"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici i'm running around in circles ♠ LAZERIAN&NATHANAEL  2979874845 i'm running around in circles ♠ LAZERIAN&NATHANAEL  1973890357
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 0:19 par Invité
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Lazerian & NATHANAEL
“A quiet desperation's building higher.” ▬ THIRTY SECONDS TO MARS (beautiful lie)

Les longs doigts de Lazerian tournaient les pages noircies d’un dossier posé sur une jolie table avec un thé à sa droite. Posé sur son nez une paire de lunette, qu’il avait horreur de porter, cela lui donnait l’impression de vieillir. L’hôtel Hilton comportait un très joli salon de thé, dans lequel on pouvait se divertir. Il avait fait privatiser un de leurs espaces pour le rendez-vous que lui avait donné Nathanël Keynes, un jeune journaliste qui l’avait contacté pour une interview. Bien que ce soit un exercice qu’il détestait et faisait très peu, il avait apprécié la dimension qu’il voulait donner à son article. Il était souvent contacté pour qu’il vienne à faire la promotion d’une série, de la façon dont il envisageait la direction artistique de sa production et aussi l’avenir des différentes saisons. Cette fois, le jeune homme se disait journaliste de la finance et voulait surtout savoir quelles ficelles il fallait tirer pour produire financièrement une série ou un film. C’est ainsi qu’il avait été convenu qu’ils devaient se retrouver à l’hôtel Hilton ce lundi après midi vers dix sept heures. Il en avait profité pour venir en avance et travailler un peu dans un cadre qui sortait de l’ordinaire de son bureau. C’est ainsi que depuis quatorze heures, il était sur différentes demandes de subvention assez complexes qu’il ne pouvait pas laisser remplir par un de ses assistants. Sa vie était un mélange étrange entre la vie sur les tournages, réunion sur la série et une vie monotone faites d’administratif. Cette sensation de vertige à force de tourner en rond et de n'avoir que son travail comme objectif dans la vie.

L’Irlandais incarnait l’élégance chaque élément choisis avec soins, un costume sombre, une chemise blanche bariolé de rayures, une cravate bleu céruléen ornementé d’un pince cravate en or comportant un minuscule diamant encastré. Il souleva la main pour regarder sa montre, il était dix sept heures. Le savoir vivre voulait qu’on arrive toujours en retard à une réception, pour laisser le temps à la maitresse de maison de rattraper son retard s’il y avait, l’avance était d’une vulgarité dans la mondanité. Dix sept heures cinq et un jeune homme pénétré dans cet espace confortable et richement décoré prévu pour l’occasion.

Il se leva pour l’accueillir, le quarantenaire faisait un mètre quatre vingt dix environ, un corps mince mais bien charpenté, d’ailleurs sa musculature se dessinait, l’ombre de ses courbes plissant le tissu de sa chemise. Il tendit la main pour accueillir son hôte. « Monsieur Keynes je présume ! Lazerian Peterson, l’un des producteurs de la chaine BBC ! Installez vous et commandez ce qu’il vous plaît ! » Il se montrait avenant, tout en gardant cette distance qui le caractérisez si bien. Le sourire était superflus, et il ne c’était aucunement manifesté sur son visage lorsqu’il avait introduit ce jeune homme dans le salon. « Je préfère être sincère, j’aime laisser les interviews pour les producteurs qui souhaite jouer à la starlette de seconde zone uniquement pour tirer quelques lauriers de son travail de l’ombre ! Assouvir un égo superficiel et grotesque ! Ce n’est pas mon cas ! Ainsi j’espère que vous saurez vous montrer clément envers moi ! » Il aimait donner le ton, en soit à travers ses mots, il demandait à ce que le journaliste ne soit pas trop sévère et ne vienne pas non plus à dévier du sujet principal de cette rencontre.

Lazerian comportait cette nature franche, parfois déroutante, il croisa les jambes, il ce l’était imposé uniquement pour casser cette image de bon aristocrate qu’il était. Pourtant il restait ce gentleman dans toute sa splendeur.







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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 12:49 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 06.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Ca fait plus d'une semaine que j'ai claqué cette foutue porte, plus d'une semaine que je me répète qu'il faut que je retourne là-bas, et plus d'une semaine que j'ai pas le courage d'encaisser tout ce qu'il pourra me foutre dans la tronche d'être parti comme ça, ce jour-là. Je crois que je pense tellement à ça, que je me suis fait douze millions de films sur la façon dont ça pourrait se passer, et que je me suis pris, en pensée, tellement d'engueulades salées, de remarques cinglantes - justifiées ou non - que j'ai même pas le courage d'en encaisser une de plus réellement. Ca serait sans doute la meilleure chose à faire, au fond, et je me suis retrouvé dans son quartier, déjà, une fois, pas loin de son immeuble... Avant de faire demi-tour, lâchement. Putain je me foutrais des baffes ! Je me retrouve comme un con à faire le maximum d'heures au boulot, jusqu'à ce que Boss me foute dehors parfois, je me bourre la gueule le soir, j'écoute que des trucs déprimants au possible et... faut voir ce que j'écris. J'ai pas montré cette chanson aux LuSt, je suis pas sûr de la jouer un jour. Je sais pas encore que je vais finir par en écrire une autre, et que je monterai sur scène tout seul. Je sais juste que sans Spencer, le groupe est plus le même, qu'on va continuer à jouer et que je vais sans doute garder les morceaux qu'on a écrits avant, mais que les Lucky Strikes n'existeront plus vraiment. Je sais que c'est pour le moment temporaire, que Tiger va revenir d'Inde à la fin de son stage, mais c'est aussi clair pour lui que pour moi, il y retournera. Définitivement. Je sais juste pas quand. Et je suis pas pressé. Et j'aimerais que, là, il soit pas là-bas, que je puisse débarquer chez lui, même si je dis rien, juste pour être près de mon meilleur ami, et pas tout seul comme un con chez moi, ou à faire genre en répét auprès de Kaspar. Tristan est en cure, et je refuse de l'emmerder en ce moment avec ça, il a bien assez à gérer. Adri se prépare à rejoindre Spence pour les vacances, et je veux pas lui gâcher son plaisir. Quant à Katee... Ca fait un moment que j'ai pas eu de nouvelles, et je crois qu'elle m'en a voulu d'avoir eu quelqu'un dans ma vie. L'ironie de la chose, c'est que j'ai jamais voulu m'attacher, parce que j'avais pas envie de supporter le moment où je me sentirais abandonné, délaissé, ou trahi, et je me retrouve aujourd'hui à avoir fait exactement ce qu'il fallait pas pour ça... et à même pas avoir mes amis les plus proches près de moi.

J'ai repris quelques soirs au bar en plus des vendredis et samedis sur lesquels on s'était mis d'accord lors de mon embauche officielle au Times. Je me suis dit que ça me changerait les idées, que je referais peut-être comme avant... et en fait à chaque fois que la porte s'ouvre, je me demande s'il va entrer dans le bar, comme la première fois, quand il est venu s'accouder au comptoir et me demander sans préambule quand j'aurais une pause pour qu'il puisse passer sa langue sur l'ensemble de mon corps... Mais quel crétin je fais ! On dirait une adolescente de quinze ans face à son premier flirt... Plus ridicule, tu meurs. Et pourtant il paraît que ça tue pas.

Bosser, donc, des fois que ça me permette d'oublier. A vrai dire, ça marche pas si mal, en journée. Je me positionne sur tellement de trucs que je vois pas le temps passer, et comme je suis incapable de faire les choses en dilettante, mon esprit reste pas mal occupé. Jamais assez pour oublier complètement son existence et la merde dans laquelle je me suis foutu tout seul, mais c'est toujours un peu de répit malgré tout. Un type a décommandé un article dont j'ai déjà un peu zappé l'intitulé - ce qui me ressemble peu - qui devait présenter la réussite financière de je sais pas qui, et comme il a fait ça gentiment un peu à la dernière minute - m'est avis qu'il va pas rester longtemps au Times - et qu'un rendu doit être fait pour vendredi, on est un peu short. J'ai proposé de trouver quelque chose et demandé s'il fallait un sujet en particulier, ce à quoi on m'a répondu qu'au point où on en était, ça pouvait être sur à peu près n'importe quoi, au final. Tant qu'on remplissait la page. J'étais tombé sur un truc à la télé en zappant au hasard l'autre jour - pour une fois que j'allumais l'appareil - et le nom de Lazerian Peterson avait été cité. Le type qui produit un peu tout ce qui se fait de bien comme série à la BBC, donc. Au début, j'y ai pas prêté plus d'attention, mais quand il a fallu trouver un remplacement au pied levé, il m'est revenu en mémoire. J'ai tenté le coup, et je me retrouve donc, aujourd'hui, au Hilton, pour aller poser quelques questions à ce type dont la démarche financière fonctionne manifestement, puisqu'il s'en sort haut la main à chaque fois. Et pour une fois qu'un sujet financier a des chances de toucher un public un peu plus large, j'ai tenté ma chance et à moins que je me foire complètement lors de notre entretien, ça devrait bien se passer...

Mieux que le reste, vu qu'outre ma vie sentimentale et amicale désastreuse, malgré mes investigations sur ce qu'il s'est passé pour Julian, j'ai pas eu vent de sa réintégration. Ils ont toutes les cartes en main pour le faire, pourtant, quelques témoignages, l'enregistrement vidéo de l'interview fiasco et même des retours plus anciens de l'inimitié évidente de ce pauvre type contre mon Boss et donc sa volonté manifeste de lui nuire. Et comme j'ai un peu fait tout ça sans en parler à personne, et demandé expressément à la direction de ne pas parler de moi, je risque pas d'avoir de retour direct.

Le rendez-vous avait été fixé à dix-sept heures et en réalité, je suis à la réception de l'hôtel depuis un moment, à converser avec une des charmantes hôtesses, l'air de rien. Je crois pas l'avoir vu passer, donc il a dû venir assez tôt aussi, et c'est ce qu'on me confirme quand je pose banalement la question. M. Peterson travaille dans un des espaces de réception côté salon de thé. Très bien, j'attends l'heure dite pour le rejoindre, même si mon impatience assez caractéristique me pousserait à gagner son antre plus tôt. Ca ne se fait pas, et même si j'ai toujours trouvé les règles de bienséances et les dictats de la mondanité débiles, je m'y plie : hors de question de commencer sur une mauvaise impression qui aurait toutes les chances de tout faire foirer.

C'est un homme aussi grand que moi, plus carré cependant, et vêtu avec une parfaite élégance qui m'accueille quand je finis par pousser la porte du petit salon agencé avec un goût certain. Bien qu'ayant revêtu un de ces costumes dont je ne raffole franchement pas, je ne me fais aucune illusion quant à la différence de prestance qui émane de nos deux personnes. Ne serait-ce que parce que même vêtu d'un costume noir, sur une chemise immaculée, j'ai les traits d'un adolescent à peine sorti de la puberté. Les lunettes arrondies que j'ai pas ressorties depuis des lustres - faut croire que je finis par être réellement crevé - et la cravate noire au damier texturé nouée autour de mon cou n'y changent absolument rien - tout au plus évitent-elles qu'on me demandent encore si je suis majeur à l'entrée...

J'ai serré la main tendue avec fermeté - je n'ai jamais pu me résoudre à une poignée de main molle, même lorsqu'une jeune femme à l'apparence fragile me tendait sa paume -, un sourire poli sur les lèvres, et hoché simplement la tête lorsqu'il a pris la parole.

« Monsieur Keynes je présume ! Lazerian Peterson, l’un des producteurs de la chaine BBC ! Installez-vous et commandez ce qu’il vous plaît ! »

C'est l'heure du thé, une des choses typiquement anglaises et réellement traditionalistes dont j'ai le plus de mal à me passer, si bien que j'accueille la proposition avec plaisir, notant pourtant le ton courtois mais froid, l'amabilité mais la distance de mon interlocuteur.

« Je préfère être sincère, j’aime laisser les interviews pour les producteurs qui souhaitent jouer à la starlette de seconde zone uniquement pour tirer quelques lauriers de leur travail de l’ombre ! Assouvir un égo superficiel et grotesque ! Ce n’est pas mon cas ! Ainsi j’espère que vous saurez vous montrer clément envers moi !
- A vrai dire, je ne suis pas là pour vous jeter des fleurs, et il semblerait que j'aie omis la caméra et les projecteurs donc... On se contentera de l'analyse financière... et d'un carnet et d'un dictaphone. »


Une pointe d'humour qui risque fort de tomber à plat compte tenu du caractère vraisemblable de Peterson, mais le fond reste néanmoins présent : je suis là dans un but précis qu'on a déjà évoqué ensemble au téléphone, pas pour tenter de lui faire faire la promo de son prochain projet contre son gré. Les strass et les paillettes, c'est pas pour moi - enfin en tout cas, pas quand je suis pas sur une scène rock. Une hôtesse est venue s'enquérir de ce dont nous pourrions avoir besoin et suivant l'invitation du producteur, j'ai commandé un thé à la bergamote - on ferait difficilement plus cliché mais passons - qui nous a été apporté quelques instants plus tard accompagné de biscuits, tandis qu'il s'installait jambes croisées face à moi. Assis en face de lui, les genoux légèrement écartés, j'ai commencé par lancer l'appareil, carnet prêt à prendre des notes en main. Et après lui avoir demandé s'il était prêt à commencer, je suis entré dans le vif du sujet.

« Comme je vous le disais par téléphone, mon but serait plutôt de dépeindre un portrait... disons ciblé sur votre cursus et ce qui vous permet aujourd'hui de gérer le financement de vos films et séries de façon efficace. J'imagine bien que vous ne me révélerez pas tous les secrets de votre réussite, mais... Je souhaiterais qu'on puisse comprendre la démarche qui vous a mené à être là aujourd'hui. Le côté artistique reste mis à part, pour le coup, ce qui nous intéresserait ici, ce serait plutôt l'aspect économique et financier. Cela dit, il serait peut-être bon de présenter rapidement votre parcours, votre vécu, ce qui a sans doute une incidence sur vos choix en matière de financement. Alors... qui êtes-vous, M. Peterson ? Et quel est le parcours qui vous mène ici aujourd'hui ? »

Ca sonne sans doute un peu faux, un peu pré-fabriqué surtout, et c'est le but. On est là pour bosser, et ce sont des données factuelles que je cherche à obtenir, pas les anecdotes pathétiques et larmoyantes qu'on verrait dans les potins des journaux à scandales...
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 18:03 par Invité
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“A quiet desperation's building higher.” ▬ THIRTY SECONDS TO MARS (beautiful lie)

Lazerian posa ses pupilles sur cet homme, un costume dont on avait l’impression trop grand pour lui, comme s’il n’arrivait pas à l’assumer, des lunettes rondes, qui permettaient tout de même de voir un joli regard. Il le faisait sans aucune gêne, il était très observateur, la poignée de main fut de rigueur et ferme entre les deux hommes. Il se présenta et même s’il savait qui était cette personne, il le désigna par son nom avec politesse. De la vieille école appréciable, un dictaphone, un carnet de notes, on dépassait le cadre de ces journalistes qui avaient ce besoin de filmer. Le quarantenaire avait tellement plus l’habitude de se retrouver derrière une caméra que devant. Une note petite note d’humour qu’il ne releva pas, un unique battement de cils avec un signe de tête de façon à ne pas vexer son jeune interlocuteur. La serveuse partie avec leur commande, deux thés à la bergamote. Le dictaphone fut soigneusement posé sur la table sur la fonction marche et le carnet de notes était déjà en main. Il avait cette douce impression que Nathanaël avait envie d’en finir au plus vite avec cet entretien. Un petit discours introductif c’était imposé, il était assez content de parler de son travail. « Vous noterez que dans un métier tel que le miens on ne peut jamais totalement de mettre de coté la dimension artistique ! Elle est primordiale pour la réussite d’un projet, on ne peut pas jouer de la chance, ce travail demande un investissement et pas seulement financier ! » C’était une précision importante à ses yeux, bien qu’il ne fallait pas peindre le portrait d’une série en particulier, c’était tout de même à lui de devoir faire l’ensemble des grandes directions scéniques d’un projet à imposer à un réalisateur afin d’offrir cette rentabilité.

Il n’allait pas faire dans l’hypocrisie latente, être le brillant producteur qu’il avait toujours été. Ses yeux ne se détournèrent pas restant ancré dans le regard de son partenaire journaliste. Il était franc, sincère, malgré ce détachement émotionnel qu’il voulait à tout prix montrer à chaque fois qu’il était en présence de la notion d’humain. « Je suis un Irlandais, né d’un père et d’une mère qui aimait paraitre dans le luxe de leur aristocratie imbécile ! J’ai fait des études politiques à Oxford durant une année ! Ensuite j’ai envoyé balader l’ensemble de ma famille me soustrayant à mes responsabilités vis-à-vis de mon paternel William Peterson ! » Il n’allait pas faire des détours et de jolis ronds de jambe. Il était certain que Monsieur Keynes saura parfaitement retracé son parcours avec une plume qui lui allait si bien. Il n’était pas stupide, il avait pris le soins de lire quelques articles, ne voulant pas se lancer dans cette interview à l’aveugle.

Un Irlandais qui fait réussite dans l’une des plus grandes chaines anglaise, il fallait dénoter une forme de cynisme amusant ou un comble britannique. « Une fois que je n’ai plus eut un seul billet en poche, j’ai enchainé des petits boulots ! Depuis tout jeune l’univers du cinéma m’a plu, j’ai fait alors un stage pour TV3 Irelande, assez intéressant, j’ai été à différent poste et j’ai alors compris que celui du producteur était le plus polyvalent ! Ensuite je suis passé sur RTE One pour autre stage, un producteur délégué a bâclé un projet, j’ai tout repris et on m’a nommé producteur délégué ! J’ai créé alors mon propre fond d’investissement, grâce à un autre projet ! La BBC a remarqué mon travail remarquable et m’a débauché ! » Il avait essayé d’être le plus synthétique possible. Lazerian c’était construis tout seul, il avait mit dans chacun de ses succès de la sueur et de son âme.

Il se tût, il avait parlé assez lentement pour laisser le temps à ce journaliste de prendre les notes nécessaires dans son carnet. La serveuse revint avec les thés et l’assiette de douceurs qui avaient été demandé, il se tourna vers elle. Il paya la note en glissant un billet imposant pour le pourboire de la demoiselle, le pourpre aux joues elle les laissa dans leur intimité. « Le monde des séries et de la télévision est impitoyable ! Il ne faut pas croire, la bourse de Londres c’est le Paradis à coté ! Tout est question d’argent ! C’est un monde financier à part, les requins sont présents et féroces ! Si on peut vous planter un couteau dans le dos, on le fait sans hésiter….il faut se forger sa place, devenir le meilleur, être irréprochable ! » Combien de producteur avait scandalisé avec leurs histoires de coucherie avec des actrices.

Beaucoup avait voulu faire tomber Lazérian, on l’avait imaginé comme un arriviste lorsqu’il avait posé ses valises dans un des bureaux de la BBC. Il amena le thé brûlant jusque ses lèvres et en bu une longue gorgée afin de s’hydrater la gorge. « Dites moi ce que vous voulez vraiment savoir Monsieur Keynes….un parcours c’est tellement rédhibitoire ! Ca tient à peine en une ligne dans un encart de magasine ! Si vous prenez ce sujet c’est que vous attendez plus que le destin incroyable de Lazerian Peterson ! » La solitude qui avait imprégné sa vie, lui donnait cet aspect de monstre, un costume qu’il préférait revêtir pour ne pas montrer une once d’auréole.







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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 23:42 par Nathanael E. Keynes
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Je hais les costumes, je hais les mondanités, l'hypocrisie et les faux-semblants si chers à mon paternel. Celui que je porte, de costume, est pourtant parfaitement coupé, bijou sorti tout droit de la boutique d'un tailleur ultra-chic dont j'ai même pas retenu le nom parce que j'en ai absolument rien à faire, et pourtant je suis loin d'être à l'aise. Parce que je suis quelque peu contraint de cet accoutrement que je n'apprécier guère autant que parce que mon naturel avenant fait face à ... la bienséance et la neutralité mondaines que j'ai particulièrement en horreur.

« Vous noterez que dans un métier tel que le mien, on ne peut jamais totalement de mettre de coté la dimension artistique ! Elle est primordiale pour la réussite d’un projet, on ne peut pas jouer de la chance, ce travail demande un investissement et pas seulement financier !
- Oh je n'en doute pas une seconde ! »


Cri du coeur, sans doute trop enthousiaste, sans doute trop naturel, qui se heurte encore et toujours à son flegme typiquement... britannique ? Le comble pour un irlandais, non ?

« Mais si vous me lancez sur le côté artistique, l'aspect financier pour lequel je me trouve ici aujourd'hui va passer complètement à la trappe, et c'est loin d'être le but aujourd'hui ! »

Alors parlons de son passif, donc, des bribes de sa vie personnelle, de ce qui l'a construit, tel qu'il est aujourd'hui.

« Je suis un Irlandais, né d’un père et d’une mère qui aimait paraitre dans le luxe de leur aristocratie imbécile ! »

Un léger sourire, presque imperceptible, effleure mes lèvres, comme je pourrais terriblement facilement prendre ces mots à mon propre compte.

« J’ai fait des études politiques à Oxford durant une année ! Ensuite j’ai envoyé balader l’ensemble de ma famille me soustrayant à mes responsabilités vis-à-vis de mon paternel William Peterson ! »

J'écoute, je note, et tâche de ne pas laisser trop transparaître la sympathie que son parcours éveille.

« Une fois que je n’ai plus eu un seul billet en poche, j’ai enchainé des petits boulots ! Depuis tout jeune l’univers du cinéma m’a plu, j’ai fait alors un stage pour TV3 Irelande, assez intéressant, j’ai été à différents postes et j’ai alors compris que celui du producteur était le plus polyvalent ! Ensuite je suis passé sur RTE One pour un autre stage, un producteur délégué a bâclé un projet, j’ai tout repris et on m’a nommé producteur délégué ! J’ai créé alors mon propre fond d’investissement, grâce à un autre projet ! La BBC a remarqué mon travail remarquable et m’a débauché ! »

Une belle débrouillardise, un peu de chance, mais surtout une très forte capacité d'adaptation, c'est ce que je retiens de son portrait rapide. Une âme de battant, sans le moindre doute, de survivant. De quoi forcer le respect. Je suis en train de terminer une phrase quand il paie la serveuse et je fronce les sourcils, jamais trop à l'aise de ce genre d'offrande. Je peux me payer mes consommations tout seul, j'ai même plutôt tendant à mettre un point d'honneur à le faire, mais il serait sans doute assez mal venu, à cet instant, que j'en fasse sla remarque.

« Le monde des séries et de la télévision est impitoyable ! Il ne faut pas croire, la bourse de Londres c’est le Paradis à coté ! Tout est question d’argent ! C’est un monde financier à part, les requins sont présents et féroces ! Si on peut vous planter un couteau dans le dos, on le fait sans hésiter….il faut se forger sa place, devenir le meilleur, être irréprochable ! »

Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il en est absolument de même dans le monde de la musique, à mon plus grand dam, de même que dans le journalisme. Tout est toujours question d'argent, partout, tout le temps. Et tout le monde veut être khalife à la place du khalife, n'est-ce pas ?

« Dites-moi ce que vous voulez vraiment savoir Monsieur Keynes….un parcours c’est tellement rédhibitoire ! Ca tient à peine en une ligne dans un encart de magasine ! Si vous prenez ce sujet c’est que vous attendez plus que le destin incroyable de Lazerian Peterson !
- Le destin incroyable de Lazerian Peterson... On dirait le titre d'un film français... »


J'ai attrapé ma tasse à mon tour, siroté une gorgée avec délectation - le thé reste sacré, tout cliché que ça puisse sembler être - sans le quitter des yeux avant de reprendre, un petit sourire à nouveau au coin des lèvres comme une idée un peu simpliste peut-être, me vient en tête.

« Et si c'était le cas ? Si c'était un film, ou une série ? Comment procéderiez-vous pour le vendre, et faire financer un tel projet ? »

Je crois que je suis parti pour m'éloigner du sujet, petit à petit. Mais cet article était censé parler de lui, et de sa réussite, le présenter pour permettre à un plus large public de savoir qui il est, moins d'apprendre les ficelles de la finance audiovisuelle. J'espère seulement qu'il ne considérera pas que je lui fais perdre son temps, que cette approche, peut-être éloignée de ce qu'il avait en tête, ne le décevra pas trop non plus. Il n'y a rien de pire qu'un interviewé qui en a marre et ne répond plus que par obligation aux questions qu'on lui pose... Et comme je ne suis pas très patient, c'est le genre de cas où il vaut mieux écourter l'entretien sous peine de dérapage incontrôlé, dirons-nous...
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 11:30 par Invité
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Lazerian avait perçu ce petit sourire lorsqu’il avait évoqué ses origines. Cela indiquait plusieurs interprétations, soit le journaliste trouvait que ces origines n’avaient aucune incidence dans cet entretien, soit qu’il appréciait peu les Irlandais, soit en vérité il en était un aussi. Lazerian ne préféra pas s’avancer, ce n’était pas à lui de poser les questions dans ce salon. C’est qu’il pu apercevoir aussi était de la façon dont le jeune homme avait froncé les sourcils lorsqu’il avait payé la serveuse. Le journaliste était considéré comme son invité puisqu’il avait réservé cet endroit pour lui afin de pouvoir faire cette interview, il n’allait quand même pas lui faire payer ses propres consommations. Lazerian avait terminé avec une forme de dédain la fin de sa traversée de la vie, de la façon dont il avait gravis les échelons, en fond sonore il n’y avait que ce léger grattement du crayon de la feuille. Cette fois il ne pu qu’accorder un petit sourire au rebondissement qu’il avait fait sur le qualificatif qu’il avait fait sur son parcours. Un film français était tellement ennuyant, il n’y avait jamais vraiment d’histoire, les acteurs en rajoutent toujours et on s’ennuyait à mourir. Sauf qu’il n’avait pas tort, ses mots tintaient énormément comme celui d’un film français. Une langue qu’il affectionnait énormément. « Je dois dire que j’espère qu’un français ne s’intéressera jamais à mon histoire, elle perdra toute authenticité ! » Il ne cherchait pas non plus à faire adapter son destin en film. Ca terminerait soit comme Amélie Poulain en rose bonbon ou comme la Môme, un peu trop fantasque. La tournure était intéressante, il pouvait maintenant s’intéresser à l’aspect financier. Il l’avait fait de façon extrêmement intelligente. « Un film ou une série se produit toujours de la même façon ! On a un scénario entre les mains ! C’est au producteur de former le budget prévisionnel au projet, avec les différents aspects du projet, décors, studios, costumes, effets spéciaux, rémunération de l’équipe technique, artistique et ainsi de suite ! » Il connaissait son métier sur le bout des doigts. « Ensuite il faut déterminer au plus prêt les différentes dépenses qu’on va faire dans le projet, selon différent référencement, généralement c’est le scénario qui indique quelle direction va prendre la création ! Par exemple si on prend ma vie, on sait qu’on aura pas beaucoup de financement pour les effets spéciaux, il faudra alors miser financièrement sur un bon casting et les lieux de tournage ! » C’était extrêmement paradoxal, lui qui avait alors refuser d’être sous les feux de la rampe, ils avaient totalement axé l’interview sur lui que sur son métier.

« Une fois que le Budget prévisionnel est bouclé, il faut aussi déterminer les différentes rémunérations du film ou de la série, quel public doit toucher le projet pour ensuite convaincre les différents investisseurs. Dans le dossier post production, j’évalue les différents pourcentages de nos financements, les fonds privés de la BBC, mon propre fond d’investissement, la cotation de chaque pour ensuite compléter soit avec des emprunts soit des demandes de subvention afin de soutenir au mieux le projet. » Lazerian n’était pas rentré dans des termes trop techniques pour ne pas noyer le jeune journaliste. Malgré tout il pouvait utiliser tout le vocabulaire attribué au monde de la finance qu’il comprenait sûrement sans aucune difficulté.

« Généralement une fois qu’on a une grande partie des fonds on lance la production en même temps ! Je prévois aussi des marges de dépassement, il est rare qu’une évaluation d’un budget prévisionnel soit atteint au centime prêt ! Le monde des séries ou des films connaissent des dépassements de budget, c’est encore à moi d’intervenir ! Ensuite je garde un œil avisé sur chaque direction artistique du film, prends les décisions et je travail main dans la main avec scénariste et réalisateur ! » Le producteur avait donc le double rôle de l’administration financière et de l’administration artistique.

Il se souvenait des petits courts métrages qu’il faisait avec une caméra bas de gamme lorsqu’il était petit. Il espérait vraiment avoir donné le nombre d’informations suffisantes à Monsieur Keynes pour écrire son article, il se tut se demandant s’il attendait plus de précisions de sa part, ou s’il avait besoin d’apporter quelques petits approfondissements. Peut-être que dans tout ce qu’il venait de dire il avait fait naitre d’autres questions. Malgré cette distance qu’il instaurait avec chacun, on pouvait ressentir tout de même cette flamme de passionnée dans le discours qu’il avait tenu. Le producteur aimait énormément son travail et pour rien au monde il n’avait envie d’en changer.








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» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Ven 24 Avr 2015 - 19:46 par Nathanael E. Keynes
I'm running around in circles

ft. Lazerian L. Peterson && Nathanael E. Keynes
Lundi 06.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Ca n'était rien de tout ça, mais il ne pouvait pas le savoir. Les origines des gens, généralement, m'importent peu. J'ai un peu de mal avec la mentalité de la majorité des américains qu'il m'a été donné de rencontrer, cela dit, mais... Disons qu'il y a aussi quelques exceptions - et oui, évidemment que je pense à un certain playboy a qui j'ai claqué la porte au nez comme un con, et à sa texane de copine qui doit certainement avoir qu'une envie : me foutre son poing dans la tronche, à présent - et que je m'efforce de ne pas trop juger les gens à l'emporte-pièce, vu que je déteste qu'on fasse de même me concernant. C'est pas parce que mes parents sont de riches aristocrates - enfin particulièrement mes grands-parents, d'ailleurs - que je suis un de ces gosses de riches pas capables de faire quoi que ce soit sans leur escorte de larbins, bien au contraire. C'est un truc que j'ai toujours refusé, et j'ai toujours autant de mal à parler de ma famille parce que systématiquement, les gens changent de façon de réagir avec moi et de me regarder, dès lors qu'ils savent. La majorité, en tout cas. Cela étant, savoir que mon interlocuteur a à peu près la même opinion de l'aristocratie si chers à nos aînés, c'est assez... savoureux, je dois bien admettre. Ce qui n'empêche qu'être l'invité de qui que ce soit n'est jamais trop dans mes habitudes, et bien que je ne puisse au fond rien en dire, ça me dérange toujours un peu. Même si en l'état, il a raison : je suis son invité.

« Je dois dire que j’espère qu’un français ne s’intéressera jamais à mon histoire, elle perdra toute authenticité ! »

Je ne peux retenir un éclat de rire sur ces mots, que je serais bien en peine de contredire. Il y a toujours - à mon sens - ce côté grandiloquent dans les films français, qui ne siérait pas à un parcours comme le sien, je pense, à moins de le dénaturer. C'est toujours trop, trop de bons sentiments, trop de mélodrame, trop de longueurs aussi. Je ne suis peut-être pas très objectif, cependant. La France revêt toujours pour moi l'empreinte de mon paternel, et ce n'est pas vraiment un point positif. Alors enchaînons plutôt, donc, sur sa façon de financer un projet. Comment ferait-il ça ?

« Un film ou une série se produit toujours de la même façon ! On a un scénario entre les mains ! C’est au producteur de former le budget prévisionnel au projet, avec les différents aspects du projet, décors, studios, costumes, effets spéciaux, rémunération de l’équipe technique, artistique et ainsi de suite ! Ensuite il faut déterminer au plus près les différentes dépenses qu’on va faire dans le projet, selon différents référencements, généralement c’est le scénario qui indique quelle direction va prendre la création ! Par exemple si on prend ma vie, on sait qu’on aura pas beaucoup de financement pour les effets spéciaux, il faudra alors miser financièrement sur un bon casting et les lieux de tournage ! »

Est-il besoin de préciser que l'enthousiasme se lit alors dans son ton de voix, dans la tournure de ses phrases, bien que son attitude reste tout aussi posée et calme que lorsque je suis entré dans ce salon ? A l'entendre parler, on pourrait presque ressentir l'excitation qu'il ne doit pas être loin de ressentir à chaque fois qu'un projet lui tombe entre les mains. Ce type aime ce qu'il fait, c'est indéniable. Ou il est très bon acteur, au choix. Bizarrement, je penche plutôt pour la première hypothèse.

« Une fois que le budget prévisionnel est bouclé, il faut aussi déterminer les différentes rémunérations du film ou de la série, quel public doit toucher le projet pour ensuite convaincre les différents investisseurs. Dans le dossier post-production, j’évalue les différents pourcentages de nos financements, les fonds privés de la BBC, mon propre fonds d’investissement, la cotation de chaque pour ensuite compléter soit avec des emprunts, soit des demandes de subvention afin de soutenir au mieux le projet. »

Mes notes s'alourdissent, je hoche régulièrement la tête, l'écoute religieusement, relève parfois le regard vers lui comme si je cherchais dans le sien une confirmation à une idée que je ne voise pourtant pas. En réalité, je suis plus concentré que jamais autant sur les mots qu'il utilise, sur le schéma qui se forme dans ma tête, que sur son attitude, son comportement, ce qui transparaît de lui autrement que par les mots.

« Généralement une fois qu’on a une grande partie des fonds on lance la production en même temps ! Je prévois aussi des marges de dépassement, il est rare qu’une évaluation d’un budget prévisionnel soit atteint au centime près ! Le monde des séries ou des films connaît des dépassements de budget, c’est encore à moi d’intervenir ! Ensuite je garde un œil avisé sur chaque direction artistique du film, prends les décisions et je travaille main dans la main avec scénariste et réalisateur ! »

Ce qui doit être une partie non négligeable de son boulot, et qui manifestement, le passionne réellement. Et il faut dire ce qui est, c'est ce genre de flamme que je trouve particulièrement admirable, dans quelque domaine que ce soit. L'ardeur qu'on peut mettre, l'envie qu'on a de voir aboutir un projet et les ressources qu'on est capables de trouver, de quelque manière que ce soit, pour le mener à bien. On est souvent surpris de ce qu'on est capable de faire, par passion. Quelques minutes encore, j'ai posé quelques questions purement techniques, mais bien vite, ça en est resté là, parce que j'estime avoir ce dont j'ai besoin. Et avoir fait une rencontre plutôt intéressante, au final. Et si je restais purement professionnel, je prendrais congé, pourtant, après avoir avalé une nouvelle gorgée de thé, je repose tranquillement ma tasse, et reprends la parole.

« Mr Peterson... Article mis à part, puis-je vous poser une question plus... personnelle ? »

Ce n'est sans doute pas vraiment ce pourquoi il est ici, et je ne serais pas trop surpris d'une certaine réticence de sa part.

« Loin de moi l'idée de paraître indiscret, mais... votre famille ne connaîtrait pas par hasard la famille Howard d'Arundel, dans le West Sussex ? »

J'entends déjà Granny râler sur les "faux" aristocrates irlandais, qui ne peuvent "pas rivaliser avec les anglais, voyons", et de là à ce qu'elle pense dans ces cas-là à sa famille, ou en tout cas une famille proche de la sienne, il n'y a franchement pas loin. La Rose contre le Trèfle. Je crois qu'elle n'en démordra jamais. Des idées préconçues de ce genre, ils en ont à la pelle... Ca l'a pourtant pas empêchée, elle, d'épouser un simple notable, en réalité. Allez comprendre...
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