"Fermeture" de London Calling
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 1:05 par Invité


❝ UNLEASHED❞
Lazerian & Wayne
Lazerian déposa sa carte de pointage pour ouvrir la porte de la salle Fitness First, il aimait bien l’ambiance de cette salle, il y venait toujours assez tard afin d’être tranquille, le besoin de décompresser après une grosse journée de travail. C’est d’ailleurs ainsi qu’il avait fait la rencontre inopinée de Wayne, à force d’être deux dans cette salle qui restait ouverte à des heures improbables, il c’était quelque peu lié d’amitié, s’entraidant pour certains exercices et jouant les rivaux pour d’autre. Il alla se changer, ne portant qu’un short et un marcel qui moulait son magnifique ventre plat. Pour son âge il pouvait se vanter d’avoir la forme, sans avoir les courbes de la panse à bière que certains hommes développait à son âge. Lorsqu’il poussa la porte de la salle, il fut étonné de n’y voir personne. Il leur arrivait aussi d’aller courir ensemble, il ne pouvait pas dire qu’il ne c’était pas lié d’amitié depuis tout ce temps, peut-être que c’était aussi son besoin de décompresser, de se libérer totalement. Lazerian ne c’était jamais encombré d’écouteurs, il aimait faire du sport pour le sport, pas besoin de musique, seule la sueur comptait. Il se lança à cœur perdu dans sa séance de cardio, il aimait échauffer son corps avant de se lancer abrupte dans sa séance de sport. Il rêvait de cette délivrance.

La transpiration commençait à s’évacuer par son front et à former différentes tâches assombries sur son marcel. Il avait un corps mince, il avait de jolis pectoraux mais il était loin d’être un bodybuilder, il rechercherait la fermeté avant tout. Il faisait un mètre quatre vingt dix, pas besoin de gros muscles pour dissuader, sa taille en était suffisante. Il n’avait pas besoin de gros bras pour se sentir bien dans sa peau. Et ça ne l’empêchait pas d’être fort. Il débuta une séance d’abdominaux. Pour l’ensemble de son équipe et même de son entourage, Laz’ était un homme froid assez distant, s’il le voyait à cette heure si sans son costume, sa chemise et sa cravate, le corps tendu sous l’effet de l’effort, ils ne penseraient plus de la même façon.

Du vélo, du steppeur et  un peu de vélo elliptique, il termina sa séance dans une sorte de frénésie euphorique qui lui faisait tellement de bien, il était temps de passer au chose sérieuse. Il fit quelques abdominaux afin de se mettre en jambe, et se mit à faire un peu de squat pour faire travailler les fessiers et les cuisses. C’est très étrange, la présence de Wayne lui manquait, il se laissa tomber allonger sur une table pour développé coucher, son dos embrasa le cuir du siège. Il portait des mitaines pour protéger ses mains des différents efforts qu’il allait faire. Pourtant il attendit, il n’avait pas encore trop commencé sa séance.

Un peu de patience, Wayne a peut-être eut des empêchements, il entrait dans le plus lourd, il avait besoin de compagnie de son collègue de fonte….




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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 2:21 par Invité
Unleashed

« Et fuck ! »
Je commence sérieusement à m'énerver, là. Ce satané inventaire me prend la tête, mais alors à un point… Mary, la fille que j'ai embauchée pour m'aider dans tous ces trucs administratifs et hautement inintéressants, sursaute et lève le nez de sa feuille de comptes. Pour ma part, je contiens une envie d'envoyer valser contre le mur les boîtes de munitions empilées en pagaille autour de moi. Soupire. Ferme les yeux deux secondes, épuisé à l'idée de recompter ENCORE UNE SATANÉE FOIS tout ce bazar.
L'écran de veille de mon portable m'informe qu'il est déjà tard, bien trop tard. Deux heures qu'on a fermé la salle de tir, et Mary est toujours là, à me prêter main forte. Pris de pitié, je lui signale qu'elle peut rentrer chez elle, si elle veut. Je viendrai bien à bout du reste tout seul, et de toute façon elle n'est pas supposée faire des heures sup à l'improviste comme ça. Bien évidemment, elle saute sur la proposition et prend congé en un temps record. Pour ma part, je me remets à ma tâche avec consternation.
Je ne sais plus exactement à quand remonte mon dernier inventaire, mais en l'espace de quelques mois, nos réserves se sont muées en un bordel sans nom. Aujourd'hui on s'est retrouvés à court de balles de 4.5 mm, ce qui n'aurait jamais dû arriver. A cette occasion, je me suis aperçu du fouillis qui régnait dans le placard des stocks auquel j'ai laissé accès à certains élèves. Tous les calibres étant désormais mélangés, il y avait en perspective des heures de boulot pour tout trier, et tout compter avant de passer commande de munitions…
Une heure et demie après le départ de Mary, je suis au bord du craquage. La soirée est plus qu'avancée, j'ai le cerveau qui bourdonne à tel point que je ne sais plus compter. Par contre, point positif, j'ai terminé mon tri. Ce fut laborieux, mais normalement maintenant, tous les calibres sont bien séparés.
Bon. On finira de compter les dernières boîtes demain, là je n'arrive plus à rien sauf m'énerver.
Une quarantaine de minutes plus tard, je suis dans les vestiaires du Fitness First. C'est mon jour de muscu habituel, pas question d'y couper. Surtout que vu mon état de nerfs, je ne pourrais pas faire grand-chose d'autre, et encore moins dormir.
Dans la salle, il n'y a pas foule – en même temps à cette heure-ci, il n'y a plus grand-monde de motivé pour soulever de la fonte… Par habitude, je cherche Lazerian du regard, et le trouve aussitôt. Lazerian, mon camarade d'effort, que je retrouve  retrouve presque à chaque fois que je viens ici. A force de nous entraîner aux mêmes heures, j'ai commencé à vraiment apprécier ce type.
Il est déjà sur le banc des développés-couchés. Décidément, j'arrive vraiment tard ce soir. Je m'approche, le salue avec un signe de tête.
« Hey. »
Oui c'est laconique, mais pour l'instant j'ai encore des dizaines de cartouches en vrac qui me tournent devant les yeux, je suis pas prêt à me lancer dans un long discours. En fait, j'ai même la flemme d'aller jusqu'au tapis de course pour commencer à m'échauffer. Mais bon, je suis pas venu ici pour me laisser mollement tomber sur un banc à côté de Lazerian, comme m'y incite ma première impulsion. Je prends sur moi, allume la machine.
« T'as pris de l'avance dis donc… Va falloir que je m'échauffe vite. »
Sur ce, je commence à courir à petites foulées. Je sais déjà que dans quelques minutes, ça ira mieux.
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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 12:20 par Invité


❝ UNLEASHED❞
Lazerian & Wayne
Lazerian commençait à manquer cruellement de motivation. Etait-ce parce qu’il lui manquait son coéquipier habituel de sport ? Allongé sur son banc de développé-couché, il observait cette barre en métal qu’il avait de plus en plus de mal à soulever. C’est alors qu’une ombre mit à couvrir la lumière forte de la salle, elle s’installa sur lui indiquant la présence d’une autre personne, il souleva la tête, un minuscule sourire aux coins des lèvres. Il répondit à son signe de tête avec un geste de main rapide. Enfin il avait la présence de son ami baraqué, il avait toujours été respectueux envers le physique impressionnant qu’avait cet homme. Il avait des muscles partout, même s’il aimait parfois rivaliser avec lui, il était certain que Wayne n’aurait pas de mal à lui briser les hanches avec juste son petit doigt. A ce qu’il pouvait constater cet homme avait presque autant de motivations qu’un paresseux qui avait faite une sieste d’une petite heure dans la journée. Il n’avait pas envie d’entendre d’explication, il n’allait pas le blâmer pour un retard d’un rendez vous qui n’était même pas obligatoire pour eux. Lazerian n’aimait pas se justifier, il n’allait pas en demander autant. « Il me fallait au moins ça pour pouvoir au moins te battre au tapis de course ! » Il le taquinait un peu, il décida de le rejoindre juste à coté. Malgré le fait qu’il était un gros fumeur, le tabac ne l’avait jamais empêché de faire du sport. Les premières minutes de cardio étaient toujours relativement compliquées. Mais après avoir pris le bon rythme, il était comme un homme en bonne santé.

Il mit en route son tapis à la même vitesse que celui de cet homme. Bien qu’il ne soit pas d’humeur à faire dans les exploits sportifs ce soir, il avait eut une assez grosse journée. La transpiration perlait déjà un peu partout sur son corps et en cette heure il rêvait plus de sa douche que de soulever des poids en fonte. « Tu es un tireur d’élite tu devrais pouvoir te réchauffer aussi rapidement que d’appuyer sur une gâchette ! » Il le taquinait un peu. Le quarantenaire aimait garder sa forme physique, c’était une sorte de marque de respect envers soit même. Ils n’avaient tous deux que quelques années d’écart à peine et ça fait sûrement plaisir à voir qu’ils étaient tous deux capables d’avoir un physique agréable à plaire. Il espérait d’ailleurs même avoir le même corps pour ses cinquante ans.

Le souffle un peu plus rare, il était plus compliqué de parler. En fait avoir une conversation pendant le sport permettait aisément de faire travailler les poumons. « Alors dis-moi ce qui t’as retenu ? Un cours trop passionnant ? Ou une élève beaucoup trop passionnante ? » Lazerian n’avait avoué son attirance masculine que pour James, face aux autres personnes il préférait donner le change. Le producteur préférait avoir une réputation de gros dragueur, même s’il se moquait du jugement des autres, il était terrifié à l’idée que son propre jugement sur soit ne se métamorphose. Il saisit sa serviette pour s’essuyer quelques goûtes de sueur.

Il appuya sur le bouton pour augmenter un peu la puissance de la machine, ses pieds retombaient sur le tapis sombre à plus grande vitesse. Il pouvait ressentir le poids du muscle de ses cuisses, la crispation de ses mollets. Il tourna la tête vers cet homme, il dégageait une sorte de mystère extrêmement plaisant. Il n’avait pas envie non plus de se forcer pour la conversation, car il n’était pas ce genre d’homme.





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() message posté Ven 17 Avr 2015 - 0:48 par Invité
Dans quelques minutes ça ira mieux, oui, mais pour le moment, c'est pas la joie. Mes premières foulées sont pénibles, pas facile de se mettre en route ce soir. Et j'ai hâte que ce début de mal de tête qui bourdonne derrière mes yeux soit évacué par le sport.
Lazerian vient me rejoindre sur la machine d'à côté, tout en parlant de me battre au tapis de course. Je souris en coin. Pour le moment, j'ai les jambes lourdes – on ne m'aurait pas greffé du plomb dans les mollets dans mon sommeil ?! –, mais je suis le genre de type assez stupide (ou assez compétitif, tout dépend du point de vue) pour relever n'importe quel défi qu'on me lance, quitte à perdre une rate et quelques poumons en route. D'ailleurs, ça nous arrive d'entrer dans ce genre de rivalité amicale avec Lazerian. Mais pour le moment, ce n'est clairement pas à l'ordre du jour.
« Tu es un tireur d'élite tu devrais pouvoir te réchauffer aussi rapidement que d'appuyer sur une gâchette !
- Explique ça à mes jambes... » je grommelle.
Pour l'heure, ces dernières me donnent l'impression d'avoir quatre-vingt-dix ans. Modérément agréable. Ce qui me rappelle ce jeunot prétentieux, quand je suis arrivé pour la première fois au club de boxe à Londres, qui m'a appelé papi. PAPI. Certes, ce jour-là la moyenne d'âge sur le ring tournait autour de la vingtaine, mais quand même… Je lui ai fait comprendre, à cet effronté.
« Alors dis-moi ce qui t’as retenu ? Un cours trop passionnant ? Ou une élève beaucoup trop passionnante ? »
Ça me fait rire. Surtout en repensant à mes élèves féminines du jour, qui devaient avoir dix ans en moyenne. Pas spécialement passionnantes, non.
« Si seulement... »
Je souffle, un deux, un deux, mes pulsations cardiaques commencent à monter.
« ...Non, juste un… gros problème de stocks, disons. »
Je secoue la tête, un peu désespéré à cette évocation.
« Passé des heures à trier des stupides munitions. Ne prononce même pas le mot cartouche ou je fais une attaque ! »
Ce qui serait hautement ridicule à ce stade de l'échauffement, soit dit en passant. Je me demande bien comment je pourrais supporter, si un jour mon cœur n'est plus capable de tenir une pauvre petite course comme ça. En fait, je pense que je ne supporterais tout simplement pas. Ça fait plus de vingt ans que je considère comme capitale la parfaite maîtrise de mon corps, et que je travaille dur pour ça. Je suis relativement satisfait des résultats, et ça me détruirait de devenir faible physiquement. Peut-être parce que j'ai grandi dans un monde un peu trop archaïque et violent comparé à la société actuelle qui, elle, ne considère pas comme nécessaire à la survie de pouvoir casser la figure d'autrui.
Peu à peu, je sens mon corps se délier. Courir devient plus facile, j'accélère un peu, respirant profondément.
« Et toi ? » je reprends après quelques minutes. Les conversations avec Lazerian sont toujours un peu diluées dans le temps. On est tous les deux en train de s'entraîner, les moments de silence sont naturels. « Bonne journée ? »
Je jette un œil à ma montre. Bon, ça suffit pour la course. Je ralentis progressivement avant de descendre du tapis. Dix minutes de rameur pour échauffer le haut du corps, et je serai prêt à commencer le travail sérieux.
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() message posté Ven 17 Avr 2015 - 17:22 par Invité


❝ UNLEASHED❞
Lazerian & Wayne
La motivation pouvait se déclencher, il suffisait d’y mettre du siens. « Je n’ai rien envie de dire à tes jambes ! » Le cynisme profond de Monsieur Peterson, il ne pouvait pas s’empêcher de rebondir à ce qu’on lui disait, parfois pour plaisanter, parfois pour être blessant. En rien il n’avait de raisons d’être sarcastique avec son compagnon de sport, il avait juste envie de le taquiner en cet instant. Il lui demanda la raison de son retard, continuant sur sa lancée. Il eut le droit à un rire comme introduction de réponse, ce n’était pas la carrosserie d’une jolie demoiselle qui l’avait empêché de venir plus tôt. C’est alors qu’il lui donna le verdict final. Un inventaire qui semblait s’être très mal déroulé. La fréquence cardiaque augmente légèrement pour Laz’, lui était déjà ici depuis un petit moment et déjà chaud. Il ne cherchait pas la compétition, ça serait trop facile, il achèverait un adversaire qui était à terre avant même le combat. Le goût des véritables compétiteurs se trouvaient dans la taille de l’adversaire, il attendra une meilleure forme de la part de cet homme avait de prétendre le battre. « Je sais maintenant quoi dire si un jour j’ai besoin de décrocher la victoire ! » Lazerian n’avait encore jamais touché une arme de sa vie, il avait déjà pris des cours d’auto défense, il se battait très bien à main nue. D’ailleurs il avait même appris à désarmer un homme ayant des jouets dangereux dans les mains. « Tu vois, ça vient tout seul ! » Il le voyait accélérer le pas sur le tapis de courses, ne pas le battre ce soir était un fait, il voulait garder son rythme pour ne pas passer pour un minable non plus.

Lui sa journée ? Parler en même temps que l’effort était tout un art. « Je n’ai fait que de la paperasse aujourd’hui ! J’ai dû abandonner les plateaux de tournage pour le bonheur de mon bureau, de temps en temps ça ne fait pas mal ! » Parfois il détestait rester entre les quatre murs de ce bureau qui lui inspirait l’ennuie et d’autres fois, il aimait y retrouver le réconfort de la tranquillité. Alors que Wayne quittait le tapis de courses, il se mit au rameur, il était décidé à faire des abdominaux en même temps. Il enchaina quelques séries, tout en continuant la conversation. Des auréoles de sueur c’était formé sur le col de son marcel, le rendant plus collant et désagréable à porter. Il rêverait de faire du sport sans suer. En cet instant il rêvait un peu de sa douche.

Il se redressa pour travailler ses bras. C’était une certitude, il ne pourra jamais mettre autant de poids que le faisait Wayne. Il ne c’était jamais caché d’être producteur, son boulot était fascinant et il adorait l’exercer. « Tu serais prêt à relever un défi pompes ? Celui qui fait le plus de pompes on va dire en une minute…. » Autant prendre un terrain où ils étaient tous les deux égaux. « Un gage à la clé serait trop gamin pour nous deux….pourquoi pas la première tournée ce soir ? » Une invitation déguisée pour aller boire un verre. Jamais Lazerian n’arrivera à avouer qu’il ne voulait pas se retrouver tout seul ce soir.

Cela arrivait rarement qu’il se voit en dehors d’un jogging ou de la salle de sport, ça changerait un peu de cadre.


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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 20:16 par Invité
« Une journée de paperasse ? Tu dois avoir sacrément besoin de te défouler maintenant... »
Passer une journée au bureau… Brr. Encore que, Lazerian a un boulot qui le fait bouger, et qui a l'air plutôt intéressant – en tout cas ça semble le passionner. Mais les gens qui passent réellement toutes leurs journées de travail coincés dans un bureau, ça me dépasse. Pour ma part, je deviendrais fou assez vite. J'étais même pas capable de rester tranquille le temps d'une heure de cours, dans le temps, il faut croire qu'on ne se refait pas.
Je m'installe au rameur, serrant fermement les poignées. La machine coulisse docilement, mais non sans bruit. Je m'active, j'ai chaud, mon cœur bat fort. Je commence à transpirer, et ça me fait un bien fou. Je suis peut-être un type bizarre, mais j'aime bien transpirer, en fait. Je n'imagine pas sortir de la salle sans avoir trempé mon t-shirt, comme si c'était une preuve que oui, j'ai travaillé efficacement. Quand elle est due à un effort physique, l'humidité de mes vêtements ne me dérange pas.
J'accentue graduellement mes efforts sur le rameur, mes bras, le haut de mon dos commencent à chauffer. Pendant ce temps, pas très loin, Lazerian travaille ses abdos.
« Plus vite ! » je le charrie, même s'il n'y a pas tellement de quoi. C'est plus par principe, on va dire.
Quand j'en ai fini avec le rameur – et que mon t-shirt commence à afficher une satisfaisante humidité –, mon camarade de salle me met au défi. Un maximum de pompes en une minute. Je réponds par un grand sourire, sourire qui s'accentue à l'écoute de l'enjeu. Une tournée ce soir ? Ma foi, ça s'annonce bien. Surtout qu'on ne peut pas dire que j'aie l'habitude de voir Lazerian en-dehors des entraînements. Parti comme c'est parti, ma soirée devrait remonter le niveau de ma journée (et tant mieux car très franchement, cette dernière était loin d'être exaltante).
« Humpf, tu peux déjà préparer ton porte-feuille », je réplique en feignant l'arrogance. Un peu comme un gamin de 38 ans qui continue à rouler des mécaniques.
Sur ce, je triture les boutons de ma montre. Oui, je suis de ceux qui s'entraînent toujours avec au poignet ces trucs en plastique moches, munis d'un écran digital et – c'est là l'intérêt – d'un chronomètre. Je règle l'engin pour qu'il sonne après un décompte d'une minute.
« Je suis prêt... »
J'ai toujours le sourire, même si à vrai dire je suis loin d'être aussi sûr de moi que j'en ai l'air. Lazerian se défend pas mal en pompes. Mais le challenge serait beaucoup moins drôle dans le cas contraire.
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() message posté Mer 13 Mai 2015 - 19:04 par Invité


❝ UNLEASHED❞
Lazerian & Wayne
Lazerian avait effectivement ce besoin de se dépenser, car sur un tournage, il était en perpétuelle action, il restait rarement en place. Dans son bureau, il devait gérer une quantité de problèmes irréels ne trouvant que leur source dans les lignes. Alors que son compagnon de sport s’installait sur un rameur, lui-même allait prendre place pour se faire quelques abdominaux. Pour rien au monde il ne voudrait perdre son ventre plat et bien dessiné. Il était assez exigent, plus envers lui-même qu’avec les autres. L’image que l’on renvoie de soit, est essentiel pour lui, il avait toujours vécu dans le monde de l’apparence et de l’apparat, même s’il avait rejeté en bloc l’idée d’une aristocratie supérieure, il ne pourra jamais se défaire des habitudes qu’il avait depuis tout jeune. Il accéléra, sans aucune difficulté, l’exercice était pour lui d’une facilité déconcertante, il ne s’en lassera peut-être jamais. Il le termina avec un petit soufflement de satisfaction. Ce n’était pas les premières railleries qu’ils se feront entre eux pour accentuer la petite compétition amicale qui existait entre eux. Désormais Lazerian n’était plus le seul à avoir le t-shirt qui colle, le front recouvert de cette fine pellicule d’eau corporelle, il avait été rejoins par Wayne. Il ne pu s’empêcher de lancer un défis et aussi une opportunité, pour que le lien qu’il puisse avoir ne s’arrête pas aux frontières de la salle de sport. Au final, au-delà de ses murs, ils n’avaient jamais beaucoup discuté et il était vraiment curieux de connaitre un peu plus le colosse fait de muscles. Préparer son porte feuille, il avait toujours été ambitieux, même lorsque cela restait en bon ami. Il s’allongea sur le sol, tendit ses bras, ses deltoïdes étaient prêt à entrer en action, le corps tendu et droit. Son dos ne courbait pas, il se sentait prêt, le petit bruit électronique de la montre de son ami, lui indiquait qu’ils n’allaient pas tarder tous deux à partir.

La confiance serait d’ordre pour savoir lequel serait le vainqueur. Bien qu’il inspirait grandement à aller prendre sa douche, il n’avouera jamais qu’il avait cet aspect coquet dans son personnalité. Sans même réfléchir, lorsqu’il déclencha le chronomètre aussi rapidement ses bras se plièrent actionnant son corps dans son entier. Il se relevait, s’abaissait, l’ensemble de sa colonne vertébrale restait bien parallèle au sol. Lazerian vida totalement son esprit afin de se concentrer uniquement sur l’exercice qu’il était en train de faire, les premiers étaient aisés, il ne c’était pas non plus lancé comme un bourrin afin de conserver de l’énergie et de la force pour les derniers. La vitesse n’était pas que l’unique facteur, l’endurance à conserver était d’une importance capitale. Une petite grimace se dessina sur son visage, l’effort était intense, il en était à la moitié de l’exercice dans sa tête, il ne faiblissait pas pour autant, il était sur sa lancée. Le nombre de traction corporel, défilait devant ses yeux, il faisait un joli score, il était certain qu’il pouvait mieux faire. La résistance, clé de voûte de tout exercice physique. Lorsqu’enfin la montre de son ami sonna la délivrance, il fit attention de descendre doucement et de toute relâcher en même temps.

Il souffla longuement, son visage était écarlate, il se laissa rouler sur le dos, tout en souriant, c’était un cas extrêmement rare, il souriait tellement peu dans sa vie de tous les jours. « 51 pompes, je ne sais même pas si c’est bien ! » Avant, il le faisait car ça permettait de conserver la forme, jamais il ne c’était défié. « Dis moi que je remporte haut la main ce petit défit ? » Il plaça ses bras sous la tête, tout en en gardant le corps allongé. Ca c’était une petite victoire personnelle. Parfois il se sentait vieux, parfois jeune.



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