"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I'm trying hard to take it back [PV Romeo] 2979874845 I'm trying hard to take it back [PV Romeo] 1973890357
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I'm trying hard to take it back [PV Romeo]

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() message posté Sam 10 Oct 2015 - 18:28 par Invité
I'm trying hard to take it back [PV Romeo] Tumblr_nuhf4qgldY1r0cdiuo1_500 La vie était de plus en plus dure depuis que mon père avait décidé de me couper les vivres. Non seulement j’avais dû réduire mon train de vie, mais en plus voilà que j’avais dû abandonner mon loft en plein Notting-Hill pour aller vivre chez April car mon salaire ne couvrait même pas la totalité du loyer. J’aurais dû y penser avant de le foutre dehors de ma maison en lui criant dessus… mais il m’avait poussé à bout. J’avais tellement de rancœur contre lui depuis toutes ces années, et le voir en plus insulter ma vie, ma famille, April et mon enfant m’avait juste fait péter un câble. Aujourd’hui je n’étais plus que l’ombre de moi-même que ce soit au boulot ou à la maison, j’avais perdu la joie de vivre. Et évidemment, lorsqu’on est alcoolique il suffit d’une mauvaise passe pour complètement replonger. J’avais depuis une semaine ou deux recommencé à boire un ou deux verres… pour commencer. Puis ensuite j’enchaînais jusqu’à ne plus me rappeler qui j’étais, ce que je trouvais complètement pathétique en sachant que j’allais devenir père d’ici quelques mois. Je n’osais même plus rentrer pour ne pas qu’April me voit dans cet état. J’inventais souvent des longues nuits de travail pour pouvoir rester seul dans mon bureau avec ma bouteille de whisky. Même le fait de m’endormir dans les bras de la fille que j’aime ne me faisait plus envie, j’avais perdu goût à la vie simplement. Et je ne pouvais en parler à personne car personne ne pouvait me comprendre. J’avais été élevé dans le luxe et l’argent que l’on dépense sans compter. Non seulement pour moi-même mais aussi pour les autres à vrai dire. J’étais malade de ne plus pouvoir acheter toutes les choses qui me faisaient envie pour moi, pour le bébé ou même pour April. Et le pire c’était qu’April tenait absolument à participer aux frais avec son propre argent, argent qu’elle avait juré ne jamais touché depuis qu’elle avait rompu tous liens avec la thune de sa famille. J’aimerais avoir cette force de caractère également, mais malheureusement j’étais tout simplement perdu sans mon argent, je ne savais plus comment vivre « normalement ». A cette seule pensée, je riais légèrement imaginant Roméo m’entendre dire ça. Il me mettrait surement encore une droite en pleine figure et me traiterait de petit enfant pourri gâté. Je portais mon verre à mes lèvres avant d’enfin me décider à me lever. Je n’allais certainement pas prendre ma voiture, je prévoyais déjà d’appeler un uber. Une fois devant l’imposante tour qui abritait mon bureau, je m’asseyais sur les marches, attendant la voiture. Je soupirais les yeux à demi-clos. J’avais envie de m’endormir, mais à vrai dire il fallait absolument que je sorte de cette spirale infernale, et le seul moyen pour ça était de voir mon très cher frère, qui n’allait pas se priver de me dire mes 4 vérités.

Une fois arrivé devant chez Elias et Roméo je commençais à me dire que cette histoire était tout sauf une bonne idée. C’est vrai imaginez que ce soit Elias qui ouvre la porte et me voit dans cet état ? Il me la refermerait sans doute en pleine figure car il savait que lorsque j’étais complètement bourré je ne mâchais pas mes mots et ils dépassaient même parfois – souvent – ma pensée. Malgré tout, je pris mon courage à deux mains espérant que le jeune homme ne soit pas là pour me faire la moral, si lui et Roméo s’y mettait ensemble je risquais de péter un câble au sens propre du terme. Je me trainais jusqu’à la porte en prenant de grandes inspirations pour éviter d’éclater en sanglot ou de me mettre en colère. Les deux extrêmes étaient tentants mais si j’étais là, c’était avant tout pour parler à quelqu’un. Il était envers et contre tous, le seul qui pouvait à la fois me réconforter sans prendre de gants, et me recadrer s’il le fallait. Plus un père qu’un frère dirons-nous. Je sonnais enfin après quelques secondes d’hésitation et attendit. Lorsqu’il ouvrit la porte et que je vis mon reflet devant moi, je ne pus m’empêcher de lui tomber dans les bras et de le serrer contre moi, moi qui était d’ordinaire si distant et qui préférait laisser mes sentiments se montrer par la parole que par les gestes, c’était réussi cette fois… J’avais besoin de ce contact, pour reprendre de la contenance ? Pour me sentir de la famille après avoir fait exploser la mienne ? Je ne le savais même pas moi-même. Mais ce que je savais c’est que ça faisait chaud au cœur. Je relâchais enfin mon étreinte et le regardait comme si rien n’était. Alors tu m’invites pas à rentrer ? Je sais que je débarques à l’improviste mais j’ai eu une journée horrible alors je me disais que tu pourrais me distraire un peu. Voila que je recommençais à tourner autour du pot sans aller au fond du problème. Enfin en tant que jumeau qui se respecte il n’allait pas mettre 5 secondes à comprendre que c’était à cause de mes parents, d’April ou de mon boulot. Les seules choses que j’avais dans la vie pouvaient se compter sur les doigts de la main. Quelle tristesse.
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 13:06 par Invité

u're doing just enough but not enough
ROMEO DAVENPORT & AUSTIN JENKINS

you don't know how to love me when you're sober ✻✻✻ Cela fait bien dix minutes que Noam est là-dedans, dix minutes qu’il profite des joies de l’eau chaude et des bulles de savon et que je le regarde faire, presque jaloux de la situation. Alors certes j’aurais pu me dessaper et le rejoindre mais je préfère encore attendre Elias. Lui seul est capable de me faire sentir bien, peu importe mon état de santé. Ne me reste donc plus qu’à survivre à la journée. Ce qui n’est pas gagné, je dois bien l’avouer. Sagement installé contre le rebord de la baignoire, je laisse tomber ma tête contre la faience froide qui recouvre les murs de la salle de bain. Interloqué par mon manque d’implication, Noam lève les yeux vers moi et souris tristement. Cherchant à le rassurer, je souris à mon tour et ni une ni deux, mon petit bonhomme se redresse pour venir jusqu’à moi. « L’est ‘ssi balade baba ? » Je souris et ferme doucement les yeux avant de finalement les rouvrir. Sans vraiment se soucier du danger, Noam se rapproche un peu plus, s’appuie contre le rebord de la baignoire avant de finalement poser une de ses petites mains sur mon front. Amusé par la situation, je ne peux m’empêcher de rire doucement ; il essaie de faire comme les grands et c’est tout à son honneur. « L’est chaud. » Je souris un peu plus et pose ma main sur la sienne. Il est bouillant… J’aurais peut-être du lui faire prendre un bain d’eau tiède… ça aurait aidé à faire descendre la température…  personnellement, je me gèle et n’ai qu’une envie : courir me cacher sous les draps. « Fait dodo baba » Je tourne les yeux vers lui, fronçant doucement les sourcils. « Tu beux aller faire dodo ? »  Ou comment perdre mon accent au profit d’un autre, beaucoup moins sexy et britannique. M’enfin, Noam ne semble pas s’en soucier et se contente d’hocher la tête. Prenant mon courage à deux mains, je me redresse non sans mal avant d’attraper une serviette éponge que j’enroule autour de lui alors qu’il se redresse en levant les bras vers moi. A l’image d’un nourrisson enroulé dans ses draps, je le soulève et tourne sur moi même, lui arrachant un éclat de rire. Fatigué par cette petite folie – faut pas trop m’en demander quand je suis malade -, je repose Noam à terre avant de l’essuyer le plus minutieusement possible. Faudrait pas qu’il attrape encore plus la crève. Surtout que je serai le premier à attraper ce qu’il finira par attraper. Véritable aimant à microbes, je dois bien avouer être incapable de résister aux microbes de Noam et ce, peu importe le mal que je me donne. « Dodo avec Bono baba ? »  Je hoche la tête avec un sourire avant de lui faire enfiler son pyjama. Une fois sec et bien couvert, je le prends dans les bras et pars directement en direction de mon lit. Doucement, je le pose sur le matelas, le laissant trouver sa place au milieu du lit. Par pur égoïsme, je m'installe à la place d’Elias, ne me gênant pas pour enfouir ma tête contre son oreiller. Je me gèle, il me manque; autant profiter de l’occasion pour faire d’une pierre, deux coups. Laissant Noam s’installer contre moi, je passe finalement un de mes bras autour de lui et tente, en vain, de tempérer notre température. J’aimerais tant qu’Elias soit là pour s’occuper de nous... J’aurais tant préféré qu’il soit le malade pour une fois... J’adore m’occuper de lui ; Ça me permet d’avoir des câlins nuits et jours sans avoir à souffrir d’un quelconque mal de têt

Je finis par me réveiller, la tête lourde et la gorge sèche. J’ai dû passer l’après-midi à ronfler et j’en paie maintenant le prix. Contre moi, Noam ronfle lui aussi et je ne peux m’empêcher de sourire en pensant à Elias qui pleure à chaque fois que Noam et moi, on comme à scier du bois. Enfin bon, personnellement, je suis habitué. Elias a beau se moquer de ma capacité à ronfler en temps de maladie – habituellement je me contente de respirer fort, un peu comme si je ronronnais -, il n’est pas mieux; c’est un mec après tout. Mais je trouve ça mignon personnellement. Ca me donne envie de le câliner.  Resserrant un peu plus mon bras autour de Noam, je referme les yeux, prêt à repartir dans un sommeil qui, je l’espère, sera réparateur. C’est malheureusement sans compter la sonnette qui retentit à travers l’appartement, me réveillant et réveillant presque Noam qui, heureusement, à un sommeil bien plus lourd que moi. En grognant, je retire  la couette qui me recouvre et me redresse. Sous mes pieds, la terre se met à tourner mais revient bien vite à sa place. Une main sur la nuque, j’essaie de me réveiller, de reprendre mes esprits. Qui ça peut bien être ? Je n’attends personne ; fait chier ! « J’arribe. » je grogne plus que je ne crie.  Une fois arrivé à destination, j’ouvre la porte et je n’ai pas le temps de reconnaître Austin que celui-ci s’élance contre moi. Surpris, j’accuse le coup et recule d’un pas. Laissant mes bras pendre le long de mon corps, j’attends qu’Austin se ressaisisse non sans remarquer son haleine qui n’a rien d’agréable. Et c’est un mec au nez bouché qui vous dit ça ! Finalement lassé ou rassasié par son imminente envie de câlin, Austin finit par s’éloigner et je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils. Moi qui pensais qu’il avait arrêté de boire. « Alors tu m’invites pas à rentrer ? Je sais que je débarque à l’improviste mais j’ai eu une journée horrible alors je me disais que tu pourrais me distraire un peu. » Je fronce un peu plu les sourcils avant de m’écarter du chemin. Je le mettrais bien à la porte mais j’ai promis de faire un effort. J’espère juste que ça ne finira pas comme la dernière fois. La dernière chose dont j’ai envie c’est de me disputer. Surtout aux vues de mon état physique. Fatigué, les yeux qui pleurent, le nez rouge et surtout en pyjama… autant dire que je suis le plus glamour des deux ! « Je suis sûr que ta jourbée ne sera bas bire que la biende. » Dis-je finalement en le suivant jusqu’au salon. Austin est né pour se plaindre. Ce con serait capable de se plaindre d’une parfaite journée passée à surfer. Chose qu’il adore, il me semble… « Je te brobose bas à boir, d’as adarembent eu don compde… » Petite pique gratuite. Il est loin le gars qui m’a dit vouloir arrêter l’alcool et je tiens à le préciser. Je me demande parfois pourquoi je devrais me casser le cul à faire des efforts alors que monsieur se donne un mal de chien pour être le pire gars qui soit.
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() message posté Sam 24 Oct 2015 - 20:40 par Invité
I'm trying hard to take it back [PV Romeo] Tumblr_nuhf4qgldY1r0cdiuo1_500 « Je suis sûr que ta jourbée ne sera bas bire que la biende. » Je riais à moitié, s’il savait le pauvre. Je venais de perdre sans doute le peu d’amour propre qu’il me restait vis-à-vis de mon père, et en plus de ça je ne pouvais même plus subvenir convenablement aux besoins de ma famille. J’avais vraiment l’impression que tout s’écroulait autour de moi, et c’était bien la première fois que le manque d’argent me faisait si peur. Je savais que c’est ce que mon père attendait. Que je sois complètement au fond du trou pour que j’accepte enfin ce foutu boulot à New York en échange du retour de l’accès à mes comptes en banque. Mais je ne comptais certainement pas lui donner raison, j’avais pris la décision de me débrouiller seul et même si pour l’instant ça me semblait presque insurmontable, je devais tenir bon. La meilleure façon que j’avais trouvé était de me tourner vers la seule personne qui ne m’avait jamais laissé tomber, Roméo. On pouvait dire ce qu’on voulait sur notre relation, chaque fois que j’ai eu besoin de lui ou que j’étais un total déchet, il était là pour m’aider. Son seul défaut était cette faculté incroyable à m’énerver en un rien de temps par son trop plein d’honnêteté vis-à-vis de moi. Il y a tout de même des façons de dire les choses même si on les pense, la preuve la seule fois où j’avais joué les brutes de décoffrages comme lui, je m’étais fait péter le nez par mon cher frère. Je suis désolé de débarquer comme ça, je vois que tu es pas en grande forme non plus. Je savais que c’était une mauvaise idée dis-je en baissant la tête comme un gamin pris en faute. « Je te brobose bas à boir, d’as adarembent eu don compde… » Je comprenais à peine ce qu’il disait avec ce foutu rhume et ça donnait plutôt un air comique de le voir avec cette sale tête et son nez qui refuse de s’arrêter de couler. Je savais pas où aller alors je me suis retrouvé ici. Je marquais une pause avant de m’avancer vers le canapé pour m’asseoir. Il y a quelques temps de ça mon père est venu chez moi, il a appris qu’April était enceinte il a complètement pété les plombs et a été littéralement un enfoiré de première avec elle, et avec moi. Et maintenant comme tu dois le savoir on a été obligé de déménager et je vis dans la coloc d’April comme un vrai squatteur… Je me doutais bien que cette histoire ne devait pas avoir mis beaucoup de temps avant d’arriver aux oreilles d’Elias ou de Roméo. Je savais qu’April était bien trop proche d’eux pour garder un tel secret, et d’ailleurs je ne lui avais pas demandé non plus de se taire, d’ailleurs je ne m’étais jamais senti aussi peu en phase avec elle que ces temps-ci. Non pas que je l’aimais moins, ou que j’avais la peur de devenir père qui me prenait tout à coup… mais je m’étais perdu moi-même simplement. J’avais toujours été le mec super confiant, qui défi les règles et qui vit simplement sa vie a fond. Mais je ne m’imaginais pas que l’argent était le moteur de tout ça depuis le début, je n’avais jamais réalisé que tout ce que je faisais était aussi hors de prix, et aujourd’hui je me prenais une énorme claque en pleine face, obligé de me restreindre, obligé de compter pour éviter de passer pour un parfait imbécile devant April en lui proposant d’acheter des choses pour le bébé que je ne pouvais simplement pas me permettre d’avoir. Ca doit te faire marrer dans le fond de me voir aussi pathétique sans mon argent, je sais que c’est sans doute une des choses qui t’énerve le plus chez moi. Dis-je en riant à moitié. Je ne savais pas si j’avais envie de rire ou pleurer à vrai dire. Beaucoup de côtés de ma personnalité n’étaient pas parfaits, mais je me considérais tout de même comme quelqu’un de pas mauvais dans le fond. J’aurais fait n’importe quoi pour Roméo, pour Elias lorsque je les ai rencontré. Ils étaient et seront toujours ma famille, quoi qu’ils en pensent et c’est sans doute pour ça que j’étais là aujourd’hui. Tu sais d’ailleurs tant que j’y suis, ça fait un moment que je me repasse ça dans la tête, notamment depuis le mariage. Je ne me suis jamais vraiment excusé pour ce que je t’ai dit la fameuse nuit où tu es venu me chercher au bar. J’avais tort, je pense qu’Elias et toi allez parfaitement ensemble, et je n’avais pas à te juger. Aujourd’hui que je suis avec April, je comprends ce que tu peux ressentir… C’était un peu soudain, même pour moi d’ailleurs mais j’avais vraiment envie qu’on enterre la hache de guerre. Il était le seul à savoir comment me secouer de la bonne façon même si parfois ce qu’il disait pouvait me blesser. C’est sans doute cette faculté inexplicable qu’ont les jumeaux de savoir comment réagir face à l’autre. Et à force de se côtoyer je pouvais de plus en plus voir à quel point il avait une bonne influence sur moi.
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