# Keir Fergus Lamont ♦ An onoir, a' mhisneach, an gaol agus a' phròis

Keir est le dernier enfant des Lamont. Pour aînés, un frère et trois sœurs, autant dire que c'était pas toujours rose pour les deux garçons avec trois sœurs complices et aussi peste l'une que l'autre. Malgré ses sœurs indésirables, il eu une bonne enfance. Née à Aberdeen et vivant à la campagne non loin de cet même ville, Keir grandit dans une ferme. Son père est un important éleveur de mouton. Grâce à cet élevage, les Keir vivaient bien, plus que bien même. Ce n'est pas pour autant qu'ils vivaient dans le luxe, son père était un gars de la vieille école, très peu dépensier. Ert ça suffisait à leurs enfant, ils ne se plaignaient pas pour jouer, ils avaient des dizaines d'hectares de terres pour gambader et de nombreux amis dans les alentours, parce que dans les Highland, tout les voisins ceux connaissent.
Bon, il serait faux de dire que les enfants Lamont voulaient vivre à la ferme toute leur vie. L’aîné, une fille, partit la première à Londres pour ses études. Le second enfant à partir alla à Glasgow, le troisième, l'aîné mâle resta à la ferme, la plus petite de ses sœurs partit aussi à Glasgow et lui, Keir, fila rejoindre son aîné à Londres.
Il était bien chez lui dans sa campagne, mais il voulait voir autre chose, connaître la vie de citadin, les boutiques, les restaurants... Parce que lui c'est ce qui l'intéressait le plus : les restaurants. Il venait à Londres afin de faire des études de restauration, en cuisine plus précisément. Il commença son apprentissage à 15 ans et intégra un resto gastronomique.
Il adhéra direct. Il prolongea ses études pendant 4 ans, toujours dans des gastro, il cherchait toujours à se dépasser et pour son âge, il était très prometteur. Il se lia d'amitié avec un français et cet ami, lui proposa de venir travailler avec lui en Savoie, en France, pour une saison d'hiver. Il accepta. Il quittait son île pour la première fois.

S'en suivit une vie bien rempli. Tout ses hivers il travaillait en Savoie, à Val d'Isère, importante station avec une grosse clientèle anglaise. Lui qui était déjà sportif à la base, du rugby dans sa jeunesse, du skate à Londres, il découvrait les joies du ski, de l'escalade, de l’alpinisme... Lui qui avait grandit dans un pays plat se plaisait dans ce relief.
Et il passait la plupart de ses étés à voyager. Il visita l'Asie, surtout l'Inde, le Cambodge, Le Viet-Nam, Le Laos et la Birmanie. Il a fait de long road trip dans ces pays. Il fit aussi l'Indonésie puis l'Océanie. Il visita aussi l'Amérique du Sud. C'est au Pérou qu'il rencontra celle qui allait devenir sa femme. Une travelleuse comme lui. Ils passèrent plusieurs années comme ça, l'hiver à bosser dans des stations de ski, à mettre des sous de côté, puis voyager durant de long mois pendant l'été. Il repassait chez lui dés qu'il le pouvait parce que même s'il aime voyager, il ne sera jamais plus chez lui que dans sa campagne écossaise.
Lui et sa femme, Stella, d'origine allemande, se marièrent au Cambodge, un pays qu'ils affectionnaient tout les deux. Ils s'y installèrent six mois le temps de se marier, de faire les choses comme il faut avec leur ambassades respectives et tout ça.
Ils vécurent deux années de pur bonheur. Leur rythme de vie était basé sur la fête, les rencontres, la bonne humeur.
Mais vivre à la roots, ça va un temps mais sur le long termes c'est compliqué. Après de nombreuses disputes et des engueulades Stella et lui se mirent d'accord : Ils ne s'aimaient plus. Pas étonnant, ils s'étaient marié deux ans après leur rencontre, ils avaient eu une vie trépidante mais l'un comme l'autre n'étaient pas fait pour avoir une routine ensemble. Après quatre ans de vie commune, ils se séparèrent. Keir avait trente et un an. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, il se blessa lors d'un accident de ski. Déchirure des ligaments croisées, fracture de la rotule, lésions du cartilage du genou, trauma crânien et fracture de trois vertèbres. Un mois d'hôpital et un an de rééducation. Il ne garda aucune séquelle sur le plan cérébrale mais sur le plan physique, il était à la rue.
Lui, un hyperactif notoire, désormais contraint de calmer sa soif d'adrénaline. Il se consacra à plein d'autre activité plus calme et notamment à la photo. Avec tout ses voyages, il était devenu un bon photographe et il profita de ne plus pouvoir faire de sport pour s'améliorer. Si ce n'est pas un professionnel, il n'a pas à rougir de montrer ses photos.

Après ses blessures, il rentra à Londres et commença une vie plus routinière. Il coupa ses dreadlocks, soigna sa barbe histoire d'être plus présentable et se mit en quête de travail. Il avait arrêté la cuisine il y a quelques années pour se consacrer à la salle et au bar, se sentant trop enfermé dans sa cuisine. Il fit différents boulot, pas mal d'extra jusqu'à trouver un boulot fix. Il intégra l'équipe du Barfly à temps pleins et il fait parfois des extra en cuisine, au bar ou en salle selon ses disponibilités. Il préfère bosser que rester inactif, travailler c'est un peu comme une drogue pour lui.

Cela fait maintenant plus de deux ans que Keir est confortablement installé à Londres, vous l'avez peut-être déjà croisés sur son vélo ou dans un bar plus certainement, si vous êtes coutumier du monde de la nuit, alors il y a de grande chance que vous soyez déjà tombé sur l'écossais.