"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici FB ▬ Would you like a cup of tea ? ♦ Primael 2979874845 FB ▬ Would you like a cup of tea ? ♦ Primael 1973890357
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 18:09 par Nathanael E. Keynes
Would you like a cup of tea ?

ft. Primrose B. Lewis && Nathanael E. Keynes
Vendredi 25.07.2014 • West London • Harrods - The Tea Room
Je suis parti en claquant la porte ce jour-là, et sans doute que j'aurais dû me contenir. Evidemment, ça a fait tout un scandale que je dise pas amen à tout, mais ils pensaient réellement, sérieusement, que j'allais accepter comme ça d'épouser une inconnue ? Aussi mignonne soit-elle, Prim' reste une étrangère, une fille dont ma route a croisé la sienne une demi-heure un jour. J'ai déjà pas vraiment l'intention de me marier un jour, il est juste hors de question que ça soit avec quelqu'un dont je ne serais pas complètement amoureux, et avec qui je serais sûr de vouloir finir ma vie... déjà que même comme ça, avant que je passe devant monsieur le maire...

N'empêche que je suis parti en claquant la porte et en abandonnant ma compagne d'infortune au milieu de ce beau bordel, et autant je regrette pas d'avoir fait savoir ce que j'en pensais, autant savoir qu'elle s'est peut-être un peu tout pris dans la tronche toute seule me plaît beaucoup moins. Si bien qu'au grand plaisir de ma mère, j'ai demandé le numéro de son portable, pour lui proposer de prendre le thé, tous les deux, un de ces jours, histoire de reparler de tout ça. J'ai bien pensé un instant à lui proposer de passer chez moi, mais je ne lui ai certainement pas fait très bonne impression, et l'inviter dans mon appartement risquerait fort d'être mal interprété. J'ai pas vraiment envie de me faire haïr davantage, si bien que j'obte pour un endroit neutre, et proposer le salon de thé où j'ai l'habitude de venir honorer les traditions britanniques me semble une meilleure idée.

Je suis déjà installé, quand elle me rejoint - à vrai dire, je n'étais pas très certain qu'elle le finisse par le faire finalement et je suis plutôt ravi de voir son joli visage scruter la salle - et je me lève à son approche, pour tirer la chaise afin qu'elle s'installe. Je la laisse passer commande, tout d'abord, l'air presque aussi serein que j'ai pu l'être avant l'annonce désastreuse l'autre jour, mais je vois bien qu'elle, elle est tout aussi nerveuse, et je finis par déposer la cuiller qui touillait mon thé à côté de ma tasse, le temps que sa consommation nous arrive.

« Je suis désolé de vous avoir abandonnée ainsi l'autre jour, Prim', mais je crois que j'aurais fini par détruire la porcelaine de vos parents sinon... »

C'est pas comme si je restais facilement calme quand je me trouvais face à mon père, particulièrement lorsque nous sommes en désaccord, ce qui est le cas quatre-vingt-dix-neuf pourcents du temps.

« Je sais pas ce qui leur passe par la tête des fois, mais c'est ridicule... Enfin pas qu'on puisse vouloir vous épouser en soi, vous êtes très jolie, et vous avez l'air vraiment adorable, et je cherche absolument pas à vous vexer, mais ce genre de choses, c'est à chacun de le décider, ça devait pas nous être imposé... »

Je scrute clairement ses réactions, observant les traits de son visage comme je tente d'expliquer ma colère soudaine de ce jour-là.

« J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop, c'est juste que... Je suis pas amoureux de vous. Je suis pas vraiment sûr d'être fait pour les grandes histoires d'amour de toute façon... »

Et à ce moment-là, en prononçant ces mots, je suis parfaitement sincère. J'ignore évidemment que dans quelques mois, je serais à la même table, avec l'homme dont je serai tombé désespérément amoureux.
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 21:27 par Invité
Un étrange message.
Il me fallut un peu de temps pour comprendre que c'était Nathanaël ou plutôt Nate. Ce dernier m'invitait à sortir boire un verre de thé dans un salon spécialisé pour cela en présentant ses excuses pour m'avoir laissée seule après ce fameux désastre au repas que nous avions partagés chez moi, quand nos parents nous ont fiancés de force. Sur le moment, j'ai hésité. Je gardais un mauvais souvenir de cet évènement, et par la nouvelle que nous avions apprise, et par le fait de m'être retrouvé en mode fantôme tout le long, après le départ de cet homme. Mais ma nourrice m'avait dit, lorsque j'étais déjà toute petite, que tout le monde faisait des erreurs et qu'on avait le droit à une seconde chance. Oui, j'en ai un peu voulu à Nate, mais je pouvais aussi comprendre sa réaction. Je n'avais pas sa force de caractère, je n'avais pas eu le toupet de faire ce qu'il avait fait.
Alors j'avais répondu à la positive.

Je m'étais longuement préparée pour ce rendez-vous. J'avais essayé plusieurs tenues pour trouver celle qui serait idéale et avait fait en sorte de me pomponner pour me faire un peu jolie. Je n'avais pas pour idée de lui plaire, non, j'avais seulement envie de me sentir bien. Et puis, je n'avais pas tous les jours rendez vous - surtout avec un homme - alors je voulais quand même soigner un peu mieux ma tenue pour cette première fois (Jesse ne comptant pas vraiment dans l'histoire). Pour la première fois, je demandais à ma nourrice de venir pour avoir son avis. Sa réaction ne se fit pas attendre :
- Eh bien, je ne sais pas avec qui vous avez rendez vous ma chère, mais cette homme est très chanceux!
"Ne dites pas de sottises! Je veux seulement faire bonne impression."
Elle dût me presser pour les dernières minutes car sinon j'allais être en retard. Lorsque je sortis de la maison, elle me souhaita bon courage avec un regard lourd de sens. En retour, je lui avais fait la grimace avant de prendre chemin.

Quelques minutes après, j'arrivais sur les lieux. Je retirais mes lunettes de soleil afin de pouvoir apercevoir Nate et je n'eus pas trop de mal à le trouver. Après les salutations, je m'installai en face de lui, pas très sereine mais moins nerveuse qu'au repas que nous avions failli partager ensemble. Un serveur arriva pour prendre commande et lorsqu'il se retira, nous pûmes commencer à réellement discuter.
« Je suis désolé de vous avoir abandonnée ainsi l'autre jour, Prim', mais je crois que j'aurais fini par détruire la porcelaine de vos parents sinon... » avait commencé par dire Nate.
- C'est oublié, répondis-je du tac au tac. "Enfin, je veux dire, je ne vous en veux pas... plus... pas. Je dois admettre que votre départ m'a un peu attristée et peut être un peu vexée, mais en y réfléchissant, j'aurais sans doute fait pareil si j'avais eu le même toupet que vous."
J'étais tout de même touchée et rassurée qu'il ait pensé à s'excuser. Tout le monde ne l'aurait pas fait. Il suffisait de tomber sur un garçon qui en aurait vraiment rien eu à faire de moi, ou tellement en colère par la décision qu'il aurait voulu m'effacer complètement de sa vie sans m'adresser la moindre parole de regret à mon égard que j'aurais pu continuer ainsi. Oh, j'avais l'habitude de n'être "rien" après tout, je m'étais fait une raison à force. Mais les excuses de Nate m'avaient réellement ravie.

« Je sais pas ce qui leur passe par la tête des fois, mais c'est ridicule... Enfin pas qu'on puisse vouloir vous épouser en soi, vous êtes très jolie, et vous avez l'air vraiment adorable, et je cherche absolument pas à vous vexer, mais ce genre de choses, c'est à chacun de le décider, ça devait pas nous être imposé... »

Dire que je ne m'étais pas sentie rougir lorsqu'il m'avait complimentée aurait été mensonge. Là non plus, je n'avais pas l'habitude. C'était un peu gênant, mais ça faisait quand même plaisir à entendre. Au moins, il m'avait remarquée.

"Je suis d'accord avec vous Nate, bien que cela soit encore difficile pour moi d'avoir une opinion. Cela pourra vous paraitre ridicule, ou scandaleux, ou je ne sais pas d'autre de ce genre, et j'en suis consciente, mais.. je.. n'ai jamais été contre les décisions de Père et Mère et.. j'ai du mal à l'être. Rassurez vous, en ce qui me concerne, je trouve ça tout aussi révoltant.."
mais s'il avait été d'accord avec cette décision, je me serais laissée faire. Je n'avais pas osé exprimé ces derniers mots, restés dans ma gorge. Je n'avais pas plus envie de me marier que lui ne le voulait, mais aller à l'encontre des désirs de mes parents était encore difficile pour moi.
Sauf que, si nous pouvions trouver une solution pour ne pas que cela se produise, je pourrais faire parti du "plan".

« J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop, c'est juste que... Je suis pas amoureux de vous. Je suis pas vraiment sûr d'être fait pour les grandes histoires d'amour de toute façon... »
Je clignais des yeux en méditant sur ce qu'il venait de dire.
- Rassurez vous, je ne suis pas amoureuse de vous non plus Nate.
Je me savais un peu cœur d’artichaut, mais ce cœur avait quand même ses limites.
"Et.. je ne sais pas si je conviendrais un jour à quelqu'un."
Je m'attendais à sa réaction lorsque j'avais dit ceci. Sauf que, j'étais persuadée de ce que je venais de dire. Qui aurait la patience de tomber amoureux avec une engourdie qui ne savait même pas penser par elle même? Pour quelqu'un voulant profiter ou me manipuler, oui, mais le grand amour... il ne fallait pas rêver non plus.
"Mais peu importe, si nous avons la même opinion sur le sujet, et comme nous ne voulons pas ce mariage tous les deux... je pense qu'il n'est pas nécessaire de se forcer..."
Une pause, avant d'ajouter :
"J'ignore quand est ce que l'on compte nous marier, mais entre temps, nos parents ont toujours la possibilité de changer d'avis."
A ces mots, le thé que j'avais commandé arriva et je décidai de l'aromatiser de sucre et de lait comme je le faisais d'habitude en attendant de méditer sur mes propres mots.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 24 Avr 2015 - 20:25 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 25.07.2014 • West London • Harrods - The Tea Room
Dans d'autres circonstances, j'aurais été ravi de faire la connaissance de Prim. Dans d'autres circonstances, je l'aurais sans doute draguée. Peut-être qu'on aurait eu une relation différente, à l'image de celle que je peux entretenir avec Katee. Peut-être pas, en réalité, vu l'innocence vraisemblable de la jeune femme. Malheureusement, la façon dont nous nous sommes rencontrés n'est pas vraiment des plus plaisantes.

Pourtant, quand elle arrive, là, dans ce salon de thé, et retire ses lunettes de soleil pour se mettre à ma recherche, je ne peux pas m'empêcher de la trouver charmante. Un petite signe de la main pour attirer son attention,

« C'est oublié. Enfin, je veux dire, je ne vous en veux pas... plus... pas. Je dois admettre que votre départ m'a un peu attristée et peut être un peu vexée, mais en y réfléchissant, j'aurais sans doute fait pareil si j'avais eu le même toupet que vous. »

Après un rictus concernant le ressentiment qu'elle a pu avoir ou non, je ne peux m'empêcher de sourire quand elle évoque mon départ pour le moins... fracassant.

« Je vous avouerai que je ne sais pas trop si je dois prendre ça pour un reproche ou un compliment... »

Ce qui n'est pas un reproche non plus, en témoigne le sourire tranquille que je lui adresse alors. Qui retombe un peu quand j'essaie de m'expliquer, pas forcément très adroitement.

« Je suis d'accord avec vous Nate, bien que cela soit encore difficile pour moi d'avoir une opinion. Cela pourra vous paraitre ridicule, ou scandaleux, ou je ne sais pas d'autre de ce genre, et j'en suis consciente, mais... je... n'ai jamais été contre les décisions de Père et Mère et... j'ai du mal à l'être. Rassurez vous, en ce qui me concerne, je trouve ça tout aussi révoltant...
- On dira que ça fait une bonne moyenne, je suis rarement en accord avec celles de mes parents. »


Ok, cette tentative d'humour et de dédramatisation de la situation est assez naze, mais qu'est-ce que je peux vraiment faire d'autre ? Je n'ai aucune envie de me marier, à vrai dire, je ne suis pas sûr d'avoir jamais envie de le faire un jour, alors certainement pas de cette façon-là, sans avoir mon mot à dire.

« Rassurez vous, je ne suis pas amoureuse de vous non plus Nate. Et... je ne sais pas si je conviendrai un jour à quelqu'un.
- Vous voulez bien me répéter ça ? »


Je vois bien qu'elle est parfaitement sincère sur ces mots, et c'est franchement ça le pire.

« Vous allez me dire que je ne vous connais pas, et vous auriez sans doute parfaitement raison, mais sincèrement, je crois que vous avez bien plus de chances de convenir à plein de gens que ma tête de cochon bornée. »

Un sourire à nouveau, tandis que je sirote mon thé, comme si tout ça restait parfaitement anodin. Ca ne l'est pas le moins du monde, mais si je panique maintenant, je vais la faire paniquer, elle, et on n'avancera à rien.

« Mais peu importe, si nous avons la même opinion sur le sujet, et comme nous ne voulons pas ce mariage tous les deux... je pense qu'il n'est pas nécessaire de se forcer...
- Non en effet. Mais il faut s'attendre à ce que notre refus déclenche la troisième guerre mondiale. »


Et j'exagère à peine. Ce qui n'a rien de très engageant, je dois bien l'avouer. Et si, d'une certaine manière, je suis déjà habitué à l'inimitié de mon père, je m'inquiète un peu de l'impact que ça aura sur elle.

« J'ignore quand est ce que l'on compte nous marier, mais entre temps, nos parents ont toujours la possibilité de changer d'avis.
- Certes... »


A vrai dire, j'en doute franchement, mais je me tais, ne souhaitant pas la décourager d'avance. Et pendant quelques instants supplémentaires, je reste tout aussi songeur qu'elle. Jusqu'à ce qu'une idée pas forcément lumineuse, et peut-être un peu idiote me traverse l'esprit. Peut-être un peu lâche aussi, mais tant pis.

« Puisqu'ils n'ont pas arrêté de date, et puisque... de toute façon, une telle union ne pourrait avoir lieu que si nous finissions par dire oui, ce qui n'arrivera pas... Puisque si nous nous opposons à eux, nous savons tous les deux, que nous allons nous exposer à une guerre psychologique sans fin... Peut-être que, justement, nous ferions mieux de ne pas nous y opposer. »

J'imagine bien que je vais avoir droit à un regard stupéfait, et je m'empresse de continuer.

« Ce n'est peut-être pas la solution idéale, mais... En attendant que ça prenne trop d'ampleur et qu'il nous faille réellement nous opposer à eux, nous serions sans doute plus... tranquilles, si nous les laissions faire, dans un premier temps. C'est reculer pour mieux sauter, j'en conviens, mais... Ca nous laisserait quelques mois de répits... Qu'en pensez-vous ? »

Je suis tout à fait conscient que ça n'est pas très glorieux, mais pour l'instant, pour ma part, ma situation est un peu trop précaire pour que je prenne le risque de me retrouver à la rue, éjecté de l'appart' de Shoreditch, parce que je me serais confronté une fois de trop à mon paternel. Bientôt, je me le promets, je serai réellement embauché au Times, et je pourrai prendre un appartement à mon compte, mais d'ici là... Vaut sans doute mieux que je fasse profil bas. Reste à voir ce qu'en pense ma fiancée...
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() message posté Mer 6 Mai 2015 - 22:05 par Invité
Primrose se sent étrangement d'humeur aujourd'hui. Toujours d'une timidité maladive, elle a toutefois plus de cran qu'au repas qu'ils avaient partagés ensemble.. plus ou moins, avec leur paire de parents respectifs. Nate était parti au beau milieu en la laissant toute seule, mais pas d'inquiétude, ils ne lui avaient fait aucun reproche et avaient même oublié son existence jusqu'à ce que les au revoir ne se proclament et que les parents de Nate prennent congé à leur tour. Elle a plutôt mal vécu la chose, non seulement parce qu'elle s'est retrouvée seule contre le reste du monde, mais aussi parce qu'il avait fallu qu'elle assimile le fait qu'elle allait être mariée alors qu'elle n'avait rien demandé à personne.

Cette nouvelle l'a un peu ouvert les yeux sur la situation réelle des choses. S'habiller comme ses parents le voulaient, ne pas se promener dans tel ou tel quartier parce qu'ILS estimaient que ce serait mieux et tout ce tralala, elle avait accepté toute sa vie. Le mariage. Ce concept était si important! Oh, bien entendu, si Nate avait été le style d'homme a accepter la chose, elle aurait eu du mal à s'y opposer aussi. Mais voyant qu'il n'était pas chaud lui non plus, c'est l'occasion parfaite pour essayer de remédier à cela. Ainsi, elle a répondu positivement à l'invitation du concerné et a pardonné sa désertion lors du repas de rencontre.

- Vous voulez bien me répéter ça ? demande Nate lorsqu'elle lui fait par que, de toute manière, elle n'est pas le genre de fille à plaire un jour à quelqu'un. « Vous allez me dire que je ne vous connais pas, et vous auriez sans doute parfaitement raison, mais sincèrement, je crois que vous avez bien plus de chances de convenir à plein de gens que ma tête de cochon bornée. »
Elle arque un sourcil, sceptique. Peut être le connaissait-elle pas, mais il ne la connait pas non plus. Elle, en revanche, est parfaitement consciente de ce qui ne tourne pas rond chez elle.
"J'en doute Nate. Je suis quelqu'un qui n'a aucune personnalité alors que vous, vous en avez une clairement marquée. Je ne vous connais pas, c'est vrai, mais je ne suis pas idiote. Je ne connais pas beaucoup les gens non plus, mais je sais qu'ils sont plus apte à se tourner vers quelqu'un de votre tempérament que le miens. Vous, vous parlez. Vous dites les choses quand elles ne vous plaisent pas, vous avez une opinion. Moi, je ne suis qu'une poupée de chiffon, une marionnette que l'on manipule comme bon ça l'arrange. Ce que j'aime, ce sont mes parents qui ont décidé que je l'aimais. Qui tomberait un jour amoureux de quelqu'un comme moi, sérieusement? Je n'ai même pas ma propre âme. En ce qui concerne votre capacité à VOUS de tomber amoureux, eh bien, c'est à vous de voir, je ne peux pas le dire."
Elle a déballé tout ceci avec un calme et un naturel déconcertant. Cela lui fait mal, mais elle est habituée. Elle a finit par se faire une raison de toute manière. Le seul moyen pour que cela change, c'est qu'elle se motive à faire quelque chose pour cela. Mais ça n'était pas son état d'âme pour le moment. Elle a beaucoup de mal à se trouver, parce qu'elle n'a jamais été confrontée à ce qu'elle peut bien être elle même.
Finalement, elle recentre le sujet sur le mariage. Tout en sirotant silencieusement sa commande, elle écoute Nate parler de ce qu'elle ait pu lui dire. En réalité, elle est ravie qu'il ne soit pas pour cette union, même si elle ne peut s'empêcher de se demander à quoi cela aurait ressembler d'être mariée à un inconnu. Oh non, non, elle refuse de le faire, c'est juste une supposition!
- Non en effet. Mais il faut s'attendre à ce que notre refus déclenche la troisième guerre mondiale, dit-il.
Elle hausse les épaules.
"Qu'a-t-on à perdre après tout?" s'entend-t-elle dire. Elle, la reconnaissance de ses parents. C'est encore un long sujet de débat dans sa tête, mais, en a-t-elle réellement quelque chose à faire? A voir.
« Puisqu'ils n'ont pas arrêté de date, et puisque... de toute façon, une telle union ne pourrait avoir lieu que si nous finissions par dire oui, ce qui n'arrivera pas... Puisque si nous nous opposons à eux, nous savons tous les deux, que nous allons nous exposer à une guerre psychologique sans fin... Peut-être que, justement, nous ferions mieux de ne pas nous y opposer. »
Elle l'écoute en silence mais cette dernière phrase la déçoit un peu. A la base, elle est venue ici pour parler d'annuler les fiançailles, pas pour les poursuivre. Elle préfère ne rien dire, attendant qu'il s'explique un peu plus. Et c'est ce qu'il fit :
« Ce n'est peut-être pas la solution idéale, mais... En attendant que ça prenne trop d'ampleur et qu'il nous faille réellement nous opposer à eux, nous serions sans doute plus... tranquilles, si nous les laissions faire, dans un premier temps. C'est reculer pour mieux sauter, j'en conviens, mais... Ça nous laisserait quelques mois de répits... Qu'en pensez-vous ? »
Elle y médite, mais elle n'est pas sure de comprendre tout à fait. Établir des plans, ça n'est pas non plus dans ses habitudes. Elle a même la sensation d'être une criminelle rien que d'être assise ici pour les raisons qui l'y ont amenées.
- Vous voulez dire qu'on ferait semblant et qu'en attendant, on réfléchit à comment les choses se passent pour savoir comment s'en sortir?
Elle n'est pas sure d'avoir été claire, mais c'est sorti tout seul. Elle a juste besoin d'être un peu éclairée, parce que c'est la confusion dans sa tête.
"Mais sinon, oui, pourquoi pas."
C'est quand même un peu le cauchemar. Elle a peur, vraiment. Mais elle a décidé de placer sa confiance en ce garçon, il semble savoir s'y faire.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 26 Mai 2015 - 8:08 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 25.07.2014 • West London • Harrods - The Tea Room
Je suis évidemment loin d'imaginer le branle-bas de combat que ça peut être dans sa tête, ni tout ce que ça implique pour elle. Les désillusions sur mes parents, il y a longtemps que je les ai eues, et je m'étonne plus de ce genre de coup foireux pour dicter ma conduite - même si sur ce coup-là, ils ont vraiment fait fort, il faut avouer. Mais pour Prim, c'est sans doute différent, et si je n'appréhende pas bien ce que ça représente, je me doute que ça doit être perturbant. Et pour l'heure, malheureusement, je ne vois pas trop de bonne façon de nous en sortir.

Ce que je vois en revanche, c'est une jeune femme un peu trop capable de se déprécier, là. Comment ça, cette fille ne pourrait jamais plaire à personne ? Sérieusement ? Une jeune femme aussi jolie, douce et manifestement sensible ? No way...

« J'en doute Nate. Je suis quelqu'un qui n'a aucune personnalité alors que vous, vous en avez une clairement marquée. Je ne vous connais pas, c'est vrai, mais je ne suis pas idiote. Je ne connais pas beaucoup les gens non plus, mais je sais qu'ils sont plus aptes à se tourner vers quelqu'un de votre tempérament que le mien. Vous, vous parlez. Vous dites les choses quand elles ne vous plaisent pas, vous avez une opinion. Moi, je ne suis qu'une poupée de chiffon, une marionnette que l'on manipule comme bon ça l'arrange. Ce que j'aime, ce sont mes parents qui ont décidé que je l'aimais. Qui tomberait un jour amoureux de quelqu'un comme moi, sérieusement ? Je n'ai même pas ma propre âme. En ce qui concerne votre capacité à VOUS de tomber amoureux, eh bien, c'est à vous de voir, je ne peux pas le dire.
- Je vois... Mais puisque vous réalisez où est le problème si on peut appeler ça ainsi, qu'est-ce qui vous empêche d'y trouver une solution. Vos parents vous ont toujours tout dicté, d'accord, mais... vous vous en rendez compte maintenant, rien ne vous empêche de faire vos propres tests à présent, et voir ce qui vous plaît réellement ou non. Le reste viendra tout seul, je n'ai aucun doute là-dessus... »


Parce que si son seul problème jusque-là a été d'être trop docile, sincèrement, c'est pas un problème. C'est plus facile d'accepter quelqu'un de plutôt conciliant et de gérer les fois où elle l'est pas, que de faire face à mon entêtement borné et mes sarcasmes insupportables, c'est une certitude.

« Quant à ma capacité à tomber amoureux... Qui sait ? Il paraît que ça ne se commande pas après tout... Mais enfin c'est pas gagné d'avance... »

Je suis évidemment loin d'imaginer que ça va réellement me tomber dessus tout prochainement, et concernant le mec avec lequel j'ai passé l'après-midi qui a suivi l'annonce qui nous concerne tous les deux.

« Enfin si je peux vous aider en quoi que ce soit, hésitez pas... Y a pas mal de choses que je peux vous faire découvrir si vous en avez envie à un moment... »

Et c'est même pas une proposition indécente - même si je mentirais en disant que je ne la trouve pas séduisante - mais je pense plus particulièrement autant au niveau de l'écriture, que de la musique, du bar, de ce que les piges pour le Times m'ont aussi fait découvrir parfois. Bref... On est revenus sur le sujet principal de notre entrevue et je réfléchis tout autant que nous parlons. Sujet délicat, houleux, et les conséquences de nos réactions ne seront certainement pas anodines.

« Qu'a-t-on à perdre après tout ? »

J'avoue, je ne sais pas trop. Une certaine sécurité, certes, mais c'est pas moi qui ait toujours mis un point d'honneur à ne pas profiter de l'argent de ma famille honteusement ? Je bosse, je pourrais toujours trouver un autre logement s'ils me virent de l'appart de Maman. Hypocrite va, ça te va bien de faire genre alors que t'es bien content de l'avoir cet appart'. Je m'engueule mentalement, et en même temps, je sens bien que c'est un peu plus profond que ça. Cet appart', c'est celui de Maman, justement. Si j'étais juste complètement parti, si c'est ce qui se passe, là, est-ce que je vais pas perdre mon lien avec elle ? Si j'ai encore des contacts avec mes grands-parents, c'est grâce à elle. Et si « je t'aime » ne sont pas vraiment des mots qu'on prononce dans ma famille, c'est bien la plus à même de les penser, au moins, me concernant. Et si j'envoie tout bouler, là, si le paternel décide - fort probablement - qu'il n'a plus de fils, je perds tout lien avec elle. Parce que je sais bien qu'elle ne s'opposera pas à son époux, elle ne l'a jamais fait. Et je crois que c'est surtout ça qui me fait peur.

Alors en réfléchissant à voix haute, je propose une solution d'attente, pas très glorieuse, mais bon... Moins désastreuse dans un premier temps que le conflit rangé.

« Vous voulez dire qu'on ferait semblant et qu'en attendant, on réfléchit à comment les choses se passent pour savoir comment s'en sortir ?
- C'est exactement l'idée, oui... Encore une fois, ce n'est certainement pas la solution idéale, mais je ne suis pas sûr qu'il y en ait réellement une... »


Je vois bien que ça la laisse perplexe et songeuse, et je reste silencieux un moment, le temps qu'elle digère l'information... et donne son avis, donc.

« Mais sinon, oui, pourquoi pas. »

Je vois bien qu'elle est inquiète, pas rassurée du tout de tout ça, et en même temps, on serait paniqué à moins je crois. Instinctivement, je pose la main sur la sienne.

« On trouvera une solution, Prim', je vous le promets. »

Je tiens toujours mes promesses, et j'ai pas l'intention de contrevenir à celle-ci. J'imagine seulement pas comment les choses vont se dérouler au fil des mois, et comme il va m'être difficile de tenir parole sur ce point précis.
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Invité
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 20:14 par Invité
Nate était gentil, vraiment. A tel point qu'il l'encourageait à se donner une meilleure image d'elle même. Cela la surprenait un peu, parce qu'on avait jamais fait ça pour elle. Enfin non, c'était un mensonge. En fait, on avait déjà essayé, mais sans réussite. Pourtant, ça ne lui faisait pas le même effet qu'auparavant. Ou peut être que si, mais d'une façon différente. Le fait que ça soit une autre personne, peut être, sans doute même. Et puis, elle ne connaissait pas énormément Nate, ça jouait dessus aussi. C'était bête, mais parfois, il suffisait de petites choses dans le style pour faire toute la différence.

« Je vois... Mais puisque vous réalisez où est le problème si on peut appeler ça ainsi, qu'est-ce qui vous empêche d'y trouver une solution. Vos parents vous ont toujours tout dicté, d'accord, mais... vous vous en rendez compte maintenant, rien ne vous empêche de faire vos propres tests à présent, et voir ce qui vous plaît réellement ou non. Le reste viendra tout seul, je n'ai aucun doute là-dessus...   »
« Peut être oui... »
Elle avait une opinion si basse d'elle même que pour le moment, elle imaginait mal cela possible, même avec tout les efforts du monde. Mais, rien ne l'empêchera d'essayer plus tard, quand les choses... auront changées.
« Je verrais bien ! » s'encouragea-t-elle sans trop y croire pour autant. Mais c'était déjà plus positif que ce qu'elle avait dit auparavant. Elle y montrait de la mauvaise volonté, elle en avait conscience d'ailleurs, mais elle n'avait pas très envie de parler de ça pour l'instant.

« Enfin si je peux vous aider en quoi que ce soit, hésitez pas... Y a pas mal de choses que je peux vous faire découvrir si vous en avez envie à un moment... »

Elle sourit, de manière sincère. Elle recueillait avec grand plaisir ce qu'elle venait d'entendre de sa part et lui en était grandement reconnaissante. Ça n'était peut être pas de la manière qu'elle le voulait, mais au moins, elle avait l'impression d'exister, là.

« Merci Nate, c'est vraiment gentil de votre part ! Je vous promet de faire appel à vous ! Mais il faut que je réfléchisse à ça avant toute choses... cela dit, si vous avez des choses à me conseiller ou à me faire découvrir... je ne suis pas fermée à ce que vous me les fassiez découvrir. » dit-elle d'une voix enjouée. Sa curiosité avait été mis à l'épreuve en prime, alors forcément...

Puis vint le moment où il évoqua une possible solution à faire et qui interpellait la jeune femme. Elle reformula son idée pour être certaine qu'elle avait compris et qu'elle était sur la même longueur d'onde que lui.

« C'est exactement l'idée, oui... Encore une fois, ce n'est certainement pas la solution idéale, mais je ne suis pas sûr qu'il y en ait réellement une... »

Oui, il n'avait pas tort là dessus. Ils n'avaient pas vraiment le choix et comme il le disait, c'était peut être le mieux. Mentir à ses parents, ça n'était pas la chose la plus courante qu'elle faisait, mais là, c'était plus par nécessité qu'autre chose qu'elle le ferait. Et puis, ça n'était pas non plus la mer à boire après tout.

« On trouvera une solution, Prim', je vous le promets. » la rassura Nate. Ses mots résonnèrent dans sa tête et étaient en train de s'inscrire dans sa mémoire.
Elle hocha la tête, elle avait envie d'y croire. Comme elle l'avait dit, elle n'avait rien à perdre après tout et puis, ça ne semblait pas si difficile que ça. Elle était un peu en panique en vue de la situation, mais elle pouvait gérer ça.

« Parfait, on fait comme ça alors ! » décida-t-elle. « De toute manière, en vue de la situation, je ne pense pas que ça peut être pire. Et puis.. ça me plaît d'être fiancée le temps de quelques jours ou quelque mois. Ça m'est jamais arrivé alors forcément.. »
Tant que ça n'aboutit pas au mariage et que ça ne soit pas un réel engagement...
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 8 Juin 2015 - 8:39 par Nathanael E. Keynes
Would you like a cup of tea ?

ft. Primrose B. Lewis && Nathanael E. Keynes
Vendredi 25.07.2014 • West London • Harrods - The Tea Room
Je vois bien qu'elle est dubitative, et assez pessimiste quant à ses propres qualités. Parce que quoi qu'elle en dise, je suis persuadé qu'être quelqu'un de doux et ne pas chercher tout le temps le conflit en soient. Et je devrais peut-être prendre exemple sur elle, parfois...

« Peut être oui... Je verrais bien ! »

Je hoche simplement la tête, conscient que le sujet n'est pas vraiment facile à aborder, alors après lui avoir proposé mon aide - bien que je n'aie aucune idée de quelle manière je puisse le faire - je laisse tomber ce point. Ca servirait à rien de forcer les choses et de la braquer.

« Merci Nate, c'est vraiment gentil de votre part ! Je vous promets de faire appel à vous ! Mais il faut que je réfléchisse à ça avant toute choses... cela dit, si vous avez des choses à me conseiller ou à me faire découvrir... je ne suis pas fermée à ce que vous me les fassiez découvrir. »

Son sourire est définitivement terriblement craquant et je fais taire la petite voix dans ma tête qui partirait bien dans l'idée de lui faire découvrir... des choses qu'elle regretterait sans doute.

« Si vous arrivez à vous échapper un soir, passez à cette adresse... Je me ferai un plaisir de vous faire découvrir certains cocktails que vous ne risquez pas de trouver dans nos familles... »

Et de la raccompagner ensuite, si ça lui est - certainement - monté à la tête. La carte que je lui tends a deux faces, l'une mentionnant le Barfly et son adresse, l'autre mon groupe. Le patron m'a donné l'autorisation le jour où je lui en ai parlé comme j'insistais sur le fait que « on joue le plus souvent ici, et ça te fera de la pub à chaque fois que je parlerai de mon groupe comme ça... ». En réalité, ça marche dans les deux sens, et je crois qu'il en est tout à fait conscient. Ca nous arrange tous les deux. Tant que tout le monde y trouve son compte.

C'est comme pour nous deux au final, j'essaie de faire en sorte qu'on y trouve notre compte tous les deux. La solution que je propose n'est sans doute pas idéale, j'en suis tout à fait conscient, mais à défaut de mieux. Prim a reformulé ma phrase, cherchant visiblement à être sûre de ce qu'elle avait compris, et puis elle a acquiescé.

« Parfait, on fait comme ça alors ! De toute manière, en vue de la situation, je ne pense pas que ça peut être pire. Et puis.. ça me plaît d'être fiancée le temps de quelques jours ou quelque mois. Ça m'est jamais arrivé alors forcément.
- C'est une première pour moi aussi. Et j'aurais franchement pu plus mal tomber. »


Un sourire, un clin d'oeil - oui bon, j'ai toujours du mal à m'empêcher d'être charmeur et elle est vraiment très jolie ma fiancée - et j'ai repris une gorgée de mon thé, approchant de la fin de ma tasse. Songeur un instant, j'esquisse finalement un sourire et fixe ma fiancée quelques secondes avant de reprendre.

« Mmmh... Je répète pas ce soir, vu que je vais bosser au bar à dix-neuf heures mais... Ca vous dit de venir voir la salle de répét' ? Je vous laisserai peut-être même toucher à ma guitare si vous êtes sage... »

Un clin d'oeil pour ponctuer cette phrase, je me doute qu'elle a jamais mis les pieds dans un local de ce type. Et comme celui-ci, on le loue à l'année, nos instruments y restent sous clef, même lorsqu'on ne répète pas. Quant au fait qu'elle soit sage, je n'en doute pas une seconde. Trop sans doute, comme elle le soulignait elle-même. Mais ça fait partie de son charme, après tout. Et je me ferais bien un plaisir de l'encanailler un peu, même si j'ai bien compris que j'allais devoir rester soft sur ce point. Bref, une bonne manière de sceller nos accords, je trouve : j'emmène ma fiancée découvrir des choses qui sont toujours restées hors de sa portée. Et si d'un côté, j'espère bien que ça ne durera pas trop longtemps, de l'autre, passer du temps avec une aussi charmante jeune femme est bien loin de me déplaire. Je n'aurais qu'à la ramener tranquillement avant de rejoindre le bar...
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() message posté Lun 8 Juin 2015 - 17:35 par Invité
« Si vous arrivez à vous échapper un soir, passez à cette adresse... Je me ferai un plaisir de vous faire découvrir certains cocktails que vous ne risquez pas de trouver dans nos familles... »

Primrose prit la carte que lui tendait Nate et l'observa attentivement. D'un côté, il y avait l'adresse d'un bar, de l'autre, le nom de ce qui semble être un groupe de musique. Il était vrai que Nate travaillait dans un bar, chose qu'elle n'aura jamais l'autorisation de faire de sa vie, même si elle pratiquait déjà un "métier illégal". Sauf que ses parents prendraient mieux le fait qu'elle bidouillait des voitures plutôt que de vendre de l'alcool à des gens "pas fréquentable" pour eux.
L'idée de se rendre à cette adresse lui faisait un peu honte pour le moment, mais elle ne manquait pas de garder ça de côté. On ne savait jamais, des fois que l'envie de 'fuguer' le temps de quelques heures lui venaient. Elle ne se sentait pas capable de le faire pour l'instant, mais c'était pas impossible qu'elle ne le fasse pas plus tard.

"Merci beaucoup!" dit-elle en rangeant la carte dans une poche de son sac.
Par la suite, elle exprima le fait qu'être fiancée le temps de quelques instant, sans se marier par après ne la dérangeait pas. En fait, c'était même une expérience à vivre, une sorte de simulation. Au moins, elle saura ce que ça fera, si jamais elle ne se marierait jamais. Mais à quoi pensait-elle réellement? Elle chassa cette mauvaise pensée de sa tête. Non, ça n'était pas le moment de se dire des choses pareilles.
"C'est une première pour moi aussi. Et j'aurais franchement pu plus mal tomber."
Elle redressa son regard vers Nate et se sentit de nouveau rougir. Décidément, il avait l'art des compliments, même si ces derniers la mettaient plutôt mal à l'aise. Mais ce serait mentir de dire que ça ne lui faisait pas plaisir.
Elle s'éclaira la gorge et eut le courage de répondre ceci :
"Oui... moi aussi.."
Après tout, Nate n'était pas un méchant bonhomme et physiquement parlant, il n'était pas repoussant non plus. Il était même très passable.

« Mmmh... Je répète pas ce soir, vu que je vais bosser au bar à dix-neuf heures mais... Ca vous dit de venir voir la salle de répét' ? Je vous laisserai peut-être même toucher à ma guitare si vous êtes sage... »

Un sourire se traça sur le visage de la jeune brunette.

"Vous pourriez être surpris, vous savez..." commença-t-elle avant de se rendre compte de ce qu'elle venait de dire.
"Hum... mais.. pourquoi pas. Si j'arrive à me trouver du temps libre pendant ce temps, ce serait avec plaisir! Et puis... je n'ai jamais touché à une guitare de ma vie."

A ces mots, elle jeta un coup d’œil à l'heure avant de se mettre en position de départ.

"Eh bien.. je crois qu'il est pour moi le temps de partir. Nous nous reverrons prochainement alors. Portez vous bien!"

Elle le salua chaleureusement, lui disant qu'elle avait apprécier ce moment, avant de se lever, puis laissa quelques pièces sur la table avant de partir. Elle avait beau se sentir un peu coupable de comploter sur le dos de ses parents, elle était consciente qu'il fallait qu'elle prenne les choses en main, et profiter de l'occasion que son fiancé soit de mise pour établir un plan leur permettant d'échapper à leur destin tout tracé.
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