"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici i got soul but i'm not a soldier /walt. 2979874845 i got soul but i'm not a soldier /walt. 1973890357
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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 23:28 par Invité
"while everyone's lost, the battle is won with all these things that i've done." ~ the killers.
☐ ☐ ☐

« Pruniiiiiiiille, je range le sapin maintenant ou j’attends encore un peu ? » cria-t-il à l’intention de sa demi-sœur, sans se soucier du fait qu’il vivait dans un appartement et que par conséquent, bon nombre de ses voisins pouvaient être dérangés par sa Ô si jolie voix de baryton. Peu importe, de toute façon, avec le trio qui vivait à quelques mètres au même étage, ce n’était pas Rhys lui-même qui allait s’attirer des ennuis. Au pire, ce ne serait pas la première, ni la dernière fois que l’on venait toquer à sa porte pour lui intimer de faire moins de bruit. Assis à même le sol, la main posée sur une guirlande du sapin et prêt à tout remballer, aucune réponse à sa demande ne parvint à ses oreilles. Le jeune journaliste fronça les sourcils durant quelques secondes avant de se rappeler que Prunille était partie à Paris. Il était bel et bien seul. C’était bizarre. Lui qui avait tant râlé lorsque sa mère lui avait annoncé au téléphone qu’il était contraint d’héberger sa demi-sœur, maintenant qu’elle désertait l’appartement pendant quelques jours, il avait une étrange sensation de vide. En l’espace de cinq mois, il s’était finalement habitué à la présence de Prunille. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’elle lui manquait puisque c’était le genre de chose qui ne lui avait jamais été familier - en plus, ça faisait à peine trois jours -, mais presque. Enfin, il y avait bien son chien pour lui tenir compagnie le soir alors qu’il rentrait d’une sale journée de boulot, mais ce clébard avait tendance à n’en faire qu’à sa tête et à ne réclamer son maître seulement lorsque Rhys était d’une fâcheuse mauvaise humeur. Profitant de l’absence de l’adolescente pour lancer la playlist favorite de son Ipod à un volume sonore relativement élevé, Rhys hochait sa tête au rythme de la musique, enchaînant sur les paroles à la même cadence que la voix de Jay Z (oui, il écoutait du Jay Z, c’était un bonhomme voyez-vous). Pour une fois qu’il pouvait le faire sans que Prunille ne vienne le couper dans son élan, autant en tirer avantage. Fredonnant toujours sans même s’en rendre compte les paroles de la chanson, dont le vocabulaire n’était d’ailleurs pas des plus littéraires, le brunet se saisit du paquet de courrier qu’il avait accumulé depuis deux semaines dans l’intention d’enfin ouvrir ces enveloppes. Factures, factures, publicités, invitation pour le bal de Buckingham et oh, une lettre venant de Cardiff. Il pouvait reconnaître cette écriture parmi tant d’autres. C’était bien évidemment Caroline, la mère de son fils. Elle lui envoyait une photo du garçon, que Rhys retourna immédiatement contre la table. Il ne voulait pas voir cette photo. Il ne voulait pas s’infliger cela. Il n’eut pas le temps de ranger son bazar que la sonnerie de l’appartement retentit alors. Quelques secondes plus tard, Walt fit son apparition, et un immense sourire s’afficha sur le visage du jeune homme. Il l’accueillit chaleureusement, le saluant par une étreinte des plus masculines. « Hey, je t’attendais justement ! Entre. » Il lui donna une tape dans l’épaule et se recula pour le laisser passer. Une soirée avec Walt, c’était exactement ce dont il avait besoin. Rhys avait l’impression qu’ils ne s’étaient pas vus depuis des années, bien que le souvenir de leur voyage au Brésil était encore grisant dans sa mémoire. « Fais comme chez… Ben comme chez moi, en fait. Tu peux me remercier, j’ai fait le plein de bières pour la soirée. » En réalité, il n’y avait pas d’occasion particulière aujourd’hui. Certes, ils avaient prévu de regarder un match de football mais rien de bien important, c’était surtout histoire de se voir avant l’euphorie du réveillon du Nouvel An. Voulant se justifier auprès de son ami, Rhys se dirigea vers le mini-bar et agita ses mains à la manière d’un magicien en détonnant d’un ton théâtral : « Sésame, ouvre-toi ! Tadaaaam. » Des bouteilles de bières parfaitement étalées sur trois étagères, il n’y avait pas à dire, ils étaient prêts pour la soirée.
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 0:12 par Invité
La période des fêtes ait une période joyeuse pour la plupart des gens, pour Walt ce n'est pas forcément le cas. Comme souvent il avait fini par accepter l'invitation acharnée de sa mère pour Noël. Il s'était donc retrouvé à Liverpool, dans la maison de ses parents, celle qu'il avait lui-même acheté avec l'argent de ses premiers contrats de footballeur pro. Retrouver ses frères et sœurs ainsi que le reste de sa famille ne lui posait aucun problème, mais pour son père c'était une autre histoire. Le père du Walt était un fan de football, de ceux qui ne vivent que pour ça et qu'on voit dans les films. Aucun doute que Walt avait choppé le virus à cause de lui, lorsqu'il se faisait traîner au stade alors qu'il savait à peine marcher. La première bière à même pas dix ans lors d'un derby. Le football était plus important que tout, Walt était et restait la plus grande fierté de son père. Alors, après quelques verres dans le nez, la carrière de footballeur de Walt devenait le sujet de conversation préféré de son père. Si Walt ne s'était pas blessé par-ci, si Walt ne s'était pas blessé par là. Quand il commençait à montrer les DVD de ses exploits, Walt commençait généralement à sombrer dans la bouteille de whisky. Walt n'osait pas s'opposer à son père et lui dire à quel point il pouvait souffrir de toujours se faire rappeler sa gloire passée, même à vingt-sept ans il restait un petit garçon lorsqu'il était confronté à son père. Le pire, c'était lorsque Walt essayait d'aborder son nouveau travail d'entraîneur, celui-ci même qui le passionnait et qui lui avait permis de sortir la tête de l'eau, son père l'ignorant et changeant de sujet aussitôt. L'invitation de Rhys tombait donc à pique à son retour à Londres, un match de foot avec un vieux copain, sans prise de tête. L'adresse de Rhys lui semble vaguement familière, pourtant il n'arrive pas à resituer pourquoi. Sur le chemin, il s'arrête dans une librairie pour acheter un cadeau à Rhys, une petite connerie en lien avec une conversation qu'ils avaient eue un jour, un album panini et un lot d'autocollants de joueurs à coller. Un rappel de leur enfance. Il demande même un paquet cadeau, histoire que la surprise foireuse soit totale. Ce n'est qu'une fois devant l'immeuble qu'il se rappelle soudainement pourquoi il connaît l'adresse, Remy habite ici. Lorsqu'il sonne à la porte de Rhys, il ne peut s'empêcher de vérifier que Remy ne surgit pas derrière lui sans prévenir. Par chance c'est le visage de Rhys qui apparaît, tout souriant, allant même jusqu'à le serrer contre lui en guise de bonjour. Parce que c'est lui, Walt s'abstient de dire quoi que ce soit, le souvenir du flippe de la disparition du jeune homme au Brésil encore bien présent dans son esprit. « Hey, je t'attendais justement ! Entre. ». Il lui adresse un sourire, bien qu'il ne soit pas aussi expressif que son ami, il est vraiment heureux de le voir. « Salut, la forme ? Prêt à voir ton équipe se faire éclater ? ». Aussi vieux amis qu'ils soient, ils n'ont jamais supporté la même équipe. Il se glisse dans l'appartement, observant l'endroit avec un œil curieux. « Fais comme chez... Ben comme chez moi, en fait. Tu peux me remercier, j'ai fait le plein de bières pour la soirée. ». Son regard se braque aussitôt sur lui en rigolant. « Les bières c'est le minimum syndical pour un match.. ». Il ne lâche pas Rhys des yeux, celui-ci s'agitant pour lui montrer sa cachette secrète. « Sésame, ouvre-toi ! Tadaaaam. ». Un sourire appréciateur s'affiche sur son visage en découvrant le stock, aucune chance qu'ils tombent en rade ce soir. « Tu t'es pas foutu de ma gueule, tu me traites comme un roi. ». Il lève un sourcil avant de s'approcher de Rhys et de son mini-bar. Walt dévoile fièrement son cadeau, qui arbore un magnifique paquet cadeau pour enfants, la vendeuse ne lui ayant pas vraiment laissé le choix. « Je voulais t'acheter une écharpe de Liverpool, mais je doutais que t'apprécies la blague.. ». Sans grande cérémonie, il lui fourre le paquet dans les mains, n'étant pas très fan de toutes les conventions sociales qui entourent l'offre d'un cadeau. Tout ce qu'il veut c'est faire rire Rhys ou au mieux le faire sourire, il se contrefout des mercis et des t'aurais pas dû. Soudain, il aperçoit des objets de la série game of thrones, le même genre que ceux dans l'appartement de Remy. Lui aussi est un de ces fanatiques. Il s'approche pour inspecter de plus près les figurines, laissant Rhys à l'ouverture de son cadeau, après tout c'est lui qui lui a dit de faire comme chez lui. « Putain faut que je te présente une meuf, elle est obsédée par cette série aussi. Vous êtes fait l'un pour l'autre je te jure... quoi que peut-être que tu la connais déjà, Remy, blonde, elle habite en face ? ». Le copinage avec les voisins, ce n'est pas vraiment son style, mais c'est peut-être le cas de Rhys après tout.
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() message posté Dim 15 Fév 2015 - 1:46 par Invité
Alors qu’il se décalait de quelques centimètres pour laisser Walt entrer, une mise désabusée prit place sur les traits du journaliste avant qu’il ne pouffe de rire discrètement. « Ouais et toi ? Rêve pas, on va vous battre à plate couture. » rétorqua-t-il, pas prêt à se laisser massacrer au bout de deux minutes de conversation. Du moins, il implorait tout ce qui était en son pouvoir que Chelsea fasse son devoir et puisse honorer sa parole, histoire que le brunet ne perde pas sa crédibilité auprès de son ami. Surtout qu’il s’imaginait le cri de victoire de Walt si son équipe venait à gagner, et autant dire qu’il sentait déjà la frustration lui monter dans les veines à la vitesse de la lumière. Rhys avait toujours été un très mauvais joueur, c’était bien connu ; spécialement lorsqu’il s’agissait de l’un de ses sports préférés. Il se souvenait encore du dernier été qu’il avait passé en compagnie de Walt, à l’autre bout de l’Atlantique. A force d’hurler et de chanter l’hymne national dans l’espoir qu’un miracle se produise sur le terrain pour l’équipe de football anglaise, il avait attrapé un mal de gorge proche de l’extinction de voix. Maintenant, lorsqu’il y repensait, à choisir entre ce qui lui était arrivé par la suite et être aphone durant quelques jours, nul doute que l’extinction de voix aurait été accueillie avec grand plaisir. D’une certaine façon, Rhys avait senti que ce voyage lui avait permis de mieux connaître Walt. Sans avoir la prétention d’affirmer que ça les avait considérablement rapprochés – parce que god, ça sonnait terriblement niais et ridicule dit de cette façon –, il s’était rendu compte de la loyauté du jeune homme, et même s’il n’était pas du genre à déblatérer durant des heures sur ses relations sociales, il n’en pensait pas moins. « J’ai surtout prévu le coup, t’en auras bien besoin quand tu devras faire face à la triste vérité et admettre que ton équipe est nulle. » Noyer son chagrin dans l’alcool, qui n’avait jamais eu recours à cette méthode ? En réalité, la quantité monstrueuse de packs de bière achetée par Rhys était tout simplement la conséquence de soirées régulières à s’affaler devant son canapé afin de s’abrutir le cerveau devant des programmes télé plus débiles les uns que les autres (et aussi parce qu’il aimait ça, la bière) m’enfin, la tentation de charrier Walt ne semblait jamais s’estomper. Visiblement, le contraire était réciproque. Ses sourcils se froncèrent à la vue du paquet que son ami lui tendit. Wha(l)t da fuck. « Ouh, des nounours roses. C’est… charmant. » ne put-il s’empêcher de commenter en ricanant, analysant alors chaque détail du paquet cadeau. A quoi devait-il s’attendre ? Un rire franc s’échappa de sa gorge lorsqu’il découvrit le petit livret, semblable à celui qu’il avait acheté une dizaine de fois durant son enfance (et qu’il n’avait pu se résoudre à entièrement remplir, il tombait toujours sur les mêmes joueurs). Pourquoi n’avait-il pas pensé à faire cette blague avant lui ? C’était fichtrement bien trouvé. C’était dix mille fois mieux qu’une écharpe de Liverpool, il n’y avait pas à dire. « Merci, ça me touche, vraiment. Je suis super ému là, waouh. Je—je te jure que je ne sais pas comment te remercier. » bafouilla-t-il d’un ton exagérément théâtral, sans quitter son sourire mutin. « Tu sais ce que j’en aurais fait, de ton écharpe ? » C’était plus une question rhétorique qu’autre chose, puisque la réponse paraissait des plus évidentes : il l’aurait brûlée. Ou il l’aurait donnée comme couverture à un sans-abri dans le métro de Londres, autant faire de la charité par la même occasion. Du coup, Rhys se sentait un peu stupide de ne pas avoir prévu de présent pour Walt. Après tout, Noël venait d’être passé mais l’atmosphère se ressentait encore dans la ville, et il n’avait pas pensé à acheter quelque chose pour son invité. Tant pis, il se rattraperait pour son anniversaire en lui offrant une autre connerie dans le même registre. Le laissant observer la décoration de son appartement, le journaliste posa l’album sur la table et s’abaissa une nouvelle fois en direction du mini-bar, extirpant deux bouteilles de bière. « Ah, tu parles de Remy Baldwin ? » De toute façon, il ne connaissait qu’une Remy blonde, la question ne se posait même pas. « Ouais, elle occupe l’appart’ juste en face, mais le mien aussi, en fait. Elle passe sa vie à squatter chez moi, si tu vois des cheveux blonds qui traînent par terre, tu connais l’explication. » C’était limite s’il pouvait la considérer comme sa colocataire et directement lui offrir une clé. Quoique, Remy n’avait même pas besoin de clés, puisqu’elle avait le don de s’incruster quand bon lui semblait. Quelle chieuse. « Et ne commence pas à essayer de me caser, je peux me gérer tout seul. » ajouta-t-il d’un ton rieur, plus amusé qu’agacé. Décapsulant les bouteilles, il en tendit une à Walt avant de porter la sienne à ses lèvres pour en boire une gorgée.
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() message posté Mer 25 Fév 2015 - 12:44 par Invité
Son petit cadeau fait son petit effet, mais il regrette presque de ne pas lui avoir collé l'intégralité des joueurs de Liverpool à l'intérieur vu la manière dont il dénigre son équipe préférée. Ou arracher les pages concernant l'équipe de Chelsea. Comment on pouvait soutenir une équipe pareille, Walt se posait la question à chaque fois qu'il se trouvait en présence de Rhys. Londres regorgeait d'équipes de foot, dont Arsenal pour laquelle Walt avait évolué pendant sa carrière pro. Son équipe avait intérêt à gagner sinon il en entendrait parler pendant un moment. « Merci, ça me touche, vraiment. Je suis super ému là, waouh. Je—je te jure que je ne sais pas comment te remercier. ». Walt lui fait un signe de main un peu gêné pour signifier que c'est rien du tout, une bière ou deux suffiront largement au change. « Tu sais ce que j'en aurais fait, de ton écharpe ? ». Regard horrifié de Walt, s'imaginant les pires scénarios possibles, se demandant jusqu'à quel degré de cruauté Rhys serait capable d'aller. En y pensant, si la situation avait été inversée, l'écharpe de Chelsea n'aurait pas fait long feu. « Me dit pas te torcher le cul avec, sinon notre amitié est finie. ». Walt commence son inspection de l'appartement de Rhys et se focalise sur les figurines de Game of thrones, ne manquant pas de faire le lien avec Remy, ce qui ne tarde pas à faire réagir Rhys. « Ah, tu parles de Remy Baldwin ? ». Walt hoche la tête même s'il n'est pas convaincu que son ami puisse le voir d'où il est. « Ouais, elle occupe l'appart' juste en face, mais le mien aussi, en fait. Elle passe sa vie à squatter chez moi, si tu vois des cheveux blonds qui traînent par terre, tu connais l'explication. ». Pauvre Rhys, déjà qu'il avait du mal à se dépatouiller de la jeune femme quand elle venait squatter chez lui, alors qu'il habitait à l'autre bout de la ville. Alors, dans le même immeuble, une vraie torture. Il compatissait sur le coup, avoir une emmerdeuse qui envahie votre appartement ça doit être dur à vivre. « Et ne commence pas à essayer de me caser, je peux me gérer tout seul. ». Walt rigole et se saisit de la bière qu'on lui tend, tapant sa bouteille sur la sienne avant de boire une gorgée. « Pas grave, ça en fera plus pour moi ! ». Il se désintéresse vite des figurines de leur série favorite, Walt s'était mis à regarder, mais il était loin d'en être obsédé. Sa bière en main, il repique vers la table et rigole en constatant que tout comme lui, son hôte à tendance à entasser le courrier. Au moins, certaines lettres étaient ouvertes contrairement à chez lui. « Je vois que je suis pas le seul à pas être fan de factures, tu devrais mettre ça sur ton profil meetic : Cherche meuf qui s'occupe de la paperasse et qui accepte que je soutienne une équipe en carton. ». Walt reprend une gorgée narguant un peu son ami du regard, toutes les occasions sont bonnes pour tailler le club de la capitale. C'était typiquement un club de riches, mais il évitait d'utiliser ce genre d'arguments trop souvent. Son équipe allait éclater celle de Rhys sur le terrain et c'est bien tout ce qui comptait. Son regard est attiré par une écriture manuscrite à l'arrière d'une photo, indiquant clairement qu'il ne s'agit pas d'une facture. Tout de suite, il s'imagine que la dernière conquête de Rhys lui a laissé une photo dénudée avec un petit mot tendre, alors sans hésiter il se saisit de la photo. L'idée qu'il pourrait être en train d'empiéter sur la vie privée de son pote ne lui vient même pas à l'esprit, ils passent leur temps à se parler de femmes. Lorsqu'il déchiffre les quelques mots qui sont écrits au dos de la photo, les yeux de Walt doivent être devenus aussi gros que possible, comme dans les cartoons. Les mots : ton fils. Ces mots sont clairs et équivoques. Avant que Rhys ne puisse lui prendre la photo ou dire quoi que ce soit, il la retourne pour observer la photo d'un petit garçon. Mignon en plus de ça le gamin, difficile de dire s'il ressemble à Rhys pour autant. Alors, de façon presque comique, Walt alterne entre regarder Rhys puis le gamin pour trouver des similitudes. « C'est quoi ce bordel ? ». La déception doit s'entendre dans sa voix, de constater que son ami avait pu lui cacher comme ça. Certes, ils n'étaient pas spécialement du genre à se raconter les moindres détails de leurs vies et les choses trop sérieuses. Il aurait voulu l'apprendre de la bouche de Rhys entre deux bières, le féliciter et acheter un petit ensemble de Liverpool au gamin pour le faire enrager. Non, non ça ne pouvait pas être vrai, une de ses exs devait lui faire une blague. Il devait y avoir une explication et Walt avait bien l'intention de lui laisser le bénéfice du doute avant de commencer à l'engueuler.
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 17:26 par Invité
L’ambiance bon enfant qui se dégageait de l’appartement ne surprenait pas le moindre du monde Rhys, à son plus grand plaisir. C’était toujours comme ça lorsqu’il décidait de passer une soirée avec Walt, en compagnie de leurs chères bières et de sa meilleure amie, la télévision. Typiquement, si la vie du journaliste devait se résumer en quelques mots, c’était justement le genre de sujet qu’il abordait typiquement avec son ami à chaque rencontre : le sport et les femmes. La bouffe aussi, accessoirement mais pour l’instant, le sujet n’était pas encore venu sur le tapis ; puis dormir, mais allez entretenir une conversation sur le sommeil, c’était justement… soporifique. Feuilletant rapidement l’album avec une lueur rieuse brûlant dans ses yeux, Rhys fit mine de réfléchir à la menace de Walt. « C’est tentant, t’en as d’autres, des idées du genre ? » répondit-il, feignant d’y penser sérieusement. Se servir d’une écharpe de Liverpool en guise de papier toilette, hmmm. Et encore, en toute franchise, Rhys n’était même pas certain de vouloir garder ce soi-disant cadeau dans ses cabinets. Non, vraiment, l’album panini lui suffisait amplement. A l’évocation de sa voisine, questionner Walt sur le pourquoi du comment il connaissait Remy ne lui vint même pas à l’esprit, pas que ça ne l’intéressait pas – quoique, tout ce qui n’avait pas un rapport plus ou moins direct avec lui était tout de suite moins attrayant – mais bon, disons qu’il avait plus ou moins appris à ne pas se mêler des affaires des autres. Surtout lorsque cela concernait Remy et son égo pareil à une montgolfière (autant celui de Rhys était comparable à un melon, mais celui de Baldwin était encore pire), ça montrerait qu’il avait un peu d’intérêt envers elle, et il n’avait pas besoin d’une raison de plus pour que sa voisine le charrie. D’un air distrait, le journaliste tourna la tête en direction de Walt avant de comprendre de quoi il parlait. « Tinder, pas Meetic, TINDER ! » le corrigea-t-il en plaisantant, écarquillant les yeux comme s’il était outré que son ami puisse penser qu’il était inscrit sur un site de rencontre aussi naze que Meetic. « Sur Tinder, t’as la photo qui s’affiche et tu peux virer quand ça te plaît pas, genre ‘bof, pas assez de poitrine, next’, tu vois ce que je veux dire ? » expliqua-t-il d’un ton très sérieux. Il était même prêt à faire une démonstration digne d’une prestation commerciale en dégainant son application dans la minute si Walt le souhaitait. Oui, il y a des gens qui perdent du temps en likant des photos sur Instagram ou sur Facebook, Rhys, lui, il cherche son futur rencard sur Tinder. « Mais j’avoue que le truc de la paperasse peut être pas mal, il me faudrait une copine qui soit secrétaire, en fait. » D’autant plus que même si ce métier était actuellement en voie de disparition à cause du développement de la technologie, le cliché de la secrétaire sexy demeurait toujours intouchable. Du moins, dans l’esprit du jeune homme. Par réflexe, il sortit son portable pour vérifier quelque chose qui le chiffonnait, toujours dans l’esprit de leur conversation. « Eh, tu sais qu’on peut carrément affiner les critères ? Je vais peut être la trouver, ma secrét— » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Walt avait mis la main sur la photo ouverte il y a quelques minutes, exigeant alors des explications. Fuck it. Hormis Eugenia, il était la seule personne à avoir découvert par hasard la seule chose que Rhys s’appliquait à cacher à tout le monde avec acharnement. C’était déconcertant. Gênant, déroutant. Il n’avait pas parlé de ce gosse depuis des mois, parce que c’était un sujet tabou, un sujet qu’il avait essayé d’enfouir depuis plus d’un an avant de comprendre que non, avoir un enfant, ça ne s’oubliait pas. Soudainement froissé, il fut tenté d’envoyer son ami sur les roses en lui disant que ce n’était pas ses oignons. Mais il ne pouvait pas faire cela. Ça ne marchait pas de cette façon, surtout après leurs mésaventures au Brésil. Rhys était reconnaissant envers Walt. En dépit de sa réaction qui pouvait éventuellement se révéler explosive, lui dire la vérité était la moindre des choses. « Surprise, bitch ! » rétorqua-t-il avec légèreté, dans une tentative désespérée de détendre l’atmosphère. « Mon gamin, paraît-il. Longue histoire. Booon, il est quelle heure ? Le match va bientôt commencer, non ? » C’était terriblement mauvais. A vrai dire, le but était de passer rapidement à un autre sujet pour ne pas s’étendre sur la pire décision de toute sa vie et ainsi, potentiellement s’éviter un échange musclé avec Walt. Il savait que ce dernier bossait avec des enfants, son rapport avec les gosses était alors sûrement différent de celui de Rhys, et cette histoire d’abandon risquait de mal passer. S’engueuler avec lui était la dernière chose que le journaliste souhaitait, mais son petit doigt lui disait que Walt n’allait pas renoncer aussi vite. Rhys n’allait pas s’en tirer aussi facilement. Peut être que ça ne faisait même que commencer.
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() message posté Lun 23 Mar 2015 - 13:04 par Invité
Tout ce que lui évoque Tinder, c'est la ressemblance avec les Kinder qu'il mangeait dans son enfance. Walt regarde son ami un peu sceptique, il s'y connaît drôlement bien en sites de rencontre celui-là. Les techniques de drague de Rhys ne devaient plus être au point, s'il devait avoir recours à ce genre de site. Walt a bien envie de le charrier sur le sujet, parce que lui, il est bien content de ne pas savoir à quoi correspond Tinder ou autres. « Sur Tinder, t'as la photo qui s'affiche et tu peux virer quand ça te plaît pas, genre 'bof, pas assez de poitrine, next', tu vois ce que je veux dire ? ». L'idée générale il comprenait, mais à savoir ce qu'il y avait de si révolutionnaire là-dedans c'était une autre histoire. Pour lui c'était la façon dont tous les sites de rencontre fonctionnaient, choisir ou éliminer les gens à partir d'une photo (forcément avantageuse). Cela n'empêchait en rien les mauvaises surprises, alors il préférait en rester à la drague traditionnelle en face à face, au moins il n'était jamais déçu par la marchandise. « Mais j'avoue que le truc de la paperasse peut être pas mal, il me faudrait une copine qui soit secrétaire, en fait. ». Sourire de Walt, après le fantasme de l'infirmière, voilà que c'est celui de la secrétaire maintenant. Toute la légèreté de la conversation s'évapore quand il met la main sur la photo, Rhys qui continue ses explications sur son application n'est plus qu'un simple bourdonnement à ses oreilles. Il tourne la photo dans tous les sens, comme si soudain sa signification allait apparaître. Les secondes à attendre une réaction de la part de Rhys sont interminables. « Surprise, bitch ! ». Walt est un peu décontenancé devant cette réaction, il s'était attendu à tout, mais ça il ne savait vraiment pas comment l'interpréter. Il prend une longue gorgée de sa bière, comme si ça allait l'aider à se mettre les idées au claires. « Mon gamin, paraît-il. Longue histoire. Booon, il est quelle heure ? Le match va bientôt commencer, non ? ». Voilà, l'information est sur le tapis. Pourtant, cela ne fait que susciter davantage de questions, parce que quelque chose le gêne dans cet aveux, la façon expéditive qu'il a de changer de sujet. Fidèle à lui-même Walt ne le bombarde pas de questions à la seconde où les mots sont sortis de sa bouche. Puis faut dire qu'il a utilisé le meilleur sujet pour distraire Walt, le football. Pas question pour lui de louper une seconde du foot, même si quelque chose le tracasse. « Dans cinq minutes, en plus faut que je vois les compos, j'ai pas eu le temps de regarder ! ». Docile, beaucoup trop docile, Walt remet la photo à sa place, avant de se diriger vers le canapé et de se laisser tomber dedans, attendant que Rhys mette la bonne chaîne de télévision. Rhys s'imagine peut-être sorti d'affaire, mais ce n'est pas le cas. Walt réfléchit seulement à son plan d'attaque, parce qu'il n'a pas envie de lui donner l'impression de lui faire subir un interrogatoire. Le son de la télévision remplit la pièce, ce qui ne dissipe pas la tension pour autant. « Mais NONNNNNNNNNN pas lui, il a deux pieds gauche c'est pas possible ! ». La composition d'équipe n'était pas à son goût et il le faisait savoir, il avait tendance à être assez bruyant quand il regarde un match. C'était tant pis pour les voisins de Rhys qui allaient subir pendant deux heures. Le match était sur le point de commencer, mais Walt n'y tenait plus, pour sa santé mentale, il fallait qu'il en découvre davantage sur l'enfant. « Elle doit être sacrement belle pour avoir pondu un gosse aussi cute, parce que toi je te connais t'es juste...regardable... Quoi qu'un moins et un moins ça peut faire un plus ! ». Voici la façon pas si subtil de monsieur Fowler pour remettre la discussion sur le tapis, il fait comme si de rien était en sirotant une gorgée de sa bière et fixant l'écran de télévision. Comme s'il venait simplement de demander à Rhys comment s'était passé sa semaine. « Je me suis toujours dit que ça allait finir par m'arriver un jour, qu'on me dépose un gamin devant ma porte à force de coucher à droite à gauche. ». La seule fois où il avait cru qu'il allait être papa, c'est quand une de ses exs lui avait fait croire être enceinte après l'avoir largué. Celle-ci lui avait avoué deux semaines plus tard qu'elle avait seulement dit ça pour le rendre fou. Alors, il comprenait que la situation n'était pas toujours idéale, que la mère pouvait être un cauchemar ou pire, mais c'était d'un gamin dont il était question.
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 0:54 par Invité
A l’exception de sa famille et de quelques-uns de ses plus proches amis qui pouvaient se compter sur les doigts d’une main, personne n’était au courant au sujet de l’enfant de Rhys. Il avait toujours pris soin de cacher ce secret, de faire comme si rien de tout cela ne s’était passé. En soi, ce n’était pas bien compliqué, il ne disait rien qui puisse soupçonner l’existence d’une paternité et si ses proches faisaient de même, rien ne serait jamais divulgué. Mais s’il commençait à se faire avoir à cause du hasard ou de son courrier, le brunet était bien loin de s’en sortir… Il se retint de pousser un soupir de soulagement lorsque Walt reposa la photo, préférant tourner son attention vers le match. Bonne idée. Après tout, il l’avait invité pour regarder le match et pas pour parler de ses petits malheurs, pas vrai ? Rien que l’idée d’avoir une séance de thérapie avec son ami était trop bizarre, et même carrément flippant. Parce qu’il fallait se rendre à l’évidence, cette fois-ci, il ne s’agissait pas de plaisanter au sujet d’une ex-copine collante ou un truc du genre. Cette fois, il s’agissait d’un enfant dont il était le père. Mort de rire en entendant Walt s’exciter, Rhys s’empressa de ranger à la volée la tonne de papiers (et la photo) sur un coin de la table avant de se saisir à nouveau de l’album panini que son ami venait de lui apporter. « Attends, tu parles de lui ? Oh, quel dommage, j’espère pour vous qu’il va sortir sur blessure ! » renchérit-il en agitant devant lui un sticker avec le joueur en question, n’hésitant pas à appuyer sur ses mots pour enfoncer le clou. Bon, pour l’instant il fanfaronnait mais la composition de son équipe n’était pas non plus ce qu’il aurait souhaité ; seulement, il n’avait pas forcément envie de donner à Walt de quoi se foutre de lui quand ce dernier lui tendait des perches énormes. Déjà trop enthousiasme, il s’affala sur le canapé aux côtés de son ami, portant le goulot de sa bouteille à sa bière. « Oh purée, j’aime pas ces commentateurs. Ils sont nazes, entre le type qui monopolise l’antenne alors qu’on s’en bat de ce qu’il dit, et l’autre qui veut faire des vannes pas marrantes, heureusement qu’on était sur place lors du Mondial. » ajouta-t-il, faisant allusion à leur voyage de cet été. Rhys en était quasiment persuadé, il aurait fait un meilleur boulot que ces commentateurs. Certes, il n’aurait pas été très objectif mais au moins, peut-être qu’il aurait été plus pertinent. Le regard rivé sur l’écran de télévision en attendant impatiemment que le match commence, le jeune homme but de nouveau précipitamment une gorgée de bière quand Walt revint à la charge. Il aurait dû s’en douter, après une telle bombe, qu’il passe l’éponge dessus aurait été inespéré. S’avançant légèrement pour poser ses coudes sur ses genoux sans détourner ses prunelles de l’écran, il fronça les sourcils, l’air un peu renfrogné. « Ha, ha, ha. Très drôle Fowler, je vois que t’es doué en maths ! » Il venait de toucher son égo, un peu. Et même s’il savait pertinemment que c’était pour rire, Rhys ne pouvait s’empêcher d’arborer une mine faussement vexée. Lui, regardable ?! Les mecs entre eux n’avaient pas toujours la jugeote nécessaire pour pouvoir juger du physique d’un autre gars, mais quand même, il ne fallait pas abuser. « Bien sûr qu’elle est belle. » confirma-t-il d’un ton détaché, lui lançant à présent un regard incrédule. Sérieusement, comme s’il allait coucher avec une fille moche ? « Je crois d’ailleurs que c’est ton ex, en fait. » La vengeance est un plat qui se mange froid. Feindre d’avoir transgressé une règle du brocode volontairement, ça c’était drôle. Heureusement, le journaliste n’était pas de ce genre. Ce n’était même pas qu’une question de morale ni de loyauté, c’était juste que prendre les restes des autres, bouh… Très peu pour lui. Et puis, pour avoir déjà été dans des embrouilles avec des potes à cause d’une fille, Rhys savait que ça finissait toujours par ne lui attirer que des ennuis. « T’aurais vu ta tête, c’était tordant ! » finit-il par pouffer de rire, mettant fin à la comédie. Que Walt se rassure, la mère de son gosse était bien au chaud, à Cardiff, loin de toute population londonienne. « Et moi justement, je pensais pas que ça m’arriverait. Mais j’ai eu de la chance, au moins j’ai pas appris son existence trois ans plus tard. » Lui, il avait eu le choix. Il avait pu se libérer (le mot était fort et dur, et pourtant, c’était ce qu’il avait cru bien faire) de cette responsabilité. Le pire, c’était quand même les pères qui l’apprenaient à leurs dépend des années plus tard, sans pouvoir ne rien y changer.
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() message posté Mer 13 Mai 2015 - 15:06 par Invité
Malgré ce qui lui trotte en tête, Walt ne peut s'empêcher de rigoler en s'imaginant Rhys et lui dans la cabine des commentateurs. Les producteurs en panique à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche de peur qu'ils sortent une connerie ou une insulte contre un joueur. La chaîne passerait probablement plus de temps à biper ce qu'ils racontent ou s'excuser pour leurs propos qu'autre chose. En Angleterre, les commentaires étaient particulièrement plats et inintéressants en comparaison de ce qu'on pouvait entendre sur les canapés ou dans les bars. Toutefois, Walt n'arrive pas totalement à se laisser importer par le football et en revient au vif du sujet en interrogeant Rhys sur ce qu'il a découvert. « Bien sûr qu'elle est belle. ». Ce serait la meilleure, que Rhys ait un gamin, mais en plus que ce soit avec une moche. Toutes les photos de famille ruinées, à cause d'un moment de faiblesse. Faut avouer que Walt ça l'aurait bien fait rire, même si on ne doit pas rire du malheur de ses amis, il faut bien faire des exceptions pour les cas comme celui-là. « Je crois d'ailleurs que c'est ton ex, en fait. ». La bouche de Walt s'ouvre puis se referme, il ne s'attendait pas du tout à ça. Son cerveau est soudainement en ébullition se demandant de qui il peut bien parler, elles sont rares les femmes qui ont obtenu le statut d'ex. Il pense d'abord à Remy, son ex la plus récente, mais il sait que ce n'est pas possible, il l'aurait remarqué si elle s'était trimballée un mioche. Walt tourne une tête vers Rhys et comprend qu'il s'est fait berner en voyant l'expression de fierté sur son visage, en train de fanfaronner. « T'aurais vu ta tête, c'était tordant ! ». Le voilà qui en rajoute en rigolant, tout pour l'ennuyer. Alors, Walt se saisit d'un coussin du canapé et lui fou dans la tronche, on a connu plus mature comme réaction, mais il faut croire que travailler toute la journée avec des gamins commençait à vraiment déteindre sur lui. « Connard ! ». C'est plus affectueux qu'insultant, mais il n'aime pas qu'on le fasse marcher ainsi, surtout pour se foutre de sa gueule juste derrière. « Vas-y arrête de rigoler on dirait une fillette de cinq ans qui glousse ! ». Il porte la bouteille de bière à sa bouche, pour évacuer la frustration de s'être fait rouler aussi facilement par son ami journaliste. « Et moi justement, je pensais pas que ça m'arriverait. Mais j'ai eu de la chance, au moins j'ai pas appris son existence trois ans plus tard. ». Walt lève la bouteille pour signifier son approbation, la situation aurait pu être bien pire, son regard se décroche de l'écran, le match n'ayant pas encore commencé, pour se braquer sur Rhys. Autant profiter que celui-ci semble enclin à répondre à ses interrogations, pour poser quelques questions supplémentaires. Le connaissant s'il ne posait pas de questions, il pouvait regarder le match et ne plus jamais en reparler pendant toute la durée de leur amitié. C'était l'occasion ou jamais. « Et sinon il s'appelle comment ? Me dit pas que tu l'as appelé Rhys junior ou pire encore José, en hommage à ton entraîneur en carton. ». C'était les pistes les plus crédibles pour Walt. Déjà qu'il avait nommé ses animaux en honneur de joueurs de foot, s'il devait avoir des enfants il ferait probablement la même chose. À cet instant, Walt décide que son premier enfant s'appellera Steven en l'hommage à son joueur de foot préféré. « Quoi que R.J ça claque, bon après faut pas se foirer dans l'ordre des lettres sinon ça donne J.R et ça c'est la loose ! ». Soudain Walt réalise que la référence n'est peut-être pas connu de tout le monde et que peut-être Rhys ne comprend pas du tout de quoi il parle. Alors, il s'empresse de préciser de quoi il parle histoire de. « Juge pas, ma mère passait son temps à mater des rediffusions de Dallas, J.R par-ci J.R par là, je me suis juré que si je croisais un J.R un jour, je lui cassais les dents par principe ! ». Cette fois c'est une longue gorgée de sa bière qu'il prend, finissant presque celle-ci d'une traite.
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