"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Kaspar) And I won't hide anything. (flashback) - Page 2 2979874845 (Kaspar) And I won't hide anything. (flashback) - Page 2 1973890357
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(Kaspar) And I won't hide anything. (flashback)

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() message posté Lun 25 Mai 2015 - 15:57 par Invité
« Je t’aime… » Son sourire ce tord. Un peu. Ce genre de mots est difficile à entendre ce soir. Incapable de répondre quoique ce soit, Ivana culpabilise davantage et a encore plus l’impression de toucher le fond. « Je te promet que j’y réfléchirais… » Elle le regarde incrédule. Bouche bée. Après avoir essayé de se mettre dans sa peau d’orphelin, la jeune femme a du mal à croire qu’il puisse changer d’avis maintenant et faire une croix sur cet enfant. Une famille. En lui annonçant la nouvelle, elle craint lui avoir fait comme une promesse, sur un beau plateau. Une promesse qu’elle reprend un peu avec son incertitude et ses peurs. « N’hésite pas à faire appel à moi quand tu en auras besoin. Tu ne me dérangera jamais, sache le. Je sais que… ça va pas être simple et je veux être là pour t’aider. » Elle déglutit. « J’en doute pas. » C’est sur, ce ne sera pas simple. Au moins, elle semble être passée à travers l’étape des nausées matinales. D’après le médecin, c’est un détail embêtant qui arriverait plutôt au cours des premières semaines. « Je crois avoir un peu plombé l’ambiance pour la peine, mais il fallait bien que je te l’avoue un jour ou l’autre. Ça va finir par se voir, surtout que c’est prévu pour… octobre. C’est loin, mais pas si loin non plus. » Neuf mois entiers pour se préparer à cette nouvelle venue avec les nausées ou cinq mois sans les nausées. Soudainement, la jeune femme ne sait pas ce qui est le mieux. « Si tu avais encore une famille, comment tu le leur dirais ? Surtout quand tu sais pas exactement quelle décision tu vas prendre… On va bien devoir le dire à mes parents, on pourra pas les éviter éternellement tu sais. » Ou comment l’annoncerait-il à quelqu’un qu’il considère actuellement comme sa famille ? Peut-être qu’une telle personne existe dans son entourage après tout. Ou plusieurs personnes. Un groupe d’amis. Ivana n’en a pas la moindre idée. What a shame. « Kaspar ? Et si… J’étais incapable d’être mère… » Ivana ou l’art de se trouver des excuses aujourd’hui, dans l’angoisse. Il est normal qu’elle ne s’en sente pas capable maintenant. C’est la première fois, d’autant plus que la rouquine est enfant unique (ou plus vraiment désormais). Elle n’a donc jamais vu sa mère s’occuper de d’autres enfants. Quoique l’on puisse dire, peu importe l’attachement et l’importance que l’on peut leur accorder, un enfant n’est pas comme un chat. Ça demande plus d’attention. C’est bien moins autonome. Ça fait beaucoup plus de bruit. Et ça dort certainement moins qu’une de ces boules de poils à quatre pattes. Et puis sa question est aussi légitime dans le sens où, à son avis, son cerveau ne fonctionne pas bien normalement. Comme si sa bipolarité ne suffisait pas, il devait en rajouter une couche avec ce déni.
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 7:49 par Invité
Après lui avoir dit que je l'aimais, je la regardais dans le vif espoir d'avoir une réponse en retour. A la place, je vis son visage se décomposer et mon cœur se mit à battre plus vite. Mon espoir se vit s'anéantir peu à peu et mon état de nervosité était au point extrême. Que devais-je conclure de ce silence ? Est-ce qu'Ivana m'aimait toujours ? Je sentais mon cœur se pincer et se tortiller dans tous les sens possibles afin d'être certain de me faire bien mal. Ma crainte était à son point extrême et si j'en avais la force, je serais probablement sorti de l'appartement pour ne revenir qu'à un jour prochain. J'avais le sentiment de tout perdre. Tout m'échappait. Mon monde s'effondrait une nouvelle fois.
Je baissai la tête afin de ne pas trop lui montrer l'extrême déception qui pouvait se lire clairement sur mon visage. Je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que j'avais échoué quelque part, je ne savais pas où, mais il y avait un truc que j'avais loupé. J'essayais de me rassurer moi même en me disant qu'Ivana ne devait pas être en état de me répondre ou je ne savais quoi, mais au fond de ma tête, une voix me répétait sans celle « elle ne t'aime plus ». Vous savez, ce petit démon qu'on s'imagine à côté de soi et qui vous dit toutes les mauvaises chose auxquelles votre inconscient songe... Je ferais mieux de lui demander, pour être fixé. Mais la réponse m'effrayait que trop. Je n'étais pas capable d'endurer ça, si ce petit démon avait bel et bien raison.
Avait-elle vraiment peur de finir mère célibataire ? Là, de suite, la situation s'inversait. C'était moi qui craignait le plus qu'elle m'échappe.

Finalement, Ivana reprit la parole quand je lui disais que je serais là en cas de pépin et qu'il ne fallait pas hésiter à m'appeler. Ayant toujours du mal à cacher ma déception..., je hochai la tête en essayant d'être le plus neutre possible. C'était difficile, mais il le fallait. J'avais tellement la boule au ventre que j'avais envie de partir.
« Je crois avoir un peu plombé l’ambiance pour la peine, mais il fallait bien que je te l’avoue un jour ou l’autre. Ça va finir par se voir, surtout que c’est prévu pour… octobre. C’est loin, mais pas si loin non plus. »
J'oubliais presque qu'à la base, on était sensé voir un film ensemble. J'avais du mal à penser à autre chose que... ce qui se passait. Je ne parvenais même pas à lui répondre tellement j'étais chamboulé, la plus puérile des réaction. Quoique, je ne savais pas quoi lui dire.
« Mhh... » parvins-je uniquement à faire, le regard absent.
« Si tu avais encore une famille, comment tu le leur dirais ? Surtout quand tu sais pas exactement quelle décision tu vas prendre… On va bien devoir le dire à mes parents, on pourra pas les éviter éternellement tu sais. »
Si j'avais une famille... là était toute la nuance. Si grand mère était encore en vie, elle m'aurait tué, littéralement. Mais elle n'était PLUS là. Réfléchir à une telle chose m'était difficile, encore plus d'imaginer avoir un père et une mère. Ivana, elle, les avait encore. C'était des gens très gentils qui m'avaient bien accueilli pour Noël dernier... et je voyais déjà leur déception lorsqu'ils sauront. J'avais quand même du mal à imaginer vraiment la chose, parce que je ne les avais vu que quelques jours et qu'il était difficile de cerner les gens en si peu de temps.
« Eh bien on leur dira. » finis-je par répondre sans tourner autour du pot. « On a pas le choix de toute façon. »
Surtout que là, tout de suite, j'estimai ne plus avoir grand chose à perdre. Je ne savais pas pourquoi je commençai à ressentir la colère, y avait-il vraiment une raison qui me pousserait à être dans un tel état ? Quoique... je n'étais plus capable de penser clairement ce soir. Je ne savais plus que ce qui était normal ou non. Je me mettais à me poser mille et une question quand la voix d'Ivana me fit sortir de tout ce brouahaha que je me créais.
« Kaspar ? Et si… J’étais incapable d’être mère… »
Je levai enfin la tête pour afficher une expression de surprise. Mon début de colère s'était soudainement évanoui et ma nervosité avait baissé de quelques crans. Je clignai des yeux en méditant sur ce qu'elle venait de me dire.
« Ivana... aucune femme au monde n'est incapable d'être mère... à partir du moment où elle n'est pas un monstre. »
Je bougeai la tête afin de pouvoir capturer davantage son expression.
« Je ne te connais pas comme telle, bien au contraire. Autrement, je ne serais pas autant... amoureux. »
Mes yeux se baissèrent à nouveau le temps de quelques secondes. Il fallait que j'arrête avec ça, je me faisais plus de mal qu'autre chose.
« Ce que je veux dire c'est que, tu es une femme formidable Ivana, et tu ne te rends pas compte à quel point tu l'es. Tu as peur et... c'est normal... mais toi, Ivana Sexton, tu es composée de plein de bonnes choses. A tel point que je pourrais parler de toi jusqu'à ne plus m'arrêter... J'ai même parfois du mal à croire que... tu m’aie prêté de ton attention. »
Même là, elle venait d'agir comme une maman envers moi. Sa voix, ses mots... elle n'avait pas chassée ma plus grande crainte, mais elle m'avait tout de même rassuré.
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() message posté Sam 6 Juin 2015 - 22:21 par Invité
« Ivana… aucune femme au monde n’est incapable d’être mère… à partir du moment où elle n’est pas un monstre. Je ne te connais pas comme telle, bien au contraire. Autrement, je ne serais pas autant… amoureux. » S’il continue ainsi, elle va finir par avoir un raté. Un raté cardiaque ou émotionnel, elle ne s’est pas encore décidée. Si aujourd’hui, elle n’arrive pas encore à prendre conscience clairement de ce qu’il dit, de l’attachement et des sentiments qu’il a pour elle, elle n’a pas la moindre idée du moment où elle aura ce déclic. Il est évident qu’elle tient à lui « Ce que je veux dire c’est que, tu es une femme formidable Ivana, et tu ne te rends pas compte à quel point tu l’es. Tu as peur et… c’est normal… mais toi, Ivana Sexton, tu es composée de plein de bonnes choses. A tel point que je pourrais parler de toi jusqu’à ne plus m’arrêter… J’ai même parfois du mal à croire que… tu m’aie prêté de ton attention. » La rouquine n’a plus le moindre argument en stock maintenant. Elle ne se sent pas prête, il le sait, décrétant que c’est normal au début, mais que c’est surmontable. Enfin si on écoute Kaspar, tout est surmontable. Les tracas financiers possibles avec l’arrivée d’un enfant. Les nuits trop courtes. Les pannes de couches. Au pire, elle ira se jeter compulsivement sur une tablette de chocolat afin d’apaiser ses angoisses de femme enceinte, et son entourage encaissera ses potentielles sautes d’humeur. « Pourquoi pas ? Je suis pas une princesse, ni même fille de la haute société anglaise. » Elle est juste elle. Dans toute sa simplicité. Dans tous ses paradoxes féminins. « Aucune raison pour que je ne te prête pas attention. Et s’il doit y en avoir une… » Haussement d’épaules. « Paraît que les sentiments ne s’expliquent pas toujours. » Ivana baisse les yeux. « C’est comme ça. C’est toi. Toi et ton irrationnel côté de grand enfant. Toi et ton enthousiasme permanent aussi. » Et à ce jour, elle ne voit personne d’autre qui pourrait faire aussi bien. Il l’a déstabilise peut être quotidiennement, parce qu’il est entre autre (et particulièrement) affectif, expressif et tactile ; mais il lui apporte beaucoup aussi. La jeune femme lui plante un baiser sur la joue. En plein milieu. Sans prévenir. Là-dessus, elle ne retourne pas se blottir contre lui, mais se couche littéralement en travers du canapé. La tête posée sur ses genoux. La totale. Elle n’a plus vraiment la tête à retourner au film, elle ne s’est pas encore remise de leur conversation – c’est épuisant, ça l’a rendue encore plus confuse – et elle ne s’en remettra peut être pas d’aussi tôt mais elle ne tient pas à fermer les yeux et sombrer jusqu’au lendemain. Elle se doute qu’elle va devoir lutter.
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() message posté Jeu 11 Juin 2015 - 21:21 par Invité
Dire que ce matin, je m'étais levé sans ressentir le moindre problème arriver. J'avais fait ma journée habituelle, sans me soucier de rien du tout et à présent, tout avait basculer. A partir de ce moment, ma vie ne sera plus jamais la même. Qu'importait ce qui allait se passer par la suite, c'était définitif. Ma tête s'était déjà mise en ébullition et je réfléchissais à tout et n'importe quoi. A peine la nouvelle encaissée – même si je ne réalisais toujours pas – et voilà que je songeais à l'avenir comme je ne l'avais jamais fait auparavant. J'étais du genre à vivre au jour le jour, sans trop me soucier du lendemain. Je n'avais pas forcément eu de projet particulier, pas même professionnellement parlant. D'ailleurs, niveau boulot, je me contentais seulement d'assister Ewan en attendant de voir où est ce que cela allait m'amener, mais j'avais été tellement bien que je n'y avais pas songé, jusqu'à présent.
Maintenant, il fallait que je vois les choses autrement, que je pense différent. Il fallait que je sache comment j'allais gérer ma propre vie, pour pouvoir gérer celle d'un enfant. Il fallait que je pense aux responsabilités qui allaient s'impliquer qui nous le gardions réellement. Il allait aussi falloir que je soutienne Ivana jusqu'à la fin de sa grossesse, bien que je commençai à avoir du mal à... me comporter comme je l'avais toujours fait. Ca n'était peut être qu'une impression, mais quelque chose me disait que j'étais trop envahissant, que j'en faisais peut être des tonnes. Pourtant, quand je voyais d'autres couples, je me disais que mon comportement était 'normal', mais évidement, cela variait en fonction des gens. Pourtant...

« Pourquoi pas ? Je suis pas une princesse, ni même fille de la haute société anglaise. » a répondu Ivana lorsque je lui ai dit que j'avais du mal à croire qu'elle m'ait prêté de l'attention. Je baissai le regard et haussai les épaules.
« Ça n'est pas forcément la question... ça n'est pas de toi que je doute, mais de moi. J'ai tellement l'impression d'être... un gros naze. Pourquoi tu es avec moi ? »
Sans doute le fait qu'elle ne répondait pas à mes déclarations jouaient beaucoup sur la raison pour laquelle je lui demandais ça. En fait, j'en étais même persuadé. Je ne savais pas pourquoi Ivana sortait avec moi ni même ce qu'elle attendait de moi exactement. A l'instant présent, je me sentais si nul que je me posais réellement la question de savoir ce qui l'amenait à me supporter, comme si je ne la méritais pas.
« Aucune raison pour que je ne te prête pas attention. Et s’il doit y en avoir une… »
Ma tête se redressa et mes oreilles s'ouvrirent en grand alors qu'elle s'apprêtait à répondre ce que je voulais savoir le plus.
« Paraît que les sentiments ne s’expliquent pas toujours. »
Aucune émotion ne s'afficha sur mon visage. C'était peut être mal de penser ainsi, mais j'étais déçu. Je m'attendais à ce qu'elle me dise vraiment ce qui lui plaisait en moi.
« C’est comme ça. C’est toi. Toi et ton irrationnel côté de grand enfant. Toi et ton enthousiasme permanent aussi. »
Ah, voilà qui était mieux ! Cela me conforta tellement que je parvins à sourire sans me forcer. J'en étais si content que je pouvais sentir une forme de chaleur me parcourir le cœur. Parce qu'il y avait bien une, même des raisons qui faisaient que. Que ça n'était pas juste « c'est comme ça c'est tout, en fait je sais pas trop ».
Elle avait ponctué le tout en m'offrant un baiser inattendu sur la joue. J'étais si pris de court que je ne savais plus quoi dire. Ma bouche était ouverte, mais ma voix ne sortait pas. Aucun mot ne me venait non plus.
Puis elle changea de position pour se coucher sur le canapé en posant sa tête sur mes genoux. Je la regardais faire et caressai doucement ses cheveux.
« J'imagine que tu es épuisée avec... tout ça. »
Bien Kaspar, tu progresses niveau réflexion ! « Je suis désolé de ce qui arrive. »
Moi aussi j'aurais préféré que ça se fasse plus tard, quand elle et moi aurions une réelle situation. Je savais bien que ce qui se passait n'était pas rien du tout et que c'était même un énorme truc qui nous tombait dessus. Le genre de chose qu'on oublie jamais au cours d'une vie, à moins de s'en foutre totalement, chose que je ne pourrais pas arriver à faire.
Et puis, il fallait qu'elle se repose et que je la laisse un peu tranquille. Si elle pouvait trouver un peu le sommeil, il valait mieux qu'elle en profite. Quant à moi, il m'était déjà arrivé de rester éveillé longtemps, et même si je ressentais la fatigue, je savais bien que je n'allais pas trouver le sommeil aussi facilement.
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() message posté Dim 14 Juin 2015 - 17:04 par Invité
Elle n’a plus vraiment saisi la tournure de leur conversation, mettant ça sur la fatigue et le stress récent. Mais c’est bizarre et ça ne la rassure pas plus que cela. Ça ne la rassure pas de croire qu’il y a comme des doutes entre eux alors qu’ils risquent de devenir parents dans quelques mois. « Ça n’est pas forcément la question… ce n’est pas de toi que je doute, mais de moi. J’ai tellement l’impression d’être… un gros naze. Pourquoi tu es avec moi ? » Les mots utilisés par Kaspar lui font l’effet d’une gifle. Elle n’a pas la moindre idée de ce qui l’amène à croire cela. Elle est loin de s’imaginer qu’il y a un rapport avec son comportement loin d’être aussi affectif, tactile et chaleureux que le sien. Lui naze ? Lui demandant pourquoi elle est avec lui ? Elle déglutit bruyamment, presque les larmes aux yeux. « J’imagine que tu es épuisée avec… tout ça. Je suis désolée de ce qui arrive. » Elle cligne des yeux pour approuver les dires de Kaspar. Dormir ces derniers jours n’a pas été facile. Trop de pensées qui se bousculent dans sa petite tête, de questions sans réponse à ce jour, une inquiétude constante. Aborder ce sujet de vive voix avec lui est également une épreuve psychologique. « Tu devrais te reposer aussi. Rude soirée. Et puis te connaissant, tu vas y réfléchir un bon moment, quitte à te faire des nœuds au cerveau. » La rouquine se redresse et lui fait face. Les yeux dans les yeux. « Personne n’est mort et personne ne va mourir. Faut pas que tu t’inquiètes ou que tu sois désolé. C’est fait, c’est fait maintenant. » Ivana fera mieux à l’avenir. Elle promet pas d’être l’adorable copine câline, future parfaite housewife, mais elle fera mieux pour qu’il comprenne qu’elle l’aime aussi, même si elle n’est pas toujours capable de le dire à haute voix. Cette fois, elle prend littéralement place sur ses genoux et s’installe comme un koala sur lui. « Ça va bien se passer, promis. Et si ça peut te rassurer, un vieux monsieur bien connu dans un livre disait : happiness can be found even in the darkest of times, if only one remembers to turn on the light. » Elle murmure désormais au creux de son oreille. Il est temps qu’elle aille se coucher. « Ah, la vraie et terrible mauvaise nouvelle c’est que je ne peux plus manger de sushis jusqu’au jour fatidique. Il parait que le poisson cru est banni du régime alimentaire d’une femme enceinte. » Pour une raison exacte qu’elle ignore, encore plus déprimée par cette annonce en particulier, elle n’a pas eu le réflexe de demander au médecin. Un rire étouffé avant de fermer les yeux, toujours la tête sur son épaule, touchée par une soudaine flemme en ce qui concerne de rejoindre son lit.
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