| ( ✰) message posté Lun 20 Avr 2015 - 22:13 par Invité
Victoria Mary-Jane Eastwood London calling to the faraway towns NOM(S) : Eastwood PRÉNOM(S) : Victoria, Mary-Jane, Alice. Mais tout le monde m'appelle Mémé Vicky ÂGE : 83 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Par un beau jour d'été, le 6 juillet 1932, à Londres NATIONALITÉ : Anglaise STATUT CIVIL : Mariée à Pépé MÉTIER : Retraitée depuis un certain temps, même si, théoriquement, je n'ai jamais vraiment travaillé. TRAITS DE CARACTÈRE : Disons que je suis juste une gentille Mémé, toujours là pour apporter quelques muffins aux myrtilles et partager quelques ragots. Parce que oui, même si je suis plutôt de nature bienveillante, j'aime quand même être au courant des dernières rumeurs et pouvoir m'amuser des situations les plus cocasses. N'y voyez pas de la curiosité malsaine, mais il est simplement fort agréable et distrayant que d'être au courant de tout. D'autre part, j'adore qu'on me rende visite et suis toujours de bonne humeur, ou presque. Ceci dit, il vaut mieux ne pas trop me casser les noisettes, si vous voyez ce que je veux dire. Sinon, plus de muffins, ni de tartes, ni de petites chaussettes tricotées pour l'hiver. Eh oui ! S'il y a bien une chose que je déteste, c'est qu'on me traite comme une petite vieille bonne à envoyer à l'hospice. Ah, ça ! Plutôt mourir que finir à l'hospice ! Je suis encore en pleine forme, moi. D'ailleurs, on me trouve généralement joviale, ouverte d'esprit et toujours accompagnée d'un franc humour. C'est qu'elle n'a pas perdu sa répartie, la Mémé ! Et puis, vous savez quoi ? Avoir 83 ans n'empêche pas de garder un esprit jeune, loin de là ! GROUPE : Walk on a line
| My style, my life, my name
Mémé Vicky est, en dépit de son âge avancé, pleine de vie. Elle adore rire et papoter pendant des heures. ~ Lorsqu'elle s'ennuie, elle regarde les feux de l'amour, mais seulement pour faire plaisir à Pépé. Si ce n'était qu'elle, elle te mettrait vite fait confessions intimes. ~ Elle adore les ragots, les potins, les rumeurs, bref, toutes les petites infos croustillantes qu'elle peut récolter sur les uns et les autres. ~ Issue d'un milieu très aisé, Mémé Vicky était considérée comme l'une des ladys les plus distinguées de son époque. Passé un temps, les hommes se bousculaient pour lui faire la cour. ~ Ne lui parlez pas de tartes au citron. Mémé DÉTESTE les tartes aux citrons. ~ En règle générale, elle est la véritable incarnation de la mamie bienveillante prête à tout pour réconforter les uns et les autres. Mais lorsqu'elle a quelqu'un dans le pif, elle peut se montrer particulièrement acide. ~ Elle aime la jeunesse. Elle ne maîtrise peut-être pas totalement les téléphones portables ni même facebook, mais elle aime le hip hop, le rap, la techno, et ne se fait jamais prier pour venir à une fête. ~ Pépé est sourd, ou presque. Le plus grand malheur de sa vie. ~ Elle est toujours pomponnée, coiffée et habillée comme à l'époque de sa jeunesse.~ Mémé est extrêmement difficile à choquer. Pas coincée pour un sou, on peut facilement lui parler de sa vie sexuelle, de sa constipation passagère ou même lui raconter tous les détails peu ragoutants des hémorroïdes du voisin. Cela fait bien longtemps qu'elle ne rougit plus de rien. ~ Avec Pépé, ils habitent une belle et vieille maison dans les quartiers chics. ~ On peut lui rendre visite à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Mémé adore les visites.
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PSEUDO : Kiki PRÉNOM : Amandine. ÂGE : 20 ans PERSONNAGE : inventé AVATAR : Maggie Smith CRÉDITS : Bazzart COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : On m'a donné l'adresse CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: non
At the beginning
Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).
Vous savez, vous les jeunes, vous vous faites souvent une image totalement fausse des mamies. Fripées, fatiguées, courbées et manquant de se casser la nuque à chaque pas péniblement effectué... Laissez moi vous dire une bonne chose : Les mamies, ce n'est pas ça. Du moins, elles ne sont pas toutes comme ça. Moi, je ne suis pas comme ça. Tu veux connaître mon histoire baby ? Alors assieds toi confortablement, prends un petit biscuit, et ouvre grand tes oreilles ; C'est qu'elle en a vécu des choses, la Mémé Vicky.
Dans les temps d'après guerre, alors que l'Angleterre renaissait de ses cendres et que le pays fleurissait de toutes parts, j'étais une très jolie jeune fille. Une jolie jeune fille de bonne famille qui plus est, et crois moi, à l'époque ce détail avait son importance. Je ne manquais pas de prétendants, tous plus riches les uns que les autres. C'est à cette époque que je rencontrai le jeune Philipp Mcklusky. Non, non, ce n'est pas Pépé. Pépé, je l'ai rencontré bien après. Mais bref. Philipp fut mon premier époux, auquel je donnai quatre enfants. Il possédait des actions dans les chemins de fer qui me rapportèrent beaucoup à sa mort, une dizaine d'années plus tard. Il était malade, le pauvre... Ah, mon cher Philipp... Au moins, il me laissa quatre beaux enfants derrière lui, et assez d'argent pour ne jamais manquer de quoi que ce soit. . Laisse moi te dire une petite chose : Si une jolie jeune fille attire les hommes, une riche veuve en attire encore plus. Et c'est ce que j'étais. Mais sincèrement je l'aimais mon Philipp, et il me fallu du temps avant de laisser un autre homme entrer dans ma vie. Endeuillée, je m'efforçai d'éduquer mes enfants dans la tradition anglaise, parce qu'à cette époque j'estimais encore que c'était important. Et lorsqu'enfin je me permis de rencontrer un autre homme, ce fut pour tomber sur un mauvais bougre. Cet idiot là ne valait pas un clou, mais il avait eu l'art de se montrer sous son meilleur jour durant nos rendez vous. Une fois mariés, les choses se corsèrent. Bon... Je n'aime pas tellement parler de ce temps là, tu sais. Disons simplement qu'il avait la bibine facile et lorsqu'il en abusait, il pouvait se montrer violent. Et puis, il avait cette maudite tendance à me réclamer des tartes au citron après chaque nuit de beuveries, au point de m'en dégoûter. Heureusement pour moi, le divorce se démocratisa dans ces années là et dès que je le pus, je me séparai de lui, ne lui laissant rien du tout, ni argent, ni maison, ni quoi que ce soit. Il faut pas pousser mémé dans les orties non plus.
Désormais j'étais une riche divorcée, prête à croquer la vie à pleines dents. Les enfants avaient grandi et les années folles étaient arrivées, un temps où même l'aristocratie londonienne s'en donna à coeur joie. Ah, ces années là... Je te les raconterai une autre fois. Mais ce fut en tout cas de très bonnes années pour moi. C'est lors d'une petite sauterie à tendance "bobo-hippie" que je rencontrai mon troisième époux. Non, ce n'est toujours pas Pépé. Pépé fut mon quatrième et, à ce jour, dernier époux. Non, celui là, c'était Thomas Sheffield, sans doute l'homme le plus séduisant de Londres à cette époque là. Crois moi, mes copines en furent vertes de jalousie. C'est avec lui que je découvris de nouveaux plaisirs de la vie qui étaient devenus si communs durant ces années. C'était une période grisante, le monde entier était entrain de changer, la jeunesse se libérait, la musique se déchainait... De vraies belles années, jusqu'au jour où je retrouvai mon Thomas dans les bras d'une autre. Que veux-tu... Cette époque n'est pas connue pour la fidélité, n'est ce pas. Il n'empêche que cela me brisa le coeur, et le divorce qui en découla fut accompagné de sombres moments. Si j'avais mis du temps à me remettre de la perte de Philipp, j'en mis encore davantage à me remettre de ce divorce. Pour autant, je n'étais pas du genre à passer beaucoup de temps sans ramoner la cheminée, si tu vois ce que je veux dire... Il y eut donc un certain nombre d'hommes de passage dans ma vie, mais ça, je te le raconterai une autre fois aussi. En tout cas, retiens bien une chose : Que l'on soit une lady ou non, le sexe est un droit fondamental. Ne sois jamais honteuse parce que tu te fais plaisir, parce qu'il s'agit seulement d'un concept inventé par les hommes pour brider nos envies. Fais ce qu'il te plait, ma petite. Et si quelqu'un vient te chercher querelle, n'oublie pas de me l'envoyer. Je lui montrerai de quel bois elle se chauffe, la Mémé Vicky.
Bref. Reprends un biscuit, si tu veux. Je les ai fait pour toi après tout et de toute façon, Pépé est au régime en ce moment. Ah, Pépé ! On y vient enfin. J'ai rencontré Pépé au tout début des années 90, alors que nous avions tout les deux un passé et une vie bien remplie derrière nous. Tu sais, Pépé est veuf. Son ex-femme est morte d'un cancer, une année ou deux avant que je ne le rencontre. Ils n'ont jamais eu d'enfants et pour ça, je le plains vraiment. Mais la vie est ainsi faite... Avec Pépé, tout va bien. Enfin, tout irait bien s'il pensait un peu plus souvent à mettre son appareil auditif. Le bougre est sourd comme un pot ! Pas moyen de lui faire entendre quoi que ce soit, je te jure... C'est un enfer. Il ne vient pas d'une classe particulièrement élevée, mais je l'aime ainsi. De toute façon, à quoi m'aurait servi encore plus d'argent, hm ? A rien du tout. Et puis lorsqu'on arrive à nos âges, on ne fait plus tellement attention à ces choses là... Non, Pépé, c'est le fils d'un petit ouvrier qui a toujours travaillé dur pour nourrir sa famille, et lui même a effectué de lourds travaux des années durant. Alors tu vois, maintenant, Pépé se laisse un peu aller. Il se repose. Il flâne. Il se perd dans le parc, oublie le chemin de la maison et me rend dingue. Bah... Les médecins disent que c'est normal son âge, alors... Ceci dit, Pépé n'oublie jamais l'heure exacte des feux de l'amour. Il a une mémoire sélective, je crois. Ah... Moi je m'en fiche, mais si seulement il pouvait mettre son satané appareil auditif un peu plus souvent, ça m'arrangerait bien !
Tu voulais connaître mon histoire, voilà chose faite. Oh, je sais... Il y a encore bien des zones qui demeurent sombres, des passages que je n'aborde pas, des détails que j'élude. Mais c'est donnant-donnant avec moi, alors... Quel petit ragot croustillant pourrais-tu m'échanger contre de nouvelles informations, hm ? Ah bah! Que veux tu. On n'a rien sans rien dans la vie. Bon, je te laisse réfléchir, je vais me resservir une petite tasse de thé en attendant.
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