"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici until we meet again. (joey) 2979874845 until we meet again. (joey) 1973890357
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 18:13 par Invité
Il y a des jours comme ça où rien ne va, Milan avait repéré le mur parfait pour réaliser un graffiti dans le nord de Londres, malheureusement quand il s'y était rendu le lendemain, l'emplacement avait déjà été recouvert par des tags des plus banals. Refusant de dessiner par-dessus d'autres gens, Milan avait rebroussé chemin. Le sort s'est alors acharné contre lui, en effet il réalisa au bout de quelques minutes que la roue avant de son vélo était crevée. La loose totale. Surtout qu'aussi tôt dans l'après-midi, il voyait mal qui pourrait venir le dépanner. N'ayant pas d'autres solutions, il avait décidé de pousser son vélo dans les rues de Londres pour rejoindre son appartement à Chinatown, pas vraiment comment il avait envisagé de passer sa journée de congé. Pour ne rien arranger à sa frustration, il commence à avoir une sacrée envie de pisser, merci à la troisième redbull qu'il s'était enfilé sur le chemin aller. Il n'avait rien pour le distraire, il pensait simplement à sa vessie qu'il le faisait souffrir. Aucune chance qu'il trouve un coin tranquille pour pisser dans les rues de Londres en pleine journée. Pendant un moment, il a envie d'abandonner son vélo dans un coin et de prendre le métro jusqu'à chez lui, mais il se rappelle de l'état déjà désastreux de son compte en banque et qu'il est loin d'avoir les moyens d'en racheter un. Encore quelques minutes et il risquait de se pisser dessus, il inspecte donc les établissements présents dans la rue où il se trouve, dans l'espoir de trouver un bar ou un restaurant pour faire la petite commission. Il aperçoit finalement un bar dont le nom lui est vaguement familier : le barfly. Adriel lui avait plusieurs fois mentionné l'endroit en rapport avec son petit copain, mais il n'avait jamais eu l'occasion de s'y rendre. Une fois son vélo attaché solidement dehors, Milan se rue à l'intérieur, trépignant presque sur place, il va tout droit vers le bar interpellant l'employé se trouvant derrière au passage. « Excusez-moi, où se trouvent les toilettes ? ». L'homme assez aimable lui indique des portes au fond du bar. « Par contre c'est que pour les clients ! ». Ce n'est pas ça qui va l'arrêter, maintenant qu'il est si près du but, il ne peut plus se retenir de toute façon. « Servez-moi une bière, j'arrive ! ». Courant presque jusqu'à la porte qu'on lui a indiqué, il est déjà en train de défaire la ceinture quand il constate que les toilettes des hommes sont déjà occupés et que la personne à l'intérieur semble en pleine grosse commission, provoquant des bruits et des odeurs peu agréables. Grimaçant, Milan décide de faire demi tour pour aller tenter sa chance du côté des femmes. Il soupire en constatant que la place est déjà prise, mais au moins aucun bruit suspect ne provient de derrière la porte. Soudain la porte s'ouvre et Milan jette un coup d'oeil rapide à l'occupante précédente avant de se précipiter à l'intérieur, la poussant presque au passage. Ce n'est qu'une fois qu'un flot a commencé à tomber, digne des chutes du Niagara que Milan réalise que le visage de la jeune femme qu'il vient de croiser avait un air familier, celui d'un souvenir lointain. De ces quelques semaines en Croatie en compagnie de Joey. C'était de loin les meilleures vacances qu'il avait passé dans son pays natal de toute sa vie. Pourtant l'idée qu'elle puisse être à Londres et dans les mêmes chiottes que lui semble absurde. En entendant l'eau du robinet coulé, sa curiosité prend le dessus. « Joey ? ». Non, non ce n'est pas du tout bizarre de s'adresser à une femme, alors qu'une porte vous sépare et que vous êtes actuellement en train de faire pipi. Déjà qu'il squattait les toilettes des femmes, s'afficher un peu plus n'allait pas grand-chose. Tant qu'il se vidait la vessie c'était l'essentiel.
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Will T. Stark
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 0:32 par Will T. Stark
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Milan & Joey

Un air aimable collé sur le visage, j'attends patiemment que le couple décide ce qu'ils vont prendre. Cela fait au moins deux minutes que je suis à côté d'eux, plantée comme une potiche. La fille a déjà changé d'avis trois fois et le garçon semble être assez intéressé par ma poitrine. Malheureusement pour lui, ce n'est pas là qu'il va trouver une réponse à quoi commander. J'hésite à revenir plus tard pour leur laisser le temps de choisir, mais je doute que plus de temps soit une bonne idée. Cela fait déjà plus de dix minutes qu'ils sont ici, sans commander et si je le laisse, c'est moi qui vais finir par me faire engueuler de laisser des clients qui ne consomment rien. Le bruit de la rue n'arrange rien à mon irritation, j'ai envie de leur dire de se dépêcher, mais je ne peux pas prendre le risque de perdre ce boulot. J'en ai absolument besoin et je dois avouer ne pas être assez courageuse pour repartir à la chasse au job. Alors, je hoche la tête de temps en temps, quand la blondasse me parle. Après avoir changé d'avis encore deux fois, elle se décide pour un verre d'eau. Tout ça pour ça. J'ai envie de lui planter mon crayon dans l’œil, mais je me contente de sourire et de partir préparer cela. Un demi et un verre d'eau, voilà qui va rapporter beaucoup. L'avantage, c'est que si je me penche un peu en les servant, je suis presque sûre que l'homme laissera un pourboire. Et tous les moyens sont bons pour cela. Il n'y a pas grand-monde à cette heure-là, ce qui m'empêche de prendre mon temps, en prétextant que c'est la course. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas grand-chose à faire et ça c'est une chose qui me plaît.
Mon air stupide, de retour sur mon visage, je retourne servir le couple niais. J'en profite pour sourire à l'homme tout en faisant exprès de me mettre près de lui, pour lui servir son verre. Il n'est pas mon genre, mais des deux, c'est bien lui qui s'en sort le mieux. « Et voilà. » Grande sourire de cruche son visage, je sens que j'ai une touche si je veux. Très subtil, en étant avec sa copine. Ou peut-être seulement une de ces copines, allez savoir. Je n'ai pas même envie d'en rajouter une couche. Je me contente de déposer l'addition avec et je sens son regard qui me suit lorsque je rentre à l'intérieur du barfly. Ce n'est pas même amusant, quand c'est trop facile. Un couple de personnages âgés se tiennent la main en entrant dans le bar, ce qui est à la fois mignon et dégoûtant. Passer un certain âge, l'affection en public devient un peu bizarre, mais ils sont plus charmants que mon couple à la terrasse. Je leur souris, en leur disant que j'arrive le temps de les laisser s'installer. Je regarde l'heure sur mon téléphone, encore vingt minutes avant ma pause. J'ai une énorme envie d'allumer une cigarette, mais cela devra malheureusement attendre. Alors, en attendant, je me constitue le visage de la parfaite serveuse et continue de faire mon service.

Cinq livres de pourboires plus tard, un après-midi vraiment vide, c'est enfin l'heure pour moi de pouvoir souffler un peu. Je pose mon tablier, cette chose que je déteste porter, avant de filer dehors pour fumer une cigarette. Ah une bouffée qui fait du bien. J'en profite pour regarder les clients qui sont installés à la terrasse et les gens qui passent. Une fois terminée, je jette mon mégot dans la poubelle juste à côté du bar, avant d'aller aux toilettes. J'ai avalé un grand verre d'eau tout à l'heure et le deuxième effet commence à se faire sentir. Je suis chanceuse, il n'y a personne. C'est lorsque je ressors, soulagée, que je me fais presque pousser par un homme il me semble. Je ne suis pas à cent pour cent sûre tellement, je n'ai pas le temps de dire ou faire quoique ce soit, que ma place est prise. Voilà quelqu'un qui a une envie pressante. Enfin, c'est toujours mieux que ce couple qu'on a surpris en train d'essayer de s'envoyer en l'air la semaine dernière. Il me reste encore dix bonnes minutes avant de devoir reprendre ma place derrière ce bar pour encore deux heures. Je suis en train de laver les mains, quand j'entends mon prénom. Merde, c'est quoi ce délire ? Bon, j'ai déjà bien vu, c'est une voix d'homme qui vient de parler. Un homme dans les toilettes des filles c'est moins commun que l'inverse, mais cela arrive. Non, le plus dérangeant c'est d'entendre mon prénom. Enfin, c'est peut être un habitué du bar, il est assez difficile de reconnaître la voix sur un seul mot.
« Si on se connaît vraiment, je serais dehors en train de fumer une clope. Sinon, non, Joey ce n'est pas moi. » Une rencontre dans les toilettes du bar ne me tente pas vraiment, surtout quand on c'est ce qui s'y passe parfois. De plus, il me reste peu de temps avant de devoir recommencer à bosser et je n'ai pas tellement envie de perdre mon temps. Pas quand je peux fumer encore avant de devoir me remettre à sourire comme une idiote. Je ne sais pas qui est cet homme pressé d'aller aux toilettes et je n'ai pas envie d'attendre de le voir sortir pour savoir. Je sors des toilettes, tout en sortant une cigarette de mon paquet pour retourner dehors. Le soleil est bon, ce qui me donne encore moins envie de retourner travailler. Sans le vouloir vraiment, je regarde en direction des toilettes, pour voir sortir l'homme mystère. Ma curiosité a été piquée, surtout que je ne sais pas à qui m'attendre. La porte s’entrouvre, le suspens va enfin être terminé. Seulement, je suis un peu trop loin pour bien voir, mais il y a quelque-chose de familier là-dedans. Résultat, je ne suis pas plus avancée que tout à l'heure.

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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 21:18 par Invité
Milan se sent un peu con d'avoir formulé son interrogation à voix haute, mais ce qui est fait et fait. Continuant de faire ce qu'il a à faire, il s'attend presque à ne pas recevoir de réponse, ce qui serait logique. Si quelqu'un appelait un prénom qui ne soit pas le sien dans des toilettes, il ignorerait probablement l'appel. « Si on se connaît vraiment, je serais dehors en train de fumer une clope. Sinon, non, Joey ce n'est pas moi. ». Milan sursaute presque en entendant une voix lui répondre et cette fois il est quasiment certain qu'il s'agit de Joey, pas vraiment à cause du son de sa voix, mais sa façon de s'exprimer et de formuler sa réponse. Puis l'addiction à la cigarette était également un argument favorable. Puis elle avait répondu tout simplement. Un sourire idiot apparaît sur son visage tandis qu'il remonte sa braguette. Lorsqu'il sort des toilettes, elle a déjà disparu, ce qui ne l'étonne pas vraiment, elle avait prévenu après tout. Milan se lave les mains avec beaucoup de précaution, parce que sa maman lui avait raconté à de très nombreuses reprises à quel point les toilettes des lieux publics étaient un nid à microbes. Finalement, il rejoint le bar, regardant un peu partout s'il n'aperçoit pas Joey, bien qu'elle lui ait dit aller dehors pour cloper. Sa bière l'attend sagement à côté du barman et Milan dépose les quelques livres qui traînaient dans sa poche sur le comptoir et se saisit du verre. Il prend une longue gorgée pour se donner du courage, les doutes envahissant peu à peu son esprit. Peut-être qu'elle l'avait tout simplement oublié, deux ans avaient passé, il ne lui avait peut-être pas laissé un souvenir aussi impérissable qu'elle. Après tout, ils n'avaient passé que quelques semaines ensemble. Lorsque le jeune croate laisse parler ses insécurités, il se retrouve très souvent, trop souvent en train de paniquer. Toutefois, il prend son courage à deux mains et se dirige vers la sortie du bar, glissant une cigarette entre ses lèvres, tout ce qui pouvait l'aider à calmer ses nerfs était bon à prendre. Une fois dehors, Milan allume aussitôt sa cigarette avant de regarder à droite puis à gauche pour la localiser, placardant son habituel sourire amical sur son visage. En l'apercevant il s'avance vers elle, laissant une distance entre eux, au cas où elle ne se rappelait vraiment pas de lui, pas besoin qu'elle le prenne pour un gros lourd qui envahie son espace vital. Il tire nerveusement sur sa cigarette, gardant la fumée dans ses poumons bien plus longtemps que prescrit normalement. « Pour moi on se connaît vraiment. Si jamais tu me remets pas, Milan, la Croatie, il y a environ deux ans ! ». Ils s'étaient quittés en bons termes, mais il ne s'était jamais imaginé la revoir un jour. Pour lui, elle était un souvenir agréable auquel il avait pensé beaucoup après leurs quelques semaines passées ensemble, puis le temps avait fait son œuvre. Le souvenir de Joey était resté en Croatie et même là-bas, il n'avait jamais entretenu l'espoir de la revoir, celle-ci étant américaine. Il lui adresse un petit sourire gêné, se passant la main dans les cheveux, il espère vraiment que ces quelques éléments d'informations l'aideront à se rappeler de lui si ce n'est pas déjà le cas. « Et avant que tu poses la question, non j'ai pas eu d'opération de changement de sexe depuis... Les toilettes des hommes étaient occupées, enfin voilà quoi. ». Qu’elle n'aille pas s'imaginer que c'était une nouvelle technique de drague foireuse de venir aborder les femmes dans leurs toilettes. Maintenant qu'il est en sa présence, il en profite pour observer ses traits et sa silhouette avec plus d'attention. Elle n'était pas exactement comme dans ses souvenirs, pas étonnant après deux ans sans se voir, mais cela ne l'avait pas empêché de la reconnaître.
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() message posté Ven 12 Juin 2015 - 18:52 par Will T. Stark
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Milan & Joey

Depuis que je travaille ici, j'ai l'impression qu'il se passe beaucoup de choses dans nos toilettes, mais c'est bien la première fois que j'entends une personne inconnue -ou du moins que je ne remets pas- m'appeler. Ce n'est forcément pas un de mes collègues, puisque la question aurait été stupide. Sûrement pas un membre de ma famille non plus, nous sommes nombreux et il m'arrive de ne pas les voir pendant un bon moment, mais j'aurais tout de suite reconnu la voix. Non, c'est un mystère pour moment sur le moment. Pourtant, cela ne me préoccupe pas plus que cela. Je ne vais pas chercher sans cesse qui cela peut-être. Après tout, j'ai voyagé pendant deux à travers le monde et si je devais me souvenir de chaque personne, il y en aurait pour un moment. À la place, je me contente de répondre que je serais dehors. C'est ma pause et je ne compte pas rester ici à attendre que l'homme mystère sorte des toilettes, j'ai mieux à faire. De toute façon, j'ai prévenu que je serais dehors, alors si cette personne veut me voir, il sait où me trouver. Une rencontre dans les toilettes, ne me tentant pas réellement. C'est un peu glauque et je n'ai jamais compris les personnes qui trouvent que cela peut avoir un côté excitant. Il n'y a rien d'excitant là-dedans, surtout quand on voit certaines personnes en sortir.
Tout en tirant sur ma cigarette, ce qui me fait un bien fou, j'observe l'intérieur du barfly dans l'espoir de voir l'homme mystère. D'accord, je n'ai pas envie de chercher qui cela peut-être, mais je suis quand même curieuse. De toute façon, soit je connais la personne, soit il s'est trompé de Joey. Enfin, des Joey au féminin, cela ne court pas les rues non plus, alors cela serait une énorme coïncidence de se tromper de personne, avec le bon prénom. Une chance sur deux et je ne vais pas tarder à savoir si oui ou non, je suis la bonne Joey. La porte s'est ouverte, mais je suis trop loin pour réellement voir quelque-chose. Je tire de nouveau sur ma cigarette, tout en regardant ailleurs. Curieuse, oui. Désespérée, non. Je n'ai pas non plus était jusqu'à me retourner, cela serait complètement ridicule. Je me rends compte que je tire nerveuse sur ma cigarette, en cherchant du regard l'homme des toilettes. Mais je n'ai pas à chercher longtemps que je reconnais Milan. Une version plus âgée, mais c'est bien lui. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas pensé à lui et de le voir ici, me ramène en arrière. Ça alors, j'ai l'impression de croiser toutes les personnes que j'ai pu rencontrer dans ce qui me semble être une autre vie, ici, à Londres. La ville est grande, le monde est vaste et pourtant.

Je termine ma cigarette au moment où il arrive devant moi. Heureusement, j'ai mon paquet avec moi et en allume une autre presque immédiatement. Un réflexe, un automatisme, je ne fais même plus attention après toutes ces années. Je souris, en l'entendant me rappeler qui il est. Je tire de nouveau sur ma cigarette, avant de répondre « Je me souviens. » J'ai rencontré beaucoup de personnes au cours de ces dernières années et cela serait mentir de dire que je me souviens de tout le monde, mais il y a certaines personnes qui m'ont laissé des souvenirs. Comme lui. Quelques semaines sympa passées en sa compagnie, il y a deux ans. Je n'aurais pas pensé le revoir. Moi voyageant, nous n'avions même pas échangé nos numéros de téléphone. Pourquoi faire de toute façon ? Nous avions passé du bon temps ensemble, mais au moins nous avions été réaliste. Pas besoin de faire semblant, que nous allions nous donner des nouvelles où nous revoir plus tard. Cela aurait été complètement ridicule. Cela avait duré le temps de mon passage en Croatie, rien de plus. Pourtant, j'étais quand même heureuse de le revoir. Surprise aussi, bien évidemment.
Sa remarque sur sa présence dans les toilettes pour femmes, me fait rigoler. Ce n'est pas le premier à utiliser les toilettes du sexe opposé quand les autres sont occupés. « Je n'ai jamais pensé autre chose. » Je m'adosse négligemment contre un des poteaux qui se trouvent devant le bar, avant de jeter un coup d'œil à l'heure. Il me reste du temps, heureusement, mais avec tous les retards que j'ai accumulé, je ne peux pas vraiment me permettre de l'être de nouveau. Surtout, quand je suis déjà sur place. « Alors comme ça, Londres ? » Oui, c'est la première chose qui me vient en tête, parce que c'est quand même étrange de se retrouver ici, à des milliers de kilomètres de là où l'on c'est connu. Encore plus de se croiser dans les toilettes du barfly. Je termine ma deuxième cigarette, écrase le mégot, avant de le jeter dans la bouche d'égout qui se trouve juste à côté. « Qu'est-ce que tu deviens ? » Deux ans se sont passés depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, il s'est forcément passé des choses pour lui. Pour ma part, je suis serveuse ici, comme l'indique le tee-shirt que je porte encore. Je ne peux m'empêcher de le regarder, je ne saurais l'expliquer, mais je suis réellement contente d'être tombée sur lui ou plutôt qu'il m'est reconnu.

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() message posté Jeu 25 Juin 2015 - 20:19 par Invité
Elle semble beaucoup plus détendue que lui, bien qu'elle s'agrippe de la même manière à sa cigarette. Une sale habitude qu'ils partageaient tout deux , Milan est soulagé de la voir sourire. « Je me souviens. ». Il laisse presque échapper un ouf de soulagement en entendant ces simples mots et en constatant que son sourire n'a pas quitté son visage. Après tout, elle aurait pu très bien garder un souvenir différent de lui. Il aurait très bien pu rester dans son souvenir comme le type avec une mauvaise haleine, mauvais au lit ou à l'humour douteux. Les insécurités du jeune homme avaient beaucoup trop tendances à le paralyser, lui faisant un peu redouter n'importe quoi, surtout qu'il n'y avait pas lieu d'être vu la réaction de la jeune femme. Sans savoir vraiment pourquoi, il se sent obliger de justifier sa présence dans les toilettes des femmes de la manière la plus ridicule qui soit. Ce n'était probablement pas la première fois qu'elle voyait un homme utilisait les toilettes du sexe opposé ou inversement après tout, elle travaillait dans un bar qui servait de l'alcool après tout. Au moins sa remarque a eu le mérite de la faire rire et il se met instinctivement à sourire davantage en entendant ce son. « Je n'ai jamais pensé autre chose. ». Milan tire longuement sur sa cigarette, maintenant qu'il est là devant elle à discuter, il ne sait plus vraiment quoi dire. Peut-être bien qu'il aurait dû rester à l'abri aux toilettes pendant un peu plus longtemps pour préparer ce qu'il allait lui dire. Après tout, qu'est-ce qu'il pouvait bien lui raconter ? Il ignorait tout de sa vie à Londres à part qu'elle semblait travailler au Barfly et il se voyait mal attaquer la discussion en se remémorant ce qu'ils avaient vécu ensemble. "Tu te rappelles l'amourette de vacances qu'on a vécu ensemble ? C'était cool hein ?" Ce genre d'approche n'était tellement pas son genre qu'il est soulagé quand elle se charge d'entamer la conversation. « Alors comme ça, Londres ? ». Il hoche la tête en vitesse pour approuver, rigolant légèrement qu'ils se retrouvent ici, alors qu'ils s'étaient rencontrés à l'autre bout du monde. La présence de Milan ici était peut-être un peu moins étonnante, vu qu'il y vivait depuis ses dix ans, mais quand même. « Ouais, la Croatie c'est seulement pour les vacances. ». D'ailleurs, cela faisait un moment qu'il n'avait pas été rendre visite à sa famille là-bas, peut-être qu'il irait y passer quelques semaines cet été si l'hôpital lui donnait des vacances pendant cette période. Nerveusement, il commence à jouer avec un caillou qui traine sur la chaussée, le bougeant du bout du pied. « Qu'est-ce que tu deviens ? ». Il soupire, parce qu'il aimerait avoir de grandes nouvelles à raconter, que sa vie a diamétralement changé depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. Sauf que la réalité est bien différente, tout lui semble au même point, ce qu'il peut être ennuyeux quand on y pense. Le grand accomplissement de sa vie avait été de voyager en Europe lorsqu'il était plus jeune, mais depuis qu'il était revenu de façon constante à Londres, il empilait les jours les uns après les autres sans trop savoir où il allait ou même ce qu'il voulait. « Je travaille toujours comme brancardier à l'hôpital, j'habite un petit appart dans chinatown et je fais toujours de la peinture ! ». Décrire ce qu'il fait par de la peinture est une manière plus édulcoré et passe partout de décrire ce qu'il fait réellement. Il a presque honte de n'avoir rien de mieux à raconter, il laisse tomber sa cigarette au sol, l'écrasant du bout du pied. « Et toi alors, qu'est-ce que tu deviens ? ». Ne lui laissant pas vraiment le temps de répondre, il l'observe de haut en bas en se frottant le menton d'un air pensif. « Attend laisse moi deviner, tu t'es marié à un riche homme d'affaires, t'habite dans le quartier de Chelsea dans une luxueuse demeure, tu viens juste d'avoir des triplés et t'occupes cet emploi simplement pour voir du monde... Et bien entendue t'as arrêté de boire ! ». Il lui adresse un sourire conspirateur parce qu'il avait partagé pas mal de soirées bien arrosées lors de leur temps ensemble. À vrai dire, il ne s'imagine pas que quoi que ce soit qu'il ait énuméré puisse être vrai. « Allez dit moi que j'ai au moins eu un truc juste... ». Il sourit d'un air certain, tournant complètement ce récapitulatif sur leurs vies à la dérision.
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() message posté Dim 2 Aoû 2015 - 17:02 par Will T. Stark
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Le monde est vraiment petit. Cette expression commence vraiment à prendre tout son sens, depuis que je me suis installée à Londres. D'abord, j'ai retrouvé presque tous mes cousins et cousines ici, sans parler des autres personnes que je retrouve. D'abord, le cousin d'Artémis, ensuite Milan. Comme si tout le monde habitait à Londres et que j'avais complètement bloqué cette information de mon cerveau. Il faut quand même avouer que cela est très bizarre de retrouver autant de personnes rencontrer à travers le monde, ici, à Londres. Et comme l'autre fois, je ne sais pas quoi dire. Je suis en pause, ce qui me laisse peu de temps pour faire la causette de toute façon, sans oublier que je ne suis déjà pas vraiment douée pour reprendre contact avec des personnes que j'ai vu il y a peu de temps, alors deux ans plus tard... C'est sympa de le revoir, bizarre aussi, parce que je n'avais pas pensé à lui depuis très longtemps. À vrai dire, j'ai pris l'habitude de ne pas repenser aux gens que j'ai pu rencontrer lors de mes voyages. Ne pas m'attacher non plus, puisque cela ne servait à rien. Je n'ai jamais eu l'intention de revoir quinconce après. La seule exception fut Artémis bien évidemment. Et pour ce que cela a donné au final, je me dis que j'ai bien fait de n'avoir gardé contact avec personne. Alors, forcément, retrouver Milan, ici, deux ans plus tard, c'est étrange. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne sais jamais quoi dire quand c'est comme ça. Le plus souvent, c'est parce que je me moque pas mal de ce que les gens ont pu devenir, je m'occupe déjà de moi-même et c'est tout ce dont j'ai besoin. Pourtant, retrouver Milan, ne me dérange pas vraiment. Je n'ai rien contre lui et je n'ai gardé que des bons souvenirs de notre rencontre. Seulement, je ne sais pas si nous avons beaucoup de choses à nous dire. Rattraper le temps perdu est une chose compliquée. Nous sommes dehors tous les deux, occupés à fumer, tout essayant de savoir quoi dire. Je me lance, avec une simple constatation sur Londres. Je n'ai pas le souvenir qu'il m'ait parlé habiter Londres, mais il faut avouer que je n'ai peut-être pas écoutée ou totalement oubliée cette information. Peut importe, le fait est qu'il est ici. Je l'écoute d'une oreille quand il me raconte ce qu'il est devenu, alors que je suis pourtant, celle qui a posé la question. Je ne peux m'enlever de la tête, le fait que tout ceci soit vraiment étrange. Quelles étaient les chances que nous nous revoyons un jour ? Et la probabilité que ce soit à l'endroit où je travaille ? Proche de zéro pour les deux je pense. Et pourtant... Je termine ma deuxième cigarette avant de lui répondre, « la routine, quoi. » Deux ans se sont passés et il ne semble pas avoir plus de choses que moi à raconter. Je ne me vois pas lui parler en détails de tout ce qui m'est arrivée et l'inverse est possiblement vrai.
Il me retourne poliment la question, mais ne laisse pas répondre, essayant de deviner ce qui s'est passé pour moi. Je rigole quand il a terminé. Il ne s'est absolument rien passé de ce qu'il vient de dire, j'aurais pourtant aimé épouser un homme riche et ne plus avoir à m'occuper de l'argent. Malheureusement, ce n'est pas le cas, il faut que je fasse attention tous les mois. « Ce sont des jumeaux... Sinon tu as tout juste. » Je continue de rigoler, avant de reprendre, « mais, tu penses vraiment que j'ai pu arrêter de boire ? Comment veux-tu que j'oublie que je travaille ici sinon. » Ce n'est pas le pire job que j'ai pu faire, mais certain jour il n'a rien d'idyllique. Entre les gens bourrés, les gros lourds, ceux qui ont l'air d'avoir envie de se noyer dans leur verre et le patron, ce n'est pas tous les jours la fête. Je ne pense pas vraiment êtes faite pour être serveuse, mais au moins je peux boire, presque, à l'œil, ce qui est une des raisons pour rester ici. En parlant, de cela, je regarde mon téléphone pour constater que ma pause est bientôt terminée. « Je vais devoir y retourner, mais restes, la prochaine est pour moi. » Il n'y a pas beaucoup de monde pour le moment, ce qui m'arrange, je pourrais presque continuer de discuter avec lui. En attendant, j'allume une nouvelle cigarette tant que je peux encore en profiter. Je déteste vraiment ne pas pouvoir fumer lorsque j'en ai envie. Tout comme je déteste devoir retourner travailler après ces pauses, qui sont vraiment trop courtes en temps normal, mais aujourd'hui, c'est encore pire. Je préférais réellement rester ici, à discuter avec Milan, seulement, je ne suis pas sûre que mon patron approuve réellement. Et j'ai réellement besoin de ce travail.

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() message posté Lun 10 Aoû 2015 - 18:37 par Invité
Tout ce qu'il a énuméré sur la pseudo vie de Joey a le mérite de la faire rire au moins et il s'en félicite. Il s'attend presque à ce qu'elle lui confirme une des informations et que la blague se retourne contre lui. Milan avait déjà vingt-six ans, pourtant il n'avait toujours pas de femme, ni d'enfants, même pas une copine du moment ou simplement quelqu'un en vue. Il était loin d'habité dans un grand appartement luxueux des quartiers huppés de Londres, il devait se contenter de louer un modeste deux pièces dans chinatown. Non, sa vie était loin d'être idyllique et il aurait pris un petit coup sur la tête si Joey qui était plus jeune que lui avait déjà accompli toutes ses choses. « Ce sont des jumeaux... Sinon tu as tout juste. ». Milan l'accompagne dans son rire, ravie de voir que leurs sens de l'humour sont toujours sur la même longueur d'onde. La relation qu'ils avaient partagée n'avait pas duré longtemps et n'avait pas été sérieuse, mais ils avaient passé beaucoup de temps à s'amuser et rigoler ensemble. « mais, tu penses vraiment que j'ai pu arrêter de boire ? Comment veux-tu que j'oublie que je travaille ici sinon. ». Elle rentrait volontiers dans la blague ce qui fit rire Milan davantage, surtout qu'elle tournait elle-même en dérision son job de serveuse, ce que le jeune homme ne se serait pas permis de faire de lui-même. « Je vais devoir y retourner, mais restes, la prochaine est pour moi. ». Milan hoche la tête, un peu pris de court que leur entrevue se termine aussi vite. Après tout, il aurait dû s'en douter qu'elle ne pourrait pas rester éternellement à discuter avec lui sur son lieu de travail. Elle propose de lui offrir une autre bière et c'est une proposition qui ne se refuse pas, surtout que la perspective de continuer de rentrer chez lui en poussant son vélo n'est pas vraiment réjouissante. Un peu plus d'alcool dans son sang ne lui ferait pas de mal pour que la situation lui paraisse un peu plus drôle et supportable. « C'est sympa merci ! ». Il se rappelle soudainement qu'il tient toujours sa bière à la main et il s'empresse de prendre une longue gorgée, de la mousse lui reste sur le visage en guise de moustache et il s'essuie rapidement le dessus de la bouche avec le revers de sa main, un peu gêné que cela lui arrive devant elle. Il observe du coin de l’œil la cigarette de la jeune femme diminuée et il comprend que leur temps est compté. « Je vais squatter à l'intérieur, j'attends cette bière avec impatience. ». D'ici là, il y avait de grandes chances qu'il ait fini la première. Une fois à l'intérieur du barfly qui n'est vraiment pas très rempli, il trouve une petite table et se pose avec sa bière. Il observe ce qui s'y passe, plus particulièrement Joey qui fait quelques aller-retour entre différents clients et le bar pour leur ramener des boissons. Milan serait bien incapable de faire ce genre de jobs, surtout à cause des clients malpolis qui prennent les serveurs pour des esclaves en leur donnant des ordres. Au bout d'un moment, tout redevient à peu près calme, tous les clients semble pris dans leur petite discussion avec une boisson devant eux. C'est à ce moment-là que Joey s'avance vers elle avec la bière qu'elle lui avait promis et un grand sourire s'affiche sur le visage de Milan. « Merci, mais si tu veux un super pourboire va falloir que tu poses tes fesses cinq minutes. ». Milan regard tout autour de lui pour vérifier que rien ne nécessite la présence immédiate de la jeune femme, il ne voulait pas la mettre complètement dans la merde vis-à-vis de son employeur non plus. Il trouvait simplement trop bête de tomber sur elle par hasard et de ne pas prendre le temps de discuter un peu plus longtemps. « Personne à besoin d'une serveuse pour le moment, à part moi, puis même le barman est occupé à draguer plutôt que bosser. ». Il désigne vaguement le barman qui était activement en train de tchatcher une cliente qui était installée au bar. Milan n'avait aucune intention d'accepter la réponse non. « Puis de toute façon, le client est roi ! ». Milan croise les bras avec un petit sourire en coin comme un enfant qui fait un caprice. Puis finalement, il lâche sa position pour se saisir de la bière toute fraiche qu'elle vient de lui apporter et prend une gorgée avant de reprendre la conversation. « D'ailleurs c'est quoi le plus gros pourboire que t'as eu ? ». L'établissement semblait assez populaire, c'était probable que des clients fortunés soient passés par là en laissant un gros billet à la serveuse ou alors ce genre de choses n'arrivait que dans les films.
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Will T. Stark
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() message posté Ven 14 Aoû 2015 - 22:11 par Will T. Stark
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Milan & Joey

Je constate que j'ai quand même fumé trois cigarettes pendant ma pause, alors que d'ordinaire je n'en fume qu'une, voir deux. Forcément, je parle en même temps, alors je ne fais pas attention à ma consommation. J'ai l'impression que je viens tout juste de revoir Milan, alors que nous discutons quand même depuis quelques minutes. Pas assez à mon goût, mais malheureusement il va bien falloir que je retourne travailler, que je le veuille ou non. Ce n'est pas pour autant, qu'il faut qu'il reparte et me laisse seule. Se revoir après ces années, pour au final parler si peu aurait été dommage. Je compte bien pouvoir échapper à mon travail pour pouvoir discuter un peu plus avec lui. Voilà pourquoi, je propose de lui offrir la prochaine, comptant la-dessus, pour le faire rester un peu plus longtemps. Il boit un peu dans celle qu'il a, mais est-ce pour profiter de la gratuite ou simplement parce que lui parler de cela lui a fait se souvenir qu'il en avait déjà une, je n'en ai aucune idée. Une légère moustache de mousse apparaît quelques secondes, me faisant sourire, avant de disparaître aussi vite. Dommage, cela lui donnait un genre. « Ça marche, je t'emmène ça d'ici peu. » Je termine ma cigarette rapidement, avant de rentrer dans le bar d'un air résigné. Je n'ai aucunement envie de me remettre à servir les gens, pourtant, mon sourire cent pour cent hypocrite apparaît automatiquement sur mon visage, dès que je reprends le service. C'est vraiment ce que je déteste le plus, servir les clients. Ce qui est quand même problématique puisque je suis serveuse. Je préfère de loin, quand je dois ranger dans la réserve ou rester derrière le bar pour servir, je n'ai pas à me déplacer selon les bons vouloir de ces messieurs, dames. Je suis occupée pendant au moins cinq minutes, avant de pouvoir enfin emmener cette bière à Milan. Le milieu d'après-midi n'est pas très chargé aujourd'hui, nous aurons plus de monde ce soir, comme d'habitude. « Et voilà. Offerte par la maison. » Un avantage du boulot pourvoir boire à l'œil ou payer un verre aux personnes que l'on connaît, à condition que les bonnes personnes soient présentes à ce moment-là. Je ne suis absolument pas contre l'idée de m'asseoir avec lui pour reprendre la discutions sur nos vies palpitantes, ce qu'il m'arrive de faire. Pourtant, je viens tout juste de reprendre après ma pause, ce qui me freine un peu. Il a néanmoins raison, tous les clients sont servis et Joe est encore en train d'essayer de ne pas rentrer seul après le service. Pour une fois, je dois être celle qui travaille le plus, ce qui n'est pas normal. Que je sois assise avec lui, où au bar en train de discuter, avec on collègue cela ne change pas grand-chose. « Si le client est roi, alors... » Je pose mes fesses, sur la chaise à côté de lui, histoire de pouvoir quand même surveiller l'arrivée éventuelle de nouveaux clients.
Il ne manque qu'un verre et j'aurais l'impression de ne pas travailler. Mais même si je peux boire sans payer, ou beaucoup moins, si je commence maintenant, je ne suis pas sûre de terminer mon service dans un état convenable. J'ai tendance à boire plus que je devrais lorsque je commence. Je regarde un instant Joe, qui semble, encore une fois, réussir son coup. Je ne sais pas comment il fait, mais il part quasiment tous les soirs avec une fille différentes. Le charme du barman sans doute. Malheureusement, cela marche moins avec les serveuses. À croire que nous ne sommes bonnes qu'à emmener les verres. Milan me ramène à la réalité avec sa question. « Attends, que je me souvienne... En général, les gens sont assez radins. » Je lui lance un sourire, pour le prévenir de ne pas faire pareil, sinon ça ira mal pour lui. Je travaille ici depuis quelques temps et en général il n'y a rien d'extravagant, voir il n'y a rien du tout. Mais de temps en temps, il y a une personne généreuse. La plupart du temps ce sont des hommes et la plupart du temps, ce n'est pas sans intérêt. « Une fois, un petit vieux m'a donné 50 livres, parce que je lui rappelais sa petite fille. » J'essaie de me rappeler une autre personne aussi généreuse, mais non. « Mais je crois que le pire était un homme qui m'a laissé quelques centimes, avant de venir les récupérer pour, je cite "pouvoir acheter son journal". » Je grimace à se souvenir, si j'avais su j'aurais craché dans son verre... En réalité non, cela ne m'est jamais arrivé, mais je sais que certaines le font. « De tous les boulots que j'ai pu faire, je crois que c'est bien avec celui-là que je vois des choses vraiment spéciales. Du genre, des hommes qui utilisent les toilettes des femmes. » Je n'ai pas pu m'empêcher de le charrier avec cela, qui est loin d'être le plus bizarre de ce qui arrive ici. « Cela dit, avec ton métier, tu dois bien en voir aussi des choses bizarres, non ? » Je refuse de croire, qu'une serveuse verrait plus de choses tordues qu'un brancardier. il doit bien avoir une ou deux histoires à raconter lui aussi.

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() message posté Mer 19 Aoû 2015 - 20:46 par Invité
Milan est plutôt fier de lui quand elle accepte sans trop de résistance de s'asseoir un peu à sa table, il espère simplement que son boss ne veut pas débarquer pile à ce moment-là pour l'engueuler. Sinon il aurait l'impression de porter sacrément la poisse et de ne lui attirer que des ennuis. Sauf qu'il n'y a toujours personne à l'horizon, alors il peut profiter de sa bière fraîche avec en prime une charmante compagnie et cela sans avoir déboursé un centime. Si elle n'était pas belle la vie ! Au moins la rencontre avec Joey lui avait permis de chasser de son esprit son pneu de vélo crevé et tout le chemin qui lui restait à parcourir pour rentrer chez lui après. « Attends, que je me souvienne... En général, les gens sont assez radins. ». Son regard est assez explicite, Milan se passe une main dans ses cheveux un peu gêné. En langage de serveuse, il devait probablement faire partie de la catégorie des radins. Il était loin d'avoir les moyens de laisser un gros billet à chaque fois qu'il buvait ou mangeait quelque chose, il essayait toujours de laisser quelques pièces qui traînaient dans ses poches, mais il avait déjà fait partie des crevards qui ne laissaient rien du tout. « Une fois, un petit vieux m'a donné 50 livres, parce que je lui rappelais sa petite fille. ». Milan rigole, elle pouvait remercier sa génétique sur ce coup-là, parce que 50 livres ce n'était pas rien quand même. « Mais je crois que le pire était un homme qui m'a laissé quelques centimes, avant de venir les récupérer pour, je cite "pouvoir acheter son journal". ». Elle ne devait déjà pas l'avoir porté dans son cœur lorsqu'il n'avait laissé que quelques centimes, mais de venir les reprendre en plus, le type ne manquait pas de culot. Milan porte son verre à ses lèvres tout en écoutant attentivement ses histoires. « De tous les boulots que j'ai pu faire, je crois que c'est bien avec celui-là que je vois des choses vraiment spéciales. Du genre, des hommes qui utilisent les toilettes des femmes. ». Milan sourit, pas du tout outré qu'elle le taquine sur le sujet. Surtout qu'il doute que ce soit la chose la plus folle à laquelle elle avait assisté ici. Les soirées devaient être bien animées et des choses bien plus folles devaient se passer dans les toilettes et ailleurs dans le bar. « Cela dit, avec ton métier, tu dois bien en voir aussi des choses bizarres, non ? ». Milan hoche vigoureusement sa tête en se remémorant tout ce qu'il a eu la chance de voir ou de subir à l'hôpital depuis trois ans, des histoires il en a des paquets. Il reprend une rapide gorgée de bière avant de se mettre à parler. « J'ai surpris des gens en train de faire « crac-crac » aussi bien des patients que du personnel, j'aurai préféré être aveugle certaines fois. ». Il prend un air dégoutté rien qu'en y repensant, certaines situations avaient été limite traumatisantes. Personne n'a envie de rentrer dans une chambre pour trouver des gens de soixante ans dans une position compromettantes. « Sinon t'as toujours des patients qui te racontent les moindres détails de leurs vies en long en large et en travers, qu'essayent de te caser avec leurs filles, petites-filles et j'en passe. ». Milan avait appris à esquiver certaines chambres de l'hôpital pendant les heures de visite car il avait trop peur de se retrouver avec des rencards arrangés, il était beaucoup trop gentil pour réussir à dire non en face. « Y'en avait une qu'est restée assez longtemps à l'hôpital, tous les jours quand je l'emmenais à sa rééducation, elle me racontait tout son épisode de soap opéra qu'elle venait de regarder, du genre amour, gloire et beauté et moi je devais faire semblant de m'y intéresser pour pas paraître insensible. ». Le pire dans tout ça, c'est que lui n'avait jamais le droit à un pourboire, même quand il se pliait en quatre pour les patients. Sa seule récompense était de se faire vomir sur les chaussures ou de se faire engueuler à longueur de journées. Heureusement, qu'il n'y avait pas que des patients à problèmes sinon il aurait déjà changé de métier. « Une fois une femme m'a carrément montré ses seins pour que je lui donne mon avis sur sa dernière chirurgie esthétique, je savais plus où me mettre. ». Ce jour-là Milan aurait voulu fuir ou disparaître plutôt que d'affronter cette patiente un peu trop libérée. Si on écoutait seulement ses quelques histoires, on pouvait avoir l'impression que son boulot était très animé, il pouvait l'être, mais il passait aussi beaucoup de son temps à traîner dans les couloirs de l'hôpital sans avoir grand-chose à faire à part vérifier l'état des brancards et des chaises roulantes. « Faut que je t'avoue un truc, j'ai plus une thune, tout est passé dans la première bière... ». Il avait été obligé de payer une boisson pour pouvoir aller aux toilettes, il adresse un grand sourire innocent, alors qu'il ne sera pas en mesure de laisser un pourboire.
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() message posté Ven 4 Déc 2015 - 18:50 par Will T. Stark
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Milan & Joey

Travailler ou flemmarder, mon choix a toujours été très vite fait. Si je peux rester assise et ne rien faire, je choisis toujours cette option. C'est ainsi, depuis que je suis toute petite, alors je ne vais pas changer maintenant cela serait bien trop risqué pour ma santé. J'ai toujours laissé ma sœur s'occuper de rendre fière nos parents, il suffisait qu'elle se mette à sourire, pour qu'ils lui remettent un prix. Alors, les boulots de rêve, les études, la vie parfaite, c'est elle qui l'a eu. Je me suis contentée de partir de la maison dès que possible et de ne plus jamais y remettre les pieds. Ne plus voir l'étalage de sa parfaite petite vie et un bonheur que je savoure chaque jour. Plus de pression, pour l'égaler, chose à laquelle je n'aurais jamais pu parvenir de toute façon. Ma sœur est la perfection incarnée, moi je suis celle pour qui on s'inquiète. Celle qui a une vie minable et pour laquelle on a de la peine. Cela a toujours été comme ça, pourquoi changer maintenant ? De toute façon, je m'en moque pas mal, je n'ai plus de compte à rendre à personne. Certes le métier de serveuse, rend beaucoup moins bien à côté de la grande avocate qu'est ma sœur, mais je n'échangerais nos places pour rien au monde. Le Barfly n'est pas le bar le plus branché de Londres, mais moi je m'y plaît. Depuis le temps que je travaille ici, je sais ce que je peux faire ou non. Et m'asseoir pour parler avec quelqu'un, fait partie des choses que je ne suis pas censée faire, mais il suffit de tomber au bon moment. Le bar est presque vide, le patron n'est pas là et je sais que les gens qui bossent en ce moment comme moi, ne vont pas me balancer. Ils sont comme moi, voir pire dans le cas de Joe. Et puis je n'ai pas vu Milan depuis très longtemps, alors je peux bien discuter avec lui. De toute façon, je suis installée de telle façon, que je peux voir s'il y a des clients à servir, ce que je n'espère pas. Heureusement pour moi, j'ai la parole facile, trop peut-être, ce qui me facilite le travail. Je déteste devoir servir les gens et faire semblant d'être toujours de bonne humeur, mais je n'ai pas le choix. L'avantage c'est qu'un sourire, rapporte plus de pourboire, comme un short un peu court en été. Les gens sont prévisibles. Je jette un coup d'œil à l'intérieur du bar tout en parlant avec Milan, je n'ai pas envie de rater quelque-chose qui parviendrait aux oreilles du patron. Je ne suis déjà pas sa préférée, alors autant éviter de lui donner d'autres raisons de me détester. Je me remémore quelques souvenirs, depuis que je suis ici, réalisant d'un coup, qu'effectivement j'ai pas mal de choses à raconter sur le sujet. Avec tous les petits boulots que j'ai pu faire dans ma vie et mes voyages j'ai pleins d'histoires à raconter, manque de chances, les seuls qui aimeraient tout entendre sont mes parents. Et avec eux, je n'ai pas envie d'entrer dans les détails.
Au tour de Milan de me raconter des anecdotes sur son travail. Je suis presque sûre qu'il doit voir de drôles de choses, différentes de mes drôles de choses. Je peux comprendre que les gens se sautent dessus dans un bar, après une soirée, avec de l'alcool, l'ambiance change rapidement, mais dans un hôpital. Non, vraiment je n'arrive pas à saisir comment cela peut-être possible. « Alors, je ne te conseille pas de venir tourner près des toilettes les weekends. » Je grimace rien qu'en repensant à ce que j'ai pu voir ou entendre, par ici. La non-pudeur des gens, me surprendra toujours. J'écoute les autres histoires de Milan, captivée. Cela m'évite de penser que je suis censée travailler en ce moment. « Non ?! Et ça valait le coup d'œil ? » Je ne peux m'empêcher de la charrier sur cela. Je n'ose même pas imaginer la scène, tellement la situation devait être embarrassante. « Tu me bas, sur ce coup. Jamais personne ne m'a encore montré ses seins ici. » J'en serais presque déçue de ne pas pouvoir renchérir avec une histoire du même genre. Peut-être un jour qui sait. « Et le super pourboire que tu m'as promis ? » Je fais mine d'être choquée, comme si je n'avais concédée à m'installer avec lui que pour cela. « Tu es donc le genre de client, qui ne laisse pas de pourboires. Je n'aurais pas cru ça de toi. » Cela m'est bien égal dans le fond, parce que nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps. Alors, qu'il puisse laisser un pourboire est bien la dernière chose qui me préoccupe. Pas comme les deux clients qui viennent d'entrer. Un jeune couple, à en croire leurs sourires béats, leurs mains enlacés et les regards qu'ils se lancent.  « Ne bouge pas, je reviens. » Je suis bien obligée de faire mon travail, après tout c'est pour cela que l'on me paie. Mon sourire cent pour cent faux, prend place sur mon visage, me donnant l'air d'être la personne la plus heureuse au monde. Il me faut un peu plus de cinq minutes pour les servir. Je pose l'addition au passage, en retournant voir Milan. « Avec un peu de chances, ils vont peut-être me donner un pourboire qui compensera ta part. » Je me rassoie, sur le bord de la chaise ayant peur que l'on est encore besoin de moi rapidement. « Et moi, qui t'es offert une bière... » C'est décidé, je ne vais pas le lâcher avec cette histoire.

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