"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the imitation game (julian) 2979874845 the imitation game (julian) 1973890357
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the imitation game (julian)

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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 15:34 par Invité
J'avais bien envie de me défouler un peu, aller courir, pourquoi pas après le fitness center? Avec les révélations de Kaspar et cette histoire à la banque, j'avais de quoi avoir envie de passer mes nerfs sur quelque chose. Je n'étais pas violent. J'étais doux et calme. Mais ces temps-ci, j'étais nerveux et sur mes gardes. Le moindre bruit un peu trop fort me ramenait directement à cet événement malencontreux. Heureusement, je n'avais pas été blessé gravement et Elyon non plus, mais les séquelles psychologiques restaient elles. Et je ne savais pas ce qui était pire. Je faisais souvent des cauchemars. Ça arrivait même que ça tournait vraiment mal, qu'on me tirait dessus au lieu de me frapper au visage ou qu'on tuait Elyon parce que j'hésitais à donner mon argent au voleur. Perdre encore quelqu'un aurait eu raison de moi, surtout en même pas un an. Mais heureusement, lorsque je reprenais mes esprits, je réalisais que ce n'était qu'un mauvais rêve. Je n'avais cependant pas perdu mon sourire pour autant, mais il était moins sincère. Lorsqu'on me demandait comment ça allait, je disais des mensonges. J'étais un peu moins positif, un peu plus négatif. Cet événement aura eu raison de moi au final. Mais je ne voulais pas me laisser abattre. J'allais m'en sortir comme je l'avais fait après la mort d'Abygaëlle. Je ne resterais pas comme ça indéfiniment. Voilà pourquoi je courrais. Ça me permettait d'évacuer. Je me levai donc de mon lit et allai prendre une douche. C'était un peu con vu que j'allais en avoir besoin d'une deuxième bientôt, mais pourquoi pas? J'en avais cependant besoin psychologiquement. J'enfilai ensuite une tenue de sport et je sortis dehors.

En ce début mai, il faisait bon et chaud. Et étonnamment, aucun nuage ne traversait le ciel. Il fallait en profiter. Habituellement, cela ne durait pas trop longtemps. Je commençai donc à courir. Je tentai de ne pas trop réfléchir à mesure que j'évitais les passants. J'étais plutôt dans ma bulle. Je ne me rendis même pas compte que j'étais presque arrivé, du moins, j'étais désormais dans East London à deux blocs du fitness center. Ce fut à ce moment-là que je rentrai en collision avec quelqu'un. Je me retrouvai sur le sol, légèrement sonné. Je relevai la tête pour voir les dégâts. Cela me prit quelques instants mettre un nom sur le visage, mais lorsque je le fis, un sourire s'étira sur mes lèvres. « Julian! Hey mec! Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu! » lui dis-je, me relevant. J'allais lui tendre la main, mais je me souvins qu'il n'aimait pas trop se faire aider. Je ne l'avais pas revu depuis l'hôpital. Je me demandais bien ce qu'il était devenu entre temps. Évidemment, je ne savais pas si j'arriverais à lui extirper quelque chose. J'en avais peu appris sur lui la dernière fois que l'on s'était vu. Mais ce que je savais, c'était qu'il était renfermé sur lui-même. « T'as pas trop tapé dans des gens ces temps-ci? » lui demandais-je faisant référence aux blessures que j'avais vu la dernière fois. En espérant qu'il n'ait pas envie de me taper dessus parce que je lui avais rentré dedans maladroitement.
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() message posté Mar 12 Mai 2015 - 16:40 par Invité

“I’m a little more reserved in person than people expect. But I warm up quickly, like leftovers.”    Je fronçai les sourcils en claquant la porte de ma voiture. Je ne supportais plus mes longues séances de thérapies. C’était insupportable de parler pendant des heures des mêmes sujets – Je refusais encore de faire confiance à mon médecin, et de révéler tous mes secrets. J’étais un auteur qui gardait jalousement les mystères qui entouraient son œuvre. Parler du décès de sa mère ? De ma crainte de l’eau ? De l’alcoolisme de mon père et de ses violences ? A quoi bon raviver mes anciennes cicatrices ? Mon passé définissait peut-être mon identité mais mon avenir était modulable au gré de mes envies. J’haussai les épaules en fulminant. Je plongeai mes poings serrés dans les poches de ma veste en lin, avant de sortir mon paquet de cigarette. Le vent qui se levait dans la rue m’intimait le calme, mais je n’avais qu’une envie : sombrer dans les délices empoisonnés de la nicotine pour me libérer de mes frustrations. Je déglutis en coinçant une première tige entre mes lèvres tremblantes. Les volutes de fumée grise se dessinaient autour de ma mâchoire crispée avant d’embraser ma peau claire et lisse. Je secouai ma chevelure dorée d’un geste frénétique avant de me faufiler parmi les commerces animés. Mon regard balayait les bâtisses alors que je me dirigeais vers mon immeuble avec nonchalance. Mes pieds rasaient le sol à grande allure alors que je laissais mes pensées cheminer autour de ma tête. Je songeais à mes projets professionnels futurs avec Rhys, et à ma clause de non concurrence avec le Times UK. J’étais frustré par le temps que je perdais hors du circuit journalistique. J’avais l’impression d’être un petit garçon qu’on avait privé de son jouet préféré. Je fis une moue boudeuse en suçant mon filtre avec voracité. Mes poumons s’affaissaient avant de vibrer, toujours avides de plus de poison. J’écrasai mon mégot contre une poubelle, avant de me sentir une secousse. Je venais de me faire bousculer par un idiot ! Je relevais mon visage, les traits allongés et la bouche pincée avant de reconnaitre Jonah Roseburry. « Julian! Hey mec! Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu! » Son enthousiasme troublait le cours de mes réflexions. Je plissai le front, au début irrité par les fluctuations mélodieuses de sa voix, avant de relâcher la pression. Je devais me montrer poli. J’acquiesçai d’un signe de la tête en lui souriant à peine. « T'as pas trop tapé dans des gens ces temps-ci?» Je me raclai la gorge avant de faire une grimace. « Je ... Figure-toi que je me soigne en ce moment. Ma petite amie a insisté. » Je passai ma main dans ma frange ébouriffée, gêné par les réactions disgracieuses de mon corps. « Il semblerait que j’ai des soucis de gestion de la colère, mais ne t’inquiète pas – après une deuxième cigarette ça peut aller. » M’enquis-je en allumant une nouvelle tige. « Comment vas-tu ? Toujours au Fitness club ? » Je me redressai légèrement afin d’avoir une posture plus imposante.
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() message posté Dim 17 Mai 2015 - 6:34 par Invité
Visiblement Julian n'avait guère l'air enchanté de me rencontrer de la sorte. Certes, je ne pouvais pas dire que nous étions amis tous les deux, loin de là. Notre première rencontre avait houleuse. Celle-ci commençait guère mieux. Mais ce n'était pas une raison de sembler hostile avec moi, surtout que je ne l'avais pas fait exprès. Mais je tentai néanmoins de prendre le tout à la blague. J'eus droit à un très faible sourire, mais il était tout de même là, alors je ne perdis pas le mien, loin de là. Je lui demandai s'il avait tapé dans quelqu'un récemment, en priant pour que ce ne soit pas moi sa prochaine victime. Je me souvenais de ses blessures la seule et unique fois que l'on s'était vue. Elles n'étaient pas belles à voir. Je ne voyais pas d'ecchymoses nul part. Cela devait être bon signe. D'ailleurs, Julian me répondit qu'en ce moment, il se faisait soigner pour ça, j'imagine les excès de colère et que c'était sa petite amie qui avait insisté pour qu'il le fasse. « Oh je suis heureux pour toi! Ça aide? » lui demandais-je. Il devait sûrement devoir beaucoup parler, à un psy, sûrement. Ce ne devait pas être facile. Je ne connaissais rien de sa vie en fait, mais j'en avais déduis qu'il devait s'être passer des choses assez moches dans sa vie pour qu'il ait autant envie de taper dans les gens. « Il semblerait que j’ai des soucis de gestion de la colère, mais ne t’inquiète pas – après une deuxième cigarette ça peut aller. » me dit-il en s'allumant une cigarette pour appuyer ses paroles. Je détestais l'odeur de ses trucs là. C'était du poison pur et simple, mais si ça pouvait l'aider, tant mieux? Je ne pouvais pas m'en plaindre.


« Comment vas-tu ? Toujours au Fitness club ? » me demanda-t-il alors. Je ne savais pas pourquoi, mais Julian me semblait différent de la fois où je l'avais vu. Que s'était-il passé depuis? Je ne savais pas. Je ne savais pas non plus si je pouvais me permettre de le lui demander. « Oui, en effet.... Mais j'avais plus envie de courir dehors aujourd'hui. C'est pour ça que je sens mauvais... » dis-je en rigolant. Je devais être répugnant en ce moment avec toute la sueur qui dégouttait de mon front, mais bon, je n'étais pas là pour impressionner qui que ce soit. « J'avais besoin de me changer les idées. Il y a eu un événement un peu traumatisant qui m'est arrivé il y a peu et j'ai encore besoin d'évacuer... » ajoutais-je. Je faisais référence à la banque. Il devait sûrement en avoir entendu parler. Ils en avaient parlé partout dans les médias de toute façon. J'avais même cru halluciner le voir là-bas, mais avec toutes les émotions, je n'en étais vraiment plus certain. Après tout, on m'avait frappé assez fort au visage. « Le braquage à la banque.... Tu as sûrement du voir ça aux nouvelles.... J'y étais.... Je sais pas si c'est la commotion que j'ai eu ou quoi, mais je ne sais plus si je t'ai vu là-bas ou pas... » lui dis-je. Je ne voulais pas trop y penser non plus. Mais extérioriser mes émotions m'aidaient à passer au travers. « Je ne t'ai pas revu au Fitness Club....Je me demandais même si tu avais pas disparu de la surface de la terre... » ajoutais-je, un peu déçu de ce fait.
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() message posté Ven 29 Mai 2015 - 12:10 par Invité

“I’m a little more reserved in person than people expect. But I warm up quickly, like leftovers.” Je le regardais d’un air troublé. Mes yeux étaient ancrés sur son visage mais j’étais dans l’incapacité de détailler son expression avec plus de précision. A vrai dire, le cahotement de mes pensées dépassait le son de sa voix et l’agitation de la foule. J’étais complètement perdu dans mes frustrations secrètes ; pourquoi mon corps était-il aussi assoiffé de violence ? Je sentais la frénésie se propager dans mon système comme une fièvre virulente. Mon cœur battait la chamade, assailli par l’excitation, l’espoir et le renouveau. Il n’y avait rien de mal à expier mes douleurs en blessant volontairement les gens, spécialement lorsque ceux-ci le méritaient. J’avais la colère facile, et alors ? Mes doigts tremblaient en se pressant contre ma cigarette. Je soupirai en libérant de grandes volutes de fumée grise dans l’ambiance lumineuse de la rue. J’étais pris de panique dès qu’un passant s’approchait trop près, dès qu’on arrivait dans la direction de ma bulle invisible. C’était étrange, mais j’aimais cultiver le contraste entre mon existence froide, solitaire et négligée, et le milieu de la presse dans le quel j’évoluais. Mon travail exigeait de moi un certain savoir-faire, une curiosité et un contact social subtiles alors qu’au fond, j’étais trop égoïste pour donner de l’importance au reste du peuple. J’aimais respirer l’air pur de la paix et de la sérénité, mais je préférais franchir le seuil de mon appartement où toutes ces valeurs s’évaporaient. Les mégots de cigarettes, l’odeur de tabac froid et les cadavres de bières s’accumulaient entre les piles de livres et de journaux. Mes manuscrits et les fruits de mon imagination jonchaient sur le sol au milieu des restes de mon diner afin de marquer toute la créativité d’un individu solitaire et torturé, puis lorsque la nuit tombait sur la ville et que ses ombres vespérales dominaient le ciel, je ne dormais pas. Je me glissais au milieu du désordre afin gribouiller de longues lignes incohérentes et passionnées. M’empêcher de vivre avec ferveur et agressivité, c’était m’ôter une part de cette identité. Je voulais en parler à Eugenia, mais je savais qu’elle avait peur de mes excès de zèle. Elle se souciait de ma santé, mais aussi de sa sécurité à mes côtés. Un soupir m’échappa alors que je tirais une latte à nouveau. Jonah était toujours là, son aura bienveillante traçait de longs sillons sur ses joues empourprées, mais je ne me sentais pas la force de lui rendre ses sourires avec autant d’enthousiasme. «Oui, en effet.... Mais j'avais plus envie de courir dehors aujourd'hui. C'est pour ça que je sens mauvais...» Il ria et je me contentai d’hocher la tête d’un air bien entendu. «J'avais besoin de me changer les idées. Il y a eu un événement un peu traumatisant qui m'est arrivé il y a peu et j'ai encore besoin d'évacuer... Le braquage à la banque.... Tu as sûrement du voir ça aux nouvelles.... J'y étais.... Je sais pas si c'est la commotion que j'ai eu ou quoi, mais je ne sais plus si je t'ai vu là-bas ou pas...» Son affirmation me ramenait vers cette horrible scène de prise d’otage. Il n’avait pas halluciné, je me trouvais réellement dans l’une des banques avec Ginny, quelques instants avant qu’elle ne se cogne la tête contre une chaise. J’étais présent, mais j’étais impuissant face à la fatalité. Je n’avais pas su la protéger, comme d’habitude. Je serrai la mâchoire presque machinalement, et encore une fois, ma colère gronda dans mes oreilles afin d’animer en moi le désir tourmenté de cogner contre quelque chose – n’importe quoi. « Je ... Oui, j’y étais… » Sifflai-je en m’accrochant désespérément à mon paquet de Marlboro. Je ne voulais pas m’attarder sur le sujet. Je ne voulais pas tomber dans une énième démonstration de violence face au jeune homme. Il m’avait déjà mit K.O à cause de mon acharnement. Heureusement, il avait eu la présence d’esprit de changer de sujet. Peut-être que les spasmes qui traversaient mes bras l’avaient alerté sur l’étendue de mes troubles. Je lui adressai un regard empli de gratitude. «Je ne t'ai pas revu au Fitness Club....Je me demandais même si tu avais pas disparu de la surface de la terre…» Il avait l’air déçu. J’haussai les épaules. « Je me suis pété le genou peu après notre altercation, j’ai dû arrêter le sport le temps de reprendre une mobilité correcte avec ma jambe gauche, ensuite j’ai été porté par mon travail à cause du retard accumulé. » J’agitai le bout de ma tige afin de détacher les poussières de cendres orangées qui s’étaient consumées. « Je pense m’y remettre, bientôt. Peut-être sera-t-on partenaires à nouveau. » Je me redressai légèrement – mon invitation n’était pas complètement désintéressée. J’appréciais un peu le jeune homme. J’avais seulement une façon étrange de le montrer.

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() message posté Jeu 11 Juin 2015 - 21:51 par Invité
Visiblement Julian semblait secoué de ce qui s'était passé à la banque. Je comprenais. J'avais tellement eu peur pour ma vie et celle d'Elyon. J'en faisais encore des cauchemars. Je me réveillais alors en sueurs et la douleur à mon visage revenait comme si on venait tout juste de me frapper. S'il nous était arrivé quelque chose de plus grave, je ne savais pas ce qui se serait produit. J'avais senti de l'impuissance cette journée-là. Je n'étais pas quelqu'un de violent. Je n'aimais pas les situations précaires. Je ne les fuyais pas cependant, mais je ne savais simplement pas quoi faire. J'essayais de ne pas y penser. Mais je revoyais toujours dans ma tête le visage terrifié de la jolie blonde qui faisait vibrer mon cœur. On l'avait menacé d'une arme. Le voleur aurait très bien pu lui tirer dessus. Elle aurait pu mourir, moi aussi. Je n'avais pas besoin de ça. Je tenais à elle et je ne voulais pas qu'il lui arrive malheur. Je dis à Julian que je ne me souvenais pas de l'avoir vu là ou non. Tout un tas d'images se bousculaient dans ma tête. C'était flou. J'étais sous le choc lorsqu'on nous avait interrogé. Peut-être avait-il était là? En tout cas, il avait l'air d'avoir vécu quelque chose de grave vu son expression et les tremblements de ses doigts sur sa cigarette. « Je ... Oui, j’y étais… » m'avait-il finalement répondu. Mais je su à son expression que je n'aurais pas du aborder le sujet. « Tu vas bien? T'as pas été blessé là-bas j'espère? » lui demandais-je, soucieux de sa santé. À moins que lui aussi eut été avec quelqu'un? Et qu'il lui était arrivé quelque chose? Ouff, j'espérais fortement que non. Je ne souhaitais de malheur à personne!

Je changeai donc de sujet, lui révélant que j'avais cru qu'il avait disparu de la surface de la terre, vu que je ne l'avais pas vu depuis un bail au Fitness club. Il eut une grimace de gratitude et je fus alors soulagé. Je retrouvai donc le sourire quelque peu.  « Je me suis pété le genou peu après notre altercation, j’ai dû arrêter le sport le temps de reprendre une mobilité correcte avec ma jambe gauche, ensuite j’ai été porté par mon travail à cause du retard accumulé. » me dit-il. « Ça va mieux le genoux? » lui demandais-je alors. Ça avait du faire mal. Je ne voulais même pas me l'imaginer. « Et tu fais quoi comme boulot? » lui demandais-je. Je ne me souvenais pas de connaître la réponse à cette question. Et je ne pouvais pas non plus le deviner. Je ne le connaissais pas vraiment en fait. Je le réalisais en ce moment-même. Après tout, je ne l'avais vu qu'une fois dans ma vie. C'était loin d'être beaucoup pour apprendre à connaître quelqu'un.  « Je pense m’y remettre, bientôt. Peut-être sera-t-on partenaires à nouveau. » me dit-il. J'eus alors un immense sourire. « Ce sera avec plaisir! » lui dis-je, heureux de la pseudo proposition. « Je t'en ferai voir de toutes les couleurs! » dis-je, en plaisantant, bien sur.
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