cool kids. (tomas)

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Invité

(✰) message posté Dim 3 Mai 2015 - 15:09 par Invité

Tomas Ariel Sullivan

London calling to the faraway towns

NOM(S) : Sullivan. Ce nom bien souvent répété par les surveillants dans la cour des écoles que les enfants Sullivan ont fréquentés. Les enfants terribles, ceux qui faisaient les quatre cent coups. A chaque passage, ils faisaient parlés d'eux. Épuisant le voisinage par leurs bêtises, redonnant un peu de vie à ce monde morose. PRÉNOM(S) : Tomas, un prénom qu'il ne doit pas à un parent, il a été choisit dans un bouquin spécialisé et sélectionné par sa mère. Ariel, ce prénom fait drôlement penser à la petite sirène, un comble pour celui qui s'était orienté vers la natation à la base, sa mère trouvait cela original de l'attribuer à un garçon. Il n'en a pas honte, au contraire, lui qui aime tout ce qui est décalé, c'est le second prénom parfait pour faire parler de lui. ÂGE : vingt-neuf ans, bientôt la trentaine, il assume tout, sauf son âge. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 22 décembre à Portland, dans le Maine (USA). NATIONALITÉ : américain. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER : tennisman professionnel. TRAITS DE CARACTÈRE : immature, farceur, dragueur, fière, fêtard, womanizer, sportif, attaché aux siens, protecteur, un brin menteur, souriant, charismatique, libre, têtu, jaloux, arrogant, un brin provocateur, inconscient, insouciant. GROUPE : black cabs.

My style, my life, my name

Il fume. pas tout le temps, rarement même. Il fume de temps en temps, pour décompresser, s'oublier. Un peu pour frimer aussi. ✻ Il chante. Sous la douche, là où personne ne l'entend. Il pense qu'il chante bien, mais en réalité, on pourrait le soupçonner d'être l'une des causes du temps pluvieux à Londres. ✻ C'est un sportif. Tomas a toujours été très énergique, presque hyperactif. La seule façon de contenir tout cela, c'est le sport et plus précisément la natation et le tennis. Avec le temps, il a choisit de se spécialiser dans le tennis et de vivre de sa passion. ✻ Il ne dit jamais non à une interview, celui qu'on surnomme " mini Roger Federer ", prend un certain plaisir à répondre aux questions de certains journalistes passionnés. ✻ Comme tout bon compétiteur, c'est un mauvais perdant. ✻ Il a très mal vécu le décès de son père. Son héros. Il n'a jamais reparlé de lui, si ce n'est vaguement. Tomas exprime rarement ses sentiments, sauf lorsqu'il raconte des conneries. Avec lui, il faut souvent démêler le vrai du faux. Il n'a d'ailleurs pas pleuré depuis cet évènement tragique. ✻ Sa fierté est son plus grand défaut. ✻ Sous ses grands airs de womanizer auprès de la gente féminine, du mec qui est sur de lui, Tomas est encore un enfant qui n'arrive pas à se résoudre à grandir. Il a peur de l'engagement, de dépendre de quelqu'un. ✻ Quelque soit la situation, Tomas a toujours la classe. C'est un principe. ✻ Il n'arrive pas à se poser en amour. Un peu trop frivole, un peu trop libre. Il a aimé, une fois. Et il s'en contente pour le moment. ✻ Lorsque ce sont les filles le problème, lorsqu'elles le trouvent immature, il leur envoie un dessin en guise de cadeau de rupture. ✻ A l'université, il a suivi du double-cursus en littérature et histoire juste pour être certains qu'en obtenant ces deux bagages, il ne trouverait pas de travail. Au final, il n'assistait à aucun cours, s'incrustait toujours dans d'autres matières et il a obtenu tout juste la moyenne à l'examen. Heureusement lors de sa dernière année, il s'est fait repérer par un sponsor. ✻ La mère de Tomas était contre le fait qu'il soit tennisman et il n'a jamais voulu l'a décevoir. Elle avait peur pour lui de ce que le " monde des sportifs " feraient de lui. Alors il a obtenu son diplôme, mais il n'a pas renoncé à son rêve pour autant. ✻ Grâce à son métier, il a été amené à voyager, jamais bien longtemps ne pouvant pas être bien loin de sa famille et ses amis, mais il a été dans plusieurs grandes villes dans lesquelles il y a laissé un petit morceau de son âme. ✻ Inconscient et insouciant, il dépasse dans cesse ses limites, il a besoin d'adrénaline pour vibrer et surtout se sentir vivant. ✻ Il garde de très bons souvenirs de son enfance. Très proche de sa soeur Chase et de son faux jumeau Neal, parfois il aimerait revenir en arrière pour revivre ces instants où ils étaient insouciants. ✻ Malgré les efforts de leur beau-père pour être apprécié, le courant n'est jamais passé avec Tomas. ✻ Il porte beaucoup d’admiration pour sa mère. ✻ Parfois Portland, ça lui manque. Et quand ça lui manque, il pense à Rhys, ainsi tout rentre dans l'ordre. Il se sent mieux. ✻ Lorsque Chase a été enlevée, il a eu l'impression que tout son monde s'écroulait, de revivre ce qu'il a vécu avec son père. Il a passé plusieurs nuits dans la rue, à sa recherche, toquant même jusqu'aux portes des ambassades quitte à se faire jeter dehors comme un mal propre. Il est même allé en Afrique du Nord sous prétexte qu'il devait participer à un tournoi. Personne ne le sait, pas même la principale intéressée. Tomas n'a pas jugé important de mentionner cette partie, l'important pour lui étant d'avoir retrouvé sa petite soeur. ✻ Il a été médaillé olympique de bronze aux jeux olympiques de Londres il y a 3 ans, médaille dont il est très fière. ✻ Tomas n'a pas la fortune d'un prince, mais il est riche. En plus d'être tennisman professionnel, il lui arrive de poser pour des magazines tels que Vogue ou encore GQ. Il est apparu dans quelques séries en tant que figurant. Récemment, il a même fait une pub pour Kinder Bueno. ✻ Afin de maitriser sa célébrité, il a une conseillère en image qui s'occupe de lui et surtout qui l'évite de faire n'importe quoi, il aime bien lui dire qu'il n'a pas besoin d'une nounou rien que pour l'agacer.

Il est allergique aux fraises, s'il en mange, il devient le sosie de Rondoudou. ✻ Ses séries favorites sont The Walking Dead, Sherlock Holmes et Breaking Bad. ✻ C'est un accro d'Instragram et de Snapchat. Tomas a toujours le chic pour faire des photos originales et complètement décalées. ✻ Il n'aime pas le coca-cola. ✻ Les étoiles ça le passionne. ✻ Il a cru au père noël plus longtemps que les autres. ✻ Il rêve de faire le tour du monde. ✻ Il aime se déguiser, peut importe l'évènement. ✻ C'est un bon danseur. ✻ Il aime sortir sous la pluie, se poser et observer les éclairs, entendre les orages. ✻ Il est très bon en dessin ✻ Il est gaucher. ✻ L'amitié est quelque chose de très important pour lui.

PSEUDO : MARISSA. PRÉNOM : Estelle. ÂGE : vingt-deux ans. PERSONNAGE : scénario de looou. cool kids. (tomas) 1922099377

AVATAR : colton haynes. CRÉDITS : crick. / tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : lindsay. cool kids. (tomas) 208687334

CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: nope.

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(✰) message posté Dim 3 Mai 2015 - 15:10 par Invité

At the beginning

I THINK WE SHOULD RUN.
Le son de leurs rires, de leurs cris, résonnent dans ce quartier, si paisible, si calme. Dans le coin, on ne parle que de la famille Sullivan et de ses enfants terribles. Bien perché dans leur monde à des années lumières de la planète Terre, ils s’imaginent une vie où ils peuvent être capable de tout faire sans se faire réprimander. Sans qu'on ne leur impose une quelconque limite. On peut les apercevoir tantôt en train de courir à travers les maisons parce qu'un habitant essaie de les rattraper après les avoir surpris en train de piétiner toutes ses fleurs, tantôt bien planqués dans une cabane en train de concocter un nouveau plan diabolique et malveillant. Tomas, Neal et Chase, les trois fantastiques. Wells a toujours été plus discret, du fait de son âge et de sa maturité plus avancée que la leur, il n'a jamais su s'intégrer pleinement à leurs enfantillages. « Vous voyez ce que je vois ? » Dit-il en interrogeant son frère et sa soeur qui observent l'immense jardin qui se dresse devant eux. Des toboggans, une balançoire, un bac à sable et tout un tas de jeux de plein air qui font de cet endroit un paradis pour les enfants qu'ils sont. « On dit qu'ils sont partis en vacances pendant une semaine. » c'est d'un sourire entendu avec Chase que Neal décide de faire le premier pas. A première vue c'est un acte anodin, ils ne font rien de mal, si ce n'est de s'amuser. Le problème avec eux, c'est qu'ils ont la capacité de tout saccager après leur passage. Même quand ça vient d'une bonne intention. Ce sont des bombes à retardement ambulantes. Ils s'amusent sans faire attention à quoi que ce soit, leur imagination n'ayant aucune limite, ils trouvent toujours de quoi faire tout capoter. « Comment avez-vous réussis à détruire un jardin tout entier ? Vous savez combien ça va nous coûter encore le prix de votre bêtise ? » Leurs parents arrivaient toujours à savoir à quoi s'amusaient leurs enfants parce qu'à chaque fois qu'il se passait quelque chose le quartier, les habitants savaient toujours auprès de qui il fallait se plaindre. Les enfants turbulents de la maison aux volets bleus. C'est seulement avec Neal et Chase que Tomas se sentait vivant. « Regardez ce que j'ai piqué à la maison d'en face. » Les poches du jeune garçon sont remplis de bonbons. Ils ont été punis pendant une semaine dans leur chambre respective et ils arrivent quand même à trouver le moyen de s'enfuir, mais surtout de se retrouver dans le dos de leurs parents. La mère des quatre enfants est souvent seule et elle a du mal à pouvoir contenir toute leur énergie. Son mari est souvent absent puisqu'il dirige des missions en Afghanistan, ses départs sont nombreux et ses retours toujours plus courts à chaque fois. En l'épousant, elle a choisis cette vie et les contraintes qui vont avec. Dans le quartier on parle, mais on critique souvent de la famille Sullivan. La vérité c'est que s'ils n'étaient pas là, ils s'ennuieraient. En tout cas, c'est que Tomas pense.

SURVIVE.
Un jour banal. A la radio, ils disaient qu'il ferait beau et que ce serait la saint Jules. Comme chaque matin, leur maman les obligeait à se tenir en place, afin de prendre leur petit déjeuner tous ensemble et surtout qu'ils soient à l'heure pour rejoindre le bus scolaire. Bus, qu'ils loupaient rarement grâce à sa fermeté et sa persévérance. Tomas se sent vide, il a l'impression que tout autour de lui s'est écroulé. Wells essaye de garder la tête haute, Neal pour une fois il ne sourit pas et Chase n'arrête pas de pleurer. Il l'a serre fort contre lui, il ne lui dit rien. Parce qu'il est évident que tout n'ira pas bien, que la radio disait des stupidités concernant la belle journée qu'ils allaient vivre. Une journée qui allait être comme toutes les autres. Aucun rire ne fait écho dans le quartier, aucun voisin ne se plaint. Dans sa tête résonne encore le son de la sonnette de la porte d'entrée retentir ainsi que les pleures de sa mère qui suivirent l'annonce des deux hommes qui se présentaient à elle. Il aimerait ressentir quelque chose, mais rien ne vient. Pas même un frisson. Tomas est sous le choc. C'est le pire qui aurait pu leur arriver. Bien qu'il soit souvent absent, le jeune garçon voyait en son père un héros. Il savait qu'il était obligé de les quitter pour sauver des vies. Dès qu'il revenait de mission, c'est tout une famille qui se réunissait et surtout s’unissait le temps d'un week-end, parfois plus. Assis sur les marches de l'escalier, un bras autour des épaules de Chase, il observe la porte d'entrée. Parce que c'est ce qu'il faisait lorsqu'il savait qu'il serait, enfin, de retour, parce qu'il pouvait rester ainsi pendant des heures à l'attendre. C'est ce qui aurait pu leur arriver de pire. « Sèche tes larmes, je serai toujours là pour toi Chase. Tu m'auras toujours. (...) Je te le promet. » Faire des promesses qu'on est pas sur de tenir, voilà à quoi se résume la vie. Sans elles ont n'avancent pas.

« Neal, Neal ramène tes fesses, il y a Chase qui a un nouveau mec. On dirait un peu un clown, le genre qui pique la voiture de son père pour l'impressionner. » En grandissant, Tomas et Neal sont devenus très protecteur envers leur petite soeur. Toute la famille Sullivan a déménagé à Londres en Angleterre. Rien n'a été simple au départ et tout n'a été que complication sur complication. Ils ont fait des petits copains de Chase leur passe-temps favoris. Ils n'hésitent pas à être envahissants, à se montrer dérangeants et même faire capoter ses histoires amoureuses. C'est méchant, c'est vicieux, c'est malsain, mais s'ils ne s'accrochent pas, c'est qu'ils ne l'a mérite pas. Chase vaut la peine que l'on se batte pour elle. C'est ce que Tomas répète souvent à la blonde lorsqu'ils l'ont mise un peu trop en colère, lorsqu'elle est à deux doigts de les tuer. « J'ai bien envie de lui piquer sa voiture... » dit-il dans son talkiewalkie à Neal tandis qu'il observe le charmant petit couple s'embrasser. Il tire la langue même s'il sait qu'elle ne peut pas le voir d'où elle est, pour lui cette scène lui donne envie de vomir. « Et on l'abandonne dans un vieux quartier minable histoire qu'il ne l'a récupère jamais ? » Neal et Tomas forment un tandem de choc lorsqu'ils ne forment pas les trois fantastiques avec Chase. Alors que Tomas attend sagement son frère, ce dernier apparaît et ne se gêne pas pour s'installer du côté conducteur de la voiture. Voiture où il n'avait pas pris le soin d'enlever les clés, surement pour pouvoir repartir plus vite vers le centre-ville avec la blonde. « Oh putain, maagne-toi mec, il te court après, roule plus vite ! » Chase dirige son regard vers la fenêtre où Tomas se trouve, elle le voit soutenir son frère. Elle le sait qu'ils communiquent tout le temps avec leur talkiewalkie même quand Neal se trouve dans la cuisine et Tomas dans le salon. Je vais te tuer, qu'elle marmonne du bout de ses lèvres. Elle s'empresse de rejoindre le brun, tandis que Neal fait tourner en bourrique dans le quartier " l'ex " petit-ami de Chase.

I GIVE YOU A REASON TO STAY.
Chaque jour à la fac, Tomas il suit un rituel qu'il a lui-même mis en place avec son jumeau Neal. Il s'agit de ne pas assister aux cours dans lesquels ils devraient être. Il prépare double cursus avec comme spécialisation l'histoire et la littérature, parce qu'il n'y a rien de plus ennuyant que ces deux matières réunies. Éternel enfant qu'il est, c'est une stratégie pour lui. Il espère convaincre sa mère d'arrêter les études, afin de pouvoir se consacrer entièrement à ses deux passions : le tennis et la natation. Stupide idée qu'il trouve grandiose. Tomas n'ose jamais être dans la confrontation avec elle et prépare des plans subtiles pour arriver à ses fins. Souvent pour l'accompagner dans ses délires personnels, Neal est toujours le premier. « Tu as un crayon ? Il faut que je dessine quelque chose pour l'anniversaire de mon ex, elle me trouvait immature. » Demande t-il à celle qui se trouve juste devant lui et dont il essaie d'attirer l'attention en lui donnant des petites tapes avec sa règle. Elle se retourne d’agacement. Celle qu'il trouvait extraordinairement banale il y a cinq minutes et qu'il trouve maintenant ordinairement canon. Ses prunelles se plantent dans les siennes et un sourire idiot se dessine sur son visage. « T'es qui ? » celui que tu veux que je sois, pense-t-il. Il ne l'avait jamais croisée auparavant, lui qui connait toute l'université sur le bout des doigts, il s'étonne de n'avoir jamais arrêté son regard sur elle. « Je suis un passionné de mathématiques, ça se voit pas ? » Il affiche une tête de premier de la classe avec un air presque arrogant. Comme à son habitude, il essaye de baratiner parce que mentir c'est l'un de ses points forts. Sauf que Tomas est loin d'avoir une tête à étudier l'histoire, il a plutôt une tête à conneries. Le genre beau gosse, sportif et populaire avec pleins de filles débiles qui lui courent après. Ce qu'il était au lycée et ce qu'il est toujours actuellement. « Et moi je suis bénévole au couvant du quartier. Sérieusement T'es qui ? » Du tac au tac, elle le remet à sa place ne marchant pas une seule seconde dans son petit jeu. Elle ne répond même pas à son sourire et semble s'accrocher à sa première question. Tomas essaie de deviner qu'elle genre de fille elle peut être pour suivre une matière telle que les mathématiques. Elle semble riche, prendre soin d'elle et surtout cultivée. « Grillé. (...) En fait j'étudie l'histoire, mais c'est juste pour ne pas trouver de travail. Je préfère le tennis, la natation, et ma mère les études. Je me donne toutes les chances de réussir. » Elle se met à rire, elle n'a jamais entendue un motif aussi ridicule. Pour elle, pour son rire, il pourrait assister à tous les cours de mathématiques qu'on tenterait de lui imposer. Rare sont les fois où Tomas, il a l'impression de tomber amoureux comme lorsque l'on tombe d'une chaise. « Tout n'est qu'un jeu pour toi ? » dit-elle en lui tendant un crayon. Risquer son avenir juste pour réaliser un rêve de gosse, c'est vrai que ça peut paraître stupide. Tomas devrait avoir honte et penser à se montrer rationnel, mais il n'en est rien. Dans le pire des cas, être gardien dans un musée ça doit être amusant. « Entre autre. » Dit-il en saisissant son crayon. Elle le regarde un instant, durant ce court instant il eut l'impression que tout autour d'eux s'était arrêté jusqu'à ce qu'elle se retourne.

« Je m'appelle Rhys et le mec qui est las-bas, c'est Tom. Il a parié 100 livres qu'à la fin de la soirée, tu succomberas à son charme. Ouais je sais ce que tu vas me dire " c'est qu'un con, il raconte que des conneries " et tu sais quoi ? C'est vrai. » Une entrée en matière plutôt originale. Rhys et Tomas font rarement dans la dentelle, ils préfèrent de loin de se faire remarquer. Ils assument totalement être sentimentalement différents des autres. Aussi surprenant que ça le soit, elle se met à rire. En général, ce type d'accroche devrait la mettre dans tous ses états, elle pourrait le gifler ou encore insulter Tomas pour avoir envoyé son ami à sa place. Sauf qu'elle, elle se met à rire. Rhys évidemment il se met à sourire, bizarrement, mais il a la nette impression qu'elle se paie la tête de son ami. « Tu lui diras de ma part qu'il vient d'offrir 100 livres à son meilleur ami qu'il pourra mettre dans sa tirelire et aussi, je suis lesbienne. » Sa réflexion fait doucement rire le blond, dans quelle galère l'avait-il encore embarqué se demande t-il. Forcément, il l'a connaissait d'avance, le tricheur. La règle de base, c'est qu'ils embrassent la fille avant qu'elle sache qu'elle fait l'objet d'un pari. C'est ainsi que fonctionne leur jeu avec Rhys quand ils s'ennuient afin de pimenter leur soirée. Souvent ils se paient des verres au lieu de se donner de l'argent, parfois ils honorent vraiment la contrepartie du jeu. « Entre nous, on sait tous les deux que c'est un mensonge. » qu'il ajoute avant de rejoindre Tomas. Ce dernier lève son verre à la jeune femme par pure provocation. Le brun sait que ce ne sera pas simple avec elle, que ce sera compliqué. « Un jour, elle sera dingue de moi. » Circonstances exceptionnelles, due exceptionnel. Il donne les 100 billets qu'il doit à son ami et ils terminent leur soirée sur de nouveaux paris.

STOP THE CLOCKS FOR YOU AND ME.
Il tape quelques balles de son côté avant d'affronter son adversaire sur le terrain de terre battue. Tomas est supporté par tous ses amis et sa famille. Wells, Neal et Chase sont tous les trois dans les gradins. Neal fait de grands signes à Tomas pour lui montrer que leur sœur n'est pas venue toute seule. Il tire la langue, fait des signes négatifs du style mettre ses pouces à l'envers et lui Tomas, ça le détend. C'est un match important avec des enjeux importants. C'est aujourd'hui qu'il peut se faire remarquer auprès des sponsors et atteindre le niveau supérieur. Atteindre son rêve un jour de jouer pour des tournois tels que Wimbledon ou encore Roland Garros. Après quelques minutes d'échauffement le match commence et les deux joueurs se mettent à leur place. Il engage le match en réalisant le premier service que son adversaire ne rattrape pas. Un sourire vicieux se dessine sur son visage, mais ce n'est pas encore gagné. Il en est sur son adversaire cache bien son jeu et il va être difficile de le déstabiliser. En effet puisqu'il s'agit d'un des meilleurs joueurs de la ville. Le tennis est pour lui un bon moyen de se défouler, d'extérioriser toute la colère qu'il a en lui. Tomas est contre l'éventualité de pouvoir perdre. Services, revers, et coups droit. Au milieu du match, il encaisse, il s'épuise. Toujours les mêmes frappes près du filet qui le pousse à devoir traverser le terrain à chaque fois. Tomas n'est pas du genre à lâcher prise et remonte a pente, il l'épuise à son tour en lui faisant des coups de fourbe. Il lance des balles de façon stratégique et les rattrapent avec force, tout en maîtrisant son geste. Le brun a le don d’agacer le monde autour de lui et ce n'est pas le joueur qui se trouve devant lui qui dira le contraire. Tomas sent la rage monter en lui et ne fait qu'une bouchée de celui qu'il redoutait tant. Il offre à son publique un match sublime et surtout digne d'une finale. 4/6, 6/2, 6/3, 4/6, 5/7. Le résultat est serré, mais le talent est là. // « J'ai eu peur pour toi, j'ai vraiment cru que tu étais nul en fait, que tu allais tout perdre. » dit-elle en lui frappant dans le bras. Tomas ne savait même pas qu'elle était là, quelque part près de lui. Un sourire se dessine sur ses lèvres, elle est trop mignonne quand elle se met à s'inquiéter pour lui. « Tu sais que j'aime bien parier sur ce que je ne peux pas avoir. » Il ne parle pas du tennis, de leur avenir, mais d'eux, d'elle, de lui. Il l'encercle avec ses bras autour d'elle, alors qu'il est couvert de sueur. Dans un premier temps, elle se débat puis se laisse faire. « Crétin. » « Moche. » Tout n'est que bataille et réconciliation. On parle même pas d'amour, ni d'amitié. Juste de deux personnes qui sont constamment ensemble, qui se cherchent, se prennent la tête, n'assument pas leur sentiment.

Elle vient d'une famille aisée et lui fait plutôt partit de la classe moyenne. Azaela de son prénom, pense que c'est un idiot. Depuis leur première rencontre, il ne cesse de lui courir après et elle de lui mettre des vents. Elle est promise à un autre et elle doit honorer la promesse de son père, même si son caractère rebelle l'a pousse à céder à ses pulsions. Elle résiste du mieux qu'elle peut, ils entretiennent une relation ambigüe et tumultueuse. Un instant, ils s'adorent, se font des câlins, se volent des baisers au détour des couloirs, l'instant d'après elle le tape, ils se crient dessus et se brisent mutuellement. Telle une danse endiablée qu'aucun des deux n'est pas capable de contrôler. « Grimpe. On va pas se faire prendre, j'ai tout prévu t'inquiète pas. » Elle hésite. Ils doivent traverser une grille pour atteindre la piscine de l'université. Il fait nuit et c'est illégale de s'introduire dans ces locaux sans avoir eu, au préalable, l'autorisation du doyen. « Je suis sur que tu dis n'importe quoi. Si on se fait prendre, je te jure que je te tue. » Des menaces, toujours des menaces. Elle lui adresse un sourire malicieux digne d'une gosse de 12 ans, parce que même si elle sait qu'il lui ment, elle aime l’adrénaline que lui procure cette situation. La jeune femme grimpe le grillage et Tomas suit juste derrière elle. Il colle un baiser contre sa joue et attrape sa main. Ils courent droit vers le bâtiment, laissant échapper quelques rires, c'est excitant d'enfreindre le règlement. Une fête organisée par un de ses copains se tient à l'intérieur, il a déjà plusieurs fois dérobé de lui-même la clé qui se trouvait dans le bureau du doyen puis ils ont en fait un double pour limiter les risques de se faire prendre en flagrant délit. Sans attendre une seule seconde, il ouvre la porte les menant directement à la piscine. « Après vous très chère. » qu'il dit d'un air bourgeois tout en s'écartant, afin qu'elle passe devant lui. L'endroit est bondé de monde, il passe son bras autour des épaules de la jeune femme qu'elle s'empresse automatiquement d'enlever. « Te fais pas d'idée Sullivan. » Il s'éloigne d'elle et tourne autour des autres filles, parce que l’agacer c'est son passe-temps favoris. Ils passent la soirée à se fuir et à épuiser leurs sentiments. Finalement ils se retrouvent dans l'eau, elle tente de le couler pour se venger et avec sa force de bébé chat, il l'a maîtrise sans trop de difficulté. Il bloque son dos contre son corps et dans son oreille il murmure : « Prends moi, choisis moi. » il l'a surprend et lui demande de tout abandonner pour lui. « Aime moi. » Retournement de situation, elle sait qu'il est incapable de faire ça, mais bien qu'il résiste à l'idée même de souffrir à cause de ce que les gens appellent l'amour, pour elle, il veut bien prendre le risque. Soudain des personnes débarquent, ils éteignent la musique et mettent un terme à la soirée. « LA SOIRÉE EST TERMINÉE ! Demain vous serez tous convoqués chez le doyen pour répondre de vos actes. » Instinctivement, Tomas coule avec lui Azaela et sous l'eau, ils se planquent sous un matelas gonflable. Bien que tout le monde s'agite, eux, ils se contentent de s'embrasser. Ne sachant pas si le lendemain où en sera leur relation, ils profitent encore de ces quelques instants d’insouciance.

IT'S BEEN A LONG DAY WITHOUT YOU MY FRIEND.
« C'est ma soeur... Ma soeur Chase Sullivan... Elle a été enlevée... Il faut que vous nous aidiez... JE VEUX QUE VOUS ME RAMENIEZ MA SOEUR... Quoi ? C'est pas à moi de faire ça ? Vous voulez que je lance une alerte enlèvement genre à l’international ? M'en fiche qu'elle n'est pas 15 ans, c'est MA SOEUR... BANDE D'INCAPABLES ! ... Vous devez pouvoir communiquer avec elle, genre avec du morse en faisant refléter une petite cuillère à la lumière du soleil et si c'est la nuit y a toujours la lune, je suis dans la quatrième dimension ou quoi ? .... Quoi ? Comment ça vous n'êtes pas au courant ? Elle s'appelle Chase Sullivan, CHASE SULLIVAN... Aidez-moi, s'il vous plait, je suis pas du genre à supplier qui que ce soit, mais s'il vous plait je suis désespéré... » Tomas a mal. Il ressent un mal de chien au fond de lui, un creux, un trou, un grand vide, il ne saurait définir cette douleur qui ne cesse de s'accroître. Il a l'impression de devenir fou, que tout ce qu'il est en train de vivre n'est pas réel. Tout se passait bien, en tout cas c'est ce qu'il pensait, elle lui donnait des nouvelles comme elle le pouvait et avec le temps, il avait appris que son silence n'était pas forcément un mauvais signe. S'il avait su, il l'aurait obligé à l'appeler tous les jours, sans faute ou lui donner un signe de vie par n'importe quel moyen. Tomas se sent littéralement impuissant. « Tu comptes me dessiner un mouton ou petit oiseau en guise d'excuse. » Plusieurs jours d'affilées qu'il frappe aux portes des habitants avec la photo de Chase, qu'il fait la conversation aux gardes du palais royal, qu'il se fait jeter à la porte des ambassades, qu'il se plie en quatre pour ne serait-ce obtenir une seule information au sujet de sa soeur... Plusieurs jours qu'il se plie en quatre pour retrouver sa petite soeur, qu'il en avait oublié tout le reste. « Je suis... Je suis désolé. » Dit-il en marmonnant dans son téléphone, un simple désolé qui n'exprime rien, si ce n'est qu'il n'est pas en état de gérer sa situation sentimentale. Tomas n'est pas du genre à raconter ses problèmes et à se faire plaindre, enfin sauf lorsqu'il s'agit de nourriture ou de choses futiles. Il s'assoit sur le bord d'un trottoir et observe paisiblement la vie des autres londoniens autour de lui. Demain, il prendra l'avion et se rendra directement en Afrique du Nord, afin d'essayer de faire bouger les choses. Il utilisera le prétexte d'un tournoi, d'une coupe, sans dire un mot à personne. // « Chase. Omg, ça me fait bizarre de prononcer ton prénom à voix haute. Je suis dans le mal, vraiment. C'est ton anniversaire et je ne sais pas même pas comment te le souhaiter. J'avais dans l'idée de t'acheter des conneries, tu sais avec Neal et puis, on s'est dit qu'on aurait peut être besoin d'un pigeon voyageur, le genre qui retrouve toujours les personnes à qui ont envoient des messages. Sauf que ce genre d'oiseaux ça n'existe plus. - rire nerveux - Alors on est revenu sur notre première idée. On y a mis le temps, mais je pense que ça devrait te plaire... Tu me manques Chase. Constamment. Sans répits. - pause - Bon, je crois que je vais pas m'éterniser sur ta messagerie, ça se trouve ton portable est... Fin bref, je te souhaite un bon anniversaire petite sœur. Je.. Je... Enfin tu sais ce que je veux dire. » Assis contre le comptoir du bar, Tomas range son portable dans sa poche. Parler sur la messagerie de Chase est devenue une habitude. Une habitude qu'il déteste, mais entendre le son de sa voix ça lui fait du bien. Il avale son verre de whisky d'une seule traite et n'adresse aucun regard à la serveuse. Tous les soirs, il vient ici, dans ce bar. Il choisit la même consommation, ne dit pas un mot et il repart comme il est arrivé. Seul et désespéré.