"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I avenge. You avenge. The Avengers avenge ¤ Elias & Tyler 2979874845 I avenge. You avenge. The Avengers avenge ¤ Elias & Tyler 1973890357
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I avenge. You avenge. The Avengers avenge ¤ Elias & Tyler

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 1 Mai 2015 - 16:50 par Invité
Cela faisait déjà plusieurs jours à présent que le soleil brillait sur la capitale anglaise, ce qui avait considérablement réchauffé l’atmosphère, nous offrant ainsi bien souvent des températures presque estivales qui nous avaient permis de laisser nos manteaux d’hiver au placard. Les beaux jours avaient également apportés avec eux le moral aux Londoniens que l’on voyait pour la plupart étendus sur l’herbe des nombreux parcs de la ville en train de profiter de la chaleur des rayons du soleil – et pour tenter peut-être de prendre un peu de couleur, même si le rouge ressortait trop fréquemment (la peau des Anglais n’étant décidemment pas amie avec le soleil…). Cependant, les effets positifs de ce beau temps sur le moral ne s’appliquaient pas à tout le monde et, si j’étais loin d’être déprimé, on ne pouvait pas non plus dire que c’était la grande forme.

Cela faisait quelques semaines à présent que Nate avait claqué la porte de mon appartement derrière lui et que je n’avais plus eu aucune nouvelle de lui. Enfin, pour dire la vérité, il avait bien tenté de m’appeler une fois il y avait quelques jours de cela, mais je n’avais pas décroché. Et si j’ignorais totalement ce dont il avait voulu me parler ce jour-là, j’estimais qu’il devait avoir les couilles de venir me dire les choses en face s’il souhaitait que l’on discute. Le téléphone n’était qu’un moyen de communication réservée aux mauviettes. J’avais donc tenté de reprendre une vie normale dans les bras de nouvelles, voire même d’anciennes conquêtes, mais cela n’eut malheureusement pas l’effet escompté et je me retrouvai finalement encore plus frustré qu’avant…

En tout cas, malgré le beau temps extérieur, j’avais tout de même décidé de passer une partie de mon après-midi enfermé dans une salle climatisée de cinéma pour aller voir le deuxième et dernier film des Avengers. Je me considérais plutôt comme un fan des DC comics avec des super-héros tels que Superman, Batman ou encore The Flash, mais je ne détestais pas les Marvel et considérais même Spiderman comme l’un de mes super-héros préférés. Et puis, je devais bien avouer que Robert Downey Jr. – qui était l’un de mes acteurs favoris – avait la classe en Iron Man. La seule petite chose qui me contrariait dans ce film – et dans ceux de Captain America – était que Chris Evans apparaissait au casting de deux films Marvel dans le rôle de deux super-héros différents : la Torche humaine dans les films Les 4 fantastiques et Captain America dans les films du même nom.

Après avoir choisi ma place et payé mon billet, je me dirigeai alors vers la salle dans laquelle le film devait être projeté. Et ce fut en allant m’asseoir à ma place que j’aperçus dans la même rangée de sièges que j’avais choisi une tête qui me parut familière.

- Elias ? fis-je alors sur un ton plus que surpris étant donné que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vus. C’est cool de te voir ici ! Quoi de neuf depuis le temps ? lui demandai-je donc tout en m’installant sur le siège à côté de lui – ce n’était pas celui que j’avais choisi, mais tant pis ! On n’allait pas me faire chier pour ça…
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() message posté Jeu 7 Mai 2015 - 14:59 par Invité
« C'est ton dernier mot? » Je passe mes bras autour de la taille de Romeo et plante mon regard dans le sien. Je n'essaye pas de le faire changer d'avis : avec ou sans lui, je verrai age of ultron aujourd'hui ! Mais disons que ça ne me déplairait pas qu'il vienne avec moi malgré sa mini haine contre marvel. « Pars. Maintenant. » Il m'embrasse avant de me repousser avec un sourire. On a choisi de s'accorder une soirée chacun de son côté histoire de ne pas finir tous les deux complètement asocial. Entre nos passages respectifs par la case hôpital, notre voyage en Australie et le déménagement, on a à moitié planté tous nos potes ces derniers temps, il est grand temps qu'on ré-apparaisse. J'ai beau me contenter sans aucun soucis de sa présence, je suis conscient que c'est assez malsain comme relation, on a tous les deux besoins de sortir chacun de notre côté. Thalia (je n'ai pas cherché bien loin pour savoir qui inviter) est supposée me rejoindre dans 35 minutes au centre ville, j'ai tout intérêt à me bouger si je tiens à être à l'heure. J'embrasse rapidement Noam en lui ébouriffant les cheveux, attrape les clés de voiture et m'échappe définitivement avant d'être celui qui change d'avis.

J'espère qu'il ne passera pas sa soirée avec Casey... Raison pour laquelle j'ai préféré ne même pas lui demandé quels étaient ses plans. Que ça me plaise ou non, qu'il l'ai sauté à maintes reprises ou pas, ce petit con reste son meilleur pote et je vais devoir apprendre à faire avec. Ce n'est pas une question de confiance, je sais parfaitement que Romeo ne pourrait pas me tromper... Mais juste de le savoir prêt de lui, ça me rend malade. Je chasse leur petit duo de ma tête quand le téléphone sonne et grince des dents en voyant le numéro de ma sœur.  « Je peux vraiment pas Eli. Tu sais bien que je ne raterai pas une occasion de baver sur Chris Evans si j'avais le choix... Mais Nadia s'est faite larguée après quatre ans, je peux pas la planter. » Je lève les yeux au ciel et me contente de soupirer en guise de réponse. Ce sera donc un cinéma en solitaire, petit tête à tête avec Black Widow...  Je ne connaissais pas grand monde en arrivant à Londres, ce n'est pas comme si c'était une première, je survivrai...  Mais Thalia m'en veut toujours un peu pour Caleb et je me disais que c'était l'occasion idéal pour renouer définitivement. Tant pis!

A l'entrée, je file mon deuxième ticket gagné à un gamin et me prend du popcorn avant d'entrer dans la salle et m'installer. C'est très con, mais j'ai hâte de découvrir ce dernier volet Marvel, le fan en moi est comblé d'être là, seul ou pas. - Elias ? Je fronce les sourcils, je ne connais pas 4000 personnes dans la capitale anglaise, faut un sacré hasard pour tomber sur quelqu'un  qui ne m'est pas inconnu. Je souris en voyant Tyler qui vient prendre place à côté de moi.  C’est cool de te voir ici ! Quoi de neuf depuis le temps ? Oulah... Par ou commencer c'était surtout la question. J'ai l'impression de ne pas l'avoir vu depuis une éternité, ce qui n'est pas tout à fait faux. « Hey ! ça fait un bail, ça me fait plaisir de te voir! D'ailleurs désolé pour la convention je pouvais vraiment pas. » Non pas que j'ai vraiment à me justifier mais j'avais espérer y aller et le voir et au final c'était tombé à l'eau. « Question nouveautés... J'ai bougé loin du centre, avec le petit c'est plus pratique. Et on peut avoir un appart beaucoup plus grand pour le même prix. J'entre dans la police dans 3 semaines et je suis fiancé. » Je pense que c'est un bon résumé. Je souris et tente de ne pas trop parler et de le faire en chuchotant. Même si le film n'est pas commencé, je ne tiens pas à faire subir la niaiserie de ma vie privée à toute la salle.  « Et toi ? »
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 17:08 par Invité
Le film ne commençait pas avant une petite vingtaine de minutes, ce qui était donc parfait puisque cela nous laissait le temps, à Elias et à moi, de prendre quelques nouvelles de l’un et de l’autre afin de rattraper un peu le temps perdu. Parce que si je connaissais Elias depuis près d’un an à présent, cela faisait déjà quelques mois que nous ne nous étions pas vu.

- Hey ! Ça fait un bail, s’exclama-t-il alors, tout en m’accueillant avec un grand sourire ravi, tandis que je m’installais confortablement sur le siège à côté du sien – et tant pis s’il était déjà réservé. Ça me fait plaisir de te voir! D'ailleurs, désolé pour la convention je pouvais vraiment pas, se mit-il ensuite à s’excuser sans que je ne sache réellement pourquoi. Après tout, il ne me semblait pas nous être donné rendez-vous à cette convention de jeux vidéo qui s’était tenu à la mi-mars, ce n’était donc pas comme s’il m’avait fait faux bond.

- T’en fais pas pour ça ! Y’en aura d’autres, le rassurai-je tout de même, en pensant justement à celle qui se tiendrait au mois de septembre de cette année. Je ne savais pas s’il avait prévu d’y aller et je ne savais même pas moi-même si j’allais y participer, mais nous pouvions cette fois nous y rendre ensemble – ce serait une nouvelle occasion de partager notre hobby commun : les jeux vidéo.

- Question nouveautés... continua-t-il, répondant cette fois à la question que je venais de poser et qui concernait ce qu’il devenait. J'ai bougé loin du centre, avec le petit c'est plus pratique. Et on peut avoir un appart beaucoup plus grand pour le même prix. J'entre dans la police dans 3 semaines et je suis fiancé. Et toi ? me retourna-t-il alors la question comme il était habituellement poli de le faire, mais j’étais beaucoup trop choqué par la dernière information qu’il venait de me révéler pour pouvoir normalement répondre.

- Euh… Quoi ? fut la seule réaction que je pus avoir en cet instant à l’annonce de ses fiançailles quelque peu surprenantes… Tu t’es fiancé ?! Depuis quand ? lui demandai-je alors, curieux de savoir depuis combien de temps il était passé du côté obscure de la Force. Parce que la dernière fois qu’on s’est vu, il me semble que t’étais encore célibataire, fis-je remarquer afin de bien accentuer le fait que cela devait très certainement être récent. Et puis, surtout, qui est la malheureuse élue à qui tu as osé poser la question ?

Bien entendu, je ne me doutais pas encore que la « malheureuse élue », comme je venais de dire, était en fait un « malheureux élu » et que ce n’était même pas Elias qui avait posé la question.
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 11:48 par Invité
Ça me fait sincèrement plaisir de voir Tyler ! Limite si je ne me demande pas pourquoi je n'ai pas pensé à lui quand j'ai gagné ces deux billets... Peut-être parce que nous ne sommes que de simples connaissances... Mais en même temps c'est plus ou moins tout ce que j'ai à Londres. Les vrais amis se font rares et se trouvent plutôt à New York. Peut-être que si je prenais un peu plus le temps d'alimenter mes relations, je finirais par transformer ces connaissances en bons amis... Je sais ce qu'il me reste à faire. Encore faut-il trouver le temps pour ça.  

Même si nous n'avions pas un rendez-vous précis, j'avais pensé le revoir à cette convention et tenait donc à m'excuser de ne pas m'y être rendu. J'en avais été le premier déçu... Mais les circonstances à l'époque ne m'avaient permis de m'évader dans le monde des jeux vidéos, même si au final ça m'aurait sans doute fait du bien de penser à autre chose qu'aux hôpitaux. - T’en fais pas pour ça ! Y’en aura d’autres. Je me contente de sourire, en espérant ne pas avoir rater le dernier jeu à la mode. Je n'ai plus trop suivi ce qui se passait dans ce monde ces derniers temps.

J'entame rapidement la descriptions des événements qui ont remué ma vie ces derniers temps en essayant de ne rien oublié ' d'essentiel ' sans entrer dans les détails. Il me faudrait le film complet pour le faire... J'essaye de faire passé l’aménagement et les fiançailles comme des événements mineurs en les annonçant sur le ton de la conversation mais ça ne marche jamais. - Euh… Quoi ? Je souris en me mordant la lèvre. Non, ce n'est pas une blague... juste une bague. Tu t’es fiancé ?! Depuis quand ? « 6 avril. » Je réponds du tac au tac, car je sens que je ne vais pas être capable d'en dire plus, Tyler étant encore sous l'effet de la surprise. Parce que la dernière fois qu’on s’est vu, il me semble que t’étais encore célibataire Ou comment me rappeler que nous avançons à la vitesse éclair ! Mais je ne peux pas lui en vouloir, je suis parfaitement conscient qu'on y va (trop) vite et aie été le premier à paniquer quand Romeo a fait sa demande. Mais le fait est que je suis sur de moi... Et ne voit donc aucune raison de le faire attendre. Je sais que de l'extérieur, on doit juste avoir l'air fous et complètements inconscients, c'est sans doute ce que je penserais moi aussi... mais ils le savent juste pas à quel point tout est parfait.  Mon Dieu, je suis tellement niais. Et puis, surtout, qui est la malheureuse élue à qui tu as osé poser la question ? Je souris, amusé, essayant d'imaginer sa réaction quand il saura que ma Juliette est un Romeo ! Dire que je lui ai affirmé être hétéro à 100% y'a pas un an...  « Ça fait que 8 mois qu'on est ensemble. » Je commence pour confirmer que tout était allé très rapidement. « Et c'est pas moi qui aie fait la demande... » Malheureuse élue de mon cœur... Je plains la fille qui un jour doit faire sa demande... bien qu'en soit c'est super moderne comme concept ! Je sors mon téléphone de ma poche et cherche une photo de nous avant de tendre l'appareil à Tyler. « Je te présente le malheureux qui a été assez fou pour croire que j'étais parfait pour lui. » Je me mords la lèvre en souriant, guettant sa réaction. Non pas que mon coming out auprès d'un pote gay m'inquiète... C'est bien la dernière personne à qui je redoute d'en parler. Mais j'ai quand même hâte de voir sa réaction, lui qui a cru autant que moi au fait que je finirais ma vie avec une femme à mes côtés. Le simple fait de le raconter me rappelle à quel point tout ça a été très, peut-être trop, rapide... Mais si c'était à refaire, je n'hésiterais pas une seconde.
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() message posté Mar 26 Mai 2015 - 18:21 par Invité
L’annonce des fiançailles d’Elias eut sur moi presque l’effet d’une bombe. Certes, il était tout à fait vrai que cela faisait une éternité que l’on ne s’était pas vu – un tout petit peu plus d’un an, si mes souvenirs était exacts – et j’étais parfaitement bien placé pour savoir que les choses avaient cette tendance étrange à évoluer à une vitesse folle – qui aurait pu deviner, il y a un an, que j’aurais laissé entrer l’une de mes nombreuses conquêtes d’un soir dans ma vie –, mais retrouver le jeune homme, célibataire à l’époque, à présent fiancé était beaucoup plus surprenant que la relation que j’entretenais actuellement avec Nate.

- 6 avril, répondit-il immédiatement à la question que je n’avais posée uniquement pour exprimer mon étonnement à cette annonce que je trouvais personnellement insensée – mais l’opinion que j’avais sur le mariage ne m’aidait pas non plus à réagir de manière positive à cette nouvelle.

Je me mis ensuite à lui poser une véritable question à laquelle j’attendais, bien évidemment, une réponse concernant l’identité de la jeune demoiselle qui avait réussi à le convaincre de s’embarquer dans une chose aussi folle qu’était le mariage. Parce que, bien qu’il y avait de fortes chances pour que j’ignore qui elle était – il existait des millions de femmes habitant à Londres et je n’en connaissais même pas un pourcent –, j’étais tout de même curieux de voir à quoi elle ressemblait – peut-être pour connaître le genre de filles qui lui plaisait…

- Ça fait que 8 mois qu'on est ensemble, m’expliqua-t-il, avant de se sentir obliger de préciser un point important de l’histoire : Et c'est pas moi qui aie fait la demande... Cette information complémentaire me surprit à peine. Nous vivions dans un monde moderne dans lequel les femmes se battaient de plus en plus pour l’égalité entre elles et les hommes. Donc, si elles souhaitaient gagner autant que ceux longtemps considérés comme le sexe fort – ce que l’on était tout de même, elles ne pouvaient pas le nier –, il n’y avait aucune raison à ce que les hommes continuent d’être les seuls à proposer le mariage – même si cela serait mieux qu’ils ne le proposent pas du tout. Je te présente le malheureux qui a été assez fou pour croire que j'étais parfait pour lui, me montra-t-il alors une photo de sa supposée moitié après avoir sorti son téléphone portable de sa poche.

Je restai alors bloqué sur la photo qu’Elias était en train de brandir sous mon nez, mon cerveau refusant d’admettre que ce que je voyais était vrai. Parce que la personne qui était exposée sur cette photo était loin d’être la jolie jeune fille que j’imaginais au côté de mon ami, mais c’était au contraire un jeune homme – très sexy, je devais bien admettre – et je commençais à croire qu’Elias était en train de me jouer un mauvais tour.

- Tu te fous de ma gueule ? fis-je alors en détachant mes yeux de la photo pour les poser sur lui, un léger rictus sur les lèvres – parce que cela n’était pour moi qu’une vaste blague. Ta fiancée est en fait un fiancé ? Tu me fais marcher ? Je refusais de croire à son histoire pour la simple et bonne raison qu’Elias était hétéro. Du moins, c’était ce qu’il m’avait affirmé il y avait de cela un an lorsque j’avais tenté désespérément de le draguer. Alors, je refusais de croire qu’il avait viré sa cuti pour quelqu’un d’autre que moi – mon ego n’en survivrait pas… Je croyais pourtant que t’étais hétéro. Tu m’aurais donc menti ! Haaan !! Je suis vexé !! m’exclamai-je alors sur un ton faussement offensé. Non, mais attends… Non seulement, t’es fiancé, mais en plus, t’es quoi ? Gay, maintenant ?... résumai-je la situation, ayant toujours du mal à admettre ce qu’il était en train de me raconter. Je sais qu’un an, c’est long, mais quand même !
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() message posté Mer 17 Juin 2015 - 15:29 par Invité
Peu de personnes autour de moi ignorent encore le virage qu'a pris ma vie il y a de cela plusieurs mois maintenant. Mes proches le savent, parce que nous avons emménagés ensembles, que j'en parle souvent et qu'il m'accompagne partout aussi... Et les plus éloignés l'ont compris à travers instagram ou je nous affiche sans aucune honte. J'ai craint mon coming-out principalement dans la famille, les Hanwell étant catholiques et pratiquants, mais je n'ai jamais vraiment eut peur de perdre des amis en cours de route. Si certains d'eux s'éloignaient, c'est qu'il n'étaient pas si importants au final... Et encore une fois, je n'avais pas encore eut le temps de tisser de vrais liens avec beaucoup de monde dans la capitale anglaise quand je me suis mis en couple.

- Tu te fous de ma gueule ? Je souris et me contente d'agiter la tête négativement en guise de réponse. Je pourrais mais j'avoue que je n'y aurais même pas pensé si ce n'était pas réel. Ta fiancée est en fait un fiancé ? Tu me fais marcher ? J'éloigne le téléphone que j'avais placé sous son nez pour le verrouiller et le replacer dans la poche de mon pantalon. Je croyais pourtant que t’étais hétéro. Tu m’aurais donc menti ! Haaan !! Je suis vexé !! Même pas ! Je ris devant son air offusqué et n'ai pas le temps de me défendre sur le fait que je n'ai menti à personne qu'il enchaîne. Non, mais attends… Non seulement, t’es fiancé, mais en plus, t’es quoi ? Gay, maintenant ?... Je sais qu’un an, c’est long, mais quand même ! Je grimace cette fois. Gay? Non, pas vraiment. Oui dans les faits, j'imagine. Aucun mec ne m'attire le moins du monde, si je dois me retourner dans la rue, c'est sur une jolie blonde aux formes divines, pas sur le sosie de Jamie Dornan. Mais étant fiancé à un gars... Je suppose que me définir comme hétérosexuel est complètement con. Bref je n'en sais rien, le fait est qu'il n'y a que lui et qu'il n'y aura jamais personne d'autre. « Je ne te fais pas marcher et concrètement je n't'ai pas menti non plus. » Je me suis peut-être menti à moi-même, ça oui. J'ai quand même mis deux mois à accepter le fait que je le voulais désespérément, à chercher à me convaincre que ce n'était qu'une passade. « Ça a un peu été un déclic, avec lui. Mais j'y croyais dur comme fer quand je t'ai dit que j'étais hétéro ! C'était pas une excuse pour te dire non poliment, promis. » Je souris, amusé. Dragueur comme il est, je doute que Tyler s'entête et prenne mal de recevoir un " non ", il doit en avoir eut plusieurs dans sa vie. Sans doute pas autant que des réponses positives mais quand même. « J'vais me marier avec un mec, donc si tu veux vraiment définir ma situation, j'imagine que je suis gay oui... » Oui parce que " je suis hétéro mais j'épouse un mec " ça passe moyen. « Je dirais plus Romeosexuel. Franchement je peux pas m'imaginer avec un autre mec. » Je souris de plus belle. C'est con mais l'idée me dégoûte presque... Non pas que je m’imagine au lit avec une femme à présent, mais ça reste " logique " dans mon esprit alors qu'un gars, pas du tout. Même lorsque les choses étaient complexes avec Caleb, pas une minute je ne me suis imaginé embrasser autre chose que ses lèvres. « Et toi ? Toujours pas trouvé chaussure à ton pied ? » Du peu que je le connais, Tyler est volage et charmeur mais sait-on jamais. Romeo l'était aussi et par chance, je suis celui qui lui a fait renoncé à tous les autres.
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() message posté Lun 29 Juin 2015 - 1:25 par Invité
- Je ne te fais pas marcher et concrètement je n't'ai pas menti non plus, se défendit alors Elias suite à mes accusations de mensonges concernant sa véritable orientation sexuelle. Et je devais bien avouer que ce qu’il me disait là n’arrangeait absolument pas ma compréhension des choses et je me retrouvais alors un peu plus perdu que je ne l’étais déjà. Ça a un peu été un déclic, avec lui, continua-t-il à tenter de m’expliquer sa situation amoureuse, mais surtout sexuelle. Mais j'y croyais dur comme fer quand je t'ai dit que j'étais hétéro ! C'était pas une excuse pour te dire non poliment, promis, fit-il ensuite comme s’il souhaitait rassurer mon ego qui était – je devais bien l’admettre – quelque peu bafoué par cette nouvelle.

Parce que si j’avais plus ou moins l’habitude que l’on refuse mes avances – en particulier auprès de la population masculine hétérosexuelle dont Elias faisait jusqu’à maintenant partie –, le fait qu’un autre que moi avait réussi l’exploit de lui faire abandonner les voiles pour le faire uniquement fonctionner à vapeur me contrariait beaucoup plus. Mais bon, peut-être était-ce mieux ainsi. Après tout, cela se finissait bien pour lui puisqu’il était tombé amoureux du type qui l’avait dépucelé et ils s’apprêtaient maintenant à se marier. Alors que s’il avait répondu positivement à mes avances il y avait de cela déjà un an, j’aurais sans le moindre doute fini par le blesser d’une manière ou d’une autre – étant donné que je ne m’attachais jamais à mes conquêtes d’un soir  (du moins, à l’époque)– et nous n’en saurions sûrement pas là aujourd’hui.

- J'vais me marier avec un mec, donc si tu veux vraiment définir ma situation, j'imagine que je suis gay oui... résuma-t-il alors son orientation sexuelle en quelques mots. En beaucoup trop de mots, d’ailleurs, si vous voulez mon avis. Parce que de mon point de vue, soit on était gay, soit on était hétéro – voire asexuel, à la rigueur, bien qu’il m’était impossible de comprendre qu’on ne puisse pas être attiré ne serait-ce un minimum par le sexe en général –, mais on ne pouvait pas voguer entre les deux ou être, comme semblait l’être Elias, incertain. Je dirais plus Romeosexuel, apporta-t-il comme précision qui me semblait importante, bien qu’incompréhensible. Franchement je peux pas m'imaginer avec un autre mec.

- Mais si, fais un effort ! Ferme les yeux et imagine-moi à la place, insistai-je auprès du jeune homme après avoir passé un bras sur ses épaules dans le but de le rapprocher un peu plus de moi. Bon, bien évidemment, cette tentative de rapprochement n’était pas vraiment sérieuse. Je savais à présent qu’il avait quelqu’un dans sa vie et, si cela ne me dérangeait pas outre mesure, je respectais sa décision de rester fidèle – même si je pouvais clairement dire qu’il manquait un truc en refusant de coucher avec moi !

- Et toi ? Toujours pas trouvé chaussure à ton pied ? voulut-il savoir en retour. J’enlevai  alors mon bras de ses épaules et piochai un Maltesers dans le paquet que je m’étais acheté juste avant d’entrer dans la salle de cinéma.

- Toujours pas, répondis-je tout en croquant le morceau de chocolat qui fondit immédiatement dans ma bouche. Mais bon, c’est plutôt le jour où je serais en couple qu’il faudra s’inquiéter, continuai-je alors, en lançant une petite plaisanterie. On ne pouvait pas dire que Nate et moi formions un couple, et maintenant qu’il était parti, cela ne risquait absolument pas d’arriver… L’amour, c’est pour les faibles d’esprit – sans vouloir t’offenser, ajoutai-je rapidement. Bon, je ne l’imaginais pas se vexer parce qu’une telle chose était sortie de ma bouche – j’en avais sortie des plus trashs –, mais je préférais tout de même m’en assurer. Et puis, si c’est pour qu’ils finissent par partir, c’est pas la peine… ne pus-je m’empêcher de dire, tout en pensant à ce qu’il s’était passé avec Nate.

A quoi bon s’attacher à quelqu’un si c’était pour qu’il s’en aille, au final ? Certes, Nate m’avait quitté à cause de mon manque d’engagement, mais même si je m’étais plié à toutes ses volontés, je savais qu’il aurait fini par partir… Les seules relations que j’avais jamais réussi à faire perdurer jusque-là n’étaient que purement platoniques. C’était donc mieux qu’il ait pris cette décision. Plus tôt il s’en allait, plus tôt il pourrait m’oublier et aller de l’avant.
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() message posté Jeu 2 Juil 2015 - 12:06 par Invité
Je suis conscient que ne pas définir clairement mon orientation sexuelle peut être déroutant. La mère se Romeo s'est d'ailleurs fait un plaisir de signaler à son fils que " je ne suis pas gay et lui briserai le coeur à la minute ou j'en aurai fini avec cette passade ". Madison est persuadée qu'il n'est quand pansement pour couvrir les blessures laissées par Charlie. Si elle passait un peu de temps avec nous, elle verrait qu'elle se plante totalement, qu'il est ce qui compte le plus à mes yeux, après Noam. Toujours est-il que j'ai arrêté depuis un moment déjà d'essayer de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, Romeo sait... et c'est tout ce qui compte à mes yeux. Certes je ne suis pas attiré par d'autres gars, mais je vais pas m'en excuser. Je ne regardais personne d'autre quand j'étais avec Charlie, ce qui ne m'empêchait pas d'être hétéro... S'il faut crier au monde entier que je suis gay et me le graver sur le front pour rassurer tout le monde (ou surtout lui), je le ferai. On vit dans un monde ou les gens ont besoin de mettre un nom, un label, sur absolument tout et je n'ai pas envie de jouer au petit rebelle qui refuse de rentrer dans le moule. Je devrais d'ailleurs cessé de tenter de m'expliquer sur mon statut, parce que je vois parfaitement que Tyler est dérouté comme d'autres avant lui. Note à moi-même, la prochaine fois qu'on me pose la question, oui je suis gay. Ou bi, plutôt, restons logiques.
- Mais si, fais un effort ! Ferme les yeux et imagine-moi à la place Son bras passe autour de mes épaules et je tourne la tête vers lui en me retenant de rire. Je l'observe un moment en silence pour jouer le jeu et fini par agiter la tête. Négatif. « Ouai... Non... J'me vois jouer à la PS4 avec toi, pas à autre chose. » Je lui adresse une petite moue faussement désolée. En même temps, j'ai du mal à m'imaginer avec une fille également. Je sais que c'est niais à souhait, peut-être complètement con, mais je ne me vois pas dans d'autres draps que ceux de Romeo. Et autant dire que monsieur ne se fatiguant jamais, je n'ai pas le temps ou le besoin de penser à quelqu'un d'autre, je suis rassasié.
Je me sens mieux quand Tyler retire son bras et tente de rester impassible. Non pas que je sois mal à l'aise mais Romeo et moi avons quelque chose en commun : une jalousie qui dépasse toute limite. Si je voyais Casey un bras autour de ses épaules, ça me gaverait - peut-être aussi parce qu'il a sauté plus ou moins tout ses potes, ce qui n'est pas mon cas... Après je lui fais confiance, à 100%, je sais qu'il ne me trompera jamais - ça aussi c'est peut-être complètement con mais j'y crois dur comme fer - mais ça ne m'empêche pas d'être blasé quand il est un peu trop proche d'eux à mon gout. Je reporte mon attention sur Tyler et sur sa vie sentimentale (ou plutôt sexuelle) à lui. - Toujours pas. Mais bon, c’est plutôt le jour où je serais en couple qu’il faudra s’inquiéter Je souris, conscient que nous sommes complètement opposé sur le plan sentimental. L’amour, c’est pour les faibles d’esprit – sans vouloir t’offenser La preuve ! Je hausse les épaules sur un air un peu je m'en-foutiste et me laisse glisser dans mon siège pour me placer correctement. C'est à dire très mal, comme si j'étais chez moi. « Y'a pas d'mal, t'inquiètes pas pour moi. » Je ne suis pas du genre à monter sur mes grands chevaux parce qu'on a une vision différente de la mienne. Qu'il me pense faible m'indiffère totalement, me fait même sourire. « De mon point de vue, les faibles, c'est plutôt ceux qui préfèrent rejeter l'amour de peur de finir en miette... Mais j'crois qu'on sera jamais d'accord là dessus, sans vouloir t'offenser. » Je souris en reprenant ses mots, et m'attaque à mon pop-corn - sucré, j'insiste! Je ne sais pas comment il est possible de mangé du pop-corn salé... Ça devrait être illégal. Et puis, si c’est pour qu’ils finissent par partir, c’est pas la peine… Ok, il m'a eut là. Ai-je précisé à quel point je peux être curieux ? « Non ! Y'a quelqu'un ! » Je prends un air super étonnant et m’efforce de ne pas élever la voix dans ma petite comédie pour ne pas emmerder le reste de la salle. « Tu craques pour quelqu'un. Tu t'affaiblis Lewis. » Je lui donne un léger coup de coude, amusé. Qui a dit que s'attacher c'était pour les faibles? Je ne fais que reprendre ses termes, moi. « J'ai le droit aux détails? » Attiser ma curiosité et me laisser en plan, c'est pas cool. Limite si je ne prie pas pour que le film ne se lance pas tout de suite, je resterais sur ma faim !
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() message posté Mer 8 Juil 2015 - 0:45 par Invité
- Ouais... Non... refusa-t-il de m’imaginer à la place de son cher et tendre même pendant une fraction de seconde, secouant vigoureusement la tête de gauche à droite. J'me vois jouer à la PS4 avec toi, pas à autre chose.

Je ravalai alors ma légère déception – j’avais tout de même eu largement le temps de passer à autre chose depuis –, avant de répondre à sa question qui était en rapport avec ma propre vie amoureuse totalement inexistante – bien que Elias l’ignorait encore, même s’il devait très certainement s’en douter. Après tout, le fait que je ne m’attachais jamais à personne, préférant ainsi la liberté d’inviter qui je voulais dans mon lit sans subir les crises de jalousie ou autres nombreuses contraintes liées à la vie de couple, n’était un secret pour personne. Mes propos concernant ma vision de l’amour en généralement furent d’ailleurs plutôt virulents  et, si cela était dans ma nature d’être aussi franc dans la façon dont j’avais de penser, je préférais prévenir Elias que mes paroles n’étaient pas dirigées contre lui afin de ne pas le contrarier comme je pouvais très souvent le faire avec d’autres personnes – ce dont je n’avais rien à faire d’habitude.

- Y'a pas d'mal, t'inquiètes pas pour moi, fit-il tout en haussant les épaules d’un air désinvolte, absolument pas touché par les propos que je venais de tenir et qui l’insultaient tout de même indirectement.  De mon point de vue, les faibles, c'est plutôt ceux qui préfèrent rejeter l'amour de peur de finir en miette... Mais j'crois qu'on sera jamais d'accord là-dessus, sans vouloir t'offenser, imita-t-il mes propres paroles, ce qui m’amusa sincèrement.

Par contre, était-ce réellement de la faiblesse de vouloir se protéger d’une éventuelle déception ? Après tout, j’avais toujours cru l’amour que portait les parents à leurs enfants (peu importe leurs qualités ou défauts) totalement indéfectible jusqu’au jour où  je me suis rendu compte qu’il suffisait d’être ne serait-ce un minimum différent pour qu’ils cessent complètement de vous aimer… Alors, si l’amour parental pouvait disparaître du jour au lendemain, comment était-il donc possible qu’une personne étrangère à notre cercle familial puisse réellement nous aimer pour ce que l’on était vraiment et que cet amour puisse durer ? Tout avait toujours une fin. Et j’étais peut-être faible – comme Elias semblait l’insinuer –, mais il était tout simplement hors de question que j’autorise quelqu’un à entrer dans ma vie pour que cette personne finisse par me décevoir encore une fois. Au moins, la solitude ne me trahissait jamais.

- Non ! Y'a quelqu'un ! s’exclama-t-il alors tout à coup, sans que je ne comprenne pourquoi. Tu craques pour quelqu'un. Tu t'affaiblis Lewis. J'ai le droit aux détails ?

- Hmm… Je crois que tu as entendu ce que tu souhaitais entendre là parce que je n’ai jamais dit qu’il y avait quelqu’un dans ma vie ! remis-je les pendules à l’heure, ne souhaitant pas qu’il se fasse de mauvaises idées. J’ai dit qu’ils finissaient tous par partir, pas qu’il y en avait un qui l’avait fait. Certes, il y en avait vraiment un qui l’avait fait, mais Elias n’était pas censé le savoir et je pense qu’il ne le saura jamais. Je n’avais pas envie de m’étendre sur ce sujet plus ennuyeux qu’autre chose. Surtout que j’étais censé être celui qui ne s’engageait jamais, je ne voulais pas ruiné ma réputation d’enfoiré au cœur de glace. C’est vrai, non ? De nos jours, combien de couples restent ensemble plus de dix ans ? Ils finissent tous par se séparer ou divorcer à un moment ou à un autre. Y’a qu’à voir Johnny Depp et Vanessa Paradis. Je les prenais comme exemple car beaucoup de gens idolâtraient leur relation comme étant un modèle d’amour éternel et, au final, l’un avait quitté l’autre pour une plus jeune. De mon côté, ça aurait été difficile de quitter Nate pour un jeunot sans tomber dans la pédophilie.
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