(✰) message posté Mar 10 Fév 2015 - 19:52 par Destiny Tynged
is your body a painting ?
Kieran R. Norbury & Jezabel R. Mills-Hamilton
Vous (Kieran) êtes en ville à vous promener les mains dans les poches jusqu'à ce que vous décidiez de vous arrêter au bar Barfly pour vous détendre un peu. Vous vous asseyez au comptoir et commandez un breuvage qui arrive très peu de temps après en avoir fait la demande. Vous prenez votre première gorgée lorsque vous entendez un groupe de jeunes adultes (Jezabel) entrés dans le bar pour prendre place à une table quelconque du bar. Jusque-là, vous vous en moquez royalement et continuez à boire votre boisson. Derrière vous, vous entendez les jeunes rigolé entre eux et des pas qui s'approchent du comptoir. Une jeune femme (Jezabel) s'accoude au bar et vous remarquez les quelques tatouages visibles sur son corps. Vous (Kieran) êtes horrifié alors vous lui posez la question. Comment réagira Jezabel ?
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 17 Fév 2015 - 9:57 par Invité
is your body a painting ?
Kieran R. Norbury feat. Jezabel R. Mills-Hamilton
Nos enfant, on leur en met trop dans la tête et pas assez dans le corps. Mais ils souffrent, ils étouffent. Voyez comme ils déchirent leurs jeans, se font des piercings, des tatouages : leur corps ne s'exprime pas assez. Sophie Marceau
La journée achevée au travail, Kieran décida de rester un peu en ville, chose qu’il faisait assez rarement d’ailleurs, pour prendre un peu de temps exclusivement pour lui. Faire le point aussi en quelque sorte. Sa vie avait assez bien changé depuis quelque temps, sa relation amoureuse se concrétisait petit à petit et c’était bien là que le bas blessait un peu. L’ex-capitaine n’avait jamais eu l’habitude d’avoir une relation de ce type. Ses histoires d’amour avaient toujours été de très courtes durée que ce soit à l’adolescence parce qu’à cet âge-là ça ne dure jamais, ni même à l’âge adulte passé son divorce parce qu’il faisait passé sa mère et sa fille avant son bonheur. Là, il était le centre d’attention d’une personne extérieur et cette personne était l’un de ses centres d’attention. Difficile de s’y habituer, mais le plus gros souci venait de ce mensonge perpétuel concernant son véritable travail. Il appréhendait ce moment, car quelque part, il se sentait tellement bien depuis le début officiel de la fin de son célibat, qu’il ne voulait pas que tout s’effondre du jour au lendemain pour si peu. Enfin, si peu… Entre dire qu’on est agent administratif dans le secteur publique et se révéler en réalité être un agent du MI-5, il y avait comme qui dirait un léger gouffre. Bref, à force de disserter sur le sujet épineux du moment, il finit par s’arrêter devant un bar à l’aspect accueillant. Ne mettant que rarement les pieds dans le coin, ce dernier lui était parfaitement inconnu, mais ce n’est pas cela qui l’effraie. Retirant sa veste, l’ex-militaire se posa sur l’un des sièges du comptoir avant de commander un verre d’un bon whisky sans glace. Flattez de la rapidité du barman, il régla sa consommation directement afin de pouvoir déguster le contenu du verre en toute quiétude et de repartir dans les méandres de ses dilemmes intérieurs. A tel point que rien ne pouvait réellement le perturber, pas même le groupes de jeunes bruyants qui venait d’entrer et puis, ne faut-il pas que jeunesse se fasse ? Ce n’était pas lui qui allait jouer à l’adulte quadragénaire ronchon qui réclamerait le calme, ne comptez pas sur lui. Lui-même n’ayant pas eu le loisir de s’exprimer assez à cette époque de sa vie, il n’allait pas infliger son mal être aux autres. Et puis, Kieran est un taiseux, un observateur, pas un moralisateur, sauf peut-être avec sa fille, rôle de père oblige. Ah Emily… l’adolescence est une période difficile, il l’avait toujours su, mais elle est encore plus dur semblerait-il lorsqu’on n’a pas deux parents. De même que pour sa relation affective, il avait du mal à essayer d’aborder le sujet qui fâche avec elle. Il faudrait sans doute un jour crever l’abcès. C’est finalement les bruits de pas se rapprochant et l’arrivée à ses côtés d’une jeune femme qui le sortit de ses pensées. Ce qui l’attira surtout ce fut les tatouages qu'elle arborait sur ses mains. Non pas qu’il ait quelque chose à reprocher à cela, tout le monde est libre de faire ce qu’il veut de son corps, mais les motifs en eux même l’étonnèrent quelque peu. « Joli. Cela a été fait en une fois ou en plusieurs ? » Dit-il alors en désignant de son index droit le peu de peau visible et encré.
(✰) message posté Jeu 19 Fév 2015 - 16:55 par Invité
« Hey! J. ça te dit d'aller au Barfly après le shoot? » lançais-je à la jeune femme qui se trouvait à quelques mètres seulement de moi. Avec ses longs cheveux bruns et ses yeux en amande, il y en avait plus d'un... et d'une qui tombaient sous son charme. Et je ne disais pas « non » pour passer la soirée en sa compagnie. La jeune mannequin me répondit d'un sourire et relança l'invitation à quelques autres personnes autour d'elle. Nous étions maintenant cinq à nous rendre là-bas pour passer du bon temps et prendre un verre entre amis.... Et plus, si jamais l'occasion se présentait! Ce fut donc en riant aux éclats que je pénétrai dans le bar peu après sept heures suivi de mes comparses. Je ne les connaissais pas vraiment à vrai dire. Mais j'étais tellement du genre extraverti que cela ne me dérangeait absolument pas. Me faire des nouvelles connaissances, apprendre à connaître les gens qui m'entouraient, c'était cela ma vie. J'avais toujours été ainsi, sociale... Des fois, peut-être un peu trop. Mais dans la vie, il fallait foncer, sinon on ne vivait jamais réellement. Et c'était bien trop dommage! Prenons cet homme au bar. Il nous avait lancé un de ses regards en rentrant! Lui devait s'ennuyer dans sa petite vie bien rangée... Je ne pouvais pas l'en blâmer, parce qu'il y avait des gens qui aimaient ça. Mais j'aimais largement mieux ma vie à moi, malgré tous les tracas et ce qui s'y étaient produits dans le passé. Je reportai mon attention sur la jolie brune. Nos fesses se posèrent sur les premières chaises libres que nous trouvèrent. « C'est moi qui paye la première tournée! » leur lançais-je. Après tout, c'était moi qui avais lancé l'invitation. Dans ma tête, je retins ce qu'ils m'avaient demandé et me dirigeai finalement vers le bar. Mes cheveux blonds détachés étaient longs et m’obstruaient souvent la vue. Je ne remarquai pas que je m'étais placée directement à côté de l'homme qui nous avait regardé en entrant. Dans la quarantaine sûrement, il avait un verre de whisky entre les mains. Juste après que j'aie passé ma commande et désigner notre table du doigt, l'inconnu s'adressa à moi. « Merci.... » lui dis-je. À vrai dire, je ne savais pas s'il était sarcastique ou non, mais je préférais prendre le compliment. « En plusieurs fois... » ajoutais-je avec un sourire.
« Vous êtes un adepte vous aussi? » lui demandais-je alors. Je n'en voyais pas de visible, mais ça ne voulait absolument rien dire. Personnellement, c'était devenu une drogue avec le temps. J'avais commencé à mes seize ans, gardant une partie de l'argent que je me faisais lors de mes petits boulots d'adolescente pour parvenir à me les payer. Ils étaient ma fierté. Et chacun avait sa signification. Certains me trouvaient folles de faire ça, que ça nuirait à ma carrière, mais bien sur, je ne les écoutais pas. C'était mon corps après tout et j'en faisais ce que j'en voulais! « Les tatouages, c'est une obsession... comme vous pouvez le constater.... » lui dis-je avec un petit clin d'oeil, en prenant mes aises à ses côtés. J'irai rejoindre mes amis plus tard...
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 2 Mar 2015 - 11:34 par Invité
is your body a painting ?
Kieran R. Norbury feat. Jezabel R. Mills-Hamilton
Nos enfant, on leur en met trop dans la tête et pas assez dans le corps. Mais ils souffrent, ils étouffent. Voyez comme ils déchirent leurs jeans, se font des piercings, des tatouages : leur corps ne s'exprime pas assez. Sophie Marceau
Un coup d’œil à son portable afin de vérifier que personne ne l’avait contacté, que ce soit dans le cadre privé ou professionnel et il reprit une gorgée de son breuvage ambré. Pour quelqu’un qui tenait un centre équestre avec pas mal d’animation, Kieran n’avait pourtant pas le contact facile. Sauf lorsqu’on aborde un sujet qu’il affectionne ou qui le passionne. L’équitation, la lecture, le whisky et les tatouages aussi d’ailleurs. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait finalement complimenté la jeune femme sur l’art qui ornait ses mains. Bon, ce n’était pas l’endroit qu’il aurait choisi lui, mais chacun s’exprime à sa manière et le moins qu’il puisse dire c’est que cela rendait bien sur la demoiselle. Maintenant qu’elle était mieux installée à ses côtés, il observait un peu mieux ces dessins à l’encre. « En tout cas, celui qui les a fait a du talent. » Pas comme ceux qu’il avait pu voir sur d’ancien collègue de travail dans l’armée fait à la va vite dans un pays étrangers ou sur des détenus qui passait par la salle d’interrogation de son travail. « Oh oui… probablement un peu trop même. » Répondit-il à la jeune femme en souriant franchement et de façon amusée. Détachant le poignet de sa chemise, il en remonta la manche jusqu’à la moitié de l’avant-bras en dévoilant le premier d’une longue série, une inscription encerclant son poignet : ‘See nothing, hear nothing and say nothing to anyone’. « En voici un. » dit-il avant de remettre sa manche correctement et de regarder la jeune femme à nouveau. « Ils ont tous leur petites histoires. Je suppose que les vôtres aussi. Comment vous êtes tombé dans cette passion ? » Pour une fois, il était lancée dans une discussion qu’il jugeait passionnante et intéressante. Il n’irait pas spécialement lui demander l’histoire de chacun de ses tatouages, après tout, il ne la connaissait pas vraiment et il jugeait cela personnel. Chacun des siens avait sa signification. Celui qu’il venait de lui montrer était une phrase qu’il s’était enfoncé dans le crâne et sous la peau alors qu’il était encore au service de sa majesté en tant que capitaine du SAS. Un mantra qui avait rythmé un certains nombres d’année dans sa vie et qu’il conservait encore aujourd’hui dans le cadre de son nouveau boulot. « Enfin, je vous accapare alors que vous êtes avec des amis. Ce n’est pas très correct. » Il les avait d’ailleurs complètement oublié pour le coup, preuve en est que leur bonne humeur et leur joie de vivre ne le dérangeait pas. D’ailleurs, si ça avait été le cas, il ne serait pas venu dans un bar, il aurait été plutôt chez le frère de Declan ou il serait rentré chez lui.
(✰) message posté Lun 2 Mar 2015 - 18:41 par Invité
J'avais gardé auprès de moi mon verre avant que la commande n'atteigne la table de mes pseudos amis. C'était de la bière, rien de bien élégant en soit, mais l'étais-je tout simplement. Je pris quelques gorgées tout en observant mon interlocuteur. Il devait avoir un peu plus de quarante ans, professionnel, je dirais, vu la manière dont il était habillé. Je ne l'avais jamais vu ici... Peut-être était-ce à cause de l'heure qu'il était? Il était relativement tôt et je venais ici que bien plus tard dans la soirée.... Oui, ce devait sûrement être cela... Parce que ce ne devait pas être sa première fois ici.... Il avait l'air d'un habitué.... Bref, je lui fis un petit sourire lorsque l'homme me dit que l'artiste qui avait fait mes tatouages avait du talent. « Oui, je choisis bien les gens qui vont modifier ma peau pour toujours.... » lui dis-je avec un sourire en coin. Mais il fallait remercier en partie Jules, mon ex, pour le coup. C'était en partie avec lui que j'avais fait faire mes tatouages. Il m'avait présenté certaines personnes. Sans elles, ce serait un peu moins bien réussi... Après tout, dans cet univers, on ne savait jamais sur qui on allait tomber....L'inconnu me révéla alors que lui aussi en possédait. Aucun d'entre eux n'étaient visibles, mais il détacha le poignet de sa chemise et remonta sa manche pour m'en montrer une partie. Le premier était une inscription que je lus immédiatement. Je fronçai les sourcils. Je comprenais les mots que je lisais, mais je n'en comprenais pas la signification. Mais n'était-ce pas là le but d'un tatouage? Que seul son porteur en comprenne véritablement les enjeux? J'étais bien placée pour le savoir. « Oui, comme vous dites.... » lui dis-je avec un sourire. « Mais non, vous ne me dérangez pas.... Sinon, je ne serais pas resté ici, n'est-ce pas? » lui dis-je, suivi d'un clin d’œil.
« Je suis tombée dans cette passion comme ça en fait.... Ceci est mon premier.... » lui dis-je en lui montrant une colombe placée sur mon index gauche en encre blanche. « J'imagine que je l'ai fait faire pour dire au monde entier à quel point, j'étais en paix dans mon esprit.... » lui dis-je. Oui, malgré le fait que mes parents n'avaient jamais été là pour moi avant même qu'ils ne se fassent arrêter par la police et jetés en prison. La vérité, c'était que je leur en avais voulu quelques temps, mais qu'au final, je leur avais pardonné. Ça ne donnait rien de pourrir sa vie avec des idées de vengeances et d'injustices. On ne vivait pas réellement dans ces cas-là. Et c'était bien dommage. « J'en ai en tout une quinzaine... J'ai perdu le fil.... » lui dis-je. Certains n'avaient pas de réelles explications, puisqu'ils étaient tout simplement idiots comme le tatouage sous un de mes pieds par exemple ou celui qu'il y avait sur mon oreille. Mais bon, je n'avais pas toujours été intelligente sur le coup.... « Vous en possédez combien? » lui demandais-je alors, curieuse, comme à mon habitude. Je me tournai vers la table où se trouvaient mes soit disant potes. Ils m'avaient bien oublié ceux-là! Mais honnêtement, cela ne me dérangeait pas le moins du monde. J'étais bien plus intéressée par cette conversation que d'aller les rejoindre.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 15 Mar 2015 - 16:36 par Invité
is your body a painting ?
Kieran R. Norbury feat. Jezabel R. Mills-Hamilton
Nos enfant, on leur en met trop dans la tête et pas assez dans le corps. Mais ils souffrent, ils étouffent. Voyez comme ils déchirent leurs jeans, se font des piercings, des tatouages : leur corps ne s'exprime pas assez. Sophie Marceau
La fin du verre était proche, c’est souvent ce qui se passe lorsque l’alcool est bon et que la fin de journée approche. Comme de toute façon, il ne pourrait pas monter à cheval en rentrant par promesse à son orthopédiste de petit-ami et qu’il rentrait en taxi, il pourrait se permettre un second après celui-ci. Ce qui d’ailleurs lui permettrait de continuer cette charmante discussion avec la jeune femme qu’il qualifierait de fascinante. La moitié de son âge probablement, mais avec une personnalité qu’il devinait pleine de force. Enfin, ses tatouages le laissaient supposés de même, on ne se fait pas tatouer si on n’en a pas vraiment envie. Quoi que… il y en ait toujours qui le font sur un coup de tête et qui le regrette après. Il ne saurait le dire si la jeune femme avait fait cette expérience, lui-même regrettait l’un d’eux, mais il avait fini par se fait à la présence de ce petit scorpion noir sur son épaule gauche, même si ça n’avait pas été très réfléchis. Ceci dit, comme la jeune demoiselle le disait, il avait bien choisi les gens qui avait modifié sa peau et créer les motifs qui lui tenait tant à cœur. Il n’avait ceci dit pas envie d’accaparer la demoiselle qui était venue accompagnée d’un groupe d’ami, mais elle le rassura en assurant que cela ne la dérangeait pas. Il lui accorda un nouveau sourire et souleva son verre. « J’ose l’espérer du moins, mais je n’ai pas l’habitude que les jeunes restent papoter si longtemps avec moi. » lança-t-il comme boutade avant de boire une gorgée de son verre et d’ajouter. « Dans ce cas, permettez que je me présente, ce sera plus conviviale. Je m’appelle Kieran. » Le prénom suffirait amplement, la suite ferait sans doute trop ringard voir vieillot. Il reposa le verre désormais vide sur le comptoir et profita de la réponse de la jeune blonde à sa question pour demander poliment au barman de lui resservir la même chose, avant de poser les yeux sur la petite colombe qu’elle lui montrait. Il acquiesça lentement lorsqu’elle lui expliqua sa signification, cela en disait toujours bien long sur quelqu’un. « C’est important d’être en paix avec soi et ce n’est pas donné à tout le monde. » Lui-même avait encore parfois du mal avec son esprit trop tourné vers un passé douloureux et avec lequel il aurait beau faire ce qu’il voulait, il empoisonnerait toujours sa vie. « Mon premier, je l’ai fait à l’âge de seize ans… je voulais défier mon père, ce qui était stupide dans un sens, m’en rendant compte j’ai tout fait pour le lui cacher. Il n’était pas très aimant non plus. » Dit-il ironique en repensant justement à ce fameux scorpions. Il l’avait payé cher d’ailleurs quand le tyran paternel avait fini par le découvrir, mais c’était passé avec le reste des violences subies. Il fut alors surpris lorsqu’elle lui annonça le nombre de dessin qui ornait son corps, mais ça n’avait rien de péjoratif une fois de plus. « Une quinzaine… vous m’épatez, mademoiselle. » Il se mit à compter mentalement les siens avant d’annoncer un nombre. « Je suis en reste par rapport à vous, je n’en ai que 6, mais je compte en refaire un prochainement. Faut-il encore que je trouve un bon tatoueur dans le coin. » Il faut dire que le dernier remontait à l’époque où il était encore au service des drapeaux de l’armée britannique et son tatoueur avait depuis fermé boutique. À son tour, il regarda les jeunes qui buvaient à la table derrière eux et puis regarda la jeune femme. « On dirait qu’ils ne sont pas perturbé par votre absence. »
Mes supposés amis avaient l'air de bien s'amuser sans moi, ce qui en quelque sorte m'était complètement égal au final. Et finalement, je pouvais dire que ça m'arrangeait. Ce n'était pas réellement des amis de toute manière, simplement des gens rencontrés au boulot. Mes vrais amis, je les avais tous repoussés. Voir que quelqu'un s'intéressait à moi via mes passions étaient de toute manière bien plus intéressant à mes yeux, même si ce dernier semblait avoir le double de mon âge. Mais je n'avais pas l'intention de le ramener à la maison. Je désirais simplement continuer notre conversation sans obligation. « J’ose l’espérer du moins, mais je n’ai pas l’habitude que les jeunes restent papoter si longtemps avec moi. » me dit-il. « Dans ce cas, permettez que je me présente, ce sera plus conviviale. Je m’appelle Kieran. » ajouta-t-il. Je lui fis un sourire. « Je ne peux pas prétendre au contraire.... » dis-je en haussant les épaules. Beaucoup d'homme de son âge m'adressaient la parole, mais c'était uniquement dans le but de coucher avec moi. Je sentais Kieran différent. Il y avait quelque chose chez lui qui me disait qu'il ne s'intéressait pas à moi à cause de ma poitrine.... « Je m'appelle Jezabel.... » lui dis-j en lui tendant la main pour qu'il la serre. « Je suis enchantée de faire votre connaissance. » lui dis-je. Je m'embarquai alors dans l'explication de mes tatouages, du moins, un d'entre eux. « C’est important d’être en paix avec soi et ce n’est pas donné à tout le monde. » me dit-il. « Quelque chose me dit que ce n'est pas le cas pour vous.... » lui dis-je avec un faible sourire en coin. Je ne savais pas non plus si j'étais réellement en paix avec moi-même. Parfois, je me demandais si la colombe était juste.... Je pouvais me perdre parfois et ne jamais me retrouver. J'avais cette peur en moi et elle ne voulait pas me lâcher. Je soupirai continuant d'écouter Kieran. Il m'expliqua également son premier tatouage. Je mis alors ma main sur la sienne pour le rassurer.... comme s'il s'agissait là de ma tâche. Mais c'était un mouvement déplacé. Je ne le connaissais pas. Mais encore une fois, je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir sauver le monde.
L'homme fut impressionné de mon nombre de tatouage. « Je vous présenterai le mien si vous voulez... » lui dis-je lorsqu'il m'annonça qu'il n'avait pas de tatoueur. « On dirait qu’ils ne sont pas perturbé par votre absence. » me dit finalement Kieran en regardant mes amis. « Oh mais ce n'est pas grave.... Je ne les ai invité que pour la fille là-bas... Mais au final, je me trouverai quelqu'un d'autre à ramener chez moi.... » lui dis-je en haussant les épaules. Et par quelqu'un d'autre, je ne voulais pas dire « lui », même s'il restait tout de même attiré malgré l'âge qui nous séparaient. « Hey! » dis-je au barman. « Une tournée de shooter s'il te plait! Merci! » lui dis-je. « Ça vous dit? À moins que vous ne soyez trop vieux pour ça? » lui demandais-je, avec un clin d'oeil. J'avais bien l'intention de m'amuser malgré tout.
Accueil 
