York et il voulait tapé dans le fond d'une anglaise pour la dernière fois, expliqua-t-il de la manière la plus vulgaire qu'il soit. C'était certes vulgaire mais malheureusement vrai. _ Tu m'étonnes que tu l'ai mis à la porte en apprenant ça! Il commença à s'esclaffer de rire. Il ne pouvait pas se retenir, mieux valait dans tous les cas en rire qu'en pleurer. Le regard noisette se pose sur sa meilleure amie un instant; elle lui tire la langue. Il leva alors les yeux au ciel avant de croquer à nouveau dans son gâteau; "eh merde je viens de faire mon jogging" pensa-t-il. _ Qui pourrait bien les manger? demanda-t-il circonspect insultant presque ce qu'elle venait de faire. Sa réflexion prenait deux sens: c'est tellement dégueulasse que je ne les boufferai pas, les inconnus n'auront donc aucune idée du goût et les mangeront avec insouciance ou bien je m'appelle Gabriel Brythe je ne mange pratiquement pas de mets sucrés et finis rarement mes repas d'ailleurs. Le jeune homme suivait un régime stricte et protéïné.
(✰) message posté Mer 10 Juin 2015 - 11:16 par Invité
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
Gabril
Il souffla blasé. Alors que je lève les yeux au ciel en souriant. Ça va je rigole faut pas faire cette tête ! Je sais que pas une de ces filles ne prendra ma place, surtout qu’aucune d’elles ne pourra être aussi gentille avec lui alors que c’est qu’un gros con. Eh oui, mais moi je ne connais pas que le gros con qu’il montre, je sais ce qu’il cache derrière tout ça. Bref, c’est pour ça que je suis toujours là et pas elles. Sans parler d’être la femme de sa vie, puisque ça aussi c’est complètement faux, c’est comme si je sortais avec mon frère quoi… Ouais voilà burk. Je hausse un sourcil quand il se tourne vers moi, parce qu’au vu de son regard j’ai l’impression qu’il ne me croit pas. Bin quoi ? Tu peux virer toutes les filles que tu veux de chez toi, mais moi un seul mec je ne peux pas ? Surtout que techniquement c’est le deuxième, vu que Keenan en avait eu pour son grade lui aussi. Bref, ce n’est pas non plus un truc pour lequel on peut se vanter. Bon sauf quand on s’appelle Gabriel Brythe peut-être ? Je grimace quand il m’explique sa façon de voir, que j’avais compris toute seule. Merci Gabychou, tu veux pas me faire un dessin aussi ? « Oh Gab’ tu peux pas dire ça autrement sérieux ! » je roule des yeux. « En plus, il s’est gouré de fille ce con. Parce que primo je suis Irlandaise et deuxio… Je n’ai pas encore trouvé de deuxio. » je soupire. Après être passé pour une idiote devant Austin, voilà que même en racontant ça à Gabriel je passais à nouveau pour une conne. Et il se moque de moi en plus. Je gémis et enfouie mon visage dans mes mains, pourquoi je suis copine avec ça déjà ?! Son rôle ce n’est pas de me rassurer au lieu de m’enfoncer ? Même si je savais très bien dans quoi je m’engageais en lui parlant de tout ça. Au moins j’ai son avis. Je soupire à nouveau avant de relever la tête quand il me demande qui pourrait manger mes gâteaux. Bin dit le qu’ils sont dégelasse mes gâteaux toi ! Sale gougeât. « Bin toi… Sans oublier moi hein. » avouais-je en haussant les épaules et souriant. Je sais très bien ce qu’il voulait dire en me posant cette question, je me suis juste excitée pour la forme. Bref, ce mec s’entretient sinon il n’aurait pas toutes ces femmes à ses pieds. Comme celle de ce matin quoi. Donc monsieur à décider de ce mettre au régime. Franchement je ne sais pas ce qu’il veut perdre mais bon. Surement les kilos en trop derrière les oreilles, but j’uis pas sûre quoi. Bref, non je ne cautionne pas du tout son régime, surtout qu’il y va super fort, c'est très strict son truc et en plus il fait du sport et tout. Un jour, il va tomber par terre et puis on aura plus que nos yeux pour pleurer. Mais il sait très bien ce que je pense de tout ça, pas besoin que je revienne dessus. Non, on va partir sur un autre sujet, un sujet qui m’amuse depuis que j’ai découvert que mon amie Poppy connaissait cet idiot devant moi. Au boulot, c’est son patron et apparemment il lui ferrait des misères. J’avais dit que Gabriel était un con non ? Je lui souris. « Bref, parlons d’autres choses tu veux ! Ça se passe bien le boulot ? » demandais-je innocemment.
(c) Colyn
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(✰) message posté Mer 10 Juin 2015 - 15:50 par Invité
❝ On boit le thé pour oublier le bruit du monde.❞ Dawkins & Brythe
Gabriel n'était pas le genre d'ami réconfortant, attentif et prêt à donner les meilleurs conseils qui soient. Il était plutôt du genre tranchant et sans pitié; dans tous les cas la moquerie était la méthode la plus efficace face à l'idiotie. C'était navrant à avouer mais April avait été idiote, oui. La jeune femme était sérieuse- si elle avait voulu une personne pour une nuit, cela n'aurait pas posé problème, il en allait tout autrement. Coucher avec le premier jeune qui croisait son chemin était une belle connerie! Il ne pu s'empêcher de rire quand elle lui expliqua qu'elle ne trouva pas un deuxième argument: le bellâtre ne cherchait pas à se poser sérieusement dans tous les cas, nul besoin de polémiquer. Voir Dawkins se poser était presque inespéré; elle était bien trop naïve. Le jeune homme regarda les gâteaux, il y en avait cinq en tout dans la boîte.Il arqua alors un sourcil. _ Ouais en gros tu les finiras, conclue-t-il. Il haussa les épaules et commença à récupérer le thé de sa meilleure amie; à présent bien trop chaud. Il disposa une tasse devant elle et y versa la boisson chaude. La chaleur remontait avec lenteur créant un nuage d'une fumée blanche, la buée commença à s'accrocher à la porcelaine blanche. "Earl Grey" souffla-t-il fier de lui. Une fois qu'elle fut servi il pu se consacrer à son jus de protéines: un mélange atrocement écoeurant en apparence mais aux qualités exceptionnelles: betteraves, carottes, un jaune d'oeuf, eau et des protéines en poudre. Lorsqu'il regarda à nouveau son interlocutrice il décela aisément son inquiétude quant à son alimentation. Son visage se décomposa un peu, blasé. _ C'est une période de sèche April, rien d'alarmant. C'est pour entretenir le muscle, se justifia-t-il. Il se tuait au sport: sport thaïlandaise, jogging, musculation... C'était sa manière à lui de décompresser, c'était son exécutoire. _ Le boulot? demanda-t-il avec un ton rieur. Je dois m'occuper d'une maison d'édition à la demande de mon père, soupira-t-il exaspéré. Les investisseurs veulent la démanteler car il n'y a pas assez de bénéfices. Tu me connais juste pour mettre des putains de bâtons dans les roues de mon père, il activa le mixeur et tout sourire continua d'une voix triomphante, je vais faire de cette maison d'édition la numéro 1 du marché.
(✰) message posté Jeu 11 Juin 2015 - 21:22 par Invité
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
Gabril
Même si c’est ce qu’on attendait d’un ami, je savais ce que je devais attendre du mien. Et c’était plutôt loin du réconfort de base. J’avais l’habitude. Peut-être qu’il y en a que ça choquée, plus moi et puis après tout si je n’étais contente c’était à moi à coupé les ponts non ? Donc je relève la tête de mes mains et finit par sourire a Gabriel, parce que malgré la situation il restait fidèle a lui-même. Et ce que j’aimais le plus chez lui. Je fais la moue lorsqu’il décide que c’est moi qui fais les finir, bin avec ton régime à la noix, je ne vais pas avoir le choix. Dit comme ça on dirait que c’est un effort surhumain qu’il me demande alors que bon on sait tous que non. Je vais juste devoir monter mes escaliers en courant lorsque je rentrerais en espérant que ça me fasse perdre les calories que je vais ingérer en mangeant ces gâteaux. Mais je ne pouvais pas y résister, j’étais bien trop gourmande pour ça. D’ailleurs je pioche dans le plat aussitôt qu’il me sert mon thé, trop fier de lui, comme si servir un thé remonté d’un exploit. Je souris amusée tout de même par sa façon de faire, il en serait presque mignon. « T’as tout compris ! » répondis-je alors que je mordais dans mon muffin. Je le regarde se préparer sa boisson à son tour. Rien à voir avec du thé. Eurk, ça à l’air tellement… Dégelasse ! Mon dieu, comment peut-il avaler ça sérieusement ? Mange-t-il normalement au moins en plus de ça ? Il avait au moins un muffin dans le ventre, comme si ça suffisait ! Je hausse les épaules. « Je n’ai encore rien dit… Tu manges des trucs ? Ou tu ne fais qu’avaler cette… Chose ? » demandais-je en grimaçant et en pointant du doigt sa boisson. Enfin, je ne suis même pas sûre que ce soit réellement une boisson, au vu de ce qu’il a mis dedans. Je l’écoute m’expliquer ce qu’il doit faire pour son père avec son boulot. Merde. Ils veulent fermer la boutique ? Mais ils ne peuvent pas, c’est le travail de beaucoup de monde. Dont Poppy. Je regarde Gabriel finir sa mixture chelou pendant qu’il finit son histoire. Je souris, fière de lui. Bon, j’avoue que je suis surtout contente pour le boulot de mon amie, car il a l’air de lui plaire ça m’embêterais qu’ils mettent les clefs sous la porte. Et puis aussi parce qu’il est tellement rayonnant quand il me sort ça, il aime tellement emmerder son père c’est fou. Mais du coup moi ça me fait marrer, parce que je connais un minimum son père pour savoir qu’il va péter un câble si son fils commence à saccager tout ses plans un par un. « Tu es sûr d’y arriver ? Enfin, je veux dire cette boîte à le potentiel pour que t’y arrives ? Du moins, les employés. » Je n’y connaissais strictement rien et il le savait, malgré ça je voulais juste être sûre que mon amie ne perdrait pas son emploi du jour au lendemain. Bien je n’y soit pour rien, de le savoir en avance me met mal à l’aise.
(c) Colyn
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(✰) message posté Jeu 11 Juin 2015 - 21:48 par Invité
❝ On boit le thé pour oublier le bruit du monde.❞ Dawkins & Brythe
Un léger rire traversa la barrière de ses lèvres lorsqu'elle lui souffla un "T'as tout compris" moqueur. Eh bien? N'avait-il pas le droit de tirer une fierté dans la préparation de son thé qui devait être au passage merveilleusement bon: acheter dans une boutique anglaise spécialisée- et hors de prix précisons le. Gabriel avait déceler les inquiétudes de April- c'était d'ailleurs bien la seule. En faisait-elle trop ou était-elle la seule à se soucier de sa personne? Il pinça les lèvres, arqua un sourcil. Ses épaules se haussèrent: il en était venu à conclure sur la deuxième option. _ Cette chose est un jus de protéines. Excellent pour la santé; c'est plein de vitamines. Je mange trois repas par jour. Je ne peux pas faire d'impasse sinon mon organisme est déséquilibré. Viande blanche, poisson, légumes et féculents uniquement le midi. Fruits bien évidemment. Le matin c'est oeufs brouillés et jus d'orange. Tu veux le reste de la carte? demanda-t-il un ton légèrement agacé en portant le blender à sa bouche. Il bu quelques gorgées de sa boisson tout en fixant la jeune Dawkins. Une fois la conversation close quant à son régime alimentaire- ou appelé communément période de sèche- elle émit des hypothèses extrêmes. Oui, Brythe se voyait dessiner de sombres idées dans la tête de sa meilleure amie: licenciement. _ La situation est sous contrôle, arrête d'angoisser.
(✰) message posté Mar 16 Juin 2015 - 9:56 par Invité
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
Gabril
Je mange mon muffin, qui est superbement bon au passage, pendant qu’il m’explique ses repas. Bon il mange c’est déjà ça. Surement pas assez mais bon je ne peux pas le forcer non plus, avec son espèce de régime à la con. Je sens qu’il est agacé par toute mes questions sur ce sujet mais je m’en fous, ça me ferrait chier qu’il tombe dans les pommes à cause de cette merde, ou pire qu’il tombe malade. Ce n’est jamais assez fort pour ça quand on les écoute et ils tombent un à un. Je ne veux pas que ça arrive à Gabriel, peut-être que je le surprotège de trop, mais je préfère ça que le contraire. Et si je ne le fais pas, qui le ferra à ma place. Pas lui en tout cas. Je me rappelle la première fois que l’on s’est rencontrés notre amitié n’était pourtant pas gagné vu mes attitudes de princesse. Notre première soirée ensemble, on ne faisait que de ce jeté des regards de haut au loin comme des imbéciles. J’avais demandé à mes parents qui est-ce que c’était il m’avait donné son prénom, ainsi que celui de ses parents. Ils ne les connaissaient que vaguement je n’avais pas réussi à avoir autre chose, mais j’étais jeune du coup son prénom me suffisait. On ne se voyait pas souvent puisque nous habitions loin, au début je pensais qu’il était d’Irlande lui aussi, donc à chaque soirée je l’attendais. Jusqu’à ce que je le croise à nouveau et que nous discutions. Cette soirée était un de mes meilleurs souvenirs de ces soirées mondaines, parce qu’habituellement j’étais seule, enfin collée à mes parents mais trop jeune encore, du coup j’étais mise de côté. Mes grandes sœurs étaient occupés ailleurs et ne voulait pas d’un « bébé » dans leurs pattes. Contrairement à lui, il avait déjà sa sœur à s’occuper donc une de plus une de moins ça n’as dû lui changer grand-chose. Je l’observe et je me dis que mon sauveur avait bien changé, c’était devenu un homme, un vrai. Mais c’était toujours mon sauveur. « Très drôle. Excuse-moi de m’inquiéter monsieur j’uis plus fort que tout le monde ! » dis-je avant de soupirer. Si on a plus le droit de s’inquiéter maintenant ! C’est fou ça. Mais bon, peut-être est-ce que j’abusais un peu parce que c’était lui justement ? Je ne sais pas trop. Je n’arrivais pas à faire autrement en fait. Si il n’est pas content il ne fallait qu’il soit si amicale avec moi quand on était petits, je ne serais pas si attaché à lui maintenant. Voilà, tout est de sa faute. Je lui souris alors qu’il me dit qu’il a tout sous contrôle, bon alors tout va bien. J’ai entièrement confiance en lui, s’il le dit, c’est que c’est vrai. « Okay okay… Sinon, parlons peu parlons bien. Y’a des jolies filles la dedans ?! » Je le regarde, souriant angéliquement alors que j’ai fait un changement de conversation à 180°. Aller Brythe, balance moi le nom de Poppy que je me marre un coup.