"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici fucking abberlines !  2979874845 fucking abberlines !  1973890357


fucking abberlines !

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Anonymous
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() message posté Mar 28 Avr 2015 - 19:53 par Invité
La famille est un ensemble de gens qui se défendent en bloc et s'attaquent en particulier. ☇Jules, assis à même le sol, tirait et lâchait sans relâche l'élastique du chapeau festif qu'on lui avait attribué. Une heure qu'ils attendaient. Adossé contre le dos du canapé il essayait de ne pas tenir compte des répliques de plus en plus débiles que pouvait sortir Jackson, dit Jack, alias Monsieur Saphyr Abberline -son mari quoi. Ca n'avait jamais matché entre eux, et ça ne matcherait jamais. Jules était le pire beau-frère qu'on pouvait avoir, et si Jack n'avait pas eut un minimum de couilles, nul doute qu'il se serait barré il y a longtemps. En même temps, pour VOULOIR faire partie de la famille Abberline, fallait avoir beaucoup de couilles, ou bien la capacité intellectuelle d'une huître. Jules misait sur la deuxième option. Enfin. Ce dernier, tout excité comme sa compagne de cette surprise, regardait du coin de l'oeil la pendule en forme de chat qui siégeait dans cette studette étudiante. 20h30, elle ne va pas tarder ! Chuchota-t-il pour le reste de l'assemblée des débiles profonds planqués. Jules poussa un long soupir. Wahou Saph, tu lui as appris à lire l'heure, que de progrès ! Saph, qui était quant à elle cachée derrière le meuble télé, fusilla du regard son cadet. Jules ne s'adressait jamais à son beau-frère directement, jamais. Il préférait prendre Saphyr comme intermédiaire. Ne me demandez pas pourquoi il avait tant de mal avec le mari de sa soeur, c'était un mystère pour tout le monde. Surtout que Jack n'était pas si méchant dans le fond, enfin. Jules fit signe à Jo, de lui passer le briquet qu'elle gardait dans sa main pour allumer, au moment opportun, les vingts bougies du gâteau "fait-maison", ce qu'elle fit. Et puis il sortit de sa poche un joint roulé plus tôt dans la soirée. Regard lourd de sens de toutes l'assemblée. Sérieusement Jules ? Savannah va sentir ça depuis la cage d'escalier, va comprendre que t'es là et va s'enfuir en courant. Jules plaça le cône entre ses lèvres et l'alluma sans prêter la moindre attention à la remarque désobligeante de sa soeur. T'es pas ma mère. Formule type qu'il lui avait sortie des centaines, voire des milliers de fois. Jack se serait bien risqué à ajouter un "elle a raison" (c'était sa formule type à lui, qui prenait toujours le partie de Saph quoi qu'il advienne) mais il se ravisa bien vite devant le regard en coin que Jules lui adressait, juste au cas où.

En même temps, comment il était sensé survivre à une soirée "en famille" pour l'anniversaire de sa gamine capricieuse qui lui servait de soeur, sans drogue ? Non mais fallait pas pousser ! Déjà, l'idée de génie de Saphyr de faire un repas familiale surprise, c'était genre, super pourri ! Quel Abberline se réjouirait de se retrouver en tête à tête avec ses congénaires le soir de son anniversaire ? Surtout Savannah qui prenait ses frangins et ses soeurs pour des dégénérés ! Et puis, elle était jeune, trop jeune, et puis tellement puérile, et encore étudiante. A tous les coups elle avait prévu autre chose avec son mec du moment où ses copines. Mais non, elle se retrouverait bloquée avec ceux qu'elle voulait fuir depuis toute petite déjà. Pauvre gamine. Happy Birthday hein, on va juste te niquer ta soirée. Enfin. Malgré tout, malgré qu'il ne soutenait pas du tout le projet, Jules était bien là. Avec Poppy, Curtis, Jo, Saphyr et l'autre glandu. Ils étaient tous là. C'était aussi ça être un Abberline. Parce que peu importe à quel point ils ne pouvaient pas se saquer, au final ils étaient une meute. Inséparable. La preuve était qu'ils étaient tous rentrés ensemble, en même temps à Londres dès que Jules en avait soufflé l'idée. Marqué au fer rouge des mêmes épreuves passées, ils étaient une sorte de clan, une bande très fermée. Même Jack pourtant maqué avec Saphyr depuis plus de quatre ans, peinait à les comprendre parfois. Faut dire qu'il fallait le faire, pour les comprendre. Ces sauvages.

Chuuuut chut ! J'entends des pas ! s'écria soudainement Saphyr. Et hop, lumière éteinte, tout le monde se recroquevilla dans son coin. Il n'y eut que Jules pour profiter justement de se moment pour se pencher vers sa jumelle, postée juste à côté de lui et lui dire qu'il donnerait un concert dans un bar près de la fac dans deux jours. Saphyr répéta son "chut" et finalement... Ce n'était pas Savannah. On ralluma la lumière. Jules ricanait doucement. Je vous préviens, si vous faites ça pour notre anniversaire avec Pops l'année prochaine, je vous égorge tous. Non parce que, si au fil du temps, tout le monde avait bien compris que Jules se fichait éperdument de fêter son anniversaire en famille, il avait la "mal"chance de partager sa date avec sa soeur jumelle, bien plus concernée que lui. Du coup, les gens avaient tendance à se focaliser sur les envies de Poppy plutôt que les siennes. Voilà comment il s'était retrouvé à fêter des anniversaires tous plus recherchés les uns que les autres, et je ne vous parle même pas de la passade "Seigneur des Anneaux" de Poppy, où, Ô Malheur, Jules avait du porté des oreilles d'Elfe et une perruque blonde de pétasse pour jouer Legolas (on peut toujours faire pire cela dit, Curtis avait hérité des pieds poilus et du costume de gnome !) Enfin, après quelques taffes bien méritées, par réflexe Jules tendit le joint à sa jumelle, sous le regard de Curtis. Si tu crois que je vais t'en passer. On voit comment ça s'est terminé la dernière fois ! Encore et toujours une allusion à la foutue pendaison de crémaillère. Bah oui, on y revient toujours.

Elle arriiive ! C'est elle je l'entend ! s'écria de nouveau Saphyr. Cette fois, on mit plus de temps à se bouger, tel Pierre et le loup, on n'y croyait plus vraiment aux fausses alertes de Saphyr. Jo allumait avec paresse les bougies du gâteau. Et puis, soudain, plus un bruit. Silence. Et merde, mes clés ! Jules pouffa de rire. La petite voix fluette de sa soeur cadette filtrait au travers de la porte. On attendit encore dix bonnes minutes qu'elle retrouve ses clés dans son bordel féminin qu'était son sac à main et enfin. La porte s'ouvrit. D'un même mouvement, les Abberline s'étaient levés, sortie de leur cachette. Surprise ! Savannah ne bougeait plus, dépitée.
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Anonymous
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() message posté Mer 29 Avr 2015 - 18:32 par Invité
Abberline Family
fucking abberlines !
La nouvelle était tombée alors que j’étais sur un projet important. Et comme toujours dans ces moments, j’avais quitté mes pompes trop peu confortables, et finis par terre histoire de pouvoir avoir la place nécessaire pour laisser ma créativité s’exprimer. Ma matinée avait été des plus désagréables. J’avais dû supporter Brythe et ses critiques toute la matinée. Bien sûr, je pensais que la sonnerie de mon téléphone allait m’annoncer une chouette nouvelle. Voyant le prénom de l’aînée de notre fratrie s’afficher sur l’écran, j’avais souris et décroché immédiatement. Toutefois, ce n’était pas une bonne nouvelle, pas du tout. Ce qu’elle m’avait dit ? « Poppy, tu n’oublies pas que l’on fête l’anniversaire de Sav’ ce soir, hein ? Tu m’as dit que tu viendrais. Et tu sais que Jules ne voudra pas venir si tu n’es pas là. » j’avais levé les yeux au ciel et ragé un bon moment. Bon sang, pourquoi est-ce que j’avais fini par accepter déjà ? Ah oui, Saphyr m’avait fait culpabiliser jusqu’à ce que j’accepte, me serinant sans cesse que la famille c’était quelque chose d’important, que rien ne devait passer devant elle, et que peu importe ce qui pouvait se passer entre nous, nous devions nous pardonner. J’avais marmonné que j’acceptais, en priant pour avoir quelque chose d’autrement plus important à faire ce jour-là. Hélas, je n’avais pas d’excuses. Puis, si je n’y allais pas Saphyr me passerait un savon pendant au moins plusieurs mois. De ce fait, j’avais finis par répondre par l’affirmative avant de raccrocher rapidement, histoire qu’elle n’ait pas le temps d’avoir une autre idée de génie.

C’était ainsi que je m’étais retrouvée assise sur le sol froid du petit appartement de la cadette de la fratrie, attendant qu’elle veuille bien rentrer pour pouvoir crier le fameux « surpriiiiise » de rigueur dans ce genre d’occasion. Je n’étais pas vraiment transportée par le fait de fêter son anniversaire. Bien que je me sois toujours parfaitement entendue avec Saphyr, et Jo’, Savannah ne semblait pas sortie du même moule. Et nous n’avions jamais été vraiment proches. Mais les choses avaient fini par vraiment dégénérer à l’époque de l’adolescence, époque où elle croyait intéressant de tenter de mettre le grappin sur les mecs qui me plaisaient. N’ayant pas les mêmes souvenirs que nous quant à la violence de nos existences et à la maltraitance horrible que nous avions subis elle n’avait pas les mêmes problèmes que moi pour faire confiance. Elle était plus légère, en dépit de mon optimisme à tout épreuve. Les mecs le ressentaient, évidemment et la préféraient à moi. Le fait qu’elle me pique mon petit ami fraichement acquis à cette époque avait fini de nous diviser.

Depuis, je ne la voyais que pour les évènements familiaux. Trop différentes en dépit de nos liens du sang, je ne pouvais m’astreindre à la fréquenter plus que le minimum syndical. Alors que j’éprouvais un amour fraternel incommensurable pour le reste de mes frères et sœurs. Elle était l’exception, la princesse d’un monde de misère et de coups. Il m’arrivait même de lui envier cette candeur extrême dont elle faisait preuve, avant de me dire que même si ma vie était plus complexe, elle m’avait apporté d’autres choses. Mon regard s’attarda un moment sur Jules qui envoyait une fois encore des piques à Jack. Il ne l’aimait pas, et j’avais décidé il y a longtemps de ne pas intervenir dans cette histoire. Mon frère sera toujours le même, imprévisible, incontrôlable, et je l’aimais comme ça. C’était dommage pour Saphyr et son époux mais il en allait ainsi. Pour ma part, je ne trouvais pas le bougre si désagréable que ça. En certains points il ressemblait à notre sœur aînée. Dans d’autres il la complétait avec une simplicité impressionnante. Leur relation était simple, belle, simplement belle. Et c’était le genre de choses qu’avait toujours voulu ma sœur. Alors j’étais heureuse pour elle, et j’acceptais celui qu’elle avait choisi pour passer le restant de ses jours.

Alors que Saphyr s’imagina avoir entendu notre cadette arriver, Jules se penchait vers moi, pour m’expliquer qu’il allait jouer dans un bar. Je m’apprêtais à lui demander plus d’informations à ce propos lorsque Saphyr se rendit compte que c’était une fausse alerte. Je soupirais, ennuyée d’attendre alors que je pourrais être chez moi en train de me faire couler un bon bain pour me calmer les nerfs. La menace de Jules me fit sourire, et je hochais la tête histoire d’attester mon soutien à mon jumeau. Déjà qu’il n’était jamais vraiment transporté par notre anniversaire, je ne voulais pas qu’ils finissent de me le braquer. J’aimais célébrer notre naissance, parce qu’en plus d’être un jour où l’on reçoit des cadeaux, c’est le jour où j’ai pu le rencontrer ailleurs qu’au sein de l’utérus de notre mère. Et c’est pour moi un jour qui vaut la peine d’être vécu. Puis, cela avait souvent été très amusant de passer ces moment-là en famille, ou bien à sortir faire plus ou moins de bêtises.

Ju’ me tendit son joint, et je sentis le regard de Saphyr se poser sur moi. Par pure provocation, je tirais une latte juste devant son nez en soufflant la fumée en l’air. Elle secouait la tête en signe de désapprobation, et je hochais les épaules en guise de réponse. Lui montrant bien que j’étais là pour elle, et que Savannah et moi on était pas prêtes de se tresser les cheveux lors d’une soirée entre sœurs. Le ton de la voix de mon jumeau me fit me concentrer de nouveau sur mes frères. Il y avait une tension certaine entre eux, et je me sentais coupable de ne rien pouvoir faire pour les aider. Le cœur du problème était probablement le fait que Curtis ne soit pas totalement différent à Angèle. Il ne m’en avait jamais parlé, mais j’avais toujours su lire en lui, et ce, dès son plus jeune âge. J’ignorais si mes frères avaient eu une discussion à ce sujet, ou si Jules le ressentait au fond. Ce sujet était épineux et je ne savais pas vraiment quoi en faire. Car même si j’aimais tous mes frères et sœur à égalité… enfin mon jugement sur Savannah n’étant pas totalement partial je savais l’aimer tout de même. Bref, j’avais beau tous les aimer, Jules c’était… Ce fut, c’était, et ça restera toujours Jules. Mon jumeau, mon autre moi, l’autre bout d’une même âme que l’on se partage depuis la naissance. Puis, je savais l’étendue et la profondeur de ses sentiments pour celle qui l’a bouleversé à tout jamais. J’ignorais ce que ressentais réellement mon plus jeune frère, et je préférais qu’il en reste ainsi. Je ne voulais pas me ranger d’un côté ou de l’autre, car mon affection pour Curt’ avait toujours été particulière. Grace à lui j’étais devenue une grande sœur, et j’avais alors compris le ressenti de Saphyr. Ce devoir implicite par le fait de notre âge plus grand. Je me sentais toujours un peu responsable pour lui, cela faisait partie de notre relation. Je m’évertuais à le protéger comme je le pouvais, de l’aimer comme une mère le ferait parfois même. Alors je ne voulais pas me retrouvée perdue entre mes deux frères.

Je rendis son joint à Ju’, et décidais d’intervenir totalement désabusée, même si détendue par ce que je venais de fumer « Allez les gars, vous pourrez parler de ça plus tard. Si je suis forcée de participer à cette superbe fête, vous vous collez un sourire sur le visage et c’est tout. » je leur expliquais avec une autorité dont je ne faisais presque jamais preuve. Je ne m’estimais pas légitime pour leur donner des conseils ou des ordres. Néanmoins, je n’étais pas totalement ravie d’être ici, alors ils pouvaient bien faire l’effort de ne pas se prendre le bec l’un et l’autre. Après ce qui me sembla être une éternité, Saph’ affirma qu’elle reconnaissait cette fois notre sœur. Sa voix passa à travers la porte quand elle se rendit compte que ses clés étaient dans son fouillis. Jules ris, et je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Finalement, elle parvint à retrouver ses clés, puisque la porte s’ouvrit. Au même moment, nous sortions de notre cachette pour hurler le fameux « Surprise ! » en cœur. Et je ne pus m’empêcher d’éclater de rire devant le dépit manifeste qui s’échappait de tous les pores de sa peau. Rien que pour ça, finalement ça valait le coup de venir.

Saphyr se dirigea rapidement vers notre sœur qui restait éberluée par notre présence et la pris dans ses bras afin de l’embrasser et de lui souhaiter un joyeux anniversaire. Tout le monde suivit le mouvement et je me laissais entrainer, marchant à côté de Jules pour aller la saluer. Après tout, la soirée va peut-être être intéressante, qui sait ? Je me questionnais repensant à la tête de Sav’ lorsqu’elle nous avait aperçus.
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